UNE INDUSTRIE QUI VALORISE LES COMPÉTENCES POUR RÉPONDRE À DES NORMES ÉLEVÉES



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À laquelle séance sont présents Madame la conseillère Mélanie Dupré et Messieurs les conseillers :

Transcription:

DOSSIER ENTRETIEN D ÉDIFICES UNE INDUSTRIE QUI VALORISE LES COMPÉTENCES POUR RÉPONDRE À DES NORMES ÉLEVÉES PHOTO : SHUTTERSTOCK PAR DIEGO CERVO Par Charles Allain LE POINT DE VUE DE JEAN-YVES ROY, PRÉSIDENT DU GROUPE SMR ET PRÉSIDENT DE L ASSOCIATION DES ENTREPRENEURS DE SERVICES D ÉDIFICES, QUÉBEC INC. (AESEQ). «Les enjeux du recrutement et de la formation d une main-d œuvre compétente demeurent en tête des préoccupations de notre industrie, déclare d entrée de jeu Jean-Yves Roy. L un des principaux défis de nos membres est de limiter le roulement du personnel au sein de leur entreprise.» Selon M. Roy, la meilleure façon de retenir le personnel est d accentuer les efforts en amont, soit à l étape du recrutement. D abord, que penser de la formation dispensée par les centres de formation professionnelle (CFP) du Québec, notamment «Entretien général d immeubles» et «Hygiène et salubrité en milieu de soins»? «Malheureusement, il n y a pas assez de diplômés sur le marché, répond M. Roy. PHOTO : JAZZ PHOTOGRAPHIE Jean-Yves Roy Président du Groupe SMR Président de l AESEQ Été 2014 13

La plupart des entrepreneurs en services d entretien préfèrent donner leur propre formation, car elle est plus facilement transposable chez leurs clients.» L AESEQ s est donné un code d éthique qui exige que ses membres respectent les prescriptions des organismes gouvernementaux et maintiennent un programme d apprentissage permettant aux employés d augmenter leurs compétences. L objectif est de positionner les entrepreneurs en services d entretien comme les véritables experts dans leur domaine. Mais il existe encore d importants secteurs, comme celui de la santé, où l impartition de l entretien ménager connaît une certaine résistance. «La situation s améliore toutefois en éducation, par exemple, commente M. Roy. On fait de plus en plus confiance à l impartition, en particulier du côté des nouveaux immeubles.» Le domaine de la santé demeure le plus difficile à percer pour les membres de l AESEQ, pour des raisons qui s expliquent mal : «Nous sommes convaincus que nous pouvons offrir des solutions efficaces à un prix très concurrentiel.» PHOTO : ISTOCKPHOTO PAR BAONA L AESEQ se réjouit du fait que la convention collective avec les syndicats d employés d entretien ait été convertie en décret par le gouvernement du Québec. «Ce décret est notre meilleur outil pour offrir de bonnes conditions de travail et valoriser les métiers d entretien dans le territoire couvert par le Comité paritaire d entretien d édifices publics de Montréal. Nos membres, qui regroupent plus de 65 % des employés du secteur, sont tous sur la même longueur d onde quant à leur pertinence et à leur impact positif sur l industrie.» À TRAVERS LE CANADA POUR MIEUX VOUS SERVIR Vos experts depuis 1967 180, montée de Liesse Saint-Laurent (Québec) H4T 1N7 514 904-1216 www.bee-clean.com 14 Été 2014

L ENTRETIEN EN MILIEU HOSPITALIER UN SECTEUR D ACTIVITÉ PEU OUVERT À L EXPERTISE DU SECTEUR PRIVÉ LES MILIEUX DE SOINS EXIGENT DES MÉTHODES D ENTRETIEN BIEN DIF- FÉRENTES DE CELLES DES AUTRES IMMEUBLES PUBLICS. DEPUIS TOUJOURS, LES ÉTABLISSEMENTS HOSPITALIERS, AU QUÉBEC, PRÉFÈRENT DISPOSER DE LEURS PROPRES ÉQUIPES D ENTRETIEN. Y A-T-IL UNE PLACE POUR L ENTREPRISE PRIVÉE DANS CE SECTEUR? L entretien en milieu de soins s est beaucoup complexifié depuis plusieurs années. Des procédures de mesure et d efficacité ont été mises en place, les équipements d entretien sont devenus plus spécialisés et une formation professionnelle de préposé en hygiène et salubrité en milieu de soins de 630 heures est maintenant offerte dans 14 centres de formation professionnelle au Québec. «Lorsque j ai commencé ma carrière en services d entretien, la plupart des contrôles de qualité, lorsqu il y en avait, se faisaient à l œil, commente Jean-François Champagne, coordonnateur des services à la clientèle, Bâtiments et environnement, à l Institut universitaire de gériatrie de Montréal. Ce n est plus le cas aujourd hui. La gestion de problématiques comme celle des infections nosocomiales, des déchets biomédicaux ou encore des punaises de lit a rendu les tâches des préposés beaucoup plus complexes et variées.» L entretien en milieu de soins fait désormais appel à des méthodes et des équipements de travail bien différents d il y a 20 ans. Dans le cas des infections nosocomiales, par exemple, les protocoles dépendent des infections à combattre. «Par exemple, les méthodes de travail prévoient des types de linges et de bandeaux de lavage à microfibre à usage unique, explique Michel Bilodeau, directeur du Développement des affaires chez GDI Services et longtemps gestionnaire de services d entretien au sein d hôpitaux montréalais. Les techniques de nettoyage et de désinfection varient en fonction des lieux à entretenir, comme les salles de réveil, les laboratoires ou les services ambulatoires. Pour évoluer dans un milieu de soins, nous sommes très conscients que le personnel doit être bien formé.» PHOTO : JBC MÉDIA PAR DENIS BERNIER Jean-François Champagne Coordonnateur des services à la clientèle Bâtiments et environnement Institut universitaire de gériatrie de Montréal Michel Bilodeau Directeur Développement des affaires GDI Services Entretien ménager commercial Entretien général d immeubles Impartition de personnel Été 2014 15

ENTRETIEN À L INTERNE OU IMPARTITION? Jusqu à maintenant, le réseau de la santé a préféré gérer les services d entretien à l interne. Seul l hôpital Anna-Laberge/CSSS Jardins-Roussillon, situé à Châteauguay, en Montérégie, fait actuellement appel à un fournisseur extérieur. Selon Jean-Yves Roy, président de l AESEQ, il est difficilement compréhensible que l exemple de cet hôpital n ait pas été suivi par d autres établissements hospitaliers : «À la fin des années 1990, l hôpital Anna-Laberge avait déjà la réputation d être à la fois l un des plus propres du réseau et l un des moins coûteux à entretenir, et cela, après plusieurs années d entretien en impartition, explique-t-il. Notre association tente sans succès, depuis plusieurs années, de convaincre le réseau de donner une chance aux entrepreneurs privés. Outre nos coûts concurrentiels, notre industrie s est donné des normes élevées tout à fait en mesure de répondre aux exigences des milieux de soins.» Comment se fait-il que le recours à l impartition soit si peu répandu? «Cette tendance peut s expliquer par la perception qu ont les établissements de contrôler plus étroitement la prestation de services [quand elle est effectuée à l interne], avance Jean-François Champagne. Dans les immeubles de bureaux, l entretien se fait après la fermeture. En milieu hospitalier, le travail doit se faire en parallèle avec la prestation des soins. Les établissements préfèrent pouvoir compter sur un personnel stable, qui connaît bien leur culture d entreprise, et sur des ressources d encadrement plus sollicitées parce qu elles sont étroitement engagées dans les sphères d activité interdépendantes de l établissement.» Front file-4.pdf 1 2014-04-10 08:31 «C est du côté des établissements de soins de longue durée ou dans le secteur des ressources intermédiaires qu on voit le plus d ouverture envers l impartition, poursuit Michel Bilodeau. Les établissements hospitaliers ne font appel à nous que lorsqu ils ont épuisé leurs propres ressources à l interne.» La propreté, c'est notre PASSION Entretien Fany œuvre dans le domaine de l entretien ménager commercial depuis plus de 25 ans. Forts de notre expertise, nous nous engageons à vous livrer des services de qualité répondant à vos besoins. Téléphone : 514 735-8686 Sans frais : 1 800 246-4228 Site Web : www.entretienfany.ca Courriel : info@entretienfany.ca 6984, ch. de la Côte-de-Liesse, Saint-Laurent, QC H4T 1Y5 ISO 9001:2008 CERTIFICATION Appelez-nous pour une évaluation de vos besoins et une estimation gratuite! Bien que la construction des deux mégahôpitaux montréalais, le Centre hospitalier de l Université de Montréal (CHUM) et le Centre universitaire de santé McGill (CUSM), ait été confiée à un partenariat public-privé (PPP), l industrie ne perçoit pas de changements notables à l horizon. «Nous aimerions que les hôpitaux reconnaissent que nous sommes des spécialistes en matière d entretien, tout comme ils sont des spécialistes en matière de soins, conclut Michel Bilodeau. Je suis persuadé que notre expérience pourrait être très utile au sein du réseau.» 16 Été 2014

QUELQUES DONNÉES SUR LE PERSONNEL D ENTRETIEN EN MILIEU DE SOINS AU QUÉBEC * > En août 2012, on estimait que 10 481 préposés d entretien (âge moyen : 42,4 ans) travaillaient en milieu de soins au Québec. Plus du tiers (37,2 %) de ces employés ont plus de 50 ans. > C est un travail à temps partiel pour 34 % des préposés. Environ 43 % des effectifs sont des femmes. > D ici 2016, on estime que le réseau devra embaucher chaque année entre 611 et 1 073 préposés. PHOTO : ISTOCKPHOTO PAR KADMY > En août 2013, on comptait plus de 1 400 personnes inscrites à la formation en hygiène et salubrité en milieu de soins dans les centres de formation professionnelle (CFP) au Québec. Le taux de diplomation s élève à environ 75 %. * Données colligées par Bruno Dubreuil, conseiller-cadre en hygiène et salubrité à l Agence de la santé et des services sociaux de Laval, à partir des données du ministère de la Santé et des Services sociaux du Québec. QUAND C EST CLAIR, C EST NET. Lorsque vient le temps d attribuer un contrat pour l entretien est en règle avec la loi. Notre site Web vous permet de savoir si, dans les douze derniers condamnation dans un dossier de poursuite pénale ou civile relativement au respect de la réglementation de cette industrie. Misez sur une entreprise qui respecte les règles. Région de Montréal 1 800 461-6640 cpeep.qc.ca Été 2014 17