Traitement des infections ost oarticulaires

Documents pareils
Laurence LEGOUT, Michel VALETTE, Henri MIGAUD, Luc DUBREUIL, Yazdan YAZDANPANAH et Eric SENNEVILLE

Intérêt diagnostic du dosage de la CRP et de la leucocyte-estérase dans le liquide articulaire d une prothèse de genou infectée

INFECTIONS POST- TRAUMATIQUES SUR MATÉRIEL D'OSTÉOSYNTHÈSE. Accidentologie et épidémiologie bactérienne

Mise au point sur le bon usage des aminosides administrés par voie injectable : gentamicine, tobramycine, nétilmicine, amikacine

Les Centres de Référence pour les Infections Ostéo-articulaires

Les anticoagulants. PM Garcia Sam Hamati. sofomec 2008

Conflits d intérêts. Consultant: Financement d études: Optimer: fidaxomicine Astra Zeneca : Ceftaroline Novartis: daptomycine

Existe t il des effets pervers à l identification du portage de BMR?

Mise en place du contrôle du bon usage des carbapénèmes: expérience d une équipe pluridisciplinaire

Réflexions sur les possibilités de réponse aux demandes des chirurgiens orthopédistes avant arthroplastie

Traitement antibiotique probabiliste des urétrites et cervicites non compliquées

LES NOUVEAUX ANTICOAGULANTS

Les nouveaux anticoagulants oraux sont arrivé! Faut il une surveillance biologique?

Comment devenir référent? Comment le rester?

Plan. Introduction. Les Nouveaux Anticoagulants Oraux et le sujet âgé. Audit de prescription au Centre Hospitalier Geriatrique du Mont d Or

COMPTE RENDU DE LA REUNION SCIENTIFIQUE

27 ème JOURNEE SPORT ET MEDECINE Dr Roukos ABI KHALIL Digne Les Bains 23 novembre 2013

Épidémiologie des accidents hémorragiques dus aux anticoagulants oraux

Nouveaux anticoagulants oraux : aspects pratiques

Neutropénies fébriles

Hémostase et Endocardite Surveillance des anticoagulants. Docteur Christine BOITEUX

Pharmacovigilance des nouveaux anticoagulants oraux

Nouveaux Anticoagulants. Dr JF Lambert Service d hématologie CHUV

D. EVEN-ADIN - S. PLACE, Hôpital Erasme SBIMC - 26 octobre 2006

La Maladie Thrombo-Embolique Veineuse (MTEV) et sa prise en charge médicamenteuse

COMITE DE L ANTIBIOGRAMME DE LA SOCIETE FRANCAISE DE MICROBIOLOGIE

DOCUMENTATION TECHNIQUE


Les nouveaux anticoagulants ont ils une place aux Urgences?

L ANGINE. A Epidémiologie :

: Stratégies de réduction de l'utilisation des antibiotiques à visée curative en. réanimation (adulte et pédiatrique)

Nouveaux anticoagulants oraux (NOAC)

Jean-Christophe Richard Véronique Merle CHU de Rouen

INFECTIONS URINAIRES CHEZ L ENFANT

Fibrillation atriale chez le sujet âgé

chronique La maladie rénale Un risque pour bon nombre de vos patients Document destiné aux professionnels de santé

TUBERCULOSE Nouveautés 2009

Gestion périopératoire et des évènements hémorragiques sous nouveaux anticoagulants oraux

Deux nouveaux anticoagulants oraux : Dabigatran et Rivaroxaban

Accidents des anticoagulants

Le RIVAROXABAN (XARELTO ) dans l embolie pulmonaire

Suivi Biologique des Nouveaux Anticoagulants

Streptocoque B :apports des tests en fin de grossesse, nouvelles propositions.

CONTROVERSES en chirurgie de la hanche. C. Schwartz Conflit d intérêt: FH Orthopedics Colmar

Les nouveaux anticoagulants oraux, FA et AVC. Docteur Thalie TRAISSAC Hôpital Saint André CAPCV 15 février 2014

Les Nouveaux AntiCoagulants Oraux

Item 169 : Évaluation thérapeutique et niveau de preuve

Pratique de l'antibioprophylaxie en chirurgie

Point d information Avril Les nouveaux anticoagulants oraux (dabigatran et rivaroxaban) dans la fibrillation auriculaire : ce qu il faut savoir

Otite Moyenne Aiguë. Origine bactérienne dans 70 % des cas. Première infection bactérienne tous âges confondus

Les Infections Associées aux Soins

ANTIBIOGRAMME VETERINAIRE DU COMITE DE L ANTIBIOGRAMME DE LA SOCIETE FRANCAISE DE MICROBIOLOGIE

L arthrose, ses maux si on en parlait!

Pharmacologie des «nouveaux» anticoagulants oraux

Stratégies de dépistage des bactéries multirésistantes. Qui? Pourquoi? Comment? Après? L exemple des MRSA

Arthralgies persistantes après une infection à chikungunya: évolution après plus d un an chez 88 patients adultes

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS DE LA COMMISSION. 10 octobre 2001

CONDUITE A TENIR DEVANT UNE BACTERIE MULTIRESISTANTE

Diagnostic et antibiothérapie. des infections urinaires bactériennes. communautaires de l adulte

Les nouveaux anticoagulants oraux (NAC)

ALTO : des outils d information sur les pathologies thromboemboliques veineuses ou artérielles et leur traitement

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 19 octobre 2011

NACO et Angioplas>e. Guillaume CAYLA Service de cardiologie CHU de Nîmes Groupe ACTION Pi>é Salpêtrière

Leucémies de l enfant et de l adolescent

journées chalonnaises de la thrombose

Données de Pharmacovigilance et les NOACs. Haleh Bagheri

Toutes les remarques visant à améliorer la prochaine édition sont bienvenues et à adresser par au Dr. B. Delaere.

La Pharmacie Clinique en Belgique : Pratique et Formation

Traitement de l hépatite C: données récentes

Définition de l Infectiologie

BMR/ BHR en EHPAD Prise en charge des résidents

{ Introduction. Proposition GIHP 05/12/2014

Diabète de type 1 de l enfant et de l adolescent

Présenté par Mélanie Dessureault, inf. clin. et Caroline Fortin, AIC radio-oncologie

Collection Avis et Rapports

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE

PRINTEMPS MEDICAL DE BOURGOGNE ASSOCIATIONS ANTIAGREGANTS ET ANTICOAGULANTS : INDICATIONS ET CONTRE INDICATIONS

VACCINS ANTIPNEUMOCOCCIQUES

Les définitions des saignements ACS/PCI

Dr Ottaviani Service de Rhumatologie Hôpital Bichat Staff du 23 Mai 2014

Propriétés pharmacologiques, indications, posologies et modes d administration, surveillance du traitement

«Quelle information aux patients en recherche biomédicale? Quels enseignements en retirer pour la pratique quotidienne?»

«Actualités et aspects pratiques de l antisepsie»

!! "#$%&$'()*!+'!),'(-(.$'()*!/&!012+3$,+&'(4! 53&6!7)*(')3(*68!+*!*9)*$')%)6(+!

Modules optionnels. Passer à l acte en implantologie

QUEL PROTOCOLE DE REENTRAINEMENT PROPOSER AUX PATIENTS INSUFFISANTS CARDIAQUES?

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE. Avis. 10 mars 2010

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86

PLACE DES NOUVEAUX ANTICOAGULANTS ORAUX CHEZ LE SUJET AGE

REPOUSSER LES LIMITES DE LA CHIRURGIE BARIATRIQUE DANS LES OBESITES MASSIVES AVEC COMORBIDITES

Essais cliniques de phase 0 : état de la littérature

Qui et quand opérer. au cours du traitement de l EI?

Observation. Merci à l équipe de pharmaciens FormUtip iatro pour ce cas

Référentiel Officine

LES CO-INFECTIONS VIH-VHC. EPIDEMIOLOGIE, INTERFERENCES. Patrice CACOUB La Pitié Salpêtrière, Paris

Les Nouveaux Anticoagulants Oraux (NAC) Société STAGO -HOTEL MERCURE 22 Novembre Troyes

UTILISATION DES C.C.P DANS LES HEMORRAGIES SOUS AVK ET SOUS NACO : RECOMMANDATIONS DE L HAS COPACAMU 2014

Greffe de moelle osseuse: Guérir ou se soigner?

Prise en charge de l embolie pulmonaire

Présentation générale du Programme

Transcription:

XXVI me o gr s de la STPI, 22 avril 2016 Traitement des infections ost oarticulaires Aurélien Dinh Infectiologue Centre de référence des infections ostéo articulaires complexes Hôpital R. Poincaré Garches, AP-HP, UVSQ

Une fois que : Diagnostic clinique évoqué, Confirmation microbiologique réalisée, Identification microbiologique fiable On peut parler traitement (le plus facile?) 2 axes : - Chirurgical - Médical (ATB et autres)

«Le Duel» Problèmes Tissus osseux Matériel Bactéries quiescentes Résistances bactériennes Biofilm Adhésion Métabolisme lent Corrélation in vitro/in vivo? Solutions proposées Chirurgie Diagnostic microbiologique complet Antibiothérapie forte dose Antibiothérapie IV Durée traitement prolongée

Chirurgie

Peser les arguments Maintient du matériel Ablation du matériel Pose ancienne du matériel Sujet jeune, peu d ATCD Durée d évolution des symptômes État septique sévère Staphylocoque doré responsable Résistance à un traitement médical bien conduit Matériel récent Sujet âgé, comorbidités sévères Apparition récente des symptômes Peu d expression clinique de l infection Staphylocoque coagulase négatif en cause

Efficacité lavage débridement fonction de l âge de la prothèse et de la durée des symptômes Nombre de cas Délai d inclusion Age de la PT Durée des symptômes Bactério. Efficacité Ref 19 cas 29 ans 2 mois-5ans <10j (1-10) Mediane 4j Strepto. penis 89.5% 1 13/34 cas 5j 16 ans 1.5 à 3ans 21/34 cas 12/34 < 1mois: 40% 11 ans 21/34 17/36 cas >1 mois: 60% 13 < 1an Staph (75%) 0% < 2j 100% Staph (93%) 11/33 cas 22/33 cas <4s 8 ans 1: Meehan, CID 2003(36: 845-9) 2: Tattevin, CID 1999 (29:292-5) 3: Brandt, CID, 1997(24:914-9) >4s 3 0% > 2j < 1mois Staph (86%) 23 > 1an 2 54 j 6 ans 19/36 cas 100% > 1 mois Variable 14j Staph (?%) 86.% * NS 27% 4 61% 4: RAO, Clin Ortho Rel Research, 2003(414: 55-60) 5: Hartman, Clin Ortho Rel Research, 1991(273: 113-8) 5

Thérapeutique D un point de vue microbiologique il convient de privilégier un changement en 2 temps (long?) Nécessité d un projet global pour les patients âgés avec en objectif principal la préservation du statut fonctionnel et de l autonomie. Rétention 1 temps Risque septique Perte fonctionnelle 2 temps court Qualité de vie 2 temps long Young MH. Drugs aging 2008

Efficacité globale La comparaison des différentes études : difficile. Mais en globalité pour hanche et genou on obtient : Changement en 1 temps : efficacité entre 85 et 90 % Changement en 2 temps : 85 et 95 % Bengtson S. Acta Orthop Scand 1991 ; Mont MA. J Bone Joint Surg Am 2000 Hsieh PH. J Bone Joint Surg Am 2004 Mulcahy DM. Ir J Med Sci 1996 Souillac V. Rev Chir Orthop Reparatrice Appar Mot 2006 Hanssen AD. Clin Orthop Relat Res 1994

Changement en 1 temps Changement en 2 temps

Autres?

Antibiothérapie

Chronogramme de la prise en charge Sortie définitive Microbiologie initiale Microbiologie Intervention UNIVERSITE DE VERSAILLES SAINT-QUENTIN-EN-YVELINES temps traitement probabiliste Parentéral large spectre 15 jours? traitement adapté

Antibiothérapie post opératoire immédiate Bénéfice attendu : Efficacité immédiate >> ne pas avoir de retard par rapport au geste chirurgical vs Risque : Exposition inutile (émergence de résistance, toléra e et

Intérêt des tests rapides

Si pas de documentation pré opératoire (ponction?) Cibler («tout») : Staph doré, strepto, entérocoque, entérobactérie. Tenir compte écologie du service AG si choc septique

Etude rétrospective 98 patients Infection prothèse genou et hanche à Staph aureus Suivi moyen 4 ans FDR d é he univarié): ATB post opératoire non adaptée

Antibiothérapie probabiliste Daptomycine? Pas d AMM Infection précoce Dépend du geste chirurgical/des intolérances/ comorbidité du patient Mais bactéricidie rapide/efficacité immédiate Pas de perte de chance si SAMS HAS 2014 Risque : émergence de R si monothérapie prolongée

Antibiothérapie définitive/ciblée Identifier les difficultés (recours CRIOA) Staph R méti/rfp/fq Entérobactéries gpe I et II R C3G et/ou FQ (acide nalidixique) Entérobactérie groupe III/Pseudomonas aeruginosa/entérocoque/anaérobies/fongique Infection plurimicrobienne Relais per os Pas de données comparatives dans la littérature (5j à 6 semaines) >> au moins 7 j si septicémie (14 si septicémie à Staph aureus) Relais immédiat si évolution locale staisfaisante (Redon?) AG si sepsis sévère ou choc septique (pyo?) cf reco ANSM

Propositions HAS 2014

Remarques Propositions car faible niveau de preuve Prendre en compte allergies, co morbidité (responsabilité médicale?) Poso non en mg/kg! Dosages à réaliser chez obèse Monothérapie FQ pour entérobactérie Péni M IV (jamais per os) Si SAMS FQ : Oflo > Lévo et CPF Rifam : prescription décalée (éviter monothérapie fonctionnelle) Posologie (discutée)

Cohorte rétrospective de 100 patients Céfazoline IVSE au moins 15j Mesures des concentrations sérique et osseuse de céfazoline suivi 1 an et 2 ans Taux sériques et osseux : thérapeutiques 2 EI 88 patients suivis : 55 guéris et 29 probablement guéris

Propositions (bis) HAS 2014

Administration IV prolongée? Administration IV en post op systématique : intolérance digestive, idenification bactérienne en cours Administration IV prolongée (>7j) si Intolérance digestive Septicémie Etudes microbiologique en cours Da s e as voie d a ord e trale ex : Picc line (pb de l utilisatio e HAD

Voie orale possible Biodisponibilité bonne Fluoroquinolones Rifampicine Clindamycine Acide fucidique Minocycline Linézolide Pré autio s d e ploi Surveillance clinique Intérêt dosage sérique antibiotique Surveillance interactions médicamenteuses (rifampicine+++) Humbert, Clin Pharmacol Ther 1991 Nijland, CID 2007 Zeller, AAC 2010

Commentaires Vérifier sensibilité à érythro et clinda Amoxicilline pdt repas (tolérance) RFP : A prendre en dehors de toute prise alimentaire (30min avant ou 1h30 après) Attention aux interactions (AVK, CO) Jamais jamais : probabiliste, monothérapie FQ : Introduction précoce possible en association avec ttt IV Risque comitialité, photosenibilté, tendinopaties Ne pas associer avec anti acide (Ulcar Maalox) Elimination rénale ++++

Durée de traitement

Recommandations USA : PTH 3 mois, PTG 6 mois Suisse (Zimmerli) : PTH 3 mois, PTG 6 mois France : au moins 6 semaines ; justifier pour traitement >12 semaines si ostéo arthrite pas plus de 6 semaines Chez l enfant : 3 semaines habituellement Une étude récente valide 10j d antibiothérapie

Evolution

Mono vs bithérapie

Bithérapie Plutôt, surtout si : - Staphylocoque ou Pseudomonas aeruginosa - Inoculum fort - Utilisation de - Rifampicine - Quinolones - Fosfomycine ou ac. Fucidique

Rifampicine

S. aureus intra ostéoblastique = résistance aux antibiotiques (rifampicine) Modèle in vitro/ ostéomyélite chronique Ostéoblastes + S. aureus Lavage + gentamicine (destruction S.a. extra cellulaire) Ajout rifampicine à T0, T12 JL Ellington, J. of Ortho Research 2006 ; 24 : 87-93

S..aureus extracellulaire S.aureus intra-ostéoblastique photo

En pratique : la Rifampicine! Peu de molécules répondent aux critères nécessaires. La sensibilité à la rifampicine est un élément clé du pronostic MAIS : capacité importante à sélectionner des mutants résistants DONC utilisation obligatoire en bithérapie (+++FQ). 1 seule étude prospective randomisée double aveugle vs placebo : lavage débridement quand infection précoce sur prothèse puis 3 à 6 mois de traitement antibiotique : Antibiothérapie Succès Emergence de résistance à la CPF CPF + RFP 100% +++ CPF + placebo 58% Zimmerli JAMA 1998 La rifampicine: oui mais pas seule 10-15 mg/kg x 1 ou 2

FQ + RFP

Interactions LNZ - RFP >> protectrice? (L. Legout et al. JAC 2010) Clindamycine RFP >> baisse efficacité? Intérêt des dosages Utilisés pour Vancomycine (objectif 25-35mg/l) Aminoglycosides (Toxicité) Fluoroquinolones? Hétérogénéité des concentrations (C. Pucini et al. Presse med. 2004) Autres? Daptomycine?

Suivi du traitement Efficacité : Clinique Paraclinique Liquide de redon (L. Bernard et al. CID) Tolérance : AG>> insuffisance rénale FQ >> tendinopathie/photosensibilité Béta lactamine : allergie/cytolyse Rifampicine Linézolide Daptomycine Vancomycine Modifi atio si é essaire de l a ti iothérapie à %

IDSA Clinical Practice Guidelines for the treatment of MRSA infections First IDSA guidelines on the treatment of MRSA Projected publication : late 2010

What is the management of MRSA Bone and Joint Infections? Debride and drain associated soft tissue abscesses (AII) Adults Children Vancomycin (BII) Daptomycin (BII) Linezolid (BII) Clindamycin (BIII) TMP-SMX + Rifampin (BII) Vancomycin (AII) Clindamycin (AII) Daptomycin (CIII) Linezolid (CIII) Some experts recommend adding rifampin 300-450 BID (BIII) Animal models, small human trials of MSSA osteo Retrospective studies : cure rates of up to 80%; no benefit if debridement Crompton J Chemotherapy 2009; Rayner Infection 2004; Rao DMID 2007; Euba AAC 2009; Martinez-Aguilar PIDJ 2003, Pelroth Arch Int Med 2008; Van der Auwera AAC 1985, Nordern SMJ 1986; Priest SMJ 2005; Livorsi J Infect 2008

Daptomycine (1) Pas d AMM da s les IOA Bactéricidie rapide Dose dépendance (4mg/kg-12mg/kg) Tolérance : surveillance des EI (Dosage CPK, taux résiduel, fonction du morphotype) Intérêt +++ si matériel >> activité sur le biofilm et bactérie quiescente

Daptomycine (2) Association à la rifampicine si possible Indications : infection à Cocci Gram + résistant ou intolérant au glycopeptides et autres anti staph Plus a ia le et fa ilité d utilisatio par rapport à la vancomycine Limites : prix, posologie encore non définie

Les tendances Raccourcissement durée de traitement Relais per os précoce (molécules à bonne diffusion +++) Changement en 1 temps? SIMPLIFICATION DE LA PRISE EN CHARGE? +++ si molécules à bonne diffusion utilisée Si acte chirurgical optimisé

Les «clefs» Identification microbiologique fiable +++ Rarement des urgences Enlever le matériel Voie IV au début (large spectre) Molécules à bonne diffusion Intérêt de la rifampicine Forte doses / durée prolongée? Bi antibiothérapie? Surveiller efficacité et tolérance

MERCI!

Bien choisir ses molécules antibiotiques Sensible in vitro Bonne diffusion ostéo articulaire Bithérapie systématique? Molécules à risque de mutation Germes particuliers (Pseudomonas aeruginosa) Forte dose Voie parentérale initiale RFP si possible sur infection documentée/germe S E l a se e de o tre i di atio

PHRC : DATIPO Évaluer l effi a ité de Durées d A ti iothérapie 6 s versus 12 s) dans le Traitement des Infections sur Prothèses Ostéoarticulaires (IPOA), avec changement prothétique (en 1T ou 2T long) ou non (lavage articulaire) Étude multicentrique, de non infériorité, prospective, randomisée, ouverte Stratification sur : la technique chirurgicale (changement prothétique en 1T ou 2T, ou lavage ave ai tie de l i pla t la topographie de l arti ulatio ha he/ge ou le ra g de l i fe tio er épisode/ e épisode et plus

Suivi et tolérance Efficacité : Clinique, CRP hebdomadaire initialement, redon? Tolérance : Clinique (digestive, allergie Biologie : tolérance hémato (tazo), hépatique (béta lactamine) rénale (AG, vanco) Dosage vanco efficacité/ AG tolérance/obésité Pas de dosage en dehors de ces situations Si pb : CRIOA?

Durée de traitement? 6 à 12 semaines Pas recommandé au delà de 3 mois PHRC DATIPO : inclusions terminées

IDSA

Vers une simplification? SPILF/SOFCOT 2007 HAS 2014 Aminosides initialement systématique Atb IV 15j Bithérapie le plus longtemps possible Dosage AG au pic et dosage des Atb associés à la rfp Aminosides si sepsis sévère ou choc Atb IV 7j Monothérapie dés que possible Pas de dosage sauf vanco et AG au résiduel

Daptomycine : Données expérimentales

Antibiothérapie suppressive

Recommandations Médecine et Maladies Infectieuses 2008

Molécules recommandées Bactérie Traitement de 1re intention Autre proposition Staphylocoque métisensible - IV pendant 10 jours avant relais oral : pénicilline M +/gentamycine - Rifampicine + fluoroquinolone -Clindamycine + rifampicine - Cotrimoxazole + rifampicine - Fluoroquinolone + acide fusidique - rifampicine+acide fucidique Staphylocoque métirésistant Glycopeptide + (rifampicine ou acide fusidique ou fosfomycine) Rifampicine + acide fusidique Cotrimoxazole + rifampicine Fosfomycine + rifampicine ou acide fusidique Entérocoque Amoxicilline +/- aminoside (10 j) si résistance de bas niveau Glycopeptides (teicoplanine) Streptocoque Amoxicilline+/- rifampicine Céphalosporine 3e génération Bacille Gram (sauf Pseudomonas aeruginosa) Céphalosporine 3e génération + fluoroquinolone Fluoroquinolone + fosfomycine Pseudomonas aeruginosa Ceftazidime en perfusion continue + ciprofloxacine ou amikacine ou tobramycine Ceftazidime ou imipénème + fosfomycine