En collaboration avec



Documents pareils
Conférence régionale du Forum d Action pour la gouvernance Locale en Afrique Francophone

Termes de référence pour le recrutement d un consultant en communication

PROGRAMME D APPUI AUX ORGANISATIONS PAYSANNES AFRICAINES (PAOPA) PHASE PRINCIPALE DOCUMENT DE PROGRAMME REGIONAL

NOTE DE PRESENTATION DU PROGRAMME STATISTIQUE DE L UEMOA

Programme statistique du Secrétariat Exécutif de la CEDEAO

GUIDE PRATIQUE des opérateurs privés. Edition 2014 BANQUE OUEST AFRICAINE DE DÉVELOPPEMENT

L Initiative pour la Réduction de la Pauvreté et la Gestion de l Environnement (PREMI)

Rapport de la Table Ronde sur le Soutien Juridique en République du Congo

La coopération décentralisée est inscrite dans la transversalité et se nourrit des échanges et pratiques confiés aux missions de l Agence.

UNION ECONOMIQUE ET MONETAIRE UEMOA OUEST AFRICAINE CONFERENCE DES CHEFS D ETAT ET DE GOUVERNEMENT

Les effets d une contrainte de crédit sur la convergence économique : Le cas des pays de l UEMOA

Mot d ouverture de Mamadou Lamine N DONGO Lead Results Adviser Banque Africaine de Développement Coordonnateur de AfCoP

Atelier de réflexion et de validation du projet du système de veille/observatoire des réformes foncière et forestière au Cameroun

Docteur Bendeddouche Badis Ministère de l Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique Directeur EP SNV

Sélection d un Consultant chargé d accompagner le GIM-UEMOA dans le processus de mise en place d un Plan de Continuité de l Activité (PCA)

Monitoring des AEP et maîtrise d ouvrage communale en milieu rural : quelles leçons pour une mise en œuvre efficace?

Le FMI et son rôle en Afrique

et à Hammamet (en Tunisie) 4, en mars Ces consultations ont été complétées par une enquête en ligne 5 amorcée en 2011.

BOAD en Bref. Edition 2014 BANQUE OUEST AFRICAINE DE DÉVELOPPEMENT

Connaissances et compétences requises : coordonnées géographiques, réflexion critique, recherche de documentation, rédaction, support cartographique.

REGLEMENT ET CRITERES DU CONCOURS DE PROJETS 4.2 PROGRAMME DE PETITES INITIATIVES (PPI)

Couverture du risque maladie dans les pays en développement: qui doit payer? (Paris, 7 mai 2008)

SELECTION D UN CONSULTANT CHARGE DE LA MISE EN PLACE DES REFERENTIELS DE CONTROLE INTERNE ET DE LA MISE A JOUR DES MANUELS DE PROCEDURES DU GIM-UEMOA

Les contributions des acteurs territoriaux à la promotion de la cohésion sociale et du développement durable aux niveaux local, national et mondial

Formation des Partenaires en Fundraising/Récolte de fonds. Termes de référence

RENFORCEMENT DES CAPACITES DES INSPECTEURS DE TRAVAIL DANS LA PROTECTION DES TRAVAILLEURS MIGRANTS EN MAURITANIE, MALI ET SÉNÉGAL

La culture du résultat au sein des systèmes statistiques nationaux des Etats membres d AFRISTAT

APPEL A COMMUNICATIONS

Comité monétaire et financier international

Les économies de l Afrique de l Ouest : un portrait statistique

PROJET DE BONNE GOUVERNANCE DANS LE SECTEUR MINIER COMME FACTEUR DE CROISSANCE (PROMINES) UNITE D EXECUTION DU PROJET

Intervention de M. Assane DIOP Directeur exécutif, Protection sociale Bureau international du Travail, Genève ***

CLUB DE REFLEXION SUR LE MALI (CRM)

La gouvernance foncière Agissons pour sa mise en œuvre!

S engager à agir pour le développement durable dans une période de changement

Rôle des Associations et Organismes Internationaux en matière de Sécurité et Santé au Travail

Les Rencontres de Performances

INTEGREE DES RESSOURCES EN EAU

TERMES DE REFERENCE SELECTION D UNE SOCIETE DE MAINTENANCE ELECTRIQUE & PRESTATAIRE DE MOYENS TECHNIQUES

PRESENTATION DU PROGRAMME D ACTION NATIONAL DE LUTTE CONTRE LA DEGRADATION DES TERRES ET DES FORETS EN RDC

CONVENTION PORTANT CREATION DE L'AGENCE PANAFRICAINE DE LA GRANDE MURAILLE VERTE

BURKINA FASO Unité Progrès Justice MAIRIE SECRETARIAT GENERAL DIRECTION DE L ADMINISTRATION GENERALE

Présenté par Jean Claude Ngbwa, Secrétaire Général de la CIMA. DAKAR, les 3-4 et 5 novembre 2009

Conseil d administration Genève, mars 2000 ESP. Relations de l OIT avec les institutions de Bretton Woods BUREAU INTERNATIONAL DU TRAVAIL

Le cadre juridique et fiscal des relations d affaires franco-africaines: un atout pour les entrepreneurs?

Rapport de fin du Programme

SÉMINAIRE CONCLUSIONS

Résumé. 1 Les chiffres du recensement général de la population et de l habitat (RGPH2) de 2009 sont en cours exploitation. Les données seront rendues

TERMES DE REFERENCE POUR LE RENFORCEMENT DU DEPARTEMENT CHARGE DES AFFAIRES JURIDIQUES

Office National des Produits Pétroliers ******** NOT AN OFFICIAL UNCTAD RECORD APPROVISIONNEMENT ET DISTRIBUTION DES PRODUITS PETROLIERS AU MALI

la solution AAFEX aux problèmes de financement des entreprises exportatrices du secteur agricole et agroalimentaire

PLAN D'ACTION POUR UNE GESTION APAISEE DE LA TRANSHUMANCE TRANSFRONTALIERE ENTRE LE SAHEL ET LA COTE

Déclaration des Parlementaires africains sur les Objectifs du Millénaire pour le développement et l'ordre du jour du développement post 2015

Attijariwafa bank Présentation. Conseil d administration. Chiffres-clés Consolidés / IFRS. Réseau et effectifs Décembre 2014

Ameth Saloum NDIAYE. Colloque régional UEMOA-CRDI

Présenté par OUEDRAOGO Adolphe Chef de Brigade de la CIMA. DAKAR, les 3-4 et 5 novembre 2009

STATUTS DE L ASSOCIATION DES BANQUES CENTRALES AFRICAINES

Comité stratégique de la démarche Alsace 2030 : des ambitions fortes, une vision partagée

8 e rencontre du comité Ad Hoc Genre de la COMIFAC

POLITIQUE D ÉGALITÉ ENTRE LES FEMMES ET LES HOMMES

1. ANTÉCÉDENTS ET JUSTIFICATION

Introduction Quels défis pour l Administration Publique face àla crise? Crise et leadership : quelles relations? Quels défis pour les dirigeants?

MANUEL DES PROCEDURES DE GESTION DES PROGRAMMES

Comité monétaire et financier international

Termes de référence pour le recrutement d un comptable, d un assistant administratif et un chauffeur

ETUDE SUR LA FISCALITÉ SUPPORTÉE PAR

POURQUOI LE GABON A-T-IL BESOIN DE STATISTIQUES FIABLES?

Le point sur la couverture du risque maladie au Niger

RÉUNION DES MINISTRES DE L'ALIMENTATION, DE L'AGRICULTURE ET DE LA PÊCHE DES PAYS MEMBRES DU CIHEAM 9ÈME DECLARATION FINALE

Épargne, systèmes de financement et développement économique en Afrique : une alternative post-keynésienne

TABLE RONDE DES MINISTRES AFRICAINS CHARGÉS DES TIC EN PRÉLUDE À LA 42 ÈME RÉUNION DE L ICANN. Hôtel Méridien Dakar, SENEGAL.

Observations sur l avant-projet de loi, Loi sur l aménagement durable du territoire et l urbanisme

L éditorial. Le secrétariat de CGLU Afrique lance ce premier numéro «L Etat des

NOVEMBRE Dossier de presse. Société Générale, 1 er réseau de banque universelle. en Afrique au service des Entreprises

Accès des populations rurales au capital en Agroland

Forum Pan-Africain des Secrétaires Généraux de Gouvernements

PROJET DOUGORE 2011 SUR LA DECENTRALISATION AU TOGO

Fiscalité des médicaments, consommables et équipements médicaux dans les pays membres de l UEMOA

Promouvoir des synergies entre la protection des enfants et la protection sociale en Afrique de l Ouest et du Centre

Qu est-ce que la Zone franc?

République de Guinée. Ministère de l Economie et des Finances. Unité de Coordination et d Exécution des Projets

Réunion préparatoire du groupe d experts de la troisième Conférence des ministres africains chargés de l enregistrement des faits d état civil

C est quoi le District Health Information Software 2?

Secrétariat d Etat auprès du Premier Ministre chargé des Technologies Nouvelles

La version 3.0 de Corman S

Mécanisme de Fonds Commissionnés pour la Recherche Agricole Appel à Propositions de Projets (PP)

Attijariwafa bank : un Groupe au service d une Afrique qui avance

EVALUATION FINALE BKF/012

de plus de moitié, particulièrement dans les pays où la mortalité infantile est élevée 39.

Colloque international sur le droit de l environnement en Afrique Abidjan, octobre Annonce. Mars 2013

vendredi 17 et samedi 18 octobre 2014 niort / salle de l acclameur Rendez-vous national innover et entreprendre créer son emploi

Conseil régional. Plan d action régional Outaouais

L organisation du programme «Jeunes pousses» Rapport

QUATRIÈME CONFÉRENCE DES NATIONS UNIES SUR LES PAYS LES MOINS AVANCÉS ISTANBUL, TURQUIE DU 9 AU 13 MAI 2011

Foire aux Savoirs CONSOLIDER LA RESILIENCE A L INSECURITE ALIMENTAIRE ET NUTRITIONNELLE AU SAHEL ET EN AFRIQUE DE L OUEST

Cérémonie de clôture de la réunion débat sur le thème de la 56 e session ministérielle

& Melinda Gates et Gavi, qui permettra d améliorer la santé des populations des six pays ciblés et de contribuer à la sécurité sanitaire régionale.

Sélection d un Qualified Security Assessor (QSA), chargé d évaluer la conformité du GIM-UEMOA. à la norme PCI-DSS, level 1

QU'EST-CE QUE LA ZONE FRANC?

Transcription:

En collaboration avec Termes de Référence de l atelier National de partage et d élaboration du cadre stratégique de l Observatoire de la société civile sur la Gouvernance des Terres et des Ressources Naturelles. I- Contexte et Justification : Malgré les crises mondiales qui se sont succédées ces dernières années, l Afrique s est globalement bien comportée et a fait preuve d une capacité de résilience pour demeurer «la dernière frontière de la croissance». Elle est le continent le plus riche en ressources naturelles mais ne tire que très peu de bénéfices de son potentiel, du fait d une gouvernance interne inefficace et d un environnement international qui produit et entretient des pratiques économiques et commerciales inéquitables. Dans la plus part des pays africains, l exploitation et la commercialisation des ressources naturelles, dont les prix ont connu des hausses, n ont pas toujours permis de recouvrer des recettes publiques et des investissements conséquents pour amorcer des transformations économiques et sociales. Le continent produit jusqu à un cinquième des besoins en or et en uranium et contribue pour beau coup à la production mondiale de pétrole et de gaz. Telle une malédiction, la présence de ces ressources naturelles en grande quantité dans les pays africains, constitue une source de conflits même si l on sait que ce n est pas la simple présence des celles-ci qui pose problème, mais la façon dont leur exploitation est gérée par les Etats. Dès lors, il se pose la question de savoir comment utiliser le potentiel en ressources naturelles pour en faire un levier de création de richesses et de développement durable. La gouvernance transparente et efficiente des terres et des ressources naturelles est ainsi l un des défis majeurs auxquels les pays africains sont confrontés. Le huitième Forum de haut niveau sur le développement de l Afrique, tenu en 2011 à Addis Abeba (Ethiopie) sur le thème «mobilisation et gestion des ressources naturelles au service du développement de l Afrique» a contribué à clarifier les vrais enjeux du développement du continent en mettant l accent sur la problématique de la gouvernance des ressources naturelles, qu elles soient minières, foncières, forestières ou halieutiques, pour ne citer que celles-là.

C est dans ce contexte que l on assiste à une sorte d offensive néo impérialiste symbolisée par la volonté des pays développés et leurs multinationales, de s accaparer des ressources des pays en développement. Au Sénégal, les potentialités minières révélées par les études ont suscité l intérêt de nombreuses sociétés d exploitation notamment de l or avec plus de vingt permis déjà délivrés. Les phénomènes de l accaparement des terres et l exploitation frauduleuse du bois ont atteint des proportions inquiétantes au moment où le Sénégal perd chaque année, 150 milliards de FCFA, du fait des pêches illicites, non déclarées et non réglementées(déclaration du Ministre de la Pêche et de l Economie Maritime). Au-delà des ressources accaparées, il s agit de la question de la souveraineté des Etats africains qui se pose et la dernière volonté exprimée du gouvernement du Sénégal, de procéder à la hausse du prix de l eau qui résulte d une injonction du Fonds Monétaire International (FMI), illustre bien cet état de fait. C est pour quoi, dans ses missions de veille, de contrôle et de suivi des politiques publiques, la société civile accorde un grand intérêt à la mobilisation et à la participation effective des communautés locales à la gouvernance des terres et des ressources naturelles. Elle exige des gouvernements et des sociétés d exploitation des ressources naturelles, de reconnaître et de protéger les droits individuels et collectifs des populations à jouir des bénéfices tirés de ces ressources. Des mécanismes telles que l Initiative pour la Transparence des Industries Extractives (ITE), la Vision Minière Africaine (VMA) et les Directives Volontaires (DV) pour une gouvernance responsable des régimes fonciers applicables aux terres, aux pêches et aux forêts dans le contexte de la sécurité alimentaire nationale (adoptées en mai 2012 sous l égide du Comité pour la Sécurité Alimentaire- CSA- de la FAO), auxquels le Sénégal a adhéré, proposent des principes et des normes visant à guider les gouvernements et autres parties prenantes pour améliorer la gouvernance des ressources minières et des régimes fonciers applicables aux terres, aux pêches et aux forêts. Dans ce cadre, les organisations de la société civile ont mis en place des coalitions et des réseaux thématiques qui participent à la gouvernance des terres et des ressources naturelles et mènent des luttes contre toutes les formes de violations des droits humains qui accompagnent leurs exploitations. Ces dynamiques de réseaux et coalitions thématiques sur les terres, l eau, les ressources minières, halieutiques et forestières, se sont retrouvées dans un atelier organisé par la Fondation Rosa Luxemburg sur l accaparement des ressources, dans le cadre du Forum Social Africain (Dakar- octobre 2014) et qui a vu la participation d une trentaine de responsables d organisations de la société civile et de mouvements sociaux venant du Sénégal, de la Gambie, de la Guinée Bissau, du Mali, de la Mauritanie, du Niger, du Burkina Faso, de la Côte D Ivoire et de la République Démocratique du Congo. Le partage des idées et des expériences a amené les participants à reconnaître la solidarité essentielle dans les luttes que mènent les organisations de la société civile et les mouvements sociaux, étant donné la nature inextricable des liens entre l accaparement des terres, de l eau et des autres ressources naturelles. Les participants ayant compris que l ampleur et la complexité des mécanismes d accaparement sont telles que les organisations

de la société civile et les mouvements sociaux qui défendent les droits des populations, doivent conjuguer leurs efforts pour assurer efficacement, leur mission de veille, d alerte et de suivi de la gouvernance des terres et des ressources naturelles, avaient recommandé la mise en place d un Observatoire Africain de la société civile sur la gouvernance des terres et des ressources naturelles pour que leur exploitation se fasse dans le respect des droits humains et de l environnement et profite véritablement au développement économique et social des pays. Dans cette perspective, une première étape consistera à organiser un atelier national de partage et d élaboration du cadre stratégique d un mécanisme de convergence des actions de la société civile sur la Gouvernance des Terres et des Ressources Naturelles qui sera ensuite implanté dans les 4 zones éco géographiques avant de s étendre aux niveaux sous régional et régional. Les présents termes de référence définissent les objectifs, résultats attendus et la méthodologie de l atelier national. I- Objectifs et résultats attendus de l atelier national: 2-1- Objectifs : Au plan général, l atelier vise à promouvoir un cadre de synergie et d articulation des actions de suivi, de contrôle, de plaidoyer et de partage de connaissances, de la société civile et des mouvements sociaux pour une gouvernance plus inclusive et plus transparente des terres et des ressources naturelles. De façon spécifique, les objectifs ci-dessous sont visés : 1. Analyser et comprendre les mécanismes d accaparement des terres et des ressources naturelles au Sénégal et en Afrique ; 2. Echanger des expériences de protection des droits des communautés et de promotion de la transparence dans le suivi de la gouvernance des terres et des ressources naturelles ; 3. Elaborer un mécanisme national et régional d alliances et de convergence des luttes et des stratégies de plaidoyer de la société civile et des mouvements sociaux pour une gouvernance inclusive et transparente des terres et des ressources naturelles. 1-2- Résultats attendus : Au terme de l atelier : Des acteurs de la société civile et des mouvements sociaux ont une meilleure compréhension des mécanismes d accaparement des terres et des ressources naturelles au Sénégal en particulier et en Afrique en général ; Les cadres institutionnels et réglementaires de gouvernance des secteurs du foncier et des ressources naturelles (mines, eau, ressources forestières et halieutiques,) sont analysés ; Des expériences de défense des droits des communautés et des mécanismes formels et informels de suivi et de contrôle de la gouvernance des terres et des ressources naturelles par la société civile et les mouvements sociaux, sont partagés et analysés ;

Un mécanisme opérationnel de convergence et d articulation des luttes et des actions de plaidoyer (observatoire) de la société civile sur la gouvernance des terres et des ressources naturelles ainsi qu un plan d actions, sont élaborés et validés. II- Méthodologie : Par une démarche participative et inclusive, il sera procédé à une identification des organisations de la société civile et des mouvements sociaux porteurs de dynamiques locales, nationales et transfrontalières significatives de suivi, de protection et de défense des droits des communautés dans la gouvernance des secteurs du foncier, de l eau, des mines, des forêts et des pêches, qui seront partagées et analysées pour en déterminer les champs de complémentarité et mécanismes de convergence. Pour lancer les débats, une première session sera animée sur le cadre institutionnel et réglementaire de gouvernance du foncier et des ressources naturelles et les mécanismes d accaparement de ces biens communs, par une personne ressources qui sera commise pour préparer et présenter une communication introductive et une proposition de mécanisme d observation, de convergence et de suivi de la gouvernance du foncier et des ressources naturelles. Des sessions de travaux de groupes vont approfondir les discussions en plénière, compléter et amender les propositions d orientation, de schéma organisationnel et de lignes d actions de l Observatoire de la gouvernance des terres et des ressources naturelles. Un agenda détaillé décrira le chronogramme des sessions plénières et de travaux de groupes. Dans le cadre du suivi des résultats de l atelier national et la perspective de mise en place de l observatoire aux niveaux national et local, l approche centrée sur l appui et la consolidation de mécanismes spécifiques et localisés de suivi contrôle de la gouvernance des ressources, sera privilégié. A cet effet, 4 ateliers zonaux de restitution et de structuration seront organisés au niveau national ainsi que des ateliers sous régionaux et régionaux qui pourraient s inscrire dans le cadre du processus de redéploiement du forum social ouest africain et africain. III- Participants (es) : Une trentaine de participant(e)s issus des organisations de la société civile et des mouvements sociaux provenant des différentes régions du Sénégal notamment des zones d exploitation et d accaparement des terres et des ressources naturelles, seront sélectionnés sur la base de leur engagement et de leur expérience de lutte sur l une des thématiques ou domaines qui sont couverts par le mécanisme. Des responsables d organisations de la Gambie et de la Guinée Bissau engagées dans le suivi de la gouvernance des ressources naturelles et ayant des relations avec une ou plusieurs organisations nationales, pourraient être invités à participer à l atelier.

IV- Durée : L atelier durera Deux (2) jours. V- Date et Lieu : L atelier se tiendra le 16 et 17 Juin dans la salle de conférence de la Fondation Rosa Luxemburg (bureau régional, Dakar, MERMOZ villa n 43).