Fonctionnement et régulation de l économie

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Transcription:

Institut Algérien des Hautes Études Financières Conférence Fonctionnement et régulation de l économie Conseil National des Assurances KOUIDER AISSA Redouane Directeur Général JUIN 2006

SOMMAIRE Objectifs de la politique économique Fonctionnement de l économie Équilibres économiques Politiques de régulation Analyse de la situation économique de l année 2004 Contribution des assurances au financement de l économie

I - Objectifs de la politique économique Croissance économique Création de la valeur ajoutée Croissance soutenue Répartition optimale des ressources Mécanismes rationnels d allocation Relation Prix - rareté Satisfaction des besoins Secteurs économiques Bien être de la population

Conditions de la croissance économique Visibilité à long terme Cadre organisationnel cohérent Formes de l accumulation productive Capacités de production Stabilité des prix Internes (maîtrise de l inflation) Externes (stabilité du taux de change)

Conclusion N 1 Corrélation Croissance Développement Croissance Saine Durable Réelle

II-Fonctionnement de l économie Cadre d analyse Théorie économique Théorie de la mesure Model explicatif Agents économiques Opérations économiques Circuit économique

Cadre d analyse Théorie économique Conceptualisation de la démarche Recherche des relations de causalité Cadre explicatif robuste et fiable Théorie de la mesure Traduction des hypothèses économiques en paramètres mesurables Quantification des relations économiques Simulations économiques et élaboration de scénarios Détermination des évolutions et prévisions

Model explicatif Les agents économiques Les ménages Les entreprises L État Les institutions financières L extérieur (ou le reste du monde) Les opérations économiques Les opérations non financières Les opérations financières Le circuit économique

Le circuit économique Les ménages Les entreprises L État Extérieur Les institution financières

Conclusion N 2 Les flux financiers et non financiers entre les agents économiques sont comptabilisés à travers les comptes économiques et les tableaux de synthèse (TES,TEE, BOP; TOF,TFP) Les comptes économiques sont équilibrés Le passage des situations comptables à une analyse dynamique suppose l études des comportements des agents économiques L étude du fonctionnement de l économie nécessite une Modélisation macroéconomique et des hypothèses de prévision

III Équilibres économiques Équilibre macroéconomique ou Équilibre ressources / emplois L équilibre simultané des secteurs Secteur réel: production, consommation et investissement Finances publiques: dépenses et revenu de l État Balance des paiements: commerciale, courante et capitaux Situation monétaire: avoirs et crédits bancaires

Équilibre macroéconomique Ressources = Emplois Optique produit Optique revenu PIB = ΣVA + DT/ M PIB = IP + RS + EBE Optique dépense PIB = C + I + (X M)

Équilibre macroéconomique Optique dépense Production + import = Cons Finale+ Invest + Export PIB + M = C + I + X Si on fait passer M à droite de l équation PIB = C + I + X M PIB = (C + I) + (X - M) Production = Dépense intérieure + dépense extérieure

Équilibre macroéconomique Situation d équilibre PIB = C + I + X M Situation de déséquilibre Politiques de régulation Politique d offre Politique de demande

Politiques d offre Investissement nouveau Mobilisation de l épargne intérieure et extérieure (dette) Appel à l investissement étranger (IDE) Financement bancaire, budgétaire et marché financier Rationalisation de l investissement existant. Les méthodes de gestion : management L amélioration de la productivité : formation Forme juridique de gestion : privé, public, ouverture du capital, association avec l étranger Réforme de l environnement économique, juridique et social Développement du marché financier, Libéralisation des échanges, Réforme financière et bancaire, Système fiscal, système judiciaire, juridiction du travail

Politiques de demande Vérité des prix: Intérieur : Suppression des subventions Objectivité du coût de l investissement: taux d intérêt Extérieur : dévaluation dépréciation de la monnaie Politique budgétaire restrictive Désengagement de l État Coupes budgétaires Politique monétaire : Encadrement du crédit Renchérissement du taux directeur

Conclusion N 3 Politiques d offre Politiques de long terme Nécessitent des réformes profondes Exigent des financements importants Politique d ajustement structurel politiques de demande Politiques de court terme Allocation optimale des ressources Décisions de politique économique ( Prix) Peu exigeantes en financement Politiques de stabilisation

Équilibre simultané des secteurs Relations secteur réel et balance des paiements Relation entre secteur réel et finances publiques Relation balance des paiements et situation monétaire

Relations secteur réel et balance des paiements Balance des paiements (rappel) Balance commerciale: Exportations Importations Balance courante : Balance commerciale Revenus des facteurs Transferts Balance des capitaux: IDE Emprunts extérieurs Amortissements (dette) Solde : Avoirs extérieurs

Relations secteur réel et balance des paiements Équation d équilibre macroéconomique PIB = C + I + X - M Si on fait passer la demande intérieure à gauche PIB ( C + I) = X M PIB Dépense intérieure = solde de la balance commerciale

Relations secteur réel et balance des paiements PIB - ( C+ I) = ( X-M) Si nous ajoutons les RF et les TR aux deux termes de l équation, nous passons de la notion de production à la notion de revenu. PIB + RF+TR - ( C+ I) = ( X-M) + RF +TR RND - (C + I) = Balance courante

Conclusion N 4 Le secteur de production des biens et services est corrélé à la balance commerciale. Le revenu disponible de la nation est corrélé à la balance courante. tout déficit de la balance courante reflète un excès de la demande intérieure (C+I) sur le revenu disponible (RND). A CT, le déficit de la balance commerciale est financé par les droits de tirage du FMI. En cas de persistance du déséquilibre Politique de gestion de la demande, Politiques de gestion de l offre

Relation de la balance des paiements et finances publiques Reprenons la relation entre secteur réel et balance courante RND (C + I) = (X-M) + RF+TR Si on regroupe le RND et la C (RND C) - I = (X-M) + (RF + TR) Sn I = solde de la balance courant (SBC) Épargne investissement = Solde de la balance courante

Relation de la balance des paiements et finances publiques Le déficit de la balance courante peut être interprété comme: une insuffisance de l épargne par rapport à l investissement Un excès de l investissement par rapport à l épargne nationale La ventilation de l épargne et de l investissement entre secteur permet l identification de la source de l écart

Relation de la balance des paiements et finances publiques Sn I = SBC Ventilation entre l État et le secteur de la production (Sg - Ig) + (Sp - Ip) = SBC 1 er cas: SBC < 0 (Sg Ig) < 0 déficit budgétaire 2 éme cas: SBC< 0 (Sp-IP) < 0 peu courant car les entreprises déficitaires ont un accès difficile au financement extérieur

Conclusion N 5 Le déficit des finances publiques est dû: Recettes de l État (fiscalité) insuffisantes: évasion fiscale, assiette réduite Politique d investissement volontariste Le financement peut se faire à travers: Émission monétaire (planche à billets) Appel à l épargne nationale: émissions obligataires Appel à l épargne extérieure: endettement

Relations entre la balance des paiements et la situation monétaire Monnaie Rappel M1=Circulation fiduciaire: Pièces, billets, dépôts à vue M2 = M1 + dépôts à terme Les contreparties Les avoirs extérieurs nets (AEN) Or et devises détenus par la Banque centrale et les banques commerciales les avoirs intérieurs nets (AIN) les crédits intérieurs ( crédits à l économie, crédits l état) La monnaie est un stock, les autres variables sont des flux

Relations entre la balance des paiements et la situation monétaire M2 = AIN + AEN + ε Si on fait passer les avoirs intérieurs à gauche M2 - AIN = + AEN La variation des avoirs extérieurs est égale au solde de la masse monétaire et des avoirs intérieurs

Conclusion N 6 M2 - AIN = + AEN + ε A l équilibre, les crédit à l économie doivent être inférieurs à la masse monétaire. En cas de déséquilibre, Plafonnement du crédit intérieur Action sur le taux de change

Analyse de la situation économique de 2004 Secteur réel Unité: milliards de dinars Valeur ajoutée :5075 Secteur des hydrocarbures: 46% Services: 25% PIB : 5127 Évolution en volume: 5,2% Évolution en valeur: 10,7% Contribution à la croissance en volume BTP 8 % Services: 7,7% Contribution à la croissance en valeur Hydrocarbures 20% Agriculture : 9% Services: 6%

Secteur réel (suite) Importations : 1586 Biens : 86% Services : 14% Évolution en volume: 13,1% Biens : 13,1% Services : 21,3% Évolution en valeur: 12,2% Biens : 11,6% Services : 15,7%

Secteur réel (suite) Exportations : 2463 Hydrocarbures: 92% Évolution en volume: 4,1% Hydrocarbures : 3,1% Autres : 33,3% Évolution en valeur: 17,8% Hydrocarbures : 18,9% Autres : 7,5%

Secteur réel (suite) Dépense intérieure : 5250 CF: 62% Investissement: 38% Évolution en volume: 7,81% CF : 5,5% Investissement: 8,1% Évolution en valeur: 8,1% CF : 4,7% Investissement : 8%

Conclusion N 7 Croissance économique soutenue Le taux de croissance réel 5 % Sources de la croissance Secteurs non exportateurs Prédominance des hydrocarbures Conditions favorables à la croissance Maîtrise de l inflation (3,6%)

Balance des paiements Unités milliards de dollars Exportations : + 32,22 Dont hydrocarbures : 31,55 Importations : 17,95 ---------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- Balance commerciale: + 14,27 Services : - 3,15 ------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- Balance courante : + 11,12 ( 13,1% du PIB) Compte capital : -1,87 (structurellement déficitaire) IDE : + 0,62 Dette: - 2,23 Crédit à CT: - 0,26 ---------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- Solde balance des paiements = + 9, 25 ( en augmentation de 23,8% / 2003)

Conclusions N 8 Solde globale de la balance des paiements positif: = + 9,25 Augmentation des réserves: 8,88 Rachat FMI : 0,37 Augmentation de réserves en 2004 : 43,1 (4,4 en 1999) soit: 24 mois d importations 10 fois les réserves de 1999 Stabilité du taux de change Gestion prudente des réserves de change

Finances publiques Unités en milliards de dinars Recettes : 2226,2 ( 36,4% du PIB) Hydrocarbures 71 % Dépenses : 1831,8 Dépenses courantes: 67 % Dépenses d investissement : 33% --------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- Solde primaire : + 394,4 Solde des comptes spéciaux : + 138,4 Prêts nets du trésor: + 17, 8 ----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- Solde budgétaire: + 515 soit 8,4% du PIB ( 4,7% en 2003 et 4% en 2001)

Conclusion N 9 Solde budgétaire positif : 515 Capacité de financement Désendettement / secteur financier et autres : - 458,6 Remboursement de la dette par anticipation: -56,4 Ration de la dette = 12,6% (47,5% en 1999) Hors hydrocarbures Recettes: + 649 Dépenses : +1831,8 Déficit : -1182,3

Secteur monétaire Unité : milliards de DA Ressources (dépôts): 2705,4 Banques publiques 93,5% Emplois ( crédits): 1534,4 Banques publiques 92, 9% -------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- Excédent : 1171 Rentabilité des banques Publiques Privées Résultats / fonds propres: 3, 93 23,59 Résultats / fonds propres avant provisionnement 23,98 31,88

Secteur monétaire (suite) M2 = AEN + AIN AEN = 83, 5 % de M2 Variation M2 : 11,4% AEN: + 30,9% AIN: - 38,8% Crédit à l État: - 104,9%

Conclusion N 10 Excès de liquidité suite à l envolée des AEN et ce malgré Augmentation des réserves obligatoires: 6% Ratio prudentiel (8%) Dépassement du ratio de solvabilité > 8 % Croissance est financée par l épargne intérieure Absence de recours à l épargne extérieure Remboursement par anticipation de la dette AEN est la principale source de création monétaire Intervention de la Banque d Algérie (politique monétaire) Réserves obligatoires : de 5% à 6% Reprise des liquidités à blanc (open market)

Conclusion N 11 Méthode d analyse Corrélation étroite dans le comportement des acteurs économiques Équilibre économique est une cohérence globale et partielle Les politiques économiques sont complémentaires Une régulation économique efficace doit être à la fois directe est indirecte

Conclusion N 12 Analyse de l année 2004 Croissance économique réelle Maîtrise des prix intérieurs et extérieurs Viabilité de la balance des paiements Soutenabilité du ratio de la dette Consolidation de la capacité de financement Expansion de l investissement

Conclusion N 13 Forte dépendance des hydrocarbures Manque de compétitivité de l économie Manque de dynamisme du secteur public Propension à la spéculation du secteur privé Réformes économiques laborieuses Persistance d une accumulation par la rente Marché financier embryonnaire.

Contribution des assurances au financement de l économie Chiffre d affaires en progression 1995 2004 CA 13,6 36,6 Baisse du taux de rémunération du marché 2000 2004 Taux 12 % 4 % La compétitivité des sociétés a porté sur la baisse des prix et non sur la diversification des produits et de la qualité des prestations.

Contribution des assurances au financement de l économie Origine du chiffre d affaires (2004) Personnes Dommages Algérie 5 % 95 % ( dont 65 % auto) France 88,7 % 11,3 % Part du CA dans le PIB Algérie: 0,6 % du PIB France: 12, 4 % du PIB

Conclusion N Faible contribution au financement de l économie Ressources de courte durée Faible qualité des prestations Nombre élevé de sinistres non réglés Fréquence des indemnisations Non respect des engagements contractuels