Le dioxyde de de souf re SO 2

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Transcription:

Le dioxyde de de souf re SO 2 18 ème Aubervilliers boulevard périphérique porte d'auteuil Tour Eiffel (3m) ème ème 14 ème Zone rurale Sud-Est stations de mesure au 1// La figure 43 illustre la tendance des niveaux moyens hivernaux de la pollution soufrée à Paris depuis 15. Jusqu en 13 la méthode de référence était la mesure de l acidité forte. Ensuite, l analyse spécifique du SO 2 est prise en compte. On observe une forte baisse régulière sur l ensemble de l historique. D un niveau moyen hivernal voisin de 3 à la fin des années 5, les niveaux ont été divisés par 2 environ pour se situer aujourd hui à environ 15 en hiver. Les nombreuses mesures de réduction des émissions industrielles, notamment en lien avec la production d électricité et de chauffage, ont permis ces gains importants. Les figures 44 et illustrent la tendance des niveaux moyens annuels calculés sur un échantillon constant et évolutif de stations de fond dans l agglomération pour la période la plus récente, de 12 à 22. La figure 4 correspond à l évolution de la station trafic du boulevard périphérique porte d Auteuil de 1 à 22. Malgré des niveaux déjà faibles en 14, la tendance à la baisse s est encore confirmée au cours de la dernière décennie, pour atteindre un niveau «plancher» d environ 1 de en moyenne de fond dans l agglomération. La conjugaison de la poursuite des mesures réglementaires relatives aux installations fixes de combustion, et d hivers 81

Figure 43 4 35 35 3 3 2 2 15 15 5 1 5 5 Méthode de mesure : Acidité forte jusqu'en 13 Dioxyde de soufre depuis 14 sur un échantillon constant de stations urbaines 5 5 1 3 5 1 3 5 81 83 85 8 8 1 3 5 1 5 58 2 4 8 2 4 8 8 82 84 8 88 2 4 8 * Stations prises en compte pour le SO 2 depuis 14 : Paris ème, Paris 8 ème, Paris ème, Paris 13 ème, Paris 14 ème, Paris 18 ème Figure 43 : Évolution de la pollution soufrée (niveaux moyens hivernaux) à Paris intra-muros hivers 15-15 à 21-22 82 globalement doux ces dernières années expliquent des teneurs très faibles. La diminution du nombre de capteurs de SO 2 a été entamée dès 1, afin de consacrer les efforts de surveillance sur d autres indicateurs soit ne respectant pas les objectifs de qualité (ozone, benzène, dioxyde d azote) soit devant faire l objet d un développement conséquent face aux exigences de surveillance européennes. En proximité au trafic, la mesure du dioxyde de soufre a démarré en 1 sur une station. Le SO 2 ne constitue pas l indicateur le plus discriminant de la pollution routière, il est toutefois émis par le trafic, plus particulièrement diesel. La mesure sur une station de référence s avère donc intéressante pour caractériser le niveau de concentration auquel peut être exposé le piéton, le cycliste ou l automobiliste. L évolution montre une baisse brutale de 1 à 1 (-44 %). Elle s explique par la forte diminution du taux de soufre dans le gasoil obligatoire à partir du 1 er octobre 1 (,5 % au lieu de,2 %). De 1 à 22 on enregistre une nouvelle baisse de 5 %. Il est intéressant de Figure 44 3 2 15 1 5 Figure 3 2 15 1 5 21 1 18 1 18 1 15 11 1 1 12 Figure 44 : Niveaux moyens annuels de dioxyde de soufre (SO 2 ) en agglomération parisienne de 12 à 22 (échantillon constant de stations urbaines et périurbaines) 2 1 1 14 15 14 11 8 12 13 13 14 14 15 15 1 1 1 1 18 18 1 1 2 2 21 21 22 22 Figure : Niveaux moyens annuels de dioxyde de soufre (SO 2 ) en agglomération parisienne de 12 à 22 (échantillon évolutif de stations urbaines et périurbaines)

constater qu aujourd hui, les teneurs moyennes en SO 2 sont plus fortes en bordure immédiate d une grande voie de circulation qu en situation de fond. La figure 4 illustre la répartition spatiale de la moyenne annuelle de SO 2 en 1, 2, 21 et 22 en Ile-de-France, obtenue par interpolation géostatistique de type krigeage co-localisé (variable explicative : densité du bâti urbain). Même au coeur de l agglomération, les teneurs annuelles des quatre dernières années ne dépassent pas 2. La figure 48 illustre, de 12 à 22, les moyennes annuelles les plus élevées par typologie de stations. Les valeurs maximales en fond urbain tendent à diminuer Figure 4 54 48 42 3 3 24 18 1 progressivement (3 12, 13 en 22). Diminution du taux de soufre dans le gas oil le 1/1/ : de,2 % à,5 % 48 2 21 1 1 13 1 18 en La figure 4 illustre, de 12 à 22, les maximums horaires par typologie de stations. De forts contrastes apparaissent entre les années, s agissant de valeurs 1 2 21 Figure 4 : Niveaux moyens annuels de dioxyde de soufre (SO 2 ) sur la station trafic du boulevard périphérique à la Porte d Auteuil de 1 à 22 22 maximales. Les hivers marqués par un ou plusieurs épisodes anticycloniques et froid (15, 1) ont connu des maximums horaires compris entre et 8, en sites urbains de fond ou proches de zones industrielles. Les teneurs parfois fortes sur les stations Figure 4 Objectif de qualité Figure 4 : Cartes de répartition spatiale de la moyenne annuelle de SO 2 en Ile-de-France de 1 à 22 83

d observation correspondent à des retombées de panaches industriels identifiées en hauteur, sur la station du sommet de la Tour Eiffel. Aucune station de fond n a dépassé le seuil d information en SO 2 au cours des trois dernières années. La figure 5 illustre les moyennes annuelles 22 de toutes les stations du réseau. L objectif de qualité (5 ) est partout largement respecté. La figure 51 illustre le percentile, horaire de l année 22 pour toutes les stations du réseau, la figure 52 le percentile,2 journalier. Dans les deux cas, les percentiles sont très inférieurs aux valeurs limites : 5 fois inférieur à la valeur limite pour le percentile, maximum, 2,5 fois inférieur à la valeur limite pour le percentile,2 maximum. Figure 48 Objectif de qualité : 5 Figure 48 : Maximums des moyennes annuelles de dioxyde de soufre (SO 2 ) de 12 à 22 Figure 4 Stations d'observation 8 Stations industrielles Stations de fond Seuil d'information : 3 5 4 3 2 1 Figure 4 : Concentrations horaires maximales de dioxyde de soufre (SO 2 ) de 12 à 22 84

Figure 5 Paris ème Paris 14 ème Paris 18 ème Paris ème Zone rurale Nord-Est - Figure 51 Paris 14ème Paris ème Paris 18ème Paris ème Zone rurale Nod-Est - Figure 52 Paris 14 ème Paris 18 ème Paris ème Paris ème Zone rurale Nord-Est - 13 13 1 8 Objectif de qualité : 5 Valeur limite de protection des écosystèmes : 2 µg/m3 4 3 1 2 3 4 5 Figure 5 : Moyenne annuelle de dioxyde de soufre (SO 2 ) pour l année 22. 5 1 5 5 5 Valeur limite 22 : 55 44 53 53 4 4 Valeur limite : 35 42 3 35 28 2 5 1 15 2 3 35 4 Figure 51 : Percentile, des niveaux horaires de dioxyde de soufre (SO 2 ) pour l année 22. 3 3 38 3 33 31 31 3 2 2 2 2 22 2 18 1 Valeur limite 21 : 5 1 2 3 4 5 8 1 11 13 Figure 52 : Percentile,2 des niveaux journaliers de dioxyde de soufre (SO 2 ) pour l année 22. 85