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Transcription:

ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS DE Pour les exercices clos les 31 décembre 2012 et 2011

Notes États financiers afférentes consolidés aux états financiers consolidés 2 4 5 6 7 8 9 ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS Rapport des auditeurs indépendants KPMG Responsabilité de la direction dans la préparation des états financiers États consolidés de la situation financière États consolidés du résultat global États consolidés des variations des capitaux propres à attribuables aux porteurs de parts Tableaux consolidés des flux de trésorerie 1

KPMG s.r.l./s.e.n.c.r.l. Téléphone (514) 840-2100 Tour KPMG Télécopieur (514) 840-2187 Bureau 1500 Internet www.kpmg.ca 600, boul. de Maisonneuve Ouest Montréal (Québec) H3A 0A3 RAPPORT DES AUDITEURS INDÉPENDANTS Aux porteurs de parts du Fonds de placement immobilier BTB Nous avons effectué l audit des états financiers consolidés ci-joints du Fonds de placement immobilier BTB, qui comprennent les états consolidés de la situation financière au 31 décembre 2012 et au 31 décembre 2011, les états consolidés du résultat global, des variations des capitaux propres attribuables aux porteurs de parts et des flux de trésorerie pour les exercices clos à ces dates, ainsi que les notes, qui comprennent un résumé des principales méthodes comptables et d autres informations explicatives. Responsabilité de la direction pour les états financiers consolidés La direction est responsable de la préparation et de la présentation fidèle de ces états financiers consolidés conformément aux Normes internationales d information financière, ainsi que du contrôle interne qu elle considère comme nécessaire pour permettre la préparation d états financiers consolidés exempts d anomalies significatives, que celles-ci résultent de fraudes ou d erreurs. Responsabilité des auditeurs Notre responsabilité consiste à exprimer une opinion sur les états financiers consolidés sur la base de nos audits. Nous avons effectué nos audits selon les normes d audit généralement reconnues du Canada. Ces normes requièrent que nous nous conformions aux règles de déontologie et que nous planifiions et réalisions l audit de façon à obtenir l assurance raisonnable que les états financiers consolidés ne comportent pas d anomalies significatives. Un audit implique la mise en œuvre de procédures en vue de recueillir des éléments probants concernant les montants et les informations fournis dans les états financiers consolidés. Le choix des procédures relève de notre jugement, et notamment de notre évaluation des risques que les états financiers consolidés comportent des anomalies significatives, que celles-ci résultent de fraudes ou d'erreurs. Dans l'évaluation de ces risques, nous prenons en considération le contrôle interne de l'entité portant sur la préparation et la présentation fidèle des états financiers consolidés afin de concevoir des procédures d'audit appropriées aux circonstances, et non dans le but d'exprimer une opinion sur l'efficacité du contrôle interne de l'entité. Un audit comporte également l'appréciation du caractère approprié des méthodes comptables retenues et du caractère raisonnable des estimations comptables faites par la direction, de même que l'appréciation de la présentation d'ensemble des états financiers consolidés. Nous estimons que les éléments probants que nous avons obtenus dans le cadre de nos audits sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion d audit. KPMG s.r.l./s.e.n.c.r.l. est une société canadienne à responsabilité limitée et un cabinet membre du réseau KPMG de cabinets indépendants affiliés à KPMG International Cooperative («KPMG International»), entité suisse. KPMG Canada fournit des services à KPMG s.r.l./s.e.n.c.r.l.

Page 2 Opinion À notre avis, les états financiers consolidés donnent, dans tous leurs aspects significatifs, une image fidèle de la situation financière consolidée du Fonds de placement immobilier BTB au 31 décembre 2012 et au 31 décembre 2011, ainsi que de sa performance financière consolidée et de ses flux de trésorerie consolidés pour les exercices clos à cette date, conformément aux Normes internationales d information financière. Le 21 mars 2013 Montréal, Canada *FCPA auditeur, FCA, permis de comptabilité publique n o A106087

RESPONSABILITÉ DE LA DIRECTION DANS LA PRÉPARATION DES ÉTATS FINANCIERS Les présents états financiers consolidés du Fonds de placement immobilier BTB («BTB») ont été préparés par la direction, qui est responsable de l intégrité et de la fidélité de l information présentée, y compris plusieurs montants qui doivent nécessairement être fondés sur le jugement et des estimations. Ces états financiers consolidés ont été préparés conformément aux Normes internationales d information financière («IFRS»). L information financière contenue dans notre rapport de gestion est en accord avec ces états financiers consolidés. Afin de nous acquitter de notre responsabilité à l égard de l intégrité et de la fidélité des états financiers consolidés et des systèmes comptables qui les produisent, nous maintenons les systèmes de contrôles internes requis et conçus pour s assurer que toutes les opérations sont dûment autorisées, que l actif est bien sauvegardé et que des registres adéquats sont tenus. Au 31 décembre 2012, le président et chef de la direction et le vice-président et chef des finances de BTB ont fait évaluer, sous leur supervision directe, l efficacité des contrôles et procédures liés à la préparation des documents d information ainsi que le contrôle interne à l égard de l information financière tels que définis par le Règlement 52-109 des Autorités canadiennes en valeurs mobilières et, en se fondant sur cette évaluation, ils ont conclu que les contrôles étaient efficaces. Le Conseil des fiduciaires voit à ce que la direction assume sa responsabilité en matière d information financière par l entremise de son comité de vérification composé uniquement de fiduciaires n appartenant ni à la direction ni au personnel de BTB. Ce comité revoit les états financiers consolidés de BTB et recommande au Conseil de les approuver. Le comité de vérification assume d autres responsabilités importantes, étant notamment chargé de revoir les procédés de contrôles internes actuels ainsi que les révisions prévues de ces procédés, et de conseiller les fiduciaires en matière d audit et de présentation de l information financière. KPMG s.r.l./s.e.n.c.r.l., auditeurs indépendants nommés par les porteurs de parts de BTB sur recommandation du comité de vérification et du Conseil des fiduciaires, ont effectué un audit indépendant des états financiers consolidés au 31 décembre 2012 et ont présenté le rapport qui suit. Les auditeurs peuvent en tout temps s entretenir avec le comité de vérification de tous les aspects de leur mission d audit et de tous les points soulevés dans le cadre de leur travail. Me Michel Léonard Président et Chef de la direction Benoit Cyr, CPA, CA Vice-président et Chef des finances 4 Montréal, 21 mars 2013

! FONDS DE PLACEMENT IMMOBILIER BTB Notes États consolidés afférentes de aux la états situation financiers financière consolidés (en milliers de dollars canadiens, canadiens) sauf les montants par part) Notes 2012 2011 ACTIFS Actifs non courants Immeubles de placement 4, 5, 6 488 521 343 383 Immeubles de placement en cours de développement 7 --- 3 933 Immobilisations corporelles 8 2 163 2 087 Trésorerie soumise à des restrictions 9 1 857 --- 492 541 349 403 Actifs courants Autres actifs 10 5 036 3 520 Créances 11 2 744 2 568 Trésorerie et équivalents de trésorerie 4 606 3 447 12 386 9 535 504 927 358 938 PASSIFS ET CAPITAUX PROPRES ATTRIBUABLES AUX PORTEURS DE PARTS Passifs non courants Emprunts hypothécaires 12 296 523 212 145 Débentures convertibles 13 54 272 52 938 Emprunts bancaires 14 14 825 --- Instruments financiers dérivés 13 927 6 256 Rémunération fondée sur des parts et droits de souscription 15 22 363 366 569 271 702 Passifs courants Fournisseurs et autres créditeurs 12 788 10 100 Distributions à verser aux porteurs de parts 792 496 13 580 10 596 380 149 282 298 Capitaux propres attribuables aux porteurs de parts 16 124 778 76 640 504 927 358 938 Se reporter aux notes afférentes aux états financiers consolidés. Approuvé par le conseil le 21 mars 2013, Michel Léonard, fiduciaire Jocelyn Proteau, fiduciaire 5 "!

Notes États consolidés afférentes du aux résultat états financiers global consolidés (en milliers de dollars canadiens, canadiens) sauf les montants par part)! Produits opérationnels Notes 2012 2011 Produits locatifs des immeubles 17 48 118 41 459 Charges opérationnelles Impôts fonciers et services publics 13 412 12 392 Autres coûts opérationnels 7 710 6 955 21 122 19 347 Résultat opérationnel net 26 996 22 112 Charges financières 18 507 17 452 Ajustement net de la juste valeur des instruments financiers dérivés (5 286) 3 092 Frais de financement nets 18 13 221 20 544 Frais d administration du Fonds 3 519 2 766 Bénéfice net (perte nette) avant l élément suivant : 10 256 (1 198) Augmentation à la juste valeur des immeubles de placement 7 711 8 648 Bénéfice net correspondant au résultat global de la période 17 967 7 450 Se reporter aux notes afférentes aux états financiers consolidés. 6 #!

! FONDS DE PLACEMENT IMMOBILIER BTB Notes États consolidés afférentes des aux variations états financiers des capitaux consolidés propres attribuables aux porteurs de parts (en milliers de dollars canadiens, canadiens) sauf les montants par part) Notes Apport des Résultat global Distributions porteurs de parts cumulé cumulées Total Solde au 1 er janvier 2012 99 503 (15 636) (7 227) 76 640 Émission de parts 16 37 827 --- --- 37 827 Distributions aux porteurs de parts --- --- (7 656) (7 656) Résultat global --- 17 967 --- 17 967 Solde au 31 décembre 2012 137 330 2 331 (14 883) 124 778 Notes Solde au 1 er janvier 2011 Apport des Résultat global Distributions Total porteurs de parts cumulé cumulées 80 679 (23 086) (1 596) 55 997 Émission de parts 16 18 824 --- --- 18 824 Distributions aux porteurs de parts --- --- (5 631) (5 631) Résultat global --- 7 450 --- 7 450 Solde au 31 décembre 2011 99 503 (15 636) (7 227) 76 640 Se reporter aux notes afférentes aux états financiers consolidés. "! 7

Notes Tableaux afférentes consolidés aux des états flux financiers de trésorerie consolidés! (en milliers de dollars canadiens, canadiens) sauf les montants par part) Notes 2012 2011 Activités opérationnelles Bénéfice net de la période 17 967 7 450 Ajustement pour : Augmentation à la juste valeur des immeubles de placement (7 711) (8 648) Amortissement des immobilisations corporelles 8 97 89 Frais de financement nets 18 13 221 20 544 Rémunération fondée sur des parts 15 (76) 65 Ajustement des revenus de loyer selon la méthode linéaire 17 (661) (498) Amortissement des incitatifs de location 17 1 240 864 24 077 19 866 Variation nette des éléments du fonds de roulement hors trésorerie (3 651) (1 932) Entrées nettes de trésorerie liées aux activités opérationnelles 20 426 17 934 Activités d investissement Entrées d immobilisations corporelles 8 (173) (116) Entrées d immeubles de placement 5 (89 103) (34 543) Produit net résultant de la sortie d immeubles de placement 6 1 266 --- Entrées d immeubles de placement en cours de développement 7 (383) (3 341) Sorties nettes de trésorerie liées aux activités d investissement (88 393) (38 000) Activités de financement Produit net provenant de l émission de parts 16 36 938 18 771 Produit net provenant de l émission de débentures convertibles 13 --- 42 863 Emprunts hypothécaires diminués des frais de financement 89 533 64 759 Remboursement d emprunts hypothécaires (47 135) (49 659) Emprunts bancaires diminués des frais de financement 14 14 790 --- Remboursement d emprunts bancaires --- (22 850) Remboursement de débentures convertibles --- (12 883) Distributions nettes aux porteurs de parts (6 778) (5 428) Entrées de trésorerie soumise à des restrictions 9 (1 857) --- Intérêts payés (16 365) (13 935) Entrées nettes de trésorerie liées aux activités de financement 69 126 21 638 Augmentation nette de la trésorerie et des équivalents de trésorerie 1 159 1 572 Trésorerie et équivalents de trésorerie à l ouverture de la période 3 447 1 875 Trésorerie et équivalents de trésorerie à la clôture de la période 4 606 3 447 Se reporter aux notes afférentes aux états financiers consolidés. 8 "!

1. ENTITÉ PRÉSENTANT L INFORMATION FINANCIÈRE Le Fonds de placement immobilier BTB (le «Fonds» ou «BTB») est un fonds de placement immobilier à capital variable non constitué en société, créé et régi en vertu du Code civil du Québec aux termes d un contrat de fiducie, et qui est domicilié au Canada. Le siège social du Fonds est situé au 2155, rue Crescent, Montréal (Québec) Canada. Les états financiers consolidés du Fonds pour les exercices clos le 31 décembre 2012 et le 31 décembre 2011 comprennent les comptes du Fonds et ceux de ses filiales entièrement détenues (désignés collectivement comme le «Fonds») ainsi que la participation du Fonds dans des entités contrôlées conjointement et des actifs contrôlés conjointement. 2. BASE D ÉTABLISSEMENT a) Déclaration de conformité Les présents états financiers consolidés ont été établis selon les Normes internationales d information financière (International Financial Reporting Standards ou «IFRS»). Les présents états financiers consolidés ont été approuvés par le conseil d administration le 21 mars 2013. b) Base d évaluation Les états financiers consolidés ont été établis au coût historique, sauf pour ce qui est des éléments significatifs suivants de l état de la situation financière : les immeubles de placement sont évalués à leur juste valeur; les instruments financiers dérivés et les droits de souscription sont évalués à leur juste valeur; la rémunération fondée sur des parts est évaluée selon une méthode comptable fondée sur la juste valeur. c) Monnaie fonctionnelle et monnaie de présentation Les présents états financiers consolidés sont présentés en dollars canadiens, monnaie fonctionnelle du Fonds. Toutes les informations financières présentées en dollars canadiens ont été arrondies au millier de dollars près, sauf les montants par part. d) Utilisation d estimations et recours au jugement La préparation d états financiers consolidés conformes aux IFRS exige que la direction ait recours à son jugement, fasse des estimations et pose des hypothèses qui influent sur les montants présentés des actifs et des passifs à la date des états financiers consolidés et sur les montants présentés des produits et des charges au cours de la période de présentation de l information financière. Les estimations et les hypothèses sont continuellement évaluées et sont fondées sur l expérience de la direction et d autres facteurs, dont des attentes à propos d événements futurs qui, de l avis de la direction, sont raisonnables dans les circonstances. Les résultats réels pourraient différer de ces estimations. 9

2. BASE D ÉTABLISSEMENT (SUITE) d) Utilisation d estimations et recours au jugement (suite) L information concernant les aspects importants relatifs aux estimations, aux incertitudes et aux jugements les plus critiques lors de l application des méthodes comptables qui ont le plus d incidence sur les montants comptabilisés dans les états financiers consolidés est présentée ci-après. i) Jugements Les principaux jugements posés lors de l application des méthodes comptables qui ont l effet le plus important sur les montants comptabilisés dans les présents états financiers consolidés sont les suivants : Regroupements d entreprises Le Fonds acquiert des entités qui possèdent des immeubles. Au moment de l acquisition, le Fonds examine si l acquisition vise une entreprise, c est-à-dire si un ensemble intégré d activités est acquis en plus des immeubles de placement. Plus précisément, les critères suivants sont pris en considération : La mesure dans laquelle les données importantes et les principaux processus sont acquis et, en particulier, l importance des services auxiliaires fournis par la société acquise; Le nombre d immeubles de placement appartenant à la société acquise; Si la société acquise a affecté son personnel à la gestion des immeubles de placement et au déploiement des processus. L acquisition d une entreprise est comptabilisée comme un regroupement d entreprises selon l IFRS 3, Regroupements d entreprises. Si l acquisition vise une filiale qui n est pas une entreprise, elle est comptabilisée comme une acquisition d actifs et de passifs. Le coût de l acquisition est réparti entre les actifs et les passifs acquis selon leur juste valeur. Contrats de location simple le Fonds agissant à titre de bailleur Le Fonds conclut des contrats de location d immeubles commerciaux faisant partie de son portefeuille d immeubles de placement. Le Fonds a déterminé, après avoir évalué les conditions des accords, qu il conserve tous les risques et avantages importants liés à la propriété de ces immeubles; par conséquent, il comptabilise ces contrats comme des contrats de location simple. ii) Utilisation d estimations 10 Les estimations clés faites lors de l application des méthodes comptables qui ont l incidence la plus importante sur les montants comptabilisés dans les présents états financiers consolidés sont les suivantes :

2. BASE D ÉTABLISSEMENT (SUITE) d) Utilisation d estimations et recours au jugement (suite) ii) Utilisation d estimations (suite) Évaluation des immeubles Les immeubles de placement et les immeubles de placement en cours de développement sont inscrits à leur juste valeur chaque date de clôture. Les profits ou les pertes découlant des variations de ces justes valeurs sont inclus dans le résultat de la période au cours de laquelle ces variations se produisent. La juste valeur est déterminée par la direction au moyen de modèles d évaluation générés en interne et par des experts indépendants en évaluation immobilière, selon des techniques d évaluation reconnues. Ces techniques comprennent la méthode des flux de trésorerie actualisés et la méthode de la capitalisation directe. Dans certains cas, les justes valeurs sont déterminées à partir de transactions récentes sur des immeubles dont les caractéristiques et les lieux d implantation sont similaires à ceux des immeubles de placement du Fonds. Pour déterminer la juste valeur des immeubles de placement, il faut recourir à des estimations comme les entrées de trésorerie futures liées à des actifs (tels les revenus locatifs et les charges locatives, les flux futurs de produits, les valeurs en capital des agencements, des installations et du matériel, les questions environnementales et l état général de l immeuble) et les taux d actualisation applicables à ces flux de trésorerie. Les risques liés au développement (comme les risques de construction et de location) sont aussi pris en considération pour déterminer la juste valeur des immeubles de placement en cours de construction. Ces estimations sont fondées sur les conditions de marché locales qui existent à la date de clôture. Les principales méthodes et hypothèses utilisées par la direction et les évaluateurs pour estimer la juste valeur des immeubles de placement sont exposées ci-après. Techniques utilisées pour évaluer les immeubles de placement La méthode de la capitalisation directe convertit les avantages attendus des flux de trésorerie futurs sous forme de produits locatifs en une valeur actualisée. Cette pratique exige une estimation des entrées de trésorerie futures et la prise en compte du rendement attendu par les investisseurs. La méthode des flux de trésorerie actualisés comprend la projection d une série de flux de trésorerie périodiques pour un immeuble de placement opérationnel ou en cours de développement. Il faut appliquer aux flux de trésorerie projetés, le cas échéant, un taux d actualisation fondé sur le marché pour obtenir une indication de la valeur actualisée du flux des produits liés à cet immeuble de placement. Les flux de trésorerie périodiques calculés sont généralement considérés comme étant les produits bruts diminués des pertes pour inoccupation et irrécouvrabilité, des charges opérationnelles et des déboursés. Des produits opérationnels nets périodiques, ainsi qu une estimation de la valeur de reprise, de la valeur finale et de la valeur de sortie attendue à la clôture de la période des projections, sont ramenés à la valeur actualisée. La somme des valeurs actualisées nettes est égale à la juste valeur de l immeuble de placement. 11

2. BASE D ÉTABLISSEMENT (SUITE) d) Utilisation d estimations et recours au jugement (suite) ii) Utilisation d estimations (suite) Techniques utilisées pour évaluer les immeubles de placement (suite) La méthode des comparables s entend de la comparaison des immeubles de placement du Fonds avec des immeubles de placement semblables qui ont fait l objet d une transaction récemment et dont la juste valeur est estimée en fonction d un prix par pied carré des ventes semblables. Instruments financiers dérivés Les instruments dérivés, y compris les dérivés incorporés, sont comptabilisés à l état consolidé de la situation financière à leur juste valeur. Après la comptabilisation initiale, ces dérivés sont évalués à la juste valeur. La juste valeur des instruments dérivés est fondée sur les cours à terme, établis d après les cours de marché, les taux d intérêt et la volatilité, et elle tient compte du risque de crédit lié à l instrument financier. Les variations de la juste valeur estimée sont comptabilisées chaque date de clôture dans le résultat net. Un dérivé incorporé est séparé du contrat hôte et comptabilisé séparément lorsque les caractéristiques économiques et les risques du contrat hôte et du dérivé incorporé ne sont pas étroitement liés. Options sur parts Le Fonds a établi un régime d options sur parts à l intention de la direction, qui ne prévoit pas de règlement en trésorerie. Le Fonds comptabilise la charge de rémunération liée aux options sur parts attribuées en fonction de leur juste valeur, laquelle est calculée selon le modèle de Black et Scholes. La charge de rémunération est amortie selon la méthode d acquisition graduelle des droits. Selon ce modèle d évaluation, la direction doit formuler des estimations à l égard de diverses données, notamment à l égard de la durée attendue de l option, de la volatilité, du taux de dividende moyen et du taux d intérêt sans risque moyen. 12

3. PRINCIPALES MÉTHODES COMPTABLES Les méthodes comptables exposées ci-après ont été appliquées de manière uniforme aux périodes présentées dans les présents états financiers consolidés. a) Méthode de consolidation i) Regroupements d entreprises Le Fonds évalue le goodwill comme étant la juste valeur de la contrepartie transférée, y compris le montant comptabilisé de toute participation ne donnant pas le contrôle dans la société acquise, déduction faite du montant comptabilisé net (en général, la juste valeur) des actifs identifiables acquis et des passifs identifiables repris, tous évalués à la date d acquisition. Si l excédent est négatif, un profit résultant d une acquisition à des conditions avantageuses est aussitôt comptabilisé en résultat. Le Fonds choisit, transaction par transaction, s il évalue la participation ne donnant pas le contrôle à sa juste valeur ou selon sa quote-part du montant comptabilisé des actifs nets identifiables, à la date d acquisition. Les coûts de transaction, autres que ceux liés à l émission de titres de créance ou de capitaux propres, que le Fonds assume dans le cadre d un regroupement d entreprises, sont comptabilisés en charges à mesure qu ils sont engagés. ii) Filiales Les filiales sont des entreprises contrôlées par le Fonds. Les états financiers des filiales sont intégrés dans les états financiers consolidés depuis la date de la prise de contrôle jusqu à la date de la perte de contrôle. iii) Actifs contrôlés conjointement Les actifs contrôlés conjointement concernent les coentrepreneurs qui exercent un contrôle conjoint sur des actifs dévolus à la coentreprise et qui en sont souvent les propriétaires. Ces coentreprises n entraînent pas la création d une société par actions, d une société en commandite, d une autre entité ou d une structure financière distincte des coentrepreneurs eux-mêmes. Chaque coentrepreneur exerce, par le moyen de sa quote-part dans l actif contrôlé conjointement, un contrôle sur sa part dans les avantages économiques futurs. Les états financiers consolidés englobent la quote-part du Fonds dans les actifs, les passifs, les produits et les charges des actifs contrôlés conjointement regroupés, ligne par ligne, avec les éléments similaires, depuis la date à laquelle le Fonds commence à exercer un contrôle conjoint jusqu à la date à laquelle il cesse d exercer un contrôle conjoint. iv) Entités contrôlées conjointement Les coentreprises sont des entreprises dont les activités sont contrôlées conjointement par le Fonds aux termes d un accord contractuel. Les états financiers consolidés englobent la quote-part du Fonds dans les actifs, les passifs, les produits et les charges des entités regroupés, ligne par ligne, avec les éléments similaires, depuis la date à laquelle le Fonds commence à exercer un contrôle conjoint jusqu à la date à laquelle il cesse d exercer un contrôle conjoint. 13

3. PRINCIPALES MÉTHODES COMPTABLES (SUITE) b) Instruments financiers i) Actifs financiers non dérivés Le Fonds décomptabilise un actif financier lorsque les droits contractuels sur les flux de trésorerie liés à l actif financier arrivent à expiration ou que le Fonds transfère les droits contractuels de recevoir les flux de trésorerie liés à l actif financier dans le cadre d une transaction où la quasi-totalité des risques et avantages inhérents à la propriété de l actif financier sont transférés. Le Fonds détient les actifs financiers non dérivés suivants : Prêts et créances Les prêts et créances sont des actifs financiers à paiements déterminés ou déterminables qui ne sont pas cotés sur un marché actif. Ces actifs sont initialement comptabilisés à leur juste valeur, majorée des coûts de transaction directement attribuables. Après la comptabilisation initiale, les prêts et créances sont comptabilisés au coût amorti selon la méthode du taux d intérêt effectif, diminué des pertes de valeur. Les prêts et créances se composent des créances, des autres créances et de la trésorerie et des équivalents de trésorerie. Trésorerie et équivalents de trésorerie La trésorerie et les équivalents de trésorerie se composent des soldes de trésorerie et des dépôts à terme dont l échéance initiale est égale ou inférieure à trois mois. ii) Passifs financiers non dérivés Le Fonds décomptabilise un passif financier lorsque ses obligations contractuelles sont éteintes, qu elles sont annulées ou qu elles arrivent à expiration. Le Fonds classe les passifs financiers non dérivés dans la catégorie autres passifs financiers. Ces passifs financiers sont comptabilisés initialement à leur juste valeur, majorée des coûts de transaction directement attribuables. Après la comptabilisation initiale, ces passifs financiers sont comptabilisés au coût amorti selon la méthode du taux d intérêt effectif. Les passifs financiers non dérivés se composent des emprunts bancaires, des emprunts hypothécaires, des débentures convertibles, des distributions à payer aux porteurs de parts et des fournisseurs et autres créditeurs. 14

3. PRINCIPALES MÉTHODES COMPTABLES (SUITE) b) Instruments financiers (suite) iii) Parts de fiducie Les parts de fiducie étant rachetables au gré du porteur, elles sont donc considérées comme des instruments remboursables au gré du porteur. Les instruments remboursables au gré du porteur doivent être comptabilisés dans les passifs financiers, sauf si certaines conditions sont satisfaites selon l las 32, Présentation des instruments financiers, auquel cas, les instruments remboursables peuvent être comptabilisés dans les capitaux propres. Les parts de fiducie de BTB satisfont aux conditions de l las 32 et sont donc présentées à titre de capitaux propres. iv) Débentures convertibles Les débentures convertibles, qui sont considérées comme des passifs financiers, peuvent être converties en parts de fiducie du Fonds. Comme les parts de fiducie de BTB répondent à la définition d un passif financier, les options de conversion sont considérées comme des dérivés incorporés. v) Instruments financiers dérivés Les instruments financiers dérivés sont comptabilisés initialement à leur juste valeur, les coûts de transaction attribuables étant comptabilisés en résultat net à mesure qu ils sont engagés. Après la comptabilisation initiale, les dérivés sont évalués à leur juste valeur, les variations de la juste valeur étant aussitôt comptabilisées en résultat net. c) Immeubles de placement Un immeuble de placement est un bien immobilier détenu soit pour en retirer des loyers, soit pour valoriser le capital ou pour les deux, plutôt que pour le vendre dans le cadre normal des activités, de l utiliser dans la production ou la fourniture de biens ou de services ou à des fins administratives. Les immeubles de placement sont évalués au coût au moment de la comptabilisation initiale et, par la suite, à la juste valeur, toute variation de cette juste valeur étant comptabilisée dans le résultat net. Le coût comprend les dépenses directement attribuables à l acquisition des immeubles de placement. Le Fonds paie des agents pour des services relatifs à la négociation de contrats de location avec ses preneurs. Cette rémunération de location est inscrite à l actif et incluse dans la valeur comptable de l immeuble de placement connexe, puis prise en compte dans l ajustement à la juste valeur de l immeuble à la période comptable suivante. S il advenait que l utilisation d un immeuble change et qu il soit reclassé en tant qu immobilisation corporelle, sa juste valeur à la date de son reclassement deviendrait son coût pour la suite de sa comptabilisation. 15

3. PRINCIPALES MÉTHODES COMPTABLES (SUITE) d) Immeubles de placement en cours de développement Les immeubles de placement en cours de développement sont évalués au coût au moment de leur comptabilisation initiale et, par la suite, à la juste valeur, toute variation de celle-ci étant comptabilisée dans le résultat net si la juste valeur peut être déterminée de façon fiable. Si cette juste valeur ne peut pas être déterminée de façon fiable, l immeuble est inscrit au coût jusqu à ce que sa juste valeur puisse être déterminée de façon fiable, à moins que sa construction soit achevée avant. Le coût comprend les dépenses directement attribuables à l acquisition, à l implantation et à la construction de l actif. Le coût d un actif produit par l entité pour elle-même comprend le coût des matériaux, de la main-d œuvre directe ainsi que les autres coûts directement attribuables au cours du développement de l immobilisation. e) Immobilisations corporelles i) Comptabilisation et évaluation Les immobilisations corporelles sont évaluées au coût diminué du cumul des amortissements et du cumul des pertes de valeur, conformément au modèle du coût. Si des parties d une immobilisation corporelle ont des durées d utilité différentes, elles sont comptabilisées comme des parties distinctes (principales composantes) des immobilisations corporelles. Les profits et les pertes résultant de la sortie d une immobilisation corporelle sont déterminés en comparant le produit de la sortie avec la valeur comptable de l immobilisation corporelle, et ils sont comptabilisés en résultat net sur la base du montant net. ii) Amortissement L amortissement est calculé sur le montant amortissable, soit le coût d un actif diminué de sa valeur résiduelle. L amortissement est comptabilisé en résultat net selon la méthode linéaire sur la durée d utilité estimée de chaque partie d une immobilisation corporelle, étant donné que cette méthode reflète le plus étroitement le rythme de consommation attendu des avantages économiques futurs représentatifs de l actif. Les durées d utilité estimées pour la période écoulée et les périodes comparatives sont les suivantes : Bâtiment occupé par le propriétaire Matériel, mobilier et agencements Matériel roulant 40 ans De 2 à 12 ans De 2 à 4 ans 16 Les modes d amortissement, les durées d utilité et les valeurs résiduelles sont réexaminés chaque fin d exercice et ajustés au besoin.

3. PRINCIPALES MÉTHODES COMPTABLES (SUITE) e) Immobilisations corporelles (suite) iii) Dépréciation La valeur comptable des immobilisations corporelles du Fonds est réexaminée chaque date de clôture pour déterminer s il y a une indication de perte de valeur. Si une telle indication existe, la valeur recouvrable de cet actif est estimée. La valeur recouvrable d un actif est la valeur la plus élevée entre la juste valeur d un actif diminuée des coûts de la vente. Une perte de valeur est comptabilisée si la valeur comptable d un actif est supérieure à sa valeur recouvrable estimée. Les pertes de valeur sont comptabilisées dans le résultat net. f) Contrats de location Les contrats de location existants liés aux immeubles de placement du Fonds ont été évalués en tant que contrats de location simple. Le preneur dispose d un droit unilatéral de résiliation dans les délais prévus par la loi. g) Provisions Les provisions sont comptabilisées lorsque le Fonds a une obligation actuelle (juridique ou implicite) résultant d événements passés, qu il est probable qu une sortie de ressources représentant des avantages économiques sera nécessaire pour éteindre l obligation, et que le montant de l obligation peut être évalué de façon fiable. Lorsque le Fonds prévoit que la totalité ou une partie d une provision sera remboursée, le remboursement est comptabilisé en tant qu actif distinct. La charge relative à une provision est présentée dans le résultat net, déduction faite de tout remboursement. Lorsque l effet de la valeur temps de l argent est significatif, les provisions sont actualisées selon un cours de clôture qui reflète les risques spécifiques du passif. Lorsqu il y a actualisation, l augmentation des provisions attribuable au passage du temps est comptabilisée à titre de charge financière. h) Comptabilisation des produits Les produits locatifs des immeubles comprennent les loyers des preneurs sous contrat de location, les impôts fonciers et les recouvrements de coûts opérationnels, les frais d annulation de contrats de location et les produits accessoires. Les produits locatifs sont comptabilisés quand les services ont été rendus et que le montant de la contrepartie attendue peut être estimé de façon fiable. 17

3. PRINCIPALES MÉTHODES COMPTABLES (SUITE) h) Comptabilisation des produits (suite) Pour commencer à comptabiliser les produits sur ses contrats de location, le Fonds se base sur plusieurs facteurs. Dans la plupart des cas, la comptabilisation des produits aux termes d un contrat de location commence lorsque le preneur prend possession de l immeuble loué ou en contrôle l utilisation matérielle. De façon générale, cela se produit à la date de commencement du contrat de location ou lorsque le Fonds est tenu de faire des ajouts à l immeuble loué sous la forme d améliorations locatives, lorsque ces ajouts sont presque achevés. Certains contrats de location offrent aux preneurs des périodes d occupation pour lesquelles aucun loyer n est exigible («période de loyer gratuit») ou au cours desquelles des paiements de loyer minimums sont modifiés pendant la durée du contrat de location. Par conséquent, les produits locatifs sont comptabilisés dans le résultat global selon la méthode linéaire, sur la durée du contrat de location, à moins qu une autre base systématique soit plus représentative de l échelonnement du temps au cours duquel les avantages que l utilisateur tire du bien loué diminuent. Ces montants sont comptabilisés comme un amortissement de l ajustement des revenus de loyer selon la méthode linéaire dans les immeubles de placement. Les incitatifs de location, qui sont essentiellement des remises consenties aux preneurs, sont amortis sur la durée du contrat de location comme réduction des produits locatifs. La durée du contrat de location est la période non résiliable du contrat ainsi que toute prolongation pour laquelle le preneur a l option de maintenir le contrat de location, lorsque, au commencement du contrat de location, le Fonds est raisonnablement certain que ce preneur exercera cette option. Les incitatifs de location et l amortissement des incitatifs de location sont comptabilisés comme des ajustements de la valeur comptable des immeubles de placement. Les frais d annulation et les indemnités de résiliation de contrats de location sont comptabilisés en résultat net lorsqu ils sont versés. i) Subventions gouvernementales Les subventions gouvernementales sont initialement comptabilisées à titre de produits différés à la juste valeur lorsqu il existe une assurance raisonnable qu elles seront reçues et que le Fonds se conformera aux conditions qui s y rattachent. Les subventions qui compensent les charges engagées par le Fonds sont systématiquement comptabilisées en résultat net au cours des périodes où ces charges sont comptabilisées. Quant aux subventions qui compensent le coût d un actif, elles sont déduites de la valeur comptable de l actif. j) Résultat par part Le Fonds présente le résultat de base par part pour ses parts de fiducie. Le résultat de base par part se calcule en divisant le bénéfice ou la perte attribuable aux porteurs de parts du Fonds par le nombre moyen pondéré de parts en circulation au cours de la période après ajustement pour tenir compte des parts propres détenues. 18

3. PRINCIPALES MÉTHODES COMPTABLES (SUITE) k) Produits financiers et charges financières Les produits financiers comprennent les produits d intérêts tirés de sommes investies. Les produits d intérêts courus sont comptabilisés dans le résultat net, selon la méthode du taux d intérêt effectif. Les charges financières comprennent les intérêts sur les emprunts hypothécaires, les débentures convertibles, les emprunts bancaires et les autres emprunts, la désactualisation de la composante passif non dérivé des débentures convertibles, la désactualisation des intérêts effectifs sur les emprunts hypothécaires, les emprunts bancaires et les débentures convertibles ainsi que les produits financiers. Les frais de financement nets comprennent les charges financières et les variations de la juste valeur des instruments financiers dérivés. l) Secteur opérationnel Un secteur opérationnel est une composante du Fonds qui se livre à des activités ordinaires dont il peut tirer des produits et pour lesquelles il peut engager des charges, y compris des produits et des charges relatifs à des transactions avec d autres composantes du Fonds. Les résultats opérationnels d un secteur opérationnel sont régulièrement examinés par le chef de la direction du Fonds aux fins de la prise de décisions quant aux ressources à affecter au secteur et d évaluation de sa performance, et ce, en fonction d informations financières distinctes disponibles. Les résultats sectoriels présentés au chef de la direction comprennent des éléments directement attribuables à un secteur ainsi que ceux qui peuvent être attribués selon une méthode raisonnable. m) Rémunération fondée sur des parts Régime d option d achat Le Fonds utilise la méthode comptable fondée sur la juste valeur pour ses attributions fondées sur des parts, selon laquelle la charge de rémunération est évaluée à la date d attribution et sa comptabilisation, échelonnée sur le délai d acquisition. Les parts sont considérées comme un passif financier, les attributions sont également considérées comme un passif financier et évaluées à la juste valeur chaque fin de période de présentation de l information financière et la variation de la juste valeur est comptabilisée en tant que charge de rémunération dans le résultat net. Régime de rémunération fondé sur des parts différées des fiduciaires et de certains membres de la haute direction Les coûts de rémunération liés au régime de rémunération fondé sur des parts des fiduciaires et de certains membres de la haute direction sont comptabilisés au moment où les parts sont attribuées. Les parts sont initialement évaluées à la juste valeur établie selon le cours des unités du Fonds et sont réévaluées à la clôture de chaque exercice, jusqu à leur règlement. Toute variation de la juste valeur est comptabilisée dans le résultat net. 19

3. PRINCIPALES MÉTHODES COMPTABLES (SUITE) n) Droits de souscription Comme toutes les parts sont considérées comme un passif, les droits de souscription sont évalués à la juste valeur chaque période comptable et la variation de cette juste valeur est comptabilisée en résultat net. Les droits de souscription sont présentés en tant que passif. o) Impôt sur le résultat Aux fins de la Loi de l impôt sur le revenu du Canada, BTB se qualifie à titre de fiducie de fonds commun de placement et de fiducie de fonds de placement immobilier («FPI»). Selon la législation fiscale actuelle, toute fiducie de placement immobilier a le droit de déduire ses distributions de son revenu imposable, de sorte qu elle n a pas d impôt à payer à condition que son revenu imposable soit entièrement distribué aux porteurs de parts. Le Fonds a examiné les conditions prévues par la Loi de l impôt sur le revenu du Canada et a déterminé qu il se qualifiait à titre de FPI pour l exercice. BTB a l intention de continuer à se qualifier à titre de FPI et de verser des distributions au moins égales au montant nécessaire pour ne pas avoir à payer d impôt sur le revenu. Par conséquent, aucun impôt exigible ou différé n a été comptabilisé dans les états financiers consolidés. p) Nouvelles normes et interprétations n ayant pas encore été adoptées Un certain nombre de nouvelles normes, et de normes et interprétations modifiées, ne s appliquent pas encore à l exercice clos le 31 décembre 2012 et n ont pas été appliquées aux fins de l établissement des présents états financiers consolidés. L ampleur de l incidence de ces normes n a pas été déterminée, à moins d indication contraire. i) IFRS 9 Instruments financiers La norme IFRS 9 remplace les directives énoncées dans l IAS 39, Instruments financiers : Comptabilisation et évaluation, relatives au classement et à l évaluation des instruments financiers, et s applique aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2015, l application anticipée étant toutefois autorisée. ii) IFRS 10 États financiers consolidés IFRS 11, Partenariats, IFRS 12, Informations à fournir sur les intérêts détenus dans d autres entités, IAS 27, États financiers individuels, IFRS 13, Évaluation de la juste valeur, IAS 28 modifiée, Participations dans des entreprises associées et des coentreprises Chacune de ces nouvelles normes s applique aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2013, l adoption anticipée étant cependant autorisée. Les paragraphes qui suivent présentent un résumé de ces nouvelles normes : 20

3. PRINCIPALES MÉTHODES COMPTABLES (SUITE) p) Nouvelles normes et interprétations n ayant pas encore été adoptées (suite) ii) IFRS 10 États financiers consolidés IFRS 11, Partenariats, IFRS 12, Informations à fournir sur les intérêts détenus dans d autres entités, IAS 27, États financiers individuels, IFRS 13, Évaluation de la juste valeur, IAS 28 modifiée, Participations dans des entreprises associées et des coentreprises (suite) L IFRS 10, États financiers consolidés, exige que l entité consolide une entité émettrice lorsqu elle est exposée ou a des droits à des rendements variables en raison de ses liens avec l entité émettrice et qu elle a la capacité d exercer son pouvoir sur l entité émettrice de manière à influer sur le montant des rendements qu elle obtient. Selon les IFRS actuellement en vigueur, l entité doit consolider une autre entité lorsqu elle a le pouvoir de diriger les politiques financières et opérationnelles de cette autre entité afin d obtenir des avantages de ses activités. L IFRS 10 remplace l interprétation SIC-12, Consolidation entités ad hoc, et certaines parties de l IAS 27, États financiers consolidés et individuels. L incidence de cette nouvelle norme n est pas considérée comme importante, car le Fonds ne prévoit pas de modification en ce qui concerne les entités qui figurent aux états financiers consolidés. L IFRS 11, Partenariats, exige qu un entrepreneur classe sa participation dans un partenariat en tant que coentreprise ou qu entreprise commune. Le coentrepreneur devra comptabiliser sa participation dans une coentreprise selon la méthode de la mise en équivalence, alors que, dans le cas d une entreprise commune, le coparticipant comptabilisera sa quote-part des actifs, des passifs, des produits et des charges de l entreprise commune. Selon les IFRS actuellement en vigueur, les entités peuvent appliquer la méthode de la consolidation proportionnelle ou la méthode de la mise en équivalence pour comptabiliser leurs participations dans des coentreprises. L IFRS 11 remplace l IAS 31, Participation dans des coentreprises, et l interprétation SIC 13, Entités contrôlées conjointement apports non monétaires par des coentrepreneurs. L incidence de cette nouvelle norme n est pas considérée comme importante, car les intérêts détenus par le Fonds dans des partenariats seront classés en tant qu entreprises communes, par conséquent, ils seront comptabilisés au moyen de la méthode de la consolidation proportionnelle. L IFRS 12, Informations à fournir sur les intérêts détenus dans d autres entités, établit des obligations en matière d informations à fournir au sujet de la participation détenue dans d autres entités, comme les partenariats, les entreprises associées, les entités ad hoc et les entités hors bilan. La norme retient les informations à fournir existantes et instaure d importantes obligations supplémentaires en matière d informations à fournir au sujet de la nature de la participation détenue dans d autres entités et des risques qui leur sont associés. L adoption de cette norme n aura pas d incidence significative sur les états financiers consolidés, sauf pour ce qui est de l information à fournir. 21

3. PRINCIPALES MÉTHODES COMPTABLES (SUITE) p) Nouvelles normes et interprétations n ayant pas encore été adoptées (suite) ii) IFRS 10 États financiers consolidés IFRS 11, Partenariats, IFRS 12, Informations à fournir sur les intérêts détenus dans d autres entités, IAS 27, États financiers individuels, IFRS 13, Évaluation de la juste valeur, IAS 28 modifiée, Participations dans des entreprises associées et des coentreprises (suite) L IFRS 13, Évaluation de la juste valeur, est une norme complète portant sur l évaluation de la juste valeur et les informations à fournir qui s applique à toutes les IFRS. Cette nouvelle norme précise que la juste valeur est le prix qui serait reçu pour la vente d un actif ou payé pour le transfert d un passif lors d une transaction normale entre des intervenants du marché à la date d évaluation. Elle établit également des informations à fournir au sujet de l évaluation de la juste valeur. Dans les IFRS actuellement en vigueur, les indications relatives à l évaluation de la juste valeur et à la communication d informations à son sujet sont disséminées dans les normes individuelles imposant l évaluation à la juste valeur et, dans de nombreux cas, ne fournissent pas de base d évaluation claire ou d informations à fournir uniformes. Le Fonds est d avis que cette norme n aura pas d incidence importante sur ses états financiers consolidés. iv) Modifications à d autres normes Certaines modifications ont été apportées à des normes existantes, y compris à l IAS 27, États financiers individuels, et à l IAS 28, Participations dans des entreprises associées et des coentreprises. L IAS 27 porte sur la comptabilisation des filiales, des entreprises contrôlées conjointement et des entreprises associées dans les états financiers non consolidés. L IAS 28 a été modifiée afin d inclure les coentreprises dans son champ d application et de refléter les changements apportés dans l IFRS 10, l IFRS 11 et l IFRS 12, tel qu il est expliqué ci-dessus. 22

4. IMMEUBLES DE PLACEMENT Pour l exercice clos le 31 décembre 2012 2011 Solde à l ouverture de la période 343 383 283 095 Acquisition d immeubles de placement (note 5) 128 446 47 765 Sortie d un immeuble de placement (note 6) (1 266) --- Dépenses d investissement 3 378 2 084 Subvention gouvernementale --- (135) Rémunération de location inscrite à l actif 678 510 Incitatifs de location inscrits à l actif 2 454 1 782 Amortissement des incitatifs de location (1 240) (864) Ajustement des revenus de loyer selon la méthode linéaire 661 498 Transfert net d immeubles de placement en cours de développement 4 316 --- Augmentation à la juste valeur des immeubles de placement 7 711 8 648 Solde à la clôture de la période 488 521 343 383 La juste valeur est établie annuellement à partir d évaluations faites par des évaluateurs externes indépendants possédant les qualifications professionnelles appropriées, au moyen de techniques d évaluation reconnues, comme la méthode des flux de trésorerie actualisés et celle de la capitalisation directe, pour un sous-ensemble des immeubles de placement du Fonds qui comprend les dix immeubles de placement les plus importants et environ un tiers des immeubles de placement restants. La sélection des immeubles de placement soumis à une évaluation externe est déterminée par la direction à partir de son évaluation des circonstances qui, à son avis, peuvent influer sur la valeur d un immeuble de placement en particulier. La juste valeur des autres immeubles de placement est déterminée par la direction selon des modèles d évaluation élaborés en interne. a) Évaluation en externe Au 31 décembre 2012, des évaluations en externe ont été obtenues pour des immeubles de placement d une juste valeur globale de 361 021 $ (216 940 $ au 31 décembre 2011). b) Évaluation en interne Au 31 décembre 2012, des modèles d évaluation de la direction ont été utilisés pour des immeubles de placement d une juste valeur globale de 127 500 $ (126 443 $ au 31 décembre 2011). Pour la détermination de la juste valeur, la direction utilise des données sur les taux de capitalisation en vigueur fournies par des évaluateurs immobiliers compétents externes. Les données fournissent un éventail de taux pour diverses régions géographiques et immeubles de nature et de qualité diverses dans chaque région. Si les fourchettes des taux de capitalisation fournies en externe varient d une période à l autre ou si un autre taux à l intérieur des fourchettes fournies se révèle plus approprié que le taux utilisé précédemment, la juste valeur des immeubles de placement augmentera ou diminuera en conséquence. 23