19 3 Les municipalités 3.1 Population En 1996, la région administrative du Centre-du-Québec regroupe 106 municipalités sur un total de 1 599 au Québec (tableau 2); en 1986, elle en comptait 116. Figure 10 Population selon la taille des municipalités, région administrative du Centre-du-Québec, 1996 3.1.1 Municipalités de 25 000 et plus En 1996, cette région compte 2 municipalités de 25 000 et plus, soit Drummondville (44 882 ) et Victoriaville (38 174 ). Elles totalisent 38,6 % de la population du Centre-du-Québec (tableau 2 et figure 10) et se classent respectivement aux 24 e et 31 e rangs au Québec en termes de population (tableau 3). Superficie et densité de population La municipalité de Victoriaville s étend sur un territoire de 83,5 km 2, comparativement à 70,3 km 2 pour Drummondville. Leur densité de population respective est de 457,2 et de 638,9 au km 2 (tableau 1 et figure 11), ce qui est inférieur à la densité de population moyenne des municipalités de 25 000 et plus au Québec, qui se situe à 1 003,2 au km 2 (tableau 5). Nombre d Figure 11 Densité de population selon la taille des municipalités, région administrative du Centre-du-Québec, 1996 De, la population des municipalités de Victoriaville et de Taux de densité (/km 2 ) Centre-du-Québec
20 Drummondville a augmenté de 4,9 % et de 4,0 % respectivement, ce qui excède le taux de croissance observé pour l ensemble des municipalités de cette taille au Québec (+ 1,6 %) (tableau 5). En nombre absolu, les municipalités de Victoriaville (+ 1 782 ) et de Drummondville (+ 1 711 ) ont enregistré respectivement les 14 e et 15 e plus fortes hausses de population, entre 1991 et 1996, parmi les 48 municipalités de 25 000 et plus du Québec. Elles ont cumulé 37,6 % des augmentations de population observées dans les municipalités de la région. Figure 12 Variation de la population selon la taille des municipalités, région administrative du Centre-du-Québec, 1986-1996 Période de 1986 à 1991 comparativement à celle de Le taux de croissance de population dans la municipalité de Victoriaville s est accentué, passant de 4,4 %, de 1986 à 1991, à 4,9 %, de comparativement à Drummondville dont le taux a glissé légèrement de 4,1 % à 4,0 %, pour les mêmes périodes (figure 12). De 1986 à 1996, la population des municipalités de Victoriaville et de Drummondville a augmenté respectivement de 9,5 % et de 8,3 %, ce qui est supérieur au taux de croissance atteint par l ensemble des municipalités de 25 000 et plus au Québec (+ 6,1 %). En nombre absolu, c est la municipalité de Drummondville qui occupe le 1 er rang dans la région, suivie de Victoriaville, avec des hausses respectives de 3 430 et 3 305, ce qui les place respectivement aux 20 e et 21 e rangs de croissance parmi les 48 municipalités de cette taille au Québec. Variation (%) 3.1.2 Municipalités de 10 000 à 24 999 En 1996, la région du Centre-du-Québec ne compte qu une municipalité de 10 000 à 24 999 (tableau 2 et figure 10). Il s agit de la municipalité de Bécancour qui regroupe 11 489, soit 58,4 % de la population de la MRC de Bécancour et 5,3 % de celle de la région administrative (tableau 3). Superficie et densité de population Bécancour est la municipalité qui s étend sur le plus grand territoire de la région administrative. Elle couvre une superficie de 434,3 km 2 et présente une densité de population de 26,5 au km 2 (tableau 1 et figure 11). La densité de population de l ensemble des municipalités de 10 000 à 24 999 au Québec se situe à 167,7 au km 2 (tableau 5). Population et logements
21 La population de la municipalité de Bécancour a augmenté de 5,3 % (figure 12), comparativement à 6,9 % pour l ensemble des municipalités de même taille au Québec au cours de cette période (tableau 5). En nombre absolu, l augmentation de la population dans la municipalité de Bécancour (+ 578 ) est supérieure à la hausse totale observée dans sa MRC (+ 508 ). La croissance de la population de Bécancour s est accélérée entre 1991 et 1996, par rapport à la période précédente, passant de 4,2 % entre 1986 et 1991, à 5,3 % entre 1991 et 1996. De 1986 à 1996, au Québec, la population de l ensemble des municipalités de 10 000 à 24 999 s est accrue de 20,2 %. Pour sa part, la population de la municipalité de Bécancour a augmenté de 9,7 %, ce qui lui confère le 43 e rang en termes de taux de croissance, parmi les 75 municipalités de cette taille au Québec. 3.1.3 Municipalités de 1 000 à 9 999 Le Centre-du-Québec compte 36 municipalités de 1 000 à 9 999 (tableau 2) qui regroupent 83 370, soit 38,7 % de la population de la région administrative. La municipalité la plus peuplée de ce groupe est Saint-Nicéphore, avec 9 251 (tableau 3). Superficie et densité de population Parmi les municipalités de cette taille dans la région, la municipalité de Princeville (Paroisse) est celle qui s étend sur le plus grand territoire, soit 194,5 km 2, alors que la municipalité de Tingwick présente la plus faible densité de population, soit 7,6 au km 2. Par ailleurs, la municipalité de Bernierville couvre la plus petite superficie, soit 2,0 km 2, tandis que Plessisville montre la plus forte densité de population, soit 1 569,1 au km 2 (tableau 5). De, dans la région du Centre-du- Québec, la croissance de la population des municipalités de 1 000 à 9 999 a été de 4,3 %, soit un taux inférieur à celui observé pour l ensemble des municipalités de même taille au Québec (+ 5,9 %) (tableau 5). Quinze municipalités ont surpassé ce taux de croissance de 5,9 %. Parmi celles-ci, les municipalités de Saint-Charles-de-Drummond (+ 18,1 %), de Saint-Nicéphore (+ 14,3 %), de Kingsey Falls (+ 12,4 %) et de Saint- Jean-Baptistede-Nicolet (+ 11,8 %) ont augmenté leur population de plus de 10 %, entre 1991 et 1996. Pour sa part, la municipalité de Nicolet (- 9,1 %) présente la plus forte chute de population au cours de cette période (tableau 6). En nombre absolu, la municipalité de Saint- Nicéphore (+ 1 158 ) a enregistré la 3 e plus forte progression de population parmi toutes les municipalités de la région et cumule 12,5 % des augmentations observées dans le Centre-du- Québec. La municipalité de Nicolet (- 437 ) présente, quant à elle, la plus forte diminution de population dans la région, ce qui correspond à près du quart (24,9 %) des pertes subies dans les municipalités du Centre-du-Québec. Six municipalités ayant connu une diminution de population, entre 1986 et 1991, ont renversé cette tendance en enregistrant une augmentation de population entre 1991 et 1996; les municipalités de Tingwick (de - 7,9 % à + 6,2 %) et de Kingsey (de - 4,4 % à + 5,7 %) affichent les plus fortes variations du taux de croissance. Saint-Léonard-d Aston (de + 0,7 % à - 0,6 %) est la seule municipalité à subir une perte de population entre 1991 et 1996, après avoir connu une hausse, entre 1986 et 1991. Centre-du-Québec
22 Saint-Lucien (de + 19,4 % à + 6,6 %) est la municipalité de 1 000 à 9 999 qui a enregistré le plus fort recul du taux de croissance dans la région administrative, soit 12,8 points de pourcentage. Parmi les municipalités de 1 000 à 9 999 de la région, Saint-Charles-de-Drummond (de + 10,5 % à + 18,1 %) est celle qui présente la plus forte accélération de son taux de croissance. De 1986 à 1996, la croissance de la population des municipalités de 1 000 à 9 999 du Centre-du-Québec a été de 7,1 %, comparativement à une augmentation de 11,6 % pour l ensemble des municipalités de même taille au Québec. Cinq municipalités ont présenté un taux de croissance supérieur à 20 %, dont la municipalité de Saint-Nicéphore qui affiche le plus fort taux de croissance de population parmi les municipalités de cette taille dans la région, soit 41,5 %. Parmi les 14 municipalités de la région ayant subi des pertes de population au cours de cette période, les municipalités de Nicolet (- 14,1 %), de Daveluyville (- 12,3 %) et de Baie-du-Febvre (- 12,0 %) sont celles qui enregistrent les plus forts taux de décroissance. En nombre absolu, c est Nicolet qui a perdu le plus grand nombre d, soit 713, ce qui lui confère le 18 e rang au Québec en termes de diminution de population, de 1986 à 1996. Elle a de plus cédé le 6 e rang de population dans la région à la municipalité de Saint-Charles-de-Drummond, au cours de cette période. 3.2 Logements privés occupés 3.2.1 Municipalités de 25 000 et plus Les municipalités de Drummondville et de Victoriaville regroupent 34 904 logements privés occupés, ce qui représente 42,2 % des logements de la région du Centre-du-Québec (tableau 4 et figure 13). Les municipalités de Drummondville et de Victoriaville ont connu une croissance respective de 9,8 % et 11,7 % du nombre de logements privés occupés. Ces taux sont supérieurs à celui observé pour l ensemble des municipalités de même taille au Québec, soit 5,2 % (tableau 5). Ces taux de croissance se traduisent par des hausses respectives de 1 745 et 1 607 logements privés occupés, ce qui correspond à 47,3 % des augmentations du nombre de logements enregistrées dans les municipalités de la région, au cours de cette période. La croissance du nombre de logements privés occupés dans la municipalité de Victoriaville s est accélérée au cours de ces périodes, passant de 10,9 % à 11,7 %, mais elle a ralenti dans la municipalité de Drummondville, chutant de 11,5 % à 9,8 % (figure 14). De 1986 à 1996, la croissance du nombre de logements privés occupés dans les municipalités de Victoriaville et de Drummondville a été de 23,9 % et de 22,4 % respectivement, ce qui excède le taux de croissance observé pour l ensemble des municipalités de 25 000 et plus au Québec (+ 16,3 %). Les municipalités de Drummondville (+ 3 577 logements) et de Victoriaville (+ 2 962 logements) se situent respectivement aux 21 e et 32 e rangs au Québec en termes d augmentation du nombre de Population et logements
23 logements privés occupés. Ces deux municipalités ont cumulé 46,2 % des hausses enregistrées dans la région administrative. 3.2.2 Municipalités de 10 000 à 24 999 La municipalité de Bécancour regroupe 4 225 logements privés occupés, ce qui correspond à 5,1 % du total de logements de la région administrative (tableau 4 et figure 13). Le nombre de logements privés occupés dans la municipalité de Bécancour a augmenté de 9,4 %, ce qui est inférieur au taux de croissance enregistré pour l ensemble des municipalités de 10 000 à 24 999 du Québec (+ 10,8 %) (tableau 5). Période de 1986 à 1991 comparativement à celle de La municipalité de Bécancour a affiché un taux de croissance du nombre de logements privés occupés de 9,4 % entre 1991 et 1996, ce qui est plus faible que la croissance de 10,0 % enregistrée au cours de la période de 1986 à 1991 (figure 14). De 1986 à 1996, le nombre de logements privés occupés dans la municipalité de Bécancour a augmenté de 20,4 %, ce qui constitue un taux inférieur à celui enregistré au Québec pour l ensem- Figure 13 Logements privés occupés selon la taille des municipalités, région administrative du Centre-du-Québec, 1996 Nombre de logements Figure 14 Variation du nombre de logements privés occupés selon la taille des municipalités, région administrative du Centre-du-Québec, 1986-1996 Variation (%) Centre-du-Québec
24 ble des municipalités de même taille (+ 32,1 %). En nombre absolu, cette croissance correspond à une hausse de 715 logements privés occupés. 3.2.3 Municipalités de 1 000 à 9 999 Le nombre de logements privés occupés dans les municipalités de 1 000 à 9 999 du Centre-du- Québec est de 30 092, ce qui représente 36,4 % des logements de la région. Leur nombre varie de 3 132, pour la municipalité de Saint-Nicéphore, à 351 pour celle de Sainte-Perpétue (tableau 6). De, le taux de croissance du nombre de logements privés occupés des municipalités de 1 000 à 9 999 de la région a été de 9,2 %, soit un taux inférieur à celui atteint par l ensemble des municipalités de cette taille au Québec (+ 10,9 %) (tableau 5). La municipalité de Saint-François-du-Lac présente le plus fort taux de croissance du nombre de logements privés occupés, soit 26,0 %, ce qui se traduit par une hausse de 94 logements. En nombre absolu, la municipalité de Saint- Nicéphore arrive au 1 er rang dans la région administrative, parmi les municipalités de même taille, avec une augmentation de 432 logements, ce qui lui a permis de devancer Plessisville en termes de nombre de logements privés occupés. Les plus fortes hausses du taux de croissance du nombre de logements privés occupés, entre les deux périodes, se sont produites dans les municipalités de Saint-François-du-Lac (de + 13,1 % à + 26,0 %), de Kingsey (de + 2,8 % à + 12,6 %) et de Sainte-Anne-du-Sault (de + 4,1 % à + 13,2 %). Les plus fortes diminutions du taux de croissance ont été enregistrées dans les municipalités de Saint-Lucien (de + 32,9 % à + 13,1 %) et de Saint- Nicéphore (de + 31,7 % à + 16,0 %). Dans la région administrative, la croissance du nombre de logements privés occupés dans les municipalités de 1 000 à 9 999 a été de 21,5 %, ce qui constitue un taux inférieur à celui observé pour l ensemble des municipalités de même taille au Québec (+ 26,1 %). Deux municipalités ont présenté une progression du nombre de logements privés occupés de plus de 50 % au cours de cette période, soit Saint- Nicéphore (+ 52,8 %) et Saint-Lucien (+ 50,3 %). En nombre absolu, la municipalité de Saint- Nicéphore a enregistré une hausse de 1 082 logements, soit la plus forte augmentation parmi les municipalités de cette taille dans la région administrative. Population et logements