Infections à papillomavirus

Documents pareils
LA PROPOSITION DE LA VACCINATION ANTI-PAPILLOMAVIRUS: INFORMATIONS TRANSMISES ET VECU DE LA PROPOSITION

Données épidémiologiques sur le cancer du col de l utérus

Pratique de la défibrillation cardiaque implantable

Enseigner l informatique

Avis. Avis sur l'optimisation du dépistage du cancer du col utérin au Québec. Direction des risques biologiques, environnementaux et occupationnels

Le dépistage des cancers

Lignes directrices sur le dépistage du cancer du col utérin au Québec

Données épidémiologiques, histoire de la maladie et symptomatologie, facteurs de risque

Une déclaration du comité consultatif (DCC) Comité consultatif national de

PROFIL DE POSTE PRATICIEN ANATOMIE ET CYTOLOGIE PATHOLOGIQUES

Conseil Supérieur de la Santé. Vaccination contre les infections causées par le papillomavirus humain. CSS N révision du N 8204

L axe 5 du Cancéropole Nord Ouest

Programme «maladie» - Partie II «Objectifs / Résultats» Objectif n 2 : développer la prévention

Physique appliquée à l exposition externe Dosimétrie et radioprotection

Sujets présentés par le Professeur Olivier CUSSENOT

papillome humain) VPH(virus Le virus du papillome humain: la plus répandue des infections transmissibles sexuellement

Le dépistage du cancer de la prostate. une décision qui VOUS appartient!

Mai Service évaluation technologique Service évaluation économique

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86

Diagnostic des Hépatites virales B et C. P. Trimoulet Laboratoire de Virologie, CHU de Bordeaux

Les grands syndromes. Endoscopie trachéo-bronchique. Professeur D. ANTHOINE CHU de NANCY

Un test Pap pourrait vous sauver la vie

Les soins infirmiers en oncologie : une carrière faite pour vous! Nom de la Présentatrice et section de l'acio

La Mutuelle Des Etudiants, 10 ans de lutte contre le VIH

Pour l'instant, les connaissances actuelles ne permettent pas d'empêcher un cancer du sein de survenir.

Comité d organisation

Le reflux gastro-oesophagien (280) Professeur Jacques FOURNET Avril 2003

La Dysplasie Ventriculaire Droite Arythmogène

LE GRAND LIVRE Du. Pr Jean-Jacques Altman Dr Roxane Ducloux Dr Laurence Lévy-Dutel. Prévenir les complications. et surveiller la maladie

Unité d enseignement 4 : Perception/système nerveux/revêtement cutané

1 ère manche Questions fermées

Revue des données probantes l utilité et les limites des différentes approches

R. A. A. Bébian. Mimographie, ou essai d écriture mimique. París, 1825

La planification familiale

Biomarqueurs en Cancérologie

DASES Réseau tuberculose 10 janvier 2006

Les tests thyroïdiens

DÉFINITION ET INSCRIPTION DE LA PRATIQUE AVANCÉE DANS LE PAYSAGE SUISSE DES SOINS INFIRMIERS

I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE

Indications de la césarienne programmée à terme

Caisse Primaire d Assurance Maladie de La Charente

QU EST-CE QUE LA PROPHYLAXIE?

Montréal, 24 mars David Levine Président et chef de la direction DL Strategic Consulting. DL Consulting Strategies in Healthcare

AJO/ BJO/ Retina Oct 2014 Par Wilfried Minvielle

Biologie Appliquée. Dosages Immunologiques TD9 Mai Stéphanie Sigaut INSERM U1141

PLEINS FEUX SUR LE RC EXAMENS SYSTEMATIQUES ET PREVENTION

Lymphome non hodgkinien

Document d information dans le cadre de l installation d un cyclotron. à Saint-Louis

Thérapeutique anti-vhc et travail maritime. O. Farret HIA Bégin

Les cancers de l appareil génital féminin

HEPATITES VIRALES 22/09/09. Infectieux. Mme Daumas

Des soins après avortement : Amis des Jeunes. Cartes à conseils 1-6

Compliance (syn. Adhérence - Observance) IFMT-MS-Sémin.Médict.Nov.05 1

Introduction pratique aux bases de données relationnelles. Deuxième édition

Quel apport de l imagerie dans les traitements anti-angiogéniques?

Cancer du sein in situ

RECOMMANDATIONS OFFICIELLES - DEFIBRILLATEURS AUTOMATISES EXTERNES

«La rapidité ne doit pas primer sur la qualité»

DERIVES SUR ACTIONS ET INDICES. Christophe Mianné, Luc François

SOIXANTE-SEPTIÈME ASSEMBLÉE MONDIALE DE LA SANTÉ A67/18 Point 13.5 de l ordre du jour provisoire 21 mars Psoriasis. Rapport du Secrétariat

Le suivi des CIN après une conisation

Prise de position sur les biosimilaires. Résumé

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS DE LA COMMISSION. 10 octobre 2001

L immunoenzymologie. Technique puissante couramment utilisée e en recherche et en diagnostic cificité des anticorps pour leurs nes

L hépatite C pas compliqué! Véronique Lussier, M.D., F.R.C.P.C. Gastroentérologue Hôpital Honoré-Mercier 16 avril 2015

Suivi ADOM. Claude Boiron Oncologie Médicale


UEMS - OB/GYN SECTION LA FORMATION DU SPECIALISTE EN GYNECOLOGIE OBSTETRIQUE PROPOSITIONS DU GROUPE DE TRAVAIL DE L' EBCOG 1.

Prise en charge des dysplasies et carcinomes in situ de la surface oculaire au CHT de Nouvelle-Calédonie

Information sur les programmes d autorisation préalable, de pharmacie désignée et de gestion des dossiers médicaux. Autorisation préalable

Plan d enseignement individualisé

Compte-rendu d examen anatomo-pathologique - hépatite chronique

Dr E. CHEVRET UE Aperçu général sur l architecture et les fonctions cellulaires

Migraine et Abus de Médicaments

19 thèmes dans 10 villes

Ischémie myocardique silencieuse (IMS) et Diabète.

Hépatite chronique B Moyens thérapeutiques

Table des matières. Avant-propos. Chapitre 2 L actualisation Chapitre 1 L intérêt Chapitre 3 Les annuités III. Entraînement...

Peut-on reconnaître une tumeur de bas-grade en imagerie conventionnelle? S. Foscolo, L. Taillandier, E. Schmitt, A.S. Rivierre, S. Bracard, CHU NANCY

Sérodiagnostic de la polyarthrite rhumatoïde

Le contexte de la profession en santé dentaire publique...5

Recommandations régionales Prise en charge des carcinomes cutanés

Les différents types de cancers et leurs stades. Dr Richard V Oncologie MédicaleM RHMS Baudour et Erasme La Hulpe 1/12/07

ASSOCIATION MEDICALE MONDIALE DECLARATION D HELSINKI Principes éthiques applicables à la recherche médicale impliquant des êtres humains

DON DE SANG. Label Don de Soi

Cécile Bergeron, B. Sc. inf. Anne Plante, M.Sc. Inf., CSIO, CSIP

La politique européenne de la Mutualité Française en matière de dispositifs médicaux

Gestion éthique des banques de recherche

F JABNOUN, H BERMENT, R KHAYAT, M MOHALLEM, Y BARUKH, P CHEREL Institut Curie Hôpital René Huguenin, Saint Cloud JFR 2010

Télé-expertise et surveillance médicale à domicile au service de la médecine générale :

.Next. Advanced Customer Service Intelligent Pricing & Promotion

Maurene McQuestion, IA, BScN, MSc, CON(C) John Waldron, MD, FRCPC

EVALUATION DES TECHNOLOGIES DE SANTÉ ANALYSE MÉDICO-ÉCONOMIQUE. Efficacité et efficience des hypolipémiants Une analyse centrée sur les statines

Infection VIH et Grossesse Rédigée par : Laurichesse Hélène, C Jacomet

Hépatite C une maladie silencieuse..

Le Livre des Infections Sexuellement Transmissibles

Extrait des Mises à jour en Gynécologie Médicale

Qu est-ce qu un sarcome?

MISSION PARTENARIALE IMMUNOLOGIE - VACCINATION & INFECTIOLOGIE A l occasion de BIOPHARM AMERICA 2015 BOSTON, ETATS-UNIS 14 au 18 septembre 2015

Evidence-based medicine en français

Transcription:

Infections à papillomavirus

Springer Paris Berlin Heidelberg New York Hong Kong Londres Milan Tokyo

Joseph Monsonego Infections à papillomavirus État des connaissances, pratiques et prévention vaccinale

Joseph Monsonego 174, rue de Courcelles 75017 Paris ISBN-10 : 2-287-33479-3 Springer Paris Berlin Heidelberg New York ISBN-13 : 978-2-287-33479-5 Springer Paris Berlin Heidelberg New York Springer-Verlag France, Paris 2006 Imprimé en France Springer-Verlag France est membre du groupe Springer Science + Business Media Cet ouvrage est soumis au copyright. Tous droits réservés, notamment la reproduction et la représentation, la traduction, la réimpression, l exposé, la reproduction des illustrations et des tableaux, la transmission par voie d enregistrement sonore ou visuel, la reproduction par microfilm ou tout autre moyen ainsi que la conservation des banques de données. La loi française sur le copyright du 9 septembre 1965 dans la version en vigueur n autorise une reproduction intégrale ou partielle que dans certains cas et en principe moyennant le paiement des droits. Toute représentation, reproduction, contrefaçon ou conservation dans une banque de données par quelque procédé que ce soit est sanctionnée par la loi pénale sur le copyright. L utilisation dans cet ouvrage de désignations, dénominations commerciales, marques de fabrique, etc. même sans spécification ne signifie pas que ces termes soient libres de la législation sur les marques de fabrique et la protection des marques et qu ils puissent être utilisés par chacun. La maison d édition décline toute responsabilité quant à l exactitude des indications de dosage et des modes d emplois. Dans chaque cas il incombe à l usager de vérifier les informations données par comparaison à la littérature existante. SPIN : 11739364 Maquette de couverture : Jean-François Montmarché

Avant-propos Avec près de 500 000 cas annuels et 230 000 décès, le cancer du col est la deuxième cause de cancer chez la femme dans le monde. En Europe, où beaucoup de pays ont mis en place un programme de dépistage du cancer du col, la maladie se situe au troisième rang des cancers féminins en termes d incidence. En France en 2000, le cancer du col affecte 3 400 femmes et occasionne 1 000 décès chaque année. Le risque de développer un cancer du col est estimé à 1 % dans les pays développés et à 5 % dans les pays en voie de développement. Le triage des frottis ASC-US, qui représentent 2,5 à 4 % de la totalité des frottis, basé sur le test HPV, est largement admis, recommandé et remboursé en France. Après l âge de 30 ans, le groupe des femmes à frottis négatif - HPV à haut risque positif représente environ 5 à 7 % de la population. Parmi ces femmes, il est possible désormais d identifier avec plus de précision celles qui sont à risque réel de lésions précancéreuses sous-jacentes en utilisant des marqueurs moléculaires performants. Il est prouvé que la persistance virale ainsi que la charge virale élevée sont des indicateurs fiables de lésions précancéreuses. Plus récemment, le génotypage viral permet de répondre de manière plus précise à cette question. En effet, il est démontré que les papillomavirus 16 et 18 sont les types viraux auxquels les femmes sont le plus souvent exposées dans leur jeune âge, en particulier en Europe et en Amérique du Nord, et que ce sont sur ces types viraux que la persistance, après l âge de 30 ans, est le plus souvent observée. Ainsi la persistance à HPV 16 ou 18 est un marqueur lésionnel encore plus fiable que la persistance dans un cocktail de papillomavirus à risque. D autres marqueurs des lésions de haut grade sont aujourd hui disponibles, les ARN messagers des gènes E6-E7 des papillomavirus à risque sont le plus souvent exprimés dans ces lésions. La détection d ARN messagers E6- E7 de certains papillomavirus à risque a une grande probabilité d être associée à une lésion précancéreuse. Le marquage des cellules par la protéine P16ink4a en cytologie ou en histologie peut aider le pathologiste à reconnaître un sujet à risque lors du dépistage ou à améliorer l assurance de qualité en histologie, en particulier pour les CIN 1.

VI Infections à papillomavirus Malgré le succès considérable enregistré par le dépistage cytologique pour prévenir le cancer du col, le frottis n a pas bénéficié de tous les espoirs auxquels on pouvait s attendre pour réduire à une large échelle son incidence. Dans beaucoup de pays, le frottis de dépistage a transformé le cancer du col d une maladie mortelle en une pathologie rare. Par ailleurs, le dépistage ne semble profiter qu à une infime partie de la population mondiale alors qu une large proportion de ceux qui en bénéficient endure ses faiblesses. L impact de l infection à papillomavirus dans la population est considérable. Plus d une femme sur deux a été exposée aux HPV durant sa vie, 10 % en sont porteuses de façon chronique et parmi elles une femme sur cinq risque de développer un cancer du col en l absence de dépistage ou en cas de dépistage défaillant. Le fait que le cancer du col soit la conséquence ultime de l infection chronique à papillomavirus procure l extraordinaire opportunité de prévenir la maladie par la vaccination. Les HPV 16 et 18 sont responsables de 70 % des cancers du col dans le monde. Ces types sont reconnus comme les principaux types viraux associés au risque de développer des lésions précancéreuses et cancéreuses tant chez les femmes à frottis normal que chez celles ayant des anomalies cytologiques de type ASC-US ou bas grade. Un vaccin prophylactique, pour prévenir les lésions précancéreuses et cancéreuses, composé de ces types viraux, devrait sauver des vies, réduire l anxiété, les interventions coûteuses et aurait un bénéfice individuel et collectif non négligeable. Les vaccins HPV prophylactiques verront le jour avant la fin de l année 2006. Basés sur la production de particules virales non infectantes issues de la protéine majeure de capside L1 qui a la particularité de s autoassembler spontanément sous la forme de pseudo-particules virales (VLP L1), les essais cliniques qui bénéficient de plus de quatre ans de suivi postvaccinal montrent que les vaccins prophylactiques 16 et 18 induisent une forte production d anticorps neutralisants avec un minimum d effets secondaires, une protection de 100 % de l infection à HPV 16 et 18 persistante et des CIN de haut grade associées. Les résultats issus des essais cliniques utilisant le vaccin bivalent (Cervarix ) de GSK et le vaccin quadrivalent (Gardasil ) de Merck sont concordants dans ce sens bien que chacun d entre eux ait ses particularités propres. La vaccination HPV réduirait de moitié la fréquence des frottis anormaux, le nombre de colposcopies et biopsies dirigées ainsi que les traitements des lésions précancéreuses. Associée au dépistage, on estime qu une large couverture vaccinale induirait une réduction de l incidence de ce cancer de 90 %. L instauration d une vaccination systématique pour les jeunes filles âgées de 11 à 16 ans, avec pendant 4 à 5 ans, un rattrapage progressif des cohortes de jeunes femmes âgées de 17 à 25 ans, correspond au positionnement démontré de la vaccination. L introduction du vaccin HPV, couplé au dépistage, permettrait de démarrer l âge de début de ce dépistage plus tard et, à moyen terme, d autoriser sans risque majeur un espacement du dépistage à 3-5 ans. Les carences dans l observance au dépistage constituent en effet l un des échecs des campagnes de dépistage actuelles. Il faudra cependant veiller à ce qu il n y ait pas de relâchement conséquent de ce dépistage ou de la prévention des IST, étant donné les messages qui vont entourer une vaccination anti-cancer ou anti-ist.

Avant-propos VII Cet ouvrage au contenu diversifié dresse un état des lieux des connaissances et des perspectives sur l infection à papillomavirus et des pathologies associées. Il s adresse aux acteurs principaux impliqués dans le dépistage, le diagnostic, le traitement et la prévention des précancers et cancers du col. Dans cet environnement en pleine mutation, marqué par beaucoup d évidences et quelques incertitudes, décrypter les nouveaux enjeux, anticiper les évolutions à court et moyen terme, rappeler les stratégies cohérentes de prise en charge et des pratiques est l un des objectifs de cet ouvrage qui se veut avant tout informatif et didactique. D ores et déjà se dessinent les contours d une nouvelle pratique clinique : un dépistage cyto-moléculaire ciblé et performant, à un rythme espacé, auprès d une population potentiellement immunisée. L éradication du cancer du col deviendra alors un objectif réaliste, à condition que des campagnes d information et d éducation adaptées génèrent une forte mobilisation des femmes et des professionnels de santé. Joseph MONSONEGO Du même auteur Dysplasies du col et papillomavirus humains. Maloine Paris, 1988 New Developments in Cervical Cancer Screening and Prevention. Blackwell Science, Oxford, 1997 Emerging Issues on HPV Infections: From Science to Practice. Karger Basel, 2006

Sommaire Avant-propos... V ÉTAT DES CONNAISSANCES... 1 Infections génitales à HPV. Bases fondamentales... 3 Caractéristiques des HPV. Biologie virale... 4 Données épidémiologiques.transmission... 8 Indicateurs pronostiques de l infection à HPV à risque... 16 Histoire naturelle de l infection à HPV et des CIN... 23 Mécanisme de la carcinogenèse... 25 Réponses immunitaires anti-hpv... 30 Conclusion. Différences fondamentales entre l infection à HPV à bas risque et à haut risque... 35 Cancer du col en France et dans le monde... 47 Cancer du col utérin en France... 48 Cancer du col utérin en Europe... 53 Cancer du col utérin dans le monde... 58 DIAGNOSTIC DE L INFECTION À PAPILLOMAVIRUS ET DES LÉSIONS ASSOCIÉES... 65 Apport de la biologie. Le test HPV... 67 Principales techniques... 68 Nouvelle génération de tests HPV... 73 Apport de la P16ink4a dans le dépistage et le diagnostic... 78 Conlusion... 79

X Infections à papillomavirus Apport de la cytopathologie... 85 Recueil en milieu liquide... 86 Classification de Bethesda... 93 Conclusion... 100 Apport de la colposcopie... 103 Le colposcope... 103 Trois temps de l examen... 104 Col normal... 105 Images élémentaires... 107 Situations particulières et modifications physiologiques... 107 Procédures de diagnostic... 109 Impressions colposcopiques... 111 Colposcopie satisfaisante et non satisfaisante... 113 Reproductibilité de la colposcopie... 113 Effets secondaires potentiels de la colposcopie... 114 Indications... 114 Terminologies... 114 Compte rendu de colposcopie... 117 Conclusion... 117 PRISE EN CHARGE DES LÉSIONS GÉNITALES À HPV... 119 Dépistage du cancer du col : le point actuel... 121 Histoire des frottis des femmes qui développent un cancer invasif du col. Problématique du dépistage... 121 Limites du dépistage basé sur le frottis conventionnel... 122 Optimisation de la sensibilité du dépistage... 123 Test HPV et dépistage primaire : apport des études actuelles... 126 Le test HPV peut-il remplacer le frottis de dépistage?... 129 Apport des études économiques... 130 Peut-on éviter les dérives? Problèmes non encore résolus... 130 Consensus et rapports disponibles... 131 Les perspectives d un vaccin HPV prophylactique vont-elles modifier le dépistage?... 132 Conclusion... 133 Prise en charge d un frottis anormal : apport de la colposcopie et du test HPV en pratique clinique... 139 Apport de la colposcopie dans la prise en charge des frottis anormaux... 140 Colposcopie et test HPV positif de dépistage... 148

Sommaire XI Colposcopie et test HPV de seconde intention... 149 Colposcopie pour le suivi des patientes avec atypies cytologiques mineures (ASC-US/LSIL), avec une CIN 1 non traitée ou après traitement d une CIN... 153 Patientes présentant des condylomes acuminés génitaux externes ou papulose bowénoïde (VIN 3)... 154 Partenaire présentant des lésions à HPV... 154 Populations à risque... 155 Symptômes persistants à titre de leucorrhées et de métrorragies, en particulier métrorragies postcoïtales... 155 Colposcopie dans les situations particulières... 155 Colposcopie de dépistage... 156 Conclusion... 158 Traitement des lésions génitales à HPV... 163 Apport du laser CO 2... 163 Traitement des CIN et des AIS... 164 Indications, interprétation du test HPV et des marqueurs moléculaires... 169 Comprendre et interpréter les résultats... 169 Apports du test HPV en pratique clinique... 170 Prise en charge après ASC-US/ASC-H... 174 Prise en charge après frottis L-SIL... 175 Frottis et test HPV en dépistage primaire... 176 Sept points clés pour une bonne utilisation clinique du test HPV... 177 Six informations pour les patientes... 177 Méthodes de diagnostic... 178 Lésions génitales externes à HPV... 189 Bilan et prise en charge des condylomes acuminés génitaux externes en pratique quotidienne... 189 Néoplasies intravulvaires... 204 VACCINATION PROPHYLACTIQUE ANTI-PAPILLOMAVIRUS... 211 État des connaissances et perspectives pour la pratique clinique... 213 Cancer du col utérin. Les chiffres... 214 Rôle des papillomavirus (HPV)... 215

XII Infections à papillomavirus Vaccination HPV comme approche de prévention primaire du cancer du col... 218 Conclusion... 236 Espoir et promesses de la vaccination HPV... 241 Annexe Aspects colposcopiques des lésions HPV associées (planches en couleur)