HYGIENE HOSPITALIERE. Sept 2012

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Transcription:

HYGIENE HOSPITALIERE Sept 2012

PLAN Historique Définitions et généralités Rappel microbiologie Modes de transmissions Notions de résistance Facteurs de risque et prévention

HISTORIQUE

Historique Moyen-âge: hygiène est «rejetée» Début XIX: 4x plus de DC( post amputation ou fièvre puerpérale) chez les hospitalisés que les patients à domicile I Semmelweis :hygiène des mains! (1846) Pasteur: découverte des micro-organismes et de leur rôle dans l infection (1870-1885) A Fleming la découverte des antibiotiques (à partir de 1928)

I Semmelweis (Autriche, 1846)

L Pasteur (1877-1878) "Au lieu de s ingénier à tuer les microbes dans les plaies, ne serait-il pas plus raisonnable de ne pas en introduire"?

A Fleming (1928)

Historique On a cru alors que l infection, y compris l infection hospitalière, était vaincue 1950-1960:grandes épidémies d inf hospitalières dues: -à une + grande résistance des germes aux ATB -au manque d application des règles d hygiène

Historique En France: enquête de prévalence 2006 Patients infectés: 4,97% Infections nosocomiales: 5,38%

DÉFINITIONS et GENERALITES

Définitions Hygiène hospitalière: Politique qui vise à prévenir, à lutter et contrôler l infection hospitalière par: -des mesures techniques -des actions /propreté, salubrité, choix des produits et des matériels, dispense des soins, circuits, chaîne alimentaire -des comportements individuels et collectifs

Intervention en hygiène Maintien général de l H de l établissement: Entretien des locaux Circuit du linge Circuit des déchets H de l alimentation Tenue vestimentaire Fonctionnement du traitement d air et maintenance Sécurité de la distribution de l eau Choix et emploi optimum des antiseptiques et désinfectants

Intervention en hygiène Bonnes pratiques de soins: Mise en place et respect de protocoles concernant lavage mains, préparation cutanée, techniques de soins, TTT du matériel) Respect des précautions standard (H des mains, AES, port de masque ou gants ) Prévention spécifique de certaines IN Maîtrise de la diffusion de certaines BMR Bonne gestion de l utilisation des ATB Formation du personnel

Définitions Hygiène hospitalière = Travail au quotidien qui exige la participation de chacun

Définitions Infection liée aux soins (ILS): Inf. survenue au cours ou au décours d une prise en charge diagnostique, thérapeutique, palliative, éducative ou préventive d un patient. Ni présente ni en incubation au début de la prise en charge. Infection nosocomiale = ILS contractée dans un établissement de santé.

Définitions Survenant: -48 à 72 h après l admission -30 jours après une intervention chir. -Jusqu à 1 an si implant, prothèse ou matériel prothétique.

Quelques chiffres IN = 5-6% patients hospi Jusque 30% dans certains services de réa 4 à 6000 morts /an 30% urinaires 15% pneumopathies 14% ISO

Impact Coût financier: 500 euros (inf urinaire) durée de séjour traitement 40000 euros (bactériémies les + sévères en réa) 0.73 à 1.8 milliards d euros Coût social: extrahospitalier (ttt complémentaire, rééducation, maison de repos ) Coût humain et familial: travail, dépression, salaire

RAPPEL MICROBIOLOGIE

Micro organismes Les bactéries: 1µm Les virus 0,001µm Les champignons (levures 10µm et moisissures 100µm) Les parasites unicellulaires

Bactéries Organisme unicellulaire à membrane rigide Se reproduit par division ou scissiparité Conditions de reproduction: -humidité -température (+6 à +60 ) -milieu nutritif

Spores Formes de résistance de certaines bactéries lorsque leurs conditions de survie sont défavorables. Les spores sont des formes bactériennes particulièrement difficiles à détruire.

Spores Spores de CD

Virus MO de petite taille Ne peuvent se reproduire qu à l intérieur d une cellule vivante (cellule cible)

Virus Virus H1N1 Virus VIH

Champignons et levures Appartiennent au règne végétal microscopique chez l homme et l animal Atteintes: -cutanéo-muqueuse Candida albican -profonde (atteinte pulmonaire, encéphalite) aspergillus

Parasites Êtres vivants appartenant au règne animal et se développant au détriment de leur hôte. - Certains microscopiques (Amibe,Toxoplasme ) - D autres visibles à l œil nu (Oxyure,ténia, poux )

Parasites Ectoparasites: vivant sur la surface de son hôte -Puces -Poux -Sarcoptes -Autres acariens Endoparasites: vivant en parasite à l intérieur de son hôte (ténia )

MODES de TRANSMISSIONS

L infection : comment l expliquer? De la bactérie à l infection Contamination : présence de MO sur des surfaces

L infection : comment l expliquer? De la bactérie à l infection Colonisation : présence de MO dans un organe ou sur un individu accompagnée de croissance et de multiplication de ces organismes, mais sans réaction tissulaire ou cellulaire = sans expression clinique ou immunitaire

L infection : comment l expliquer? De la bactérie à l infection Infection : présence de micro-organismes dans ou sur un individu accompagnée de multiplication dans les tissus se manifestant par : des manifestations cliniques une réponse immunitaire isolée (réaction sérologique)

L infection : comment l expliquer? En résumé : Contamination P Colonisation P + X Infection P + X + SC P = présence X = multiplication SC = signes cliniques

Chaîne de contamination RESERVOIR TRANSMISSION Humain: patient, personnel, visiteurs Environnement: air, eau, nourriture MAINS, bijoux, linge, poignée, combinés tél, matériel, locaux, surfaces, insectes HÔTE RECEPTIF Patient: ATCD, pathologies, immunodéprimé

Chaîne de contamination RESERVOIR TRANSMISSION Humain: patient, personnel, visiteurs Environnement: air, eau, nourriture MAINS, bijoux, linge, poignée, combinés tél, matériel, locaux, surfaces, insectes HÔTE RECEPTIF Patient: ATCD, pathologies, immunodéprimé

Réservoir: endogène Par le patient lui-même: Auto-contamination avec ses propres germes, soit: -à l occasion de geste invasifs -si immunodéprimés -manque d hygiène

Réservoir:exogène Les personnes : les patients constituent un réservoir exogène de microorganismes très important (BMR) le personnel médical et paramédical les visiteurs

Réservoir:exogène L infrastructure de l établissement : l eau sous toutes les formes utilisées peut être un réservoir important de bactéries à gram négatif (ex : Pseudomonas aeruginosa) légionelles dans l eau chaude sanitaire contamination du système d air conditionné

Réservoir:exogène L équipement médical : stéthoscopes, thermomètres, flacons à usage multiple, perfusions, désinfectants contaminés matériels d oxygénothérapie et d aérosolthérapie L environnement : mobilier, surfaces, sols circuits : linge, déchets, alimentation

Chaîne de contamination RESERVOIR TRANSMISSION Humain: patient, personnel, visiteurs Environnement: air, eau, nourriture MAINS, bijoux, linge, poignée, combinés tél, matériel, locaux, surfaces, insectes HÔTE RECEPTIF Patient: ATCD, pathologies, immunodéprimé

Transmission: Contact: direct : les mains transitoirement contaminées transmettent des micro-organismes = MANUPORTAGE+++ (2/3 des IN) indirect : par l intermédiaire d un matériel contaminé

Transmission: o Gouttelettes: (Ø>5ų) En respirant, parlant ou toussant (flore aérodigestive). Ne reste pas longtemps en suspension, sont contaminants sur une courte distance (- d un mètre) grippe, oreillons, angine streptocoque, inf méningocoque o Air: (Ø<5ų) pouvant rester en suspension dans l air quelques heures tuberculose, varicelle, rougeole

Transmission: o Par vecteurs communs: eau (choléra, legionella pneumophila) alimentation (salmonella, listériose) médicaments (Flacons multi doses, ATS contaminé)

Chaîne de contamination RESERVOIR TRANSMISSION Humain: patient, personnel, visiteurs Environnement: air, eau, nourriture MAINS, bijoux, linge, poignée, combinés tél, matériel, locaux, surfaces, insectes HÔTE RECEPTIF Patient: ATCD, pathologies, immunodéprimé

Hôte réceptif Patient: ATCD médicaux (diabète, ins rénal) Immunité (cancer, aplasie, grands brûlés) État général : âge, ATBTTT, corticottt, pathologies, gestes invasifs Soignant: Tuberculose, rougeole, gastro-entérite vaccination+++

Modes de transmission Réservoir de germes Contamination ENDOGENE Contamination EXOGENE ou croisée = = Auto contamination avec ses propres germes, soit Germes responsables sont extérieurs -à l occasion au patient de geste invasifs -si immunodéprimés INDIRECTE DIRECTE -manque d hygiène Les MO sont transmis par Les MO sont transmis Voie manu d un sujet portée(2/3 à un autre l intermédiaire des IN) de vecteurs Matériel Voie cutanéeenvironnement(locaux, surfaces ) Voie respiratoire (toux, salive) Eau, air Voie génitale (rapport sexuel) Aliments Voie parentérale ou sanguine Animaux

Quelques germes Staphylococcus aureus Pseudomonas aeruginosa

Quelques germes Escherichia coli Streptococcus

NOTION de RESISTANCE

BMR Bactérie multi résistante Bactérie qui a acquis un ou plusieurs mécanismes de résistance aux ATB et pour laquelle les ressources thérapeutiques sont très limitées. Elles ne sont plus sensibles qu à un petit nombre d antibiotiques utilisables en thérapeutique (résistance à plus de 3 familles différentes). La multirésistance est ainsi une étape vers l impasse thérapeutique.

BMR: type de résistance Naturelle: naturellement résistante à certains ATB par la présence constitutive d un gène de structure; Acquise: résistance d une souche bactérienne à 1 ou plusieurs ATB d une même famille (R spécifique) ou à plusieurs familles d ATB (multi R).

BMR: Acquisition de R Acquisition de Résistance due à: Mutation chromosomique. Acquisition de matériel génétique: (plasmides, transposons, intégrons) = éléments génétiques mobiles.

BMR: résistance Naturelle Acquise chromosomique mutation Extra chromosomique Constante T verticale Chromosomique Rare, spontanée T verticale Éléments génétiques mobiles Fréquents, contagieux T horizontale BMR

BMR: mécanismes de R Production d enzymes inactivant l antibiotique Modification de la perméabilité membranaire Modification de la cible d action de l antibiotique

BMR: risques Diffusion par manu portage +++ épidémies Les BMR se diffusent facilement de patient à patient (patients les + fragiles). Réservoirs de BMR = patients porteurs ou personnel/environnement Patient infecté Patient colonisé

BMR Comment empêcher: Isolement des patients identifiés Signalisation (dossier IDE,médi,chambre,planning) Hygiène des mains Précautions standard et particulières

FACTEURS DE RISQUE et PREVENTION

Facteurs de risque non observance de l HYGIÈNE DES MAINS manque de rigueur dans l application des règles d hygiène de base Présence de germes État du patient: dénutrition, précarité, ATCD, TTT, immunité

Facteurs de risque Stérilisation ou désinfection inefficace Actes invasifs Progrès médicaux Non respect des recommandations, procédures, protocoles Conception architecturale non adaptée

Prévention HYGIENE DES MAINS Respect des mesures d asepsie Précautions standard et particulières Qualité et sécurité de l environnement Formation et information

Conclusion Les IN génèrent un coût non négligeable sur le plan économique, social et humain. Les méthodes de surveillance sont multiples et pour chacune, la principale des règles à appliquer est la rigueur.