CAHIER DES CLAUSES TECHNIQUES PARTICULIERES

MAÎTRE D OUVRAGE : COMMUNE DE BIVIERS OPÉRATION : Extension d un restaurant scolaire et construction d une salle multi-activités à BIVIERS (38) CAHIER DES CLAUSES TECHNIQUES PARTICULIERES LOT 6 - CLOISONS - DOUBLAGES - FAUX PLAFONDS Architecte : Mireille BONNAZ La Chaz - Cidex 833 bis 73110 ARVILLARD Tél.04.79.25.79.41 Tcp.04.79.65.65.56 mbonnaz@orange.fr Bureau Structure : CEBEA 15, av. Général Champon 38000 GRENOBLE Tél.04.76.87.51.25 Tcp.04.76.85.06.63 cebea.bet@wanadoo.fr Bureau Fluides : GTI 141, rue des Alliés 38100 GRENOBLE Tél.04.76.70.12.62 Tcp.04.76.21.86.66 andre.rolland@be-gti.com Grenoble, MARS 2012

TABLE DES MATIERES 1 PRÉAMBULE COMMUN A TOUS LES LOTS 3 1.1 VISITES DES LIEUX 3 1.2 PROTECTIONS DES OUVRAGES CONSERVÉS 3 1.3 RÉSEAUX EXISTANTS CONSERVÉES 3 1.4 INTERVENTIONS PARTICULIÈRES 3 1.5 NETTOYAGE JOURNALIER 4 1.6 ÉVACUATION DES DÉBLAIS 4 1.7 CHOIX DES PRODUITS 4 1.8 SONDAGES - NATURE DES SUPPORTS 4 1.9 OBLIGATIONS DE L'ENTREPRISE 5 1.10 DEVIS QUANTITATIF 5 1.11 MISE EN OEUVRE - OBLIGATIONS - RESPONSABILITÉS 5 1.12 ÉTANCHÉITÉ A L'AIR DU BÂTIMENT 6 2 GÉNÉRALITÉS 9 2.1 CONSISTANCE DES TRAVAUX 9 2.2 DÉCOUPES - GARNISSAGES - DIVERS 9 2.3 HUISSERIES INTÉRIEURES 9 2.4 INCORPORATIONS - COORDINATION 10 2.5 BOUCHES DE VMC 10 2.6 PIEDS DE CLOISONS ET DOUBLAGES 10 2.7 PLANÉITÉ DES OUVRAGES PLÂTRE 10 2.8 PRINCIPE DE MISE EN OEUVRE DES ENDUITS 10 2.9 PROTECTION DES ANGLES 11 2.10 RENFORTS POUR APPAREILS 11 2.11 TRAÇAGE DES CLOISONS 11 2.12 TRAITEMENT DES JOINTS 11 2.13 TRAPPES DE VISITE 11 2.14 CONSISTANCE DES TRAVAUX PLAFONDS 11 2.15 OUVRAGES INCORPORÉS AUX PLAFONDS 12 2.16 JOINTS : PLAFONDS EN PLAQUES DE PLÂTRE 12 2.17 PLANÉITÉ ET HORIZONTALITÉ DE L'OSSATURE 12 3 DESCRIPTION DES OUVRAGES 13 3.1 DOUBLAGE DE MURS A OSSATURE BOIS 13 3.2 DOUBLAGE PLÂTRE ET ISOLANT 13 ESEB - Economie de la construction Page : 1

3.3 DOUBLAGE PLAQUE SILICO-CALCAIRE / OSSAT. MÉTAL. 14 3.4 CLOISONS PLAQUE SILICO-CALCAIRE / OSSAT. MÉTAL. 14 3.5 CLOISONS PLAQUE DE PLÂTRE / OSSAT. MÉTAL. 15 3.6 CLOISON SÈCHE TERRE CUITE 17 3.7 CLOISONS EN CARREAUX DE PLÂTRE 18 3.8 SYSTÈME COMPLÉMENTAIRE D'ÉTANCHÉITÉ 18 3.9 PLAFOND PLAQUE DE PLÂTRE / OSSAT. MÉTAL. 19 3.10 PLAFOND SUSPENDU EN DALLE ACOUSTIQUE 19 3.11 PLAFOND SUSPENDU LAVABLE HAUTE PRESSION 20 3.12 JOUE DE FAUX-PLAFOND 21 3.13 PROTECTION AU FEU DES STRUCTURES EN ACIER 21 3.14 ISOLATION THERMIQUE 21 3.15 CAISSONS 22 ESEB - Economie de la construction Page : 2

1 PRÉAMBULE COMMUN A TOUS LES LOTS 1.1 VISITES DES LIEUX L'entrepreneur devra, avant la remise de son offre, se rendre sur place et visiter les lieux, afin d'inclure dans son offre toutes les prestations nécessaires à la parfaite exécution des travaux lui incombant. Dans le cas ou à travers les documents établis par les concepteurs certaines stipulations particulières sembleraient avoir été omises ou paraîtraient inadaptées ; l'entrepreneur devra le signaler au cours de l'appel d'offre et effectuer une mise au point chiffrée sur un document annexe, remis avec sa proposition. 1.2 PROTECTIONS DES OUVRAGES CONSERVÉS Toutes les précautions et protections auront été prises lors des interventions pour protéger les ouvrages à conserver. Les dégradations seront immédiatement signalées au M aître d'oeuvre et seront réparées aux frais de l'entreprise concernée. Les systèmes choisis pour ces reprises et les aspects de finition devront en tous points, satisfaire à ceux existants : matériaux compatibles, coloris, etc... 1.3 RÉSEAUX EXISTANTS CONSERVÉES L'attention des entreprises est attirée sur la présence de réseaux enterrés existants conservés sur l'emprise du terrain. Toutes les dispositions seront prise par chacune des entreprises intervenants sur le chantier pour ne pas détériorés ces réseaux par le fait d'intervention ou passage d'engins. Tous désordres apparaissant en cours de chantier sur ces réseaux sont réputés intervenus par suite de travaux, les réparations nécessaires seront à la charge de l'entreprise incriminée. 1.4 INTERVENTIONS PARTICULIÈRES Pour les interventions dans les locaux existants, l'entrepreneur devra impérativement définir avec le maître d'oeuvre les emplacements et les limites de prestations, ainsi que le choix et la qualité des matériaux à mettre en oeuvre (coloris, aspect, mode de pose, etc...). Cette mise au point sera effectuée avant toute intervention du présent lot. ESEB - Economie de la construction Page : 3

1.5 NETTOYAGE JOURNALIER Prestation obligatoire due par l'entreprise : - Nettoyage quotidien après chaque intervention de son lot. - Balayage fréquent et rassemblement de ses gravats durant les travaux, plusieurs fois par jour si nécessaire. - Nettoyage et enlèvement systématique de ses déblais en fin d'intervention. - Chaque entreprise doit le nettoyage quotidien après chaque intervention de son lot, toutefois, en cas de négligence ou défaillance de certaines entreprises, le coordinateur pourra faire exécuter tous nettoyages complémentaires par une entreprise spécialisée, et ce, à la charge de ces mêmes entreprises. 1.6 ÉVACUATION DES DÉBLAIS Les déblais seront évacués par chaque entreprise aux décharges publiques ou payantes, y compris taxes et frais. En tout état de cause, la manutention, le stockage et le transport des déblais incombent au titulaire de chaque lot. Pour les matériaux et produits dangereux et/ou particuliers, il sera fourni par l'entreprise une note précisant le lieu et le type de décharges retenues dans l'offre, ainsi qu'une copie de l'agrément. 1.7 CHOIX DES PRODUITS L'entrepreneur devra joindre à l'appui de son acte d'engagement, la nature, les caractéristiques et la marque des produits sur la base desquels il a établi son offre. Les produits devront être de fabrication notoirement connue. Leur composition ne pourra être modifiée que dans les limites prescrites par le fabricant. L'entrepreneur doit notamment l'exécution de "surfaces témoins" suivant les coloris choisis par le M aître d'oeuvre. 1.8 SONDAGES - NATURE DES SUPPORTS Prestation à inclure aux prix unitaires des ouvrages : tous sondages nécessaires à la reconnaissance des supports existants, afin de déterminer la nature et les dimensions des matériaux les composant pour apprécier la compatibilité avec les ouvrages neufs à créer. ESEB - Economie de la construction Page : 4

1.9 OBLIGATIONS DE L'ENTREPRISE Le devis descriptif n'étant pas limitatif, l'entreprise devra prévoir tous les travaux complémentaires indispensables au complet et parfait achèvement des ouvrages inclus dans son lot et ce, sans qu'il puisse prétendre à aucune modification de son prix forfaitaire pour raison d'omission aux plans et au devis descriptif, étant entendu que l'entrepreneur s'est rendu compte des travaux à effectuer, de leur importance et de leur nature, et qu'il a suppléé par ses connaissances professionnelles aux détails qui pourraient être omis sur les plans et descriptifs. Dans le cas ou à travers les documents établis par les concepteurs certaines stipulations particulières sembleraient avoir été omises ou paraîtraient inadaptées ; l'entrepreneur devra le signaler au cours de l'appel d'offre conformément aux dispositions prévues dans le règlement de consultation. 1.10 DEVIS QUANTITATIF L'entrepreneur du présent lot devra impérativement répondre sur le cadre du devis quantitatif joint au dossier. La proposition de l'entreprise étant globale et forfaitaire, l'entrepreneur est tenu de vérifier les quantités. S'il découvre éventuellement des erreurs ou des oublis, il devra se conformer aux disposions prévues dans le règlement de consultation. A défaut, après signature du marché, les quantités seront réputées être acceptées par l'entreprise sans aucune réserve. 1.11 MISE EN OEUVRE - OBLIGATIONS - RESPONSABILITÉS L'entreprise doit prévoir tout le matériel, toutes les fournitures et les travaux préparatoires indispensables pour assurer le complet et parfait achèvement des ouvrages prévus à son lot. Elle doit, pour la mise en oeuvre de l'ensemble de ses ouvrages, respecter les prescriptions et recommandations contenues dans les DTU, avis et fiches techniques, recommandations professionnelles en vigueur à l'ouverture du chantier. Elle doit respecter tous les règlements et informations édités par les organismes de sécurité (médecine du travail, sécurité sociale, inspection du travail, etc...). Elle doit rigoureusement respecter la conception de l'ensemble du projet avec ses obligations de résultats. Elle doit impérativement utiliser une main d'oeuvre qualifiée, assistée d'une organisation hiérarchisée et compétente. Elle doit signaler, en temps utile, ses observations, les erreurs ou omissions constatées dans le dossier de consultation des entreprises à l'équipe de M aîtrise d'oeuvre. ESEB - Economie de la construction Page : 5

Elle ne peut mettre en oeuvre que des matériaux et produits faisant partie de l'échantillonnage retenu, dans les prototypes d'outils sélectionnés et pour un objectif correspondant au prototype de référence. Elle ne peut mettre en oeuvre des éléments d'ouvrages sans accord préalable de la M aîtrise d'oeuvre sur les documents graphiques et écrits correspondant à l'élément concerné remis dans son contexte d'ensemble. La Maîtrise d'oeuvre se réserve le droit de refuser, de démolir et de faire refaire les ouvrages non conformes à leurs : - caractéristiques mécaniques et fonctionnelles, - caractéristiques structurelles et dimensionnelles, - exigences de qualité, d'aspect et de teinte, telles que précisées au présent document et confirmées par les échantillons et prototypes de référence et ce sans que l'entreprise puisse prétendre à des indemnisations. 1.12 ÉTANCHÉITÉ A L'AIR DU BÂTIMENT 1.12.1 OBJECTIF L'objectif est de réaliser un bâtiment à basse consommation d'énergie (label BBC) ce qui impose une bonne étanchéité à l'air et une maîtrise de la perméabilité de l'enveloppe de la construction. Les précautions particulières sont à prendre en compte dès la remise de l'offre, notamment pour : Identifier sur les plans d exécution les points sensibles pour l étanchéité. Identifier les techniques et produits à utiliser pour atteindre le niveau d étanchéité requis. 1.12.2 QUALITÉ DES OUVRAGES Pour obtenir les résultats demandés, une exécution soignée, la mise au point des détails de traitement des liaisons, l'utilisation de produits et composants spécialement conçus pour limiter les infiltrations, sont nécessaires. L'impact financier de ces sujétions est à prendre en compte dans l'offre et à intégrer au prix unitaire des ouvrages. ESEB - Economie de la construction Page : 6

1.12.3 M ATÉRIAUX EM PLOYÉS FILM FREIN-VAPEUR Le frein-vapeur doit permettre la régulation de la migration de la vapeur d eau au travers des parois (murs et toiture). Compte tenu des différences de migrations d humidités entre climat hivernal et estival, les freins-vapeur pourront avoir une diffusion variable. Par climat hivernal, ils sont plus étanches à la diffusion et protègent la construction de l humidité. Par climat estival, ils sont plus ouverts à la diffusion et permettent un séchage vers l extérieur de l humidité éventuellement présente dans la construction. Ils sont plus étanches à la diffusion dans un environnement sec et plus ouverts à la diffusion dans un environnement humide. (0,25< Sd < 10 m). BANDES D ÉTANCHÉITÉ Les bandes d étanchéité devront permettre de réaliser tous les types d ouvrages : angles rentrants et sortants, recouvrement des lés, calfeutrement au pourtour des menuiseries, etc... Elles devront être choisies en fonction de leur adhérence sur les matériaux sur lesquels elles sont mises en oeuvre. 1.12.4 PRESCRIPTIONS Chaque entreprise doit assurer la continuité de l étanchéité et notamment au niveau des :. M enuiseries extérieures (éléments de menuiseries, liaisons menuiserie/façade).. Liaisons entre les parois (continuité du frein-vapeur devant tous les éléments de structure).. Équipements électriques (manchons).. Trappes et tout élément traversant les parois. L ensemble des éléments nécessaires pour assurer l étanchéité des liaisons (adhésifs adaptés, joint pré-comprimé, joint acrylique, joint silicone, etc ) devront être prévus par les entreprises. 1.12.5 PROTOCOLE DE TEST Le test d'infiltrométrie permet de mesurer l étanchéité à l air du bâtiment. Selon la norme NF EN 13829, on teste deux cas : en dépression (pour tracer de l intérieur les éventuelles fuites) et en surpression (traçage des fuites par fumée). ESEB - Economie de la construction Page : 7

Une première série de tests sur l'enveloppe brute dès que sont mis en place les éléments qui ont une influence sur l étanchéité (maçonnerie, ossature bois, pare-vapeur, film d'étanchéité, membranes diverses, menuiseries extérieures, etc...) et une deuxième série après intervention des lots techniques et secondaires (plaquiste, électricité, plomberie, etc ). Un relevé des défauts est établi. Chaque entreprise devra être présente lors des tests d'étanchéité à l'air. 1.12.6 TEST FINAL - OBLIGATION DE RÉSULTAT Un test d étanchéité à l air sera réalisé à la charge du M aître d ouvrage en fin de chantier sur l ensemble du bâtiment. La valeur limite du débit de fuite traversant l enveloppe est fixée à Q4 < ou = 1,2 m3/h.m² sous une pression de 4 Pa.. Chaque entreprise est responsable de l'atteinte de l'objectif d'étanchéité à l'air. En cas du résultat non satisfaisant, les entreprises devront apporter les modifications sur leurs ouvrages jusqu à obtention de la valeur minimum d étanchéité à l air. Ces reprises seront étendues à l ensemble des ouvrages similaires dans l ensemble du bâtiment. Les entreprises auront également à leur charge le coût des tests complémentaires d étanchéité à l air pour validation des reprises, si cela s'avère nécessaire. ESEB - Economie de la construction Page : 8

2 GÉNÉRALITÉS 2.1 CONSISTANCE DES TRAVAUX Les travaux comprennent d'une manière générale : - Réception des supports et état des lieux. - Approvisionnement de tous les matériaux et produits nécessaires comprenant toutes manutentions, montages, stockage, échafaudages, etc... - Fourniture des clous à bateau, agrafes, plâtre spécial, etc... - Les dégrossis et préparations diverses. - La mise en oeuvre, y compris les découpes, scellements, trappes, semelles résilientes ou isolantes, etc... - Sujétions de raccordement avec les ouvrages maçonnés. - Réfection des ouvrages défectueux constatés aux réceptions. - Assistance technique aux autres corps d'état en ce qui concerne les percements, tranchées, scellements, raccords. - Nettoyage du chantier et enlèvement de ses gravats. - Réparation des dégâts causés aux autres corps d'état. - Réfections et remises en état pendant la période de garantie. - Frais de contrôle d'essais. - Paiement au peintre des plus-values occasionnées par une mauvaise finition des surfaces. - Fourniture aux autres corps d'état du plâtre spécial pour les rebouchages. - Remise en place des huisseries déplacées par son corps d'état. - Les isolants mis en oeuvre doivent avoir fait l'objet d'un certificat de qualification ACERM I. - Nettoyage de fin d'intervention. - Part de l'entrepreneur dans le compte-prorata. 2.2 DÉCOUPES - GARNISSAGES - DIVERS L'entrepreneur du présent lot exécutera le découpage soigneux des cloisons au droit des canalisations, fourreaux, bouches et le garnissage après les interventions des différents corps de métier. 2.3 HUISSERIES INTÉRIEURES Les huisseries seront fournies en temps opportun par le titulaire du lot MENUISERIES INT ÉRIEURES et posées par le présent lot pour incorporation aux ouvrages de cloisonnement. Pour la mise à niveau des huisseries, l'entrepreneur tiendra compte des gardes de sol, un réglage de l'aplomb et un contrôle de l'équerrage sera réalisé. ESEB - Economie de la construction Page : 9

2.4 INCORPORATIONS - COORDINATION Le titulaire du présent lot devra réaliser une mise au point avant l'exécution de ses travaux, concernant toutes les incorporations dans ses ouvrages, à savoir : bloc porte, trappes, renforts, rails, luminaires, grilles, canalisations, conduits, structures secondaires, etc..., et tout autres éléments nécessitant une sujétion particulière pendant son intervention. Il devra prendre connaissances des travaux inclus dans les différents lots et contacter en temps opportun les entreprises concernées afin de définir les limites de prestation de chacun. Les fourreaux électriques et descentes en attente seront intégrés dans les cloisons et doublage par le présent lot, avec sorties selon directives du LOT ÉLECTRICITÉ. 2.5 BOUCHES DE VMC L'entrepreneur du présent lot exécutera le découpage soigneux des cloisons au droit des bouches, celles-ci étant fournies et posées par le titulaire des lots techniques. 2.6 PIEDS DE CLOISONS ET DOUBLAGES L'entrepreneur fournira et mettra en place des profils plastiques en "U", largeur selon type de l'élément, aux pieds des cloisons et doublages distribuant les locaux humides. 2.7 PLANÉITÉ DES OUVRAGES PLÂTRE Règle de 0,20 ml appliquée sur l'ouvrage (enduit ou parement en plaques de plâtre) et déplacée en tous sens, tolérance 1 mm. Règle de 2,00 ml, appliquée sur l'ouvrage et déplacée en tous sens, tolérance 5 mm. Sur mur de 2,50 m de hauteur, la tolérance verticale sera de 5 mm. Sous plafond horizontal, l'écart de niveau avec le plan de référence doit être < à 3 mm/m sans dépasser 2 cm. 2.8 PRINCIPE DE MISE EN OEUVRE DES ENDUITS Les enduits auront une épaisseur théorique de 8 mm (enduit sans repère de 12 mm avec nu et repère). L'enduit exécuté ne devra comporter aucune gerçure, craquelure, aucun trou ou strie de profondeur supérieure à 1 mm, aucune pulvérulence superficielle ne sera acceptée. Les défauts de surfaces doivent pouvoir être rattrapés par les travaux d'apprêt de peinture. ESEB - Economie de la construction Page : 10

2.9 PROTECTION DES ANGLES Pour tous les ouvrages de plâtrerie, enduits et plaques de plâtre, les angles saillants seront protégés par une cornière d'angle métallique, mise en oeuvre par le présent lot, à inclure aux prix des ouvrages. 2.10 RENFORTS POUR APPAREILS L'entrepreneur prévoira des renforts au droit des appareils sanitaires et de cuisine, selon les prescriptions du fabricant de cloisons. 2.11 TRAÇAGE DES CLOISONS A la charge du présent lot, en coordination avec l'entreprise de menuiserie. L'entrepreneur devra se référer scrupuleusement aux plans et devra le contrôle des ouvrages réalisés avant son intervention. 2.12 TRAITEMENT DES JOINTS Les joints entre plaques de plâtre seront traités suivant la technique et avec les produits du fabricant. Ce traitement comprendra le garnissage du joint, la pose des calicots, le serrage de la bande et le remplissage, afin d'obtenir une surface très soignée, prête à décorer. Les angles sortants seront traités avec des bandes armées. Les têtes de vis seront bouchées. 2.13 TRAPPES DE VISITE Les trappes de visite des gaines techniques seront fournies par les lots concernés, la pose étant effectuée par l'entrepreneur du présent lot. 2.14 CONSISTANCE DES TRAVAUX PLAFONDS Les travaux comprennent d'une manière générale : - Présentation de maquettes ou prototypes. - Relevé des dimensions sur place : contrôle des niveaux. - Ententes nécessaires avec les autres entrepreneurs. - Études d'isolation thermique. - Fournitures et matériels nécessaires à la mise en place. ESEB - Economie de la construction Page : 11

- Plans de distribution et de calepinage. - Vérification des dispositifs de ventilation. - Approvisionnement, montage, distribution dans les locaux. - Échafaudages nécessaires, y compris tous déplacements. - M ise en place, y compris découpes et accessoires. - Fourniture et pose des accessoires, y compris toutes sujétions. - Nettoyage final du chantier et enlèvement des déchets, emballages, coupes, etc... hors du chantier. - Part de l'entrepreneur dans le compte prorata. - Les isolants mis en oeuvre doivent avoir fait l'objet d'un certificat de qualification ACERM I. 2.15 OUVRAGES INCORPORÉS AUX PLAFONDS L'entrepreneur du présent lot devra les découpes pour l'encastrement des différents ouvrages incorporés au plafond, y compris ajustages. Le calpinage précis des implantations sera réalisé par le lot technique concerné (ÉLECTRICITÉ - VENTILATION, etc...). 2.16 JOINTS : PLAFONDS EN PLAQUES DE PLÂTRE L'ouvrage (ossature et plaques) doit être interrompu par un joint permettant des mouvements différentiels : - au droit des joints de dilatation de la structure, - au droit de la jonction entre supports de nature ou comportement différents, - dans le cas de plafond de grande dimension, tous les 15 ml environ. L'interruption du revêtement au droit du joint sera masquée par un couvre-joint fixé d'un seul côté. 2.17 PLANÉITÉ ET HORIZONTALITÉ DE L'OSSATURE La sous-face de l'ossature intermédiaire ne doit pas présenter d'irrégularité de niveau > à 5 mm, sous une règle de 2 m, déplacée perpendiculairement aux éléments de cette ossature. L'écart de niveau avec le plan de référence doit être < à 3 mm/m sans dépasser 2 cm. ESEB - Economie de la construction Page : 12

3 DESCRIPTION DES OUVRAGES 3.1 DOUBLAGE DE MURS A OSSATURE BOIS Ouvrage complet comprenant notamment : - Ossature métallique constituée de rails et montants en acier galvanisé, épaisseur minimale 6/10è, y compris toute ossature complémentaire nécessaire pour calage et rattrapage d'épaisseur, - Parement plaque de plâtre type BA 13, vissées sur l'ossature, plaques traitées hydrofuge pour les locaux humides (sanitaires). - Prévoir calfeutrement avec de la laine minérale ou de la mousse de polyuréthanne et joint souple (mastic acrylique) sous la plaque de plâtre. - Les joints seront traités suivant la technique et avec les produits du fabricant, - M ise en oeuvre conformément aux avis techniques, DTU, et recommandations du fabricant, - Percements et découpes à la demande, - Finition soignée avec joint de calfeutrement au pourtour des menuiseries. * Complément d'isolation intérieure en panneaux semi-rigides de laine de verre ou laine de roche de 50 mm disposés entre les montants de l'ossature métallique. Performances thermiques : R = 1,35 m².k/w. * Y compris habillage des embrasures des baies extérieures par retours de plaque de plâtre avec isolant. Localisation : doublage intérieur des parois à ossature bois pour les locaux de l'étage, selon plans architecte. 3.2 DOUBLAGE PLÂTRE ET ISOLANT Doublage de mur réalisé par complexe d'isolation intérieure, constitué d'une âme isolante collée sur plaque de plâtre avec pare-vapeur. Percements et découpes à la demande, plaques traitées hydrofuge dans les locaux humides (sanitaires). Prévoir calfeutrement en pied de doublage avec de la laine minérale ou de la mousse de polyuréthanne et joint souple (mastic acrylique) sous la plaque de plâtre. Les têtes de doublages libres seront enduites, l'arête sera dressée et protégée par une arête métallique. M ise en oeuvre conformément aux avis techniques, DTU et recommandations du fabricant. ESEB - Economie de la construction Page : 13

* Complexe isolant thermique, avec pare-vapeur, comprenant une âme isolante en polystyrène expansé (PSE) de 90 mm épaisseur et une plaque de plâtre de 13 mm, type PLACOMUR ULTRA 32 de chez PLACOPLATRE ou techniquement équivalent. Performances thermiques : λ = 0,032W/m.K - R = 2,85 m².k/w. * Y compris habillage des champs par retours de plaque de plâtre. Localisation : suivant plans architecte et études thermiques :. doublage intérieur de certaines parois ex istantes enterrées ou semi-enterrées : zone sanitaires personnel et restaurant maternelle, hors paroi avec doublage panneaux bois perforés.. doublage de la paroi en agglos contre local OM. 3.3 DOUBLAGE PLAQUE SILICO-CALCAIRE / OSSAT. MÉTAL. Ouvrage complet comprenant : - Ossature métallique constituée de rails et montants en acier galvanisé, épaisseur minimale 6/10è, masse de revêtement Z275 pour une application dans les locaux classés EB+collectifs. - Parements en plaque silico-calcaire de 12 mm épaisseur. - M atelas isolant fibre minérale en panneaux semi-rigides, de laine de verre ou de roche disposée entre les montants - Prévoir joint pré-comprimé sous le rail bas et calfeutrement sous la plaque de plâtre à l'aide de bande isolante souple et finition par mastic acrylique. - Les joints seront traités suivant la technique et avec les produits du fabricant (bande + enduit). - M ise en oeuvre conforme au DTU, avec avis technique et recommandations du fabricant. - Percements et découpes à la demande. * Système type M ASTERIM PACT-RH de chez PROM AT ou techniquement équivalent comprenant une plaque silico-calcaire de 12 mm épaisseur vissée sur ossature métallique et remplissage en laine de verre de 85 mm épaisseur avec pare-vapeur. Performances thermiques : λ = 0,032W/m.K - R = 2,65 m².k/w. Localisation : doublage intérieur de la paroi neuve enterrée en fond de l'office de réchauffage et du local ménage, selon plans architecte et études thermiques. 3.4 CLOISONS PLAQUE SILICO-CALCAIRE / OSSAT. MÉTAL. Cloison type plaque de silico-calcaire sur ossature métallique comprenant : - Ossature métallique constituée de rails et montants en acier galvanisé, épaisseur minimale ESEB - Economie de la construction Page : 14

6/10è, masse de revêtement Z275 pour une application dans les locaux classés EB+collectifs. - Parements en plaque silico-calcaire de 12 mm épaisseur. - Fibre minérale en panneaux semi-rigides, de laine de roche disposée entre les montants. - Les joints seront traités suivant la technique et avec les produits du fabricant (bande + enduit). - Dans le cas de cloisons ayant des caractéristiques de résistance particulière, l'épaisseur de l'ossature en acier galvanisé sera adaptée aux besoins. - Les angles de cloisons seront dressés et protégés par une arête métallique. - Les cloisons devront monter jusqu'en sous-face de plancher haut. - Dans le cas de raccords sur poteaux béton ou cloisons maçonnées ou terre cuite, prolongement de la plaque devant l'ouvrage de nature différente pour éviter un joint et la fissuration. - Incorporation de renforts pour supports équipements sanitaires et techniques. - M ise en oeuvre conformément aux avis techniques, DTU et recommandations du fabricant. * Cloison d'une épaisseur totale de 94 mm et constituée notamment d'un simple parement en plaque silico-calcaire de 12 mm épaisseur sur chaque face, fixées sur ossature de profils métalliques de 70 mm largeur. Disposition des montants et entraxes suivant position et hauteur. Mise en place entre montants de panneaux isolant semi rigide de laine de roche de 60 mm épaisseur. Résistance au feu : CF 1 heure. Indice d'affaiblissement acoustique : Rw+C = 45 db. Cloison type MAS TERIMPACT-RH de chez PROMAT ou techniquement équivalent. Localisation : selon plan architecte :. cloison en périphérie de l'office de lavage,. cloison entre local ménage et office de réchauffage, y compris parois latérales des placards dans l'office de réchauffage. 3.5 CLOISONS PLAQUE DE PLÂTRE / OSSAT. MÉTAL. Cloison type plaque de plâtre sur ossature métallique comprenant : - Ossature métallique constituée de rails et montants en acier galvanisé, épaisseur minimale 6/10è. - Parements en plaque de plâtre standard, plaques traitées hydrofuge dans les locaux classés EB + collectifs (sanitaires). - Fibre minérale en panneaux semi-rigides, de laine de verre ou de roche disposée entre les montants. ESEB - Economie de la construction Page : 15

- Les joints seront traités suivant la technique et avec les produits du fabricant (bande + enduit). - Dans le cas de cloisons ayant des caractéristiques de résistance particulière, l'épaisseur de l'ossature en acier galvanisé sera adaptée aux besoins. - Les angles de cloisons seront dressés et protégés par une arête métallique. - Les cloisons devront monter jusqu'en sous-face de dalle béton ou charpente bois selon le cas, y compris toutes sujétions pour ossature de maintien en tête sous les éléments de charpente bois à l'étage - Dans le cas de raccords sur poteaux béton ou mur béton, prolongement de la plaque de plâtre devant l'ouvrage de nature différente pour éviter un joint et la fissuration. - Incorporation de renforts pour supports d'équipements sanitaires (lavabo, lave-mains, bac à laver,...). - M ise en oeuvre conformément aux avis techniques, DTU et recommandations du fabricant. a) Cloison d'une épaisseur totale de 98 mm et constituée notamment de deux plaques de plâtre de 13mm épaisseur sur chaque face, fixées sur ossature de profils métalliques de 48 mm largeur. Ossature à montants simples ou doubles, avec entraxes tous les 0,60 ou 0,40 m, suivant position et hauteur. Mise en place entre montants de panneau isolant semi rigide de laine de roche de 45 mm épaisseur. Résistance au feu : sans objet. Cloison type PLACOSTIL 98/48 de chez PLACOPLATRE ou techniquement équivalent. Localisation : certaines cloisons de distribution, selon plans architecte :. distribution des sanitaires, bureau et SAS à Rdc,. distribution des sanitaires et salle de repos à l'étage,. parois de la gaine technique dans le sanitaire maternelle. b) Cloison d'une épaisseur totale de 98 mm et constituée notamment de deux plaques de plâtre de 13mm épaisseur sur chaque face, fixées sur ossature de profils métalliques de 48 mm largeur. Ossature à montants simples ou doubles, avec entraxes tous les 0,60 ou 0,40 m, suivant position et hauteur. Mise en place entre montants de panneau isolant semi rigide de laine de roche de 45 mm épaisseur. Résistance au feu : coupe-feu 1 heure. Cloison type PLACOSTIL 98/48 de chez PLACOPLATRE ou techniquement équivalent. ESEB - Economie de la construction Page : 16

Localisation : selon plans architecte :. parois de la gaine technique contre ascenseur au Rdc et à l'étage,. parois en périphérie du SAS à l'étage. c) Cloison d'une épaisseur totale de 120 mm et constituée notamment de deux plaques de plâtre de 13mm épaisseur sur chaque face, fixées sur ossature de profils métalliques de 48 mm largeur. Ossature à montants simples ou doubles, avec entraxes tous les 0,60 ou 0,40 m, suivant position et hauteur. Mise en place entre montants de panneau isolant semi rigide de laine de roche de 60 mm épaisseur. Résistance au feu : coupe-feu 1 heure. Performances thermiques : λ = 0,035 W/m.K - R = 1,60 m².k/w. Performances acoustiques : Rw (C;Ctr) = 63 (-3 ; -9). Cloison type PLACOSTIL 120/48 de chez PLACOPLATRE ou techniquement équivalent. Localisation : parois de fermeture du local VMC, selon plans architecte. 3.6 CLOISON SÈCHE TERRE CUITE Fourniture et mise en oeuvre de cloison non porteuse en carreaux de terre cuite grand format, à structure alvéolaire, montés à la colle, y compris clavettes de montage et traitements des joints à la colle de montage sur 15 cm mini. Liaison avec le sol : pour les locaux humides, prévoir la protection du pied de cloison, par socle béton, ou membrane d'étanchéité, ainsi que l'utilisation d'un liant colle adapté. Mise en place en tête de cloison d'une bande résiliente en liège, y compris bourrage au liant colle adapté et mise en place d'un calicot ou couvre-joint souple. Raidisseurs selon nécessité, incorporation d'ouvrages menuisés, traitement des angles. Y compris mise en oeuvre d'enduits d'épaisseur nécessaire à l'obtention de la résistance au feu demandée. Percements et découpes à la demande des lots techniques. L'ensemble sera réalisé conformément aux prescriptions du fabricant et suivant avis technique du CSTB. * De 70 mm épaisseur, montage des carreaux au liant colle maçonnerie, à base ciment, avec enduit de finition base ciment de 5 mm épaisseur, sur toutes les faces vues. ESEB - Economie de la construction Page : 17

Localisation : cloison mi-hauteur pour encastrement des armoires vestiaires, comprenant selon le cas :. vestiaire côté ascenseur : fond + paroi latérale.. vestiaire côté sanitaire personnel : paroi latérale.. vestiaire côté restaurant maternelle : fond + paroi latérale.. vestiaire côté sanitaire mixte : sans objet. 3.7 CLOISONS EN CARREAUX DE PLÂTRE Prestation complète comprenant : - Traçage des cloisons au sol et sur les murs. - Piquage des murs enduits pour liaisonnement. - Fourniture et pose de lisses bois feuillurées sous les cloisons avec "U" plastiques. - Fourniture et pose de cloisons en carreaux de plâtre, y compris colle de blocage, bande résiliente ou mousse, cordon anti-feu le cas échéant. - Raidisseurs nécessaires. - Parements lisses prêts à peindre (traitements des angles et des joints, rebouchages). - Pose selon spécifications DTU 25.31 et notice du fabricant. * Carreaux standard de 100 mm épaisseur. Localisation : fond de placards électriques pour fix ation de l'appareillage, selon plans architecte. 3.8 SYSTÈME COMPLÉMENTAIRE D'ÉTANCHÉITÉ Prestation complète comprenant : - Préparation du support : nettoyage, dépoussiérage, enlèvement des traces de corps gras au détergent avec rinçages et séchage. - Application d'un produit d'étanchéité bitumineux au rouleau en 2 couches croisées (traitement des angles sols-murs sur la périphérie, largeur minimum 30 cm au sol et relevés de 15 cm minimum sur les murs). - Entre ces 2 couches application d'une bande d'étanchéité périmétrique soigneusement marouflée (traitement des angles sols-murs sur la périphérie). - Traitement des points singuliers, tels que : pénétrations et passages de canalisations. - M ise en oeuvre conformément aux avis techniques, DTU et recommandations du fabricant. * Système type PRÉGYTANCHE de chez LAFARGE ou PLACOTANCHE de chez PLACOPLATRE, ou techniquement équivalent, pour assurer l'étanchéité des points particuliers des pièces humides, en particulier des angles entre sol et murs. ESEB - Economie de la construction Page : 18

Localisation : traitement des liaisons entre sol et murs (ou cloisons) dans les locaux humides : office lavage, office préchauffage, sanitaires, ménage. 3.9 PLAFOND PLAQUE DE PLÂTRE / OSSAT. MÉTAL. - Ossature par fourrures ou montants en acier galvanisé, épaisseur minimale 6/10è, fixée au support par l'intermédiaire de suspentes. - Plaques de plâtre fixées perpendiculairement à l'ossature. - Les joints seront traités suivant la technique et avec les produits du fabricant (bande + enduit). - Dans le cas de plafond ayant des caractéristiques de résistance au feu, l'épaisseur de l'ossature, en acier galvanisé, sera adaptée aux besoins. * Faux-plafond horizontal non démontable, coupe feu 1 heure, constitué de 2 plaques de plâtre "haute résistance au feu" de 13 mm épaisseur, pose croisée sur ossature métallique constituée de fourrure et entretoises en acier galvanisé ; ossature primaire si nécessaire. Y compris traitement soigné de tous les joints entre plaques et entre plafond et parois verticales. Localisation : faux plafond avec degré coupe-feu 1 heure (conformément au PV du fabricant), en plafond du SAS 03 à l'étage. Y compris toutes sujétions pour pose sous plancher à ossature bois. 3.10 PLAFOND SUSPENDU EN DALLE ACOUSTIQUE Ouvrage complet comprenant : - Système de fixation sur la structure porteuse, ossatures primaire et secondaire en acier galvanisé. Solivage à charge du présent lot si nécessaire. - Plafond en panneau de fibres minérales, revêtu d'un parement fini en usine, posé sur ossature métallique laquée. - Fixation au support par suspentes appropriées de longueur adaptée aux niveaux de plafonds suspendus définis par les plans et coupes architecte, rails, cornières de rives laquées assurant les jonctions périphériques avec les murs et les cloisons. - Découpes pour encastrement des luminaires et pour passages des gaines et conduits. - Faux plafond accessible et démontable. - Réaction au feu : panneaux classés M1. - Agrément pour mise en oeuvre dans locaux humides à entretien fréquent (hygrométrie 95 %). - Habillage des trémies de châssis et joues de fermeture de plénum, en plaque de plâtre peinte (caractéristiques de tenue au feu identiques à celles du plafond). ESEB - Economie de la construction Page : 19

* Panneaux en laine de verre haute densité avec revêtement peinture microporeuse sur face apparente et voile de verre sur contre face, bord droit, dimensions 600 x 600 épaisseur 20 mm, sur ossature semi-apparente. Panneaux de référence : ROCKFON EKLA EVOLUTION sur ossature T15. Coefficient d'absorption acoustique α W = 0,95. Nota : pour le SAS 03 à l'étage, prévoir la pose du plafond démontable acoustique sous plafond coupe-feu décrit à un autre article. Localisation : en plafond de l'ensemble des locaux, Rdc et étage, sauf office lavage et office préchauffage prévu avec plafond lavable, selon plans architecte. Limite de prestation :. rien de prévu en plafond du local OM, chaufferie et local VMC. 3.11 PLAFOND SUSPENDU LAVABLE HAUTE PRESSION Ouvrage complet comprenant : - Système de fixation sur la structure porteuse, ossatures primaire et secondaire en acier galvanisé. Solivage à charge du présent lot si nécessaire. - Plafond en panneau de laine de verre avec face cachée revêtue de voile de verre, laqué en usine, posé sur ossature métallique apparente laquée. Les panneaux doivent être montés sur le système d'ossature à l'aide de silicones ou maintenus avec des clips anti-soulèvement (type cavaliers pour porteurs ou entretoises avec des panneaux de 40 mm d'épaisseur). - Fixation au support par suspentes réglables appropriées de longueur adaptée aux niveaux de plafonds suspendus définis par les plans et coupes architecte, rails, cornières de rives laquées assurant les jonctions périphériques avec les murs et les cloisons. - Découpes pour encastrement des luminaires et pour passages des gaines et conduits. - Faux plafond accessible et démontable. Teinte au choix de l'architecte. - Réaction au feu : panneaux classés M0. - Panneaux 100% stables en milieu humide. - Panneaux chimiquement neutres, ne devant pas être le support d'un quelconque développement bactérien ou microbien. - Entretien : plafond pouvant être nettoyé à l'aide d'un appareil à haute pression (maximum 80 bars, réglé avec un jet diffus de minimum 30, à une distance de 30 cm). - Habillage des trémies de châssis et joues pour fermeture de plénum, en tôle laquée, plaque de plâtre ou panneaux bois mélaminés (caractéristiques de tenue au feu identiques à celles du plafond). - Trappe de visite étanche module 600 x 600 mm pour accès au plénum, selon demande du bet fluides. ESEB - Economie de la construction Page : 20

- Adaptation de faux-plafond au droit des équipement techniques fixés sous plafond, notamment au droit du ventilo-convecteur dans l'office de réchauffage. Caractéristiques : * Dalle 600 x 600 acoustique et lavable type ECOPHON HYGIENE PERFORMANCE * Lavage 2 fois par an au jet haute pression et nettoyage au chiffon humide 1 fois par semaine. * Classe d'absorption A. * Performances acoustiques : α W = 0,90. Localisation : en plafond de l'office de lavage et l'office de préchauffage. 3.12 JOUE DE FAUX-PLAFOND Habillages et retours verticaux de faux-plafonds, comprenant une ossature porteuse bois ou métal de dimensions adaptées au besoin, compris fixation sur la structure porteuse, habillage en plaque de plâtre à peindre, finition soignée des joints entre plaques, y compris découpes nécessaires. Réaction au feu minimum : M0 incombustible. Garnissages et calfeutrement au droit des éléments constructifs adjacents. Façon d'angles et d'arêtes, y compris protection métallique ou PVC. Découpes pour passages des gaines et conduits. M ise en oeuvre conforme aux D.T.U. et aux recommandations du fabricant. Localisation : joues verticales de faux-plafond pour fermeture de plénums selon plans et coupes architecte, notamment au droit des faux-plafonds situés à des hauteurs différentes. 3.13 PROTECTION AU FEU DES STRUCTURES EN ACIER Protection au feu de profil en acier, système PROMAT ou équivalent. Encoffrement de section adapté au profil métallique, devant assurer une protection au feu : SF 1 heure réalisé avec des plaques silico-calcaire, posées à joints décalés entre 2 parements perpendiculaires. Épaisseur et nombre de plaques selon degré coupe-feu demandé. Garnissages et calfeutrement au droit des éléments constructifs adjacents. Façon d'angles et d'arêtes, y compris protection métallique ou PVC. Localisation : habillage des profilés métalliques des ouvertures en sous-oeuvre réalisées par le lot GROS-OEUVRE, suivant plans de structure. ESEB - Economie de la construction Page : 21

3.14 ISOLATION THERMIQUE Fourniture et mise en place d'un matelas isolant en fibre minérale, y compris manutention, coupe, ajustage et nettoyage. Jointoiement par une bande adhésive pour assurer la continuité du pare-vapeur. M ise en oeuvre conforme aux D.T.U. et aux recommandations du fabricant. Y compris la fourniture et pose de fourrures métalliques de maintien, compris fixations. a) Panneau semi-rigide en laine de verre de 190 mm épaisseur en 1 seule couche avec pare-vapeur côté intérieur, fixation sous plancher existant entre poutres. Performances thermiques : λ = 0,035W/m.K - R = 5,40 m². K/W. Localisation : selon plans architecte et étude thermique :. sous plancher ex istant, avec projection en sous face.. sous dalle terrasse de l'extension. b) Panneau semi rigide en laine de verre de 60 mm épaisseur en 1 seule couche avec pare-vapeur côté intérieur, en enrobage des retombées et sous face de poutres. Performances thermiques : λ = 0,035W/m.K - R = 1,70 m². K/W. Localisation : habillage 3 faces des retombées de poutres, selon plans architecte :. pour plancher existant,. pour dalle terrasse de l'extension. c) Panneau semi rigide en laine de verre de 60 mm épaisseur en 1 seule couche avec pare-vapeur côté intérieur, fixation verticale contre mur. Performances thermiques : λ = 0,035W/m.K - R = 1,70 m². K/W. Localisation : contre murs de façade et de refend, en plénums de faux-plafond sur une hauteur de 40 cm, selon plans architecte. d) Panneau semi rigide en laine de verre de 85 mm épaisseur en 1 seule couche avec pare-vapeur côté intérieur, fixation verticale contre mur. Performances thermiques : λ = 0,032W/m.K - R = 2,65 m². K/W. Localisation : contre murs de la chaufferie et local OM en prolongement du doublage panneaux bois perforé prévu à un autre lot, dans la hauteur du plénums de faux-plafond, selon plans architecte. ESEB - Economie de la construction Page : 22

3.15 CAISSONS Caisson complet à plusieurs côtés, comprenant une ossature bois ou métal de dimensions adaptées au besoin et habillage plaque de plâtre, finition des joints entre plaques, y compris découpes nécessaires. Garnissage en laine minérale et calfeutrement au droit des éléments constructifs adjacents. Façon d'angles et d'arêtes, y compris protection métallique ou PVC. Résistance au feu des ouvrages à définir avec le contrôleur technique. Localisation : caissons pour habillage de canalisations, à la demande des lots techniques et notamment :. Caisson CF 2 heures : caisson ponctuel de 120 x 70 cm, en plafond de la chaufferie pour habillage des gaines de ventilation.. Caisson CF 1 heure : caisson vertical et horizontal, section 30 x 30 cm, pour habillage de l'alimentation électrique de l'étage dans la hauteur du Rdc, entre le placard électrique du Rdc et le placard électrique de l'étage.. Caisson CF 1 heure : caisson horizontal, section 40 x 40 cm, pour habillage du rejet de la hotte de la laverie, dans le sanitaire maternelle.. Caisson sans degrés CF : caisson horizontal, section 60 x 60 cm, pour habillage des gaines de ventilation dans la salle de restauration primaire.. Caisson sans degrés CF : provision caisson 30 x 30 cm (10,00 ml). ESEB - Economie de la construction Page : 23

MAÎTRE D OUVRAGE : COMMUNE DE BIVIERS OPÉRATION : Extension d un restaurant scolaire et construction d une salle multi-activités à BIVIERS (38) DECOMPOSITION DU PRIX GLOBAL ET FORFAITAIRE LOT 6 - CLOISONS - DOUBLAGES - FAUX PLAFONDS Architecte : Mireille BONNAZ La Chaz - Cidex 833 bis 73110 ARVILLARD Tél.04.79.25.79.41 Tcp.04.79.65.65.56 mbonnaz@orange.fr Bureau Structure : CEBEA 15, av. Général Champon 38000 GRENOBLE Tél.04.76.87.51.25 Tcp.04.76.85.06.63 cebea.bet@wanadoo.fr Bureau Fluides : GTI 141, rue des Alliés 38100 GRENOBLE Tél.04.76.70.12.62 Tcp.04.76.21.86.66 andre.rolland@be-gti.com Grenoble, MARS 2012

- LOT N 6 - CLOISONS - DOUBLAGES - FAUX PLAFONDS Réf. Désignation Unité Q uantité Prix U. Montant 3 DES CRIPTION DES OUVRAGES 3.1 DOUBLAGE DE MURS A OSSATURE BOIS * doublage 60 + 13 mm épaisseurs m² 111,00 * habillage des embrasures de baies (plaque de plâtre + isolant) 3.2 DOUBLAGE PLÂTRE ET ISOLANT 3.3 3.4 3.5 ml 75,00 * type PSE 90 + 13 mm de plaque de plâtre m² 60,00 DOUBLAGE PLAQUE SILICO-CALCAIRE / OSSAT. MÉTAL. * isolant 100 + 13 mm de plaque silico-calcaire m² 17,00 CLOISONS PLAQUE SILICO-CALCAIRE / OSSAT. MÉTAL. * cloisons épaisseur total 94 mm m² 52,00 CLOISONS PLAQUE DE PLÂTRE / OSSAT. M ÉTAL. a) cloison de distribution de 98 mm m² 160,00 b) cloison de gaine technique de 98 mm, coupe feu 1H m² 9,00 b) cloison de distribution de 98 mm, coupe feu 1H m² 14,00 c) cloison de distribution de 120 mm, coupe feu 1H m² 12,00 * plus-value pour plaque hydrofuge m² 120,00 3.6 CLOISON SÈCHE TERRE CUITE * carreau de 70 mm + enduit 2 faces m² 4,00 3.7 CLOISONS EN CARREAUX DE PLÂTRE * carreaux de 100 mm ép m² 8,00 3.8 SYSTÈM E COM PLÉM ENTAIRE D'ÉTANCHÉITÉ * linéaire de liaison entre sols et murs (ou cloisons) ml 88,00 3.9 PLAFOND PLAQUE DE PLÂTRE / OSSAT. M ÉTAL. * plafond CF 1 heure m² 5,00 3.10 PLAFOND SUSPENDU EN DALLE ACOUSTIQUE 3.11 * plafond acoustique en dalle 600 x 600 mm m² 342,00 PLAFOND SUSPENDU LAVABLE HAUTE PRESSION E.S.E.B. - Economie de la construction Page : 1

- LOT N 6 - CLOISONS - DOUBLAGES - FAUX PLAFONDS Réf. Désignation Unité Q uantité Prix U. Montant * plafond en dalle 600 x 600 mm m² 46,00 3.12 JOUE DE FAUX-PLAFOND m² 15,00 3.13 PROTECTION AU FEU DES STRUCTURES EN ACIER * protection fers des reprises en sous-oeuvre ml 17,00 3.14 ISOLATION THERM IQUE a) isolation sous dalle : isolation sous plancher existant m² 128,00 isolation sous dalles terrasses de l'extension m² 74,00 b) habillages des retombées de poutres 3 faces : plancher existant m² 31,00 dalles terrasses de l'extension S.O c) retombée sur murs façade et refend ht 40 cm m² 49,00 d) retombée sur murs chaufferie et local OM m² 7,00 3.15 CAISSONS Caisson coupe-feu 2 heures : * section 120 x 70 cm : local chaufferie U 1 Caisson coupe-feu 1 heure : * section 40 x 40 cm : rejet hotte laverie ml 4,00 * section 30 x 30 cm : alimentation électrique de l'étage ml 11,00 Caisson sans résistante au feu : * section 60 x 60 cm : habillage gaines ventilation plafond restaurant primaire ml 22,00 * section 30 x 30 cm : provision ml 10,00 Total du Chapitre H.T.: DESCRIPTION DES OUVRAGES Total du Lot H.T. : Montant T.V.A. à 19,60 % : Total du Lot T.T.C. : E.S.E.B. - Economie de la construction Page : 2