DIPLOME D UNIVERSITE «ALLOGREFFE DE CELLULES SOUCHES HEMATOPOÏETIQUES»

Documents pareils
STAGE À L UNITÉ DE SOINS DES GREFFÉS (5CD)

L allogreffe de Cellules Souches Hématopoïétiques

Les greffes de cellules souches

La Greffe de Cellules Souches Hématopoïétiques

Infection à CMV et allogreffe de cellules souches hématopoïétiques : Expérience du Centre National de Greffe de Moelle Osseuse, Tunis.

INAUGURATION LABORATOIRE DE THERAPIE CELLULAIRE 16 FEVRIER 2012 DOSSIER DE PRESSE

Dossier «Maladies du sang» Mieux les connaître pour mieux comprendre les enjeux liés au don de sang

Leucémies de l enfant et de l adolescent

ALLOGREFFE DE CELLULES SOUCHES HEMATOPOÏETIQUES (CSH) CHEZ 26 PATIENTS ATTEINTS DE β THALASSEMIES MAJEURES

ROTARY INTERNATIONAL District 1780 Rhône-Alpes Mont-Blanc Don volontaire de cellules souches

ANEMIE ET THROMBOPENIE CHEZ LES PATIENTS ATTEINTS D UN CANCER

Le don de moelle osseuse :

DON DE SANG. Label Don de Soi

Le Don de Moelle Ça fait pas d mal!

QUELLES SONT LES OPTIONS DU TRAITEMENT DE LA LMC?

Service d Hématologie clinique et Thérapie cellulaire Bâtiment Médico-Chirurgical - 3 ème et 4 ème étages

LES GREFFES DE CELLULES SOUCHES HEMATOPOIETIQUES J.P. JOUET. Février 2007

Principales causes de décès selon le groupe d âge et plus

Item 127 : Transplantation d'organes

GUIDE PATIENT - AFFECTION DE LONGUE DURÉE. La prise en charge des leucémies aiguës de l adulte

Dr Céline RENE. Qu est ce une CSH? La CSH. Faculté de Médecine Montpellier-Nîmes. Des cellules multipotentes Free Powerpoint Templates

ROYAUME DU MAROC. Ministère de l Eductaion Nationale, de l Enseignement Supérieur de la Formation des Cadres et de la Recherche Scientifique

Les facteurs de croissance lignée blanche Polynucléaires neutrophiles Grastims

Innovations thérapeutiques en transplantation

ATTENTES DE L ÉQUIPE & MFP

Greffe de moelle osseuse: Guérir ou se soigner?

l'institut Paoli-Calmettes (IPC) réunit à la Villa Méditerranée les 29 et 30 mai 2015

Le don de cellules souches. M.Lambermont Pascale Van Muylder

Transplantation de cellules souches du sang

Communiqué de presse. Saint-Denis, le 16 novembre 2005

Evaluation des stages hospitaliers par les étudiants en médecine

UNIVERSITE DE TOULON UFR FACULTE DE DROIT REGLEMENT D EXAMEN ANNEE 2012/2017 LICENCE DROIT MENTION DROIT GENERAL

Les premières greffes de CSH ont été des greffes de moelle osseuse allogénique

Banque de Sang Placentaire Ce qu on dit qui est possible! Ce qu on dit qui est faux!

SERVICE PUBLIC FEDERAL, SANTE PUBLIQUE, SECURITE DE LA CHAINE ALIMENTAIRE ET ENVIRONNEMENT COMMISSION DE BIOLOGIE CLINIQUE RAPPORT GLOBAL

Guide de Mobilisation. de cellules souches pour mon. Autogreffe AVEC LE SOUTIEN DE. Carnet d informations et de suivi pour le patient et sa famille

Profil médico-économique de plerixafor en remobilisation dans le myélome multiple

CAHIER DES CHARGES Bourse «Avenir Recherche & Soins»

Sang, plasma, plaquettes...

Module Biologie Humaine S5 Cours d Hématologie du Pr Nouzha Bouamoud TD2

14. TRANSPLANTATION DE CELLULES SOUCHES maj 2010 HEMATOPOIETIQUE

Le parcours en greffe de cellules hématopoïétiques : greffe allogénique

Le mot de la présidente

plan Transplantation d organe 2 types de donneurs 05/05/ Le don d organe 2 Prise en charge immunologique 3 Le rejet


Soutien pour la formation à la recherche translationnelle en cancérologie

Don de moelle osseuse. pour. la vie. Agence relevant du ministère de la santé. Agence relevant du ministère de la santé

Intitulé : Logistique & Transport

Réseau National de Laboratoires * * * * * * * * * *

Caisse Nationale de l'assurance Maladie des Travailleurs Salariés Sécurité Sociale

CRITERES DE REMPLACEMENT

Le don de moelle osseuse

LEUCEMIE MYELOÏDE CHRONIQUE (LMC)

Liège, le 29 juillet APPEL INTERNE et EXTERNE AUX CANDIDATURES N

Université Saint-Joseph

VIABILITE DES GREFFONS DE CELLULES SOUCHES NON CRYOPRESERVES A UNE TEMPERATURE DE 4 C

Tout ce qu il faut savoir sur le don de moelle osseuse

MASTER PROFESSIONNEL (2 ème année)

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE. Avis. 3 septembre 2008

LES 10 ANS DU REGISTRE FRANCE GREFFE DE MOELLE A L AGENCE DE LA BIOMEDECINE

Dossier de presse. Le don de sang sur les lieux fixes de collecte. Juin Contact presse :

Sang, plasma, plaquettes...

Unité d onco-hématologie pédiatrique. Procédure de recueil de consentements du donneur. Codification du document : PO Rédacteur : Dr V Gandemer

Orientation diagnostique devant une éosinophilie 1

Introduction générale

Secteur Protégé d Hématologie

ECHERCHE L INFORMATION, UNE RESSOURCE POUR LE FUTUR ALLOGREFFE DE MOELLE OSSEUSE SUMMARY RÉSUMÉ CHU TOULOUSE

Santé, bien-être et plaisir par l alimentation et la cuisine

Bilan d Activité du Don de Plaquettes par cytaphérèse Sur une Période d une année au Service Hématologie EHS ELCC Blida.

FORMATION CONTINUE RECHERCHE APPLIQUÉE OUTILS PÉDAGOGIQUES. Promouvoir les soins pharmaceutiques

Les cellules souches du cordon ombilical

Diplôme de Docteur en chirurgie dentaire ORGANISATION DES ENSEIGNEMENTS

à Mulhouse un centre pionnier de recherche médicale

RECOMMANDATIONS DU COLLEGE A PROPOS DU PHARMACIEN ADJOINT MAITRE DE STAGE ADJOINT

SAUVEZ UNE VIE... EN DONNANT LA VIE!

Master 2 professionnel Soin, éthique et santé Mention Philosophie

Greffe de cellules souches hématopoïétiques

MASTER GATH GESTIONS DES ACTIVITÉS TOURISTIQUES ET HÔTELIÈRES

Greffe des cellules souches hématopoïétiques : Avancée actuelles POUR L OBTENTION DU DOCTORAT EN PHARMACIE

CATALOGUE DES FORMATIONS

Information à un nouveau donneur de cellules souches du sang

CONFERENCE DE CONSENSUS Les Vaulx-de-Cernay 6-7 mai 2003

GREFFE DE CELLULES SOUCHES HEMATOPOEITIQUES ET SES COMPLICATIONS INFECTIEUSES. Michael HUMMELSBERGER Hématologie clinique CHU de Nice

PROGRAMME. Qu est ce que la sélection? Médicale Non médicale. Tarification et compensation Mortalité, surmortalité Loi des grands nombres

Mise en banque du sang de cordon ombilical : Implications pour les fournisseurs de soins périnatals

Thérapies ciblées en Onco-Hématologie

«INNOVATION PEDAGOGIQUE PAR LA MISE EN PLACE D UNE UNITE DE PHARMACIE EXPERIMENTALE POUR AMELIORER LA QUALITE DE LA FORMATION PROFESSIONNALISANTE»

MASTER 2 MENTION MARKETING ET VENTE, PARCOURS MARKETING, INNOVATION ET TERRITOIRES

Arrêtent : Article 2 : La sélection des candidats s effectue selon les critères ci-après :

LE CANCER C EST QUOI? QUELLE EST LA DIFFÉRENCE ENTRE UN ORGANE NORMAL ET UN ORGANE ATTEINT PAR LE CANCER? Organe normal Organe précancéreux Cancer

S T E DELTA-C FORMATION UNIVERSITAIRE. Centre de Formation et d Appui Conseil pour le Développement Local

Nous avons tous un don qui peut sauver une vie. D e v e n i r. donneur de moelle. osseuse

Nom du candidat :... (nom de famille suivi éventuellement du nom du conjoint)

Master ès Sciences en sciences infirmières

L EMEA accepte d évaluer la demande d autorisation de mise sur le marché de la LENALIDOMIDE

GUIDE DE CONSTITUTION DE DOSSIER EN VUE DE LA RECONNAISSANCE ET/OU DE L EQUIVALENCE DES DIPLOMES, TITRES ET GRADES DE L ENSEIGNEMENT SUPERIEUR

Le greffé de cellules souches hématopïétiques en réanimation

M.S - Direction de la réglementation et du contentieux - BASE DE DONNEES. REFERENCE : B O N 5070 du 2 janvier 2003

MASTER 2, MENTION MARKETING ET VENTE, PARCOURS COMMERCE DES VINS

LIVRET D INFORMATION ET D AIDE À LA DÉCISION À L USAGE DES PARENTS ÉDITION 2008

Transcription:

DIPLOME D UNIVERSITE «ALLOGREFFE DE CELLULES SOUCHES HEMATOPOÏETIQUES».. 1 Analyse des besoins, justification de l action : L incidence des hémopathies malignes continue à augmenter principalement en raison du vieillissement de la population. L allogreffe de cellules souches hématopoïétiques est le seul traitement curateur pour une grande majorité de ces patients. Le nombre d allogreffe est actuellement en augmentation constante depuis 20 ans. De 2000 allogreffes réalisées en 1990 en Europe, nous sommes à présent à environ 20000 allogreffes en 2012, témoignant de la place croissante de ce traitement dans la prise en charge de ces patients. Cette augmentation a été permise grâce au développement de nouvelles techniques de préparation à la greffe permettant de réaliser la procédure chez des patients de plus en plus âgés, mais également chez des patients ayant des comorbidités jusque là considérées comme rédhibitoires. L accroissement de cette activité d allogreffe s est accompagné par des besoins de plus en plus importants en matière d équipe médicale et soignante ayant une expertise dans la prise en charge de ce type de patients. Jusque là en France la formation des médecins hématologues qui réalisent et prennent en charge les patients allogreffés se fait dans le cadre du diplôme d études spécialisées (DES) en Hématologie où les internes effectuent en général un ou deux semestres maximum de stage dans un secteur réalisant des allogreffes. De plus en plus, il apparait que cette formation à l allogreffe parait insuffisante au regard de la complexité croissante de la procédure qui devient au sein de la discipline hématologique quasiment une spécialité à part entière. A présent, il n existe en France ou en Europe aucune formation spécifique complémentaire à la formation hématologique visant à former des médecins qui s orientent spécifiquement à une pratique dans le domaine de l allogreffe. D ailleurs, une analyse récente menée conjointement par la Société Américaine de Greffe de Moelle Osseuse et de Cellules Souches et par le Registre National Américain des donneurs de cellules souches, a souligné l importance de l identification de formation spécifique dédiée à l allogreffe afin de favoriser l engagement des jeunes médecins dans cette branche de la discipline. Une autre étude récente réalisée par la Société Française de Greffe de Moelle et de Thérapie Cellulaire (octobre 2012) a également mis l accent sur les besoins croissants en matière de médecins ayant une expertise dans le domaine d allogreffes pour les années à venir en France. Pour toutes ces raisons, il nous parait primordial de proposer une formation de type «Diplôme d Université» de haut niveau avec une visibilité nationale, voire européenne, qui permettra d attirer les forces vives voulant acquérir une formation complémentaire en matière d allogreffe. 2 Objectifs de la formation L objectif de ce DU est de pouvoir assurer une formation par des experts reconnus permettant d acquérir les connaissances nécessaires pour la prise en charge globale des patients allogreffés. Il s agit donc d un programme de formation très axé vers des considérations pratiques, à l issue de laquelle chaque candidat aura reçu les connaissances nécessaires permettant de : Evaluer les patients candidats à l allogreffe et les donneurs potentiels; Comprendre et savoir poser les indications d allogreffe de cellules souches hématopoïétiques en fonction des différentes pathologies ; Connaitre les critères d éligibilité aux différents types de greffe ; Connaitre les informations relatives aux risques et bénéfices associés à la procédure, ainsi que les aspects éthiques et réglementaires; Définir le plan du bilan pré-allogreffe et comprendre et connaitre les risques des complications péri et post-allogreffes en fonction des différents types de source cellulaire ou encore de conditionnement ; Assurer le suivi des patients en post-allogreffe et savoir établir les stratégies d immunomodulation ; Comprendre et connaitre les modalités de prise en charge des patients allogreffés sur le moyen et le long terme. Dans le cas d un exemple type d un candidat à ce DU issu d une formation DES d hématologie, l objectif est de permettre à un tel candidat de pourvoir exercer en milieu spécialisé prenant en charge 1

les allogreffés ou encore en milieu moins spécialisé, mais ayant des interactions étroites avec des services d allogreffes (soins de suites post-greffes). A notre connaissance, aucune formation focalisée sur les aspects pratiques ci-dessus n existe en France ou ailleurs en Europe. 3 Méthodes pédagogiques : Le programme de formation prévu dans ce DU s appuiera sur des cours magistraux délivrés par des spécialistes Français ou Européens reconnus dans le domaine. Il s agit de cours de type 3 ème cycle, avec des diapositives de support. En plus de ces cours théoriques, la formation s appuiera sur des séances d analyses bibliographiques interactives. 4 Conditions d inscriptions La formation s adresse essentiellement aux jeunes médecins (assistants, chefs de clinique, jeunes praticiens-hospitaliers), ou internes en médecine inscrits dans le diplôme d études spécialisées d hématologie clinique, maladies du sang, médecine interne, oncologie (ou leur équivalent). La formation est également ouverte à d autres médecins justifiant d un intérêt dans ce domaine dans le cadre de leur pratique. Après avis du comité pédagogique du DU et au cas par cas, la formation peut être ouverte à d autres spécialistes comme les pharmaciens, les biologistes, les coordinateurs de greffe, les attachés de recherche clinique, ou encore les chercheurs justifiant d un intérêt dans ce domaine. Donc les compétences et connaissances requises sont celles par exemple d une inscription en DES d Hématologie, d Oncologie, de Maladies du sang (ou leur équivalent), ou encore être titulaires d un diplôme d Etat de docteur en Médecine ou de docteur en Pharmacie. D autres diplômes pourront être considérés au cas par cas après évaluation par le comité pédagogique. Idéalement, le nombre de places offertes par an serait d environ 12 à 18 places. 5 Durée des études Le volume horaire global de formation est de 72 heures, dont 60 heures de cours théoriques et 12 heures dédiées à la préparation d un mémoire de fin d études et aux séances d enseignement dirigé (ED) d analyse d articles (6 séances d une durée de 2 heures chacune). En outre, le comité pédagogique du DU identifiera chaque année un certain nombre de séminaires, d enseignement postuniversitaire ou congrès auxquels les candidats inscrits au DU seront encouragés à participer, dans la mesure où le contenu serait en harmonie avec le programme du DU. 6 Programme des études Le programme des cours théoriques est joint en annexe. Les 6 séances d enseignement dirigé pratique d analyse d articles s appuieront sur des articles scientifiques de la littérature entrant dans les thématiques du DU. 7 - Nombre de sessions par an, durée et rythme : Cette formation sera organisée au rythme d une journée d enseignement par mois d une durée de 8 heures de cours ou ED par jour, soit au total 72 heures. 8 Contrôle des connaissances et compétences Le contrôle des connaissances dans le cadre de ce DU s effectuera selon les modalités suivantes : Un examen écrit d une durée de 4 heures, basé sur une analyse d articles scientifiques : coefficient 2, note sur 40. Un mémoire sur un sujet rentrant dans la thématique de la formation : coefficient 2, note sur 40. Un examen oral basé sur la présentation du travail de mémoire d une durée de 15 minutes : coefficient 1, note sur 20. Pour être admis, une assiduité est exigée. Seules des absences dûment justifiées et validées par le conseil pédagogique sont acceptées. Une moyenne générale est requise. 2

9 Composition du jury Le jury est composé d hospitalo-universitaires, de praticiens hospitaliers, et de personnalités reconnues dans le domaine (Professeurs M. Mohty, NC. Gorin, O. Legrand, JP. Marie, A. Buzyn, G. Leverger, L. Douay, V. Leblond, D. Blaise, C. Chabannon, N. Milpied, G. Socié, P. Tiberghien, I. Yakoub-Agha, et les Dr R. Peffault de Latour, S. N Guyen, P. Chevallier, et MT. Rubio). 10 Evaluation de la formation. Cette formation sera évaluée régulièrement en se basant sur des indicateurs comme le taux de réussite, mais aussi le nombre d inscrits et leur origine. Des questionnaires de satisfaction seront également utilisés. 11 - Equipe enseignante Ressources humaines L équipe enseignante sera composée par l ensemble des membres du jury cités ci-dessus, mais également par des experts nationaux et internationaux en allogreffes. 3

DIPLOME D UNIVERSITE «ALLOGREFFE DE CELLULES SOUCHES HEMATOPOÏETIQUES» Programme de la formation: 1. Indications de l allogreffe dans les pathologies suivantes (6h): Aplasie médullaire Syndromes myélodysplasiques (SMD) Leucémie aigue myéloblastique (LAM) Syndromes myéloprolifératifs (SMP), et leucémie myéloïde chronique (LMC) Leucémie aigue lymphoblastique (LAL) Leucémie lymphoïde chronique (LLC) Lymphome non-hodgkinien (LNH) Maladie de Hodgkin (MH) Myélome multiple (MM) Hémopathies non-malignes 2. Critères d éligibilité à l allogreffe et Principes de sélection des donneurs (6h) Bases du bilan pré-allogreffe chez le receveur Accès vasculaire Détermination du statut de la maladie à la greffe chez le receveur (évaluation de la maladie résiduelle) Donneurs familiaux; donneurs non apparentés, sang de cordon et donneur Haplo-identique. «Qualification» du donneur et bilan pré-don Suivi post don de cellules souches. 3. Choix et stratégie de collecte du greffon (6h) Moelle osseuse versus cellules souches de sang périphérique (CSP) Origine du greffon: apparenté, non apparenté, sang de cordon et haploidentique Protocole de mobilisation et de collecte des cellules souches Critères de qualité et de quantité des greffons médullaires et périphériques Conditions de préservation d un greffon Procédures de manipulation des greffons (érythrodéplétion, T-déplétion, sélection CD34+, expansion de cellules souches ) 4. Modalités des conditionnements à la greffe (4h) Conditionnement myéloablatif et non myéloablatif Concept des conditionnements à toxicité et intensité réduite Agents de chimiothérapie et leur combinaison Avantages et effets secondaires Suivi immédiat et à long terme 5. Suivi post-allogreffe (6h) «Prise de greffe» Diagnostic et traitement du rejet primaire et secondaire Étude de chimérisme Maladie aigue du greffon contre l hôte (GVHD) Définition et aspects cliniques

Stratégie de prévention et de traitement Effet «greffon contre leucémie ou tumeur» (GVL ou GVT). Diagnostic et traitement des rechutes; réinjections de lymphocytes des donneurs (DLI). Principes de l immunomodulation post allogreffe Reconstitution immunitaire 6. Complications aigues post allogreffe (4h) Complications infectieuses Bactériennes, fongiques, virales, et parasitaires Syndrome lympho-prolifératif post transplantation (PTLD) Toxicités et interactions médicamenteuses Cytopénies Maladie veino-occlusive hépatique (MVO) Cystite hémorragique Microangiopathie thrombotique 7. Bases immunologiques, système HLA, et principes du support transfusionnel (8h) Modèles animaux de transplantation Typage HLA méthodes sérologique et moléculaire : techniques et contrôle de qualité Sélection des donneurs familiaux et non apparentés Système HLA et rejet Système HLA et maladie du greffon contre l hôte Thérapies cellulaires (ex. CTL anti-viraux, cellules mesenchymateuses, cellules NK, etc.) Sélection des produits sanguins (type de produit, CMV, irradiation ) Incompatibilité ABO : risques et suivi. 8. Suivi des complications à long terme après allogreffe (4h) Maladie chronique du greffon contre l hôte Immunosuppression et corticothérapie au long cours (ostéoporose, nécrose avasculaire, cataracte, etc.) Immunodéficience et vaccination Endocrinopathies Fertilité, libido et stérilité Cardiopathies, pneumopathies Néoplasies secondaires Qualité de vie 9. Aspects réglementaires et éthiques, gestion de la qualité (6h) Registres des donneurs volontaires Banque de sang de cordon Accréditation JACIE Méthodologie de la recherche clinique et bases statistiques Réglementation en matière de thérapie cellulaire 10. Spécificités pédiatriques de l allogreffe (6h) 11. Spécificité des soins infirmiers chez le patient allogreffé (4h) 5