Les Français plébiscitent les colonies de vacances

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PRESSE WEB

URL : http://www.lefigaro.fr/ PAYS : France TYPE : Web Grand Public 7 juin 2016-07:31 Cliquez ici pour accéder à la version en ligne Les Français plébiscitent les colonies de vacances ECONOMIE Flash Eco Par Lefigaro.fr avec AFP Mis à jour le 07/06/2016 à 07:28 Publiéle 07/06/2016 à 07:26 Si les Français approuvent le principe des colonies de vacances, qu'ils continuent d'associer aux veillées et grand jeux de type olympiades, ils sont de moins en moins nombreux à y envoyer leurs enfants, pour des raisons financières et par manque de confiance dans les accompagnants. Un sondage Ifop pour Jeunesse au Plein Air (JPA), organisme qui soutient financièrement les départs, montre mardi que les trois quarts des Français (76%) ont une bonne opinion des colonies de vacances, proportion dépassant les 80% chez ceux en ayant fait l'expérience dans leur enfance ou y ayant envoyé leur progéniture.a leurs yeux, ces séjours laissent des souvenirs inoubliables aux enfants, leur apprennent à vivre en collectivité et favorisent la mixité sociale. Les parents apprécient tout autant des activités "mythiques" telles que veillées et grands jeux, que des activités plus innovantes. 77% pensent que les "colos" ont su innover et évoluer avec leur temps. "On est très loin des 'Jolies colonies de vacances' que chantait Pierre Perret", souligne auprès de l'afp Anne Carayon, directrice générale de Jeunesse au Plein Air. Les dortoirs collectifs ont été remplacés par des chambres de quelques lits, les enfants peuvent se lever à des heures échelonnées le matin, les activités se sont diversifiées avec du sport/nature... Pourtant, la fréquentation baisse depuis le pic atteint en 1995, avait montré en 2013 un rapport parlementaire. A cet âge d'or, le taux de départs des 5-19 ans en séjours collectifs de vacances de plus de cinq nuits atteignait 14%; en 2011, il avait quasiment chuté de moitié à 7,5%.En 2014-2015, le nombre d'enfants accueillis a diminué à 1,3 million, comparé à 1,5 million sept ans plus tôt, selon le ministère de la Jeunesse. La durée des séjours, qui est d'un peu plus de 9 jours en moyenne, a elle aussi baissé. L'Insee estime que près de trois millions d'enfants et adolescents, soit 25% de cette classe d'âge, ne partent jamais en vacances. Les principaux freins aux départs en colonies sont, selon le sondage, le coût financier du séjour (59%) et le manque de confiance dans le personnel accompagnant (57%). Avec un coût moyen de 500 euros pour un séjour d'une semaine, "les enfants qui partent en colonie de vacances sont ceux dont les familles ont accès aux aides, ou ont des hauts revenus", souligne Mme Carayon. Pour tenter d'enrayer la baisse de fréquentation de la classe moyenne, qui nuit à la mixité sociale, la JPA attribue des aides jusqu'à 1.200 euros de quotient familial, au-delà de ce que prévoient les Caisses d'allocations familiales (CAF).Les aides peuvent aussi provenir des communes ou des comités d'entreprises. Quant au manque de confiance dans les accompagnants, il peut s'expliquer par les craintes d'accidents, et les récentes affaires de pédophilie à l'école. Le ministère de la Jeunesse fait valoir que les professionnels du secteur sont soumis au Système d'information relatif aux accueils de mineurs (SIAM), dispositif de croisement de fichiers qui permet d'identifier les personnes à ne pas mettre en présence d'enfants. Les difficultés financières des collectivités territoriales, qui les ont amenées à accorder moins d'aides au départ, ont également eu un impact sur la fréquentation. Le ministère de la Jeunesse avait lancé l'an dernier une campagne de promotion des colonies de vacances. Il la renouvelle cette année avec des affiches "Pars en colo #AdopteUnPote". Pour "permettre aux classes moyennes de repartir", Jeunesse au Plein Air propose de développer avec l'etat et les acteurs publics locaux des mécanismes comme un "compte épargne colo", qui serait abondé par les familles tout au long de l'année et bonifié par une aide. Elle souhaite aussi la création d'un site internet d'informations unique.lire AUSSI :» Colonies de vacances: «Les enfants sont plus demandeurs et moins obéissants» Tous droits de reproduction réservés

proportion atteint même 83 % pour ceux qui y ont déjà participé et 85 % pour les parents qui ont déjà envoyé leur enfant en «colo». Mais qu'est-ce qui fait le succès de ces colonies de vacances? 90 % des personnes interrogées pensent qu'elles sont le meilleur moyen d'offrir à leurs enfants des souvenirs inoubliables, 85 % considèrent qu'elles sont une occasion unique de permettre à des enfants de différents milieux sociaux de vivre ensemble et 51 % qu'elles permettent à un enfant d'apprendre la vie en collectivité. Le prix reste encore trop élevé pour 59 % des Français Mais selon les chiffres de l'insee, 14 % des enfants de 5 à 19 ans partaient en vacances collectives de plus de 5 nuits en 1995. En 2011, ils n'étaient plus que 7,5 %. Comment expliquer cette chute de fréquentation? Certes les colonies de vacances sont encore très populaires, mais pour 59 % des Français, ce sont des vacances trop chères. Selon les chiffres de la Direction de la jeunesse, de l'éducation populaire et de la vie associative (DJEPVA), les vacances les moins chères pour les enfants restent les camps scouts (10 à 15 en moyenne par jour), les centres de loisirs (35 ), et les villages vacances (47 ). Les colonies de vacances coûtent en moyenne 63 par jour. Mais le prix n'est pas la seule raison. 57 % des personnes interrogées n'ont pas confiance dans le personnel accompagnant, 27 % ont peur que leur enfant y soit malheureux et 25 % appréhendent d'être éloignés de leur enfant.

L'ACTUALITE colonies de vacances pauvreté droit aux vacances Très chères colonies Laurent Mouloud Mercredi, 8 Juin, 2016 L'Humanité coloniesvacances.jpg "Les colonies de vacances, c'est aussi important que l'école". Photo : AFP Les Français les plébiscitent mais beaucoup avouent ne pas avoir les moyens de se les payer. Les Français n ont rien contre les colonies de vacances. Ils n ont juste pas les moyens de se les payer Un sondage Ifop pour Jeunesse au plein air

(JPA), organisme qui soutient financièrement les départs, a confirmé hier la tendance peu réjouissante de ces dernières années. Si les trois quarts des Français (76 %) ont une bonne opinion des colos, ils sont de moins en moins nombreux à y envoyer leurs enfants, avant tout pour des raisons financières. La fréquentation baisse depuis le pic atteint en 1995. Le taux de départs des 5-19 ans en séjours collectifs de plus de cinq nuits est passé de 14 % à 7,5 % en 2011. Et le premier frein à ces départs en colonie reste, selon le sondage, le prix du séjour (59 %), devant le manque de confiance dans les accompagnants (57 %). Avec un coût moyen de 500 euros pour un séjour d une semaine, «les enfants qui partent en colonie de vacances sont ceux dont les familles ont accès aux aides, ou ont des hauts revenus», souligne Anne Carayon, directrice générale de JPA. Les difficultés financières des collectivités territoriales, qui les ont amenées à accorder moins d aides, ont également eu un impact sur la fréquentation. Pour «permettre aux classes moyennes de repartir», JPA propose de développer avec l État et les acteurs publics locaux des mécanismes comme un «compte épargne colo», abondé par les familles tout au long de l année et bonifié par une aide. Elle souhaite aussi la création d un site Internet d informations unique. «Les colonies de vacances, c est aussi important que l école. Il faut réussir à leur redonner une place importante dans le parcours de vie de l enfant», plaide Anne Carayon. Connectez-vous ou inscrivez-vous pour publier un commentaire

Vacances: les Français envoient moins leurs enfants en colonies Publié le 07 juin 2016 à 08h34 Paris - Si les Français approuvent le principe des colonies de vacances, ils sont de moins en moins nombreux à y envoyer leurs enfants, pour des raisons financières et par manque de confiance dans les accompagnants. Un sondage Ifop pour Jeunesse au Plein Air (JPA), organisme qui soutient financièrement les départs, montre mardi que les trois quarts des Français (76%) ont une bonne opinion des colonies de vacances, proportion dépassant les 80% chez ceux en ayant fait l'expérience dans leur enfance ou y ayant envoyé leur progéniture. A leurs yeux, ces séjours laissent des souvenirs inoubliables aux enfants, leur apprennent à vivre en collectivité et favorisent la mixité sociale. Les parents apprécient tout autant des activités "mythiques" telles que veillées et grands jeux, que des activités plus innovantes. 77% pensent que les "colos" ont su innover et évoluer avec leur temps. "On est très loin des +Jolies colonies de vacances+ que chantait Pierre Perret", souligne auprès de l'afp Anne Carayon, directrice générale de Jeunesse au Plein Air. Les dortoirs collectifs ont été remplacés par des chambres de quelques lits, les enfants peuvent se lever à des heures échelonnées le matin, les activités se sont diversifiées avec du sport/nature...

Pourtant, la fréquentation baisse depuis le pic atteint en 1995, avait montré en 2013 un rapport parlementaire. A cet âge d'or, le taux de départs des 5-19 ans en séjours collectifs de vacances de plus de cinq nuits atteignait 14%; en 2011, il avait quasiment chuté de moitié à 7,5%. En 2014-2015, le nombre d'enfants accueillis a diminué à 1,3 million, comparé à 1,5 million sept ans plus tôt, selon le ministère de la Jeunesse. La durée des séjours, qui est d'un peu plus de 9 jours en moyenne, a elle aussi baissé. L'Insee estime que près de trois millions d'enfants et adolescents, soit 25% de cette classe d'âge, ne partent jamais en vacances. - 'Aussi important que l'école' - Les principaux freins aux départs en colonies sont, selon le sondage, le coût financier du séjour (59%) et le manque de confiance dans le personnel accompagnant (57%). Avec un coût moyen de 500 euros pour un séjour d'une semaine, "les enfants qui partent en colonie de vacances sont ceux dont les familles ont accès aux aides, ou ont des hauts revenus", souligne Mme Carayon. Pour tenter d'enrayer la baisse de fréquentation de la classe moyenne, qui nuit à la mixité sociale, la JPA attribue des aides jusqu'à 1.200 euros de quotient familial, au-delà de ce que prévoient les Caisses d'allocations familiales (CAF). Les aides peuvent aussi provenir des communes ou des comités d'entreprises. Quant au manque de confiance dans les accompagnants, il peut s'expliquer par les craintes d'accidents, et les récentes affaires de pédophilie à l'école. Le ministère de la Jeunesse fait valoir que les professionnels du secteur sont soumis au Système d'information relatif aux accueils de mineurs (SIAM), dispositif de croisement de fichiers qui permet d'identifier les personnes à ne pas mettre en présence d'enfants. Les difficultés financières des collectivités territoriales, qui les ont amenées à accorder moins d'aides au départ, ont également eu un impact sur la fréquentation. Le ministère de la Jeunesse avait lancé l'an dernier une campagne de promotion des colonies de vacances. Il la renouvelle cette année avec des affiches "Pars en colo #AdopteUnPote". Pour "permettre aux classes moyennes de repartir", Jeunesse au Plein Air propose de développer avec l'etat et les acteurs publics locaux des mécanismes comme un "compte épargne colo", qui serait abondé par les familles tout au long de l'année et bonifié par une aide. Elle souhaite aussi la création d'un site internet d'informations unique. "Les colonies de vacances, c'est aussi important que l'école. Il faut réussir à leur redonner un place importante dans le parcours de vie de l'enfant", plaide Mme Carayon.

Vacances: les Français envoient moins leurs enfants en colonies le 07/06/2016 à 9h30 Des enfants d'un camp de vacances et leur monitrice sur la plage le 25 juillet 2013 à Bray-Dunes dans le nord de la France / AFP/Archives Si les Français approuvent le principe des colonies de vacances, ils sont de moins en moins nombreux à y envoyer leurs enfants, pour des raisons financières et par manque de confiance dans les accompagnants. 1

Un sondage Ifop pour Jeunesse au Plein Air (JPA), organisme qui soutient financièrement les départs, montre mardi que les trois quarts des Français (76%) ont une bonne opinion des colonies de vacances, proportion dépassant les 80% chez ceux en ayant fait l'expérience dans leur enfance ou y ayant envoyé leur progéniture. A leurs yeux, ces séjours laissent des souvenirs inoubliables aux enfants, leur apprennent à vivre en collectivité et favorisent la mixité sociale. Les parents apprécient tout autant des activités "mythiques" telles que veillées et grands jeux, que des activités plus innovantes. 77% pensent que les "colos" ont su innover et évoluer avec leur temps. Bataille de pelochons dans le dortoir d'une colonie de vacances le 05 juillet 1939 en France / AFP "On est très loin des +Jolies colonies de vacances+ que chantait Pierre Perret", souligne auprès de l'afp Anne Carayon, directrice générale de Jeunesse au Plein Air. Les dortoirs collectifs ont été remplacés par des 2

chambres de quelques lits, les enfants peuvent se lever à des heures échelonnées le matin, les activités se sont diversifiées avec du sport/nature... Pourtant, la fréquentation baisse depuis le pic atteint en 1995, avait montré en 2013 un rapport parlementaire. A cet âge d'or, le taux de départs des 5-19 ans en séjours collectifs de vacances de plus de cinq nuits atteignait 14%; en 2011, il avait quasiment chuté de moitié à 7,5%. En 2014-2015, le nombre d'enfants accueillis a diminué à 1,3 million, comparé à 1,5 million sept ans plus tôt, selon le ministère de la Jeunesse. La durée des séjours, qui est d'un peu plus de 9 jours en moyenne, a elle aussi baissé. L'Insee estime que près de trois millions d'enfants et adolescents, soit 25% de cette classe d'âge, ne partent jamais en vacances. - 'Aussi important que l'école' - Les principaux freins aux départs en colonies sont, selon le sondage, le coût financier du séjour (59%) et le manque de confiance dans le personnel accompagnant (57%). Avec un coût moyen de 500 euros pour un séjour d'une semaine, "les enfants qui partent en colonie de vacances sont ceux dont les familles ont accès aux aides, ou ont des hauts revenus", souligne Mme Carayon. Pour tenter d'enrayer la baisse de fréquentation de la classe moyenne, qui nuit à la mixité sociale, la JPA attribue des aides jusqu'à 1.200 euros de quotient familial, audelà de ce que prévoient les Caisses d'allocations familiales (CAF). Les aides peuvent aussi provenir des communes ou des comités d'entreprises. 3

Les Français envoient de moins en moins leurs enfants aux colonies de vacances / AFP/Archives Quant au manque de confiance dans les accompagnants, il peut s'expliquer par les craintes d'accidents, et les récentes affaires de pédophilie à l'école. Le ministère de la Jeunesse fait valoir que les professionnels du secteur sont soumis au Système d'information relatif aux accueils de mineurs (SIAM), dispositif de croisement de fichiers qui permet d'identifier les personnes à ne pas mettre en présence d'enfants. Les difficultés financières des collectivités territoriales, qui les ont amenées à accorder moins d'aides au départ, ont également eu un impact sur la fréquentation. Le ministère de la Jeunesse avait lancé l'an dernier une campagne de promotion des colonies de vacances. Il la renouvelle cette année avec des affiches "Pars en colo #AdopteUnPote". Pour "permettre aux classes moyennes de repartir", Jeunesse au Plein Air propose de développer avec l'etat et les acteurs publics locaux des mécanismes comme un "compte épargne colo", qui serait abondé par les 4

familles tout au long de l'année et bonifié par une aide. Elle souhaite aussi la création d'un site internet d'informations unique. "Les colonies de vacances, c'est aussi important que l'école. Il faut réussir à leur redonner un place importante dans le parcours de vie de l'enfant", plaide Mme Carayon. 5

URL : http://www.liberation.fr/ PAYS : France TYPE : Web Media en Ligne Grand Public 7 juin 2016-09:39 Cliquez ici pour accéder à la version en ligne Vacances: les Français envoient moins leurs enfants en colonies Si les Français approuvent le principe des colonies de vacances, ils sont de moins en moins nombreux à y envoyer leurs enfants, pour des raisons financières et par manque de confiance dans les accompagnants. Un sondage Ifop pour Jeunesse au Plein Air (JPA), organisme qui soutient financièrement les départs, montre mardi que les trois quarts des Français (76%) ont une bonne opinion des colonies de vacances, proportion dépassant les 80% chez ceux en ayant fait l expérience dans leur enfance ou y ayant envoyé leur progéniture. A leurs yeux, ces séjours laissent des souvenirs inoubliables aux enfants, leur apprennent à vivre en collectivité et favorisent la mixité sociale. Les parents apprécient tout autant des activités «mythiques» telles que veillées et grands jeux, que des activités plus innovantes. 77% pensent que les «colos» ont su innover et évoluer avec leur temps. «On est très loin des +Jolies colonies de vacances+ que chantait Pierre Perret», souligne auprès de l AFP Anne Carayon, directrice générale de Jeunesse au Plein Air. Les dortoirs collectifs ont été remplacés par des chambres de quelques lits, les enfants peuvent se lever à des heures échelonnées le matin, les activités se sont diversifiées avec du sport/nature... Pourtant, la fréquentation baisse depuis le pic atteint en 1995, avait montré en 2013 un rapport parlementaire. A cet âge d or, le taux de départs des 5-19 ans en séjours collectifs de vacances de plus de cinq nuits atteignait 14%; en 2011, il avait quasiment chuté de moitié à 7,5%. En 2014-2015, le nombre d enfants accueillis a diminué à 1,3 million, comparé à 1,5 million sept ans plus tôt, selon le ministère de la Jeunesse. La durée des séjours, qui est d un peu plus de 9 jours en moyenne, a elle aussi baissé. L Insee estime que près de trois millions d enfants et adolescents, soit 25% de cette classe d âge, ne partent jamais en vacances. - 'Aussi important que l école' - Les principaux freins aux départs en colonies sont, selon le sondage, le coût financier du séjour Tous droits de reproduction réservés

proportion atteint même 83 % pour ceux qui y ont déjà participé et 85 % pour les parents qui ont déjà envoyé leur enfant en «colo». Mais qu'est-ce qui fait le succès de ces colonies de vacances? 90 % des personnes interrogées pensent qu'elles sont le meilleur moyen d'offrir à leurs enfants des souvenirs inoubliables, 85 % considèrent qu'elles sont une occasion unique de permettre à des enfants de différents milieux sociaux de vivre ensemble et 51 % qu'elles permettent à un enfant d'apprendre la vie en collectivité. Le prix reste encore trop élevé pour 59 % des Français Mais selon les chiffres de l'insee, 14 % des enfants de 5 à 19 ans partaient en vacances collectives de plus de 5 nuits en 1995. En 2011, ils n'étaient plus que 7,5 %. Comment expliquer cette chute de fréquentation? Certes les colonies de vacances sont encore très populaires, mais pour 59 % des Français, ce sont des vacances trop chères. Selon les chiffres de la Direction de la jeunesse, de l'éducation populaire et de la vie associative (DJEPVA), les vacances les moins chères pour les enfants restent les camps scouts (10 à 15 en moyenne par jour), les centres de loisirs (35 ), et les villages vacances (47 ). Les colonies de vacances coûtent en moyenne 63 par jour. Mais le prix n'est pas la seule raison. 57 % des personnes interrogées n'ont pas confiance dans le personnel accompagnant, 27 % ont peur que leur enfant y soit malheureux et 25 % appréhendent d'être éloignés de leur enfant.

8/06/2016 76 % des Français ont une bonne opinion des colonies de vacances, selon un sondage Ifop. Malgré tout, elles restent trop chères et leur fréquentation diminue. «Les jolies colonies de vacances» que chantait Pierre Perret n ont visiblement plus la cote. Depuis 1995, leur fréquentation ne cesse de diminuer. En 2013, un rapport sur l accessibilité des jeunes aux séjours collectifs et de loisirs avait constaté cette désaffection des parents. Alors rapporteur du projet, le député Michel Ménard avait avancé un argument financier, mais aussi une évolution sociétale, les parents étant de moins en moins enclins à laisser leurs enfants partir. Et pourtant, les Français ont globalement une bonne opinion des colonies de vacances. C est ce que révèle un sondage Ifop mené auprès de 1 509 personnes de 15 ans et plus, interrogées par internet du 23 au 25 mai dernier. La proportion de Français qui en ont une bonne opinion atteint 83 % pour ceux qui y ont déjà participé, et 85 % chez les parents qui y ont déjà envoyé leur enfant. Ils sont 90 % des sondés à penser que les colonies de vacances laissent des souvenirs inoubliables et 85 % à estimer qu elles permettent à des enfants de différents milieux de se rencontrer. Se socialiser, s épanouir, apprendre la vie en collectivité, acquérir de l autonomie Les Français reconnaissent les nombreuses vertus des séjours collectifs pour les enfants et adolescents. Mais pour 59 % d entre eux, le coût du séjour demeure le frein principal pour y envoyer leurs enfants. Ils sont 57 % à citer en premier lieu le manque de confiance dans le personnel accompagnant, et environ un quart ont peur que leurs enfants y soient malheureux ou redoutent l éloignement de leur enfant. Les parents boudent les colonies de vacances 8/06/2016 76 % des Français ont une bonne opinion des colonies de vacances, selon un sondage Ifop. Malgré tout, elles restent trop chères et leur fréquentation diminue. «Les jolies colonies de vacances» que chantait Pierre Perret n ont visiblement plus la cote. Depuis 1995, leur fréquentation ne cesse de diminuer. En 2013, un rapport sur l accessibilité des jeunes aux séjours collectifs et de loisirs avait constaté cette désaffection des parents. Alors rapporteur du projet, le député Michel Ménard avait avancé un argument financier, mais aussi une évolution sociétale, les parents étant de moins en moins enclins à laisser leurs enfants partir. Et pourtant, les Français ont globalement une bonne opinion des colonies

de vacances. C est ce que révèle un sondage Ifop mené auprès de 1 509 personnes de 15 ans et plus, interrogées par internet du 23 au 25 mai dernier. La proportion de Français qui en ont une bonne opinion atteint 83 % pour ceux qui y ont déjà participé, et 85 % chez les parents qui y ont déjà envoyé leur enfant. Ils sont 90 % des sondés à penser que les colonies de vacances laissent des souvenirs inoubliables et 85 % à estimer qu elles permettent à des enfants de différents milieux de se rencontrer. Se socialiser, s épanouir, apprendre la vie en collectivité, acquérir de l autonomie Les Français reconnaissent les nombreuses vertus des séjours collectifs pour les enfants et adolescents. Mais pour 59 % d entre eux, le coût du séjour demeure le frein principal pour y envoyer leurs enfants. Ils sont 57 % à citer en premier lieu le manque de confiance dans le personnel accompagnant, et environ un quart ont peur que leurs enfants y soient malheureux ou redoutent l éloignement de leur enfant.

PAYS : France PAGE(S) : 2 SURFACE : 23 % 8 juin 2016 - N 963 PERIODICITE : Quotidien LOISIRS 59% des parents considèrent le coût des colonies de vacances comme un frein, selon une étude Ifop Si les Français plébiscitent en grande majorité le principe des colonies de vacances, ceux qui en ont fait l'expérience eux-mêmes ou à travers leurs 4M enfants sont plus positifs que les autres, selon un sondage Ifop pour l'association Jeunesse au Plein Air*. Les colonies de vacances gagnent donc à être vécues, même si le coût financier et les craintes liées à l'encadrement sont les principaux freins évoqués sur ce mode de vacances. L'étude explique par ailleurs que : - Les colonies de vacances jouissent d'une bonne image auprès des Français : les trois quarts ont une bonne opinion des colonies de vacances, et notamment les personnes en ayant fait l'expérience - que ce soient lorsqu'elles étaient jeunes, pour 83% des interrogés, ou en tant que parents pour y avoir envoyé leurs enfants pour 85% d'entre eux. Seuls 12% des Français ont une très bonne opinion des colonies Partir en coki. c'est mir l'esprit d équipe de vacances. - 90% des interviewés sont convaincus que les colonies de / 1 a uft'to L vacances laissent des souvenirs impérissables aux enfants et 85% qu'elles permettent à des enfants de différents milieux sociaux de vivre ensemble quotidiennement. Les Français sont toutefois un peu moins convaincus sur le fait que les colonies de vacances ont su innover et évoluer avec le temps, même si 77% d'entre eux approuvent l'idée. - Ceux qui y ont déjà envoyé un enfant sont néanmoins plus nombreux à adhérer à cette affirmation. Ce qui donne à penser que les colonies de vacances gagnent à être vécues et ne sont pas assez médiatisées. Aux yeux de 51% Français, les colonies de vacances permettent avant tout à un enfant d'apprendre la vie en collectivité, un atout qui devance clairement la socialisation et l'épanouissement auprès des autres enfants, préférée par 35% des répondants, et l'acquisition de l'autonomie citée en priorité par 32% d'entre eux. Concernant l'apprentissage de la vie en collectivité, les parents qui ont déjà envoyé plusieurs fois leur(s) enfant(s) en colonie partagent encore plus cet avis (63%). - Les caractéristiques liées aux loisirs sont quant à elles les moins mises en avant. En effet, selon 14% des Français, les colonies de vacances ne sont pas de prime abord appréciées parce que l'enfant s'y amuse ou qu'il s'y fait de nouveaux amis (11%). Un quart des personnes interrogées voit dans les colonies de vacances un moyen pour l'enfant de partir en vacances quand ses parents travaillent. Le coût financier du séjour et le manque de confiance dans le personnel accompagnant sont les principaux freins perçus au recours à une colonie de vacances, pour respectivement 59% et 57% des interrogés. - La colonie de vacances idéale doit rassurer les parents dans son organisation : à la question de savoir ce qui serait indispensable à la colonie de vacances idéale, 46% des Français valorisent avant tout des éléments ayant trait à l'organisation du séjour. Parallèlement, le ministère de la Ville, de la jeunesse et des Sports, l'union Nationale des Associations de Tourisme et de plein air (UNAT), la Jeunesse au Plein Air et la Caisse Nationale des Allocations Familiales (CNAF) lancent t une campagne des communication autour des colonies de vacances baptisée #Colo2016 (photo 2). Elle sera diffusée sur le site Internet du ministère Jeunes.gouv.fr ainsi que sur ses réseaux sociaux, avec des photos, des vidéos et des liens vers les sites des partenaires. *L'enquête a été menée auprès d'un échantillon de 1.509 personnes, entre le 23 et le 25 mai. IQoQ Haut de page (1/1) JEUNESSE EN PLEIN AIR Page 3 Tous droits de reproduction réservés