DCE - MASSES D EAU ARTIFICIELLES Canaux de transport d eau brute. Compte rendu de la réunion du Séminaire technique du 29 janvier 2004

Documents pareils
Comptes rendus d Activités Techniques et Financières du Service de l Eau Potable Année 2004

Enjeux environnementaux prioritaires des forêts de Poitou-Charentes

ASPECTS JURIDIQUES DE L ASSAINISSEMENT NON COLLECTIF

BNPE, Banque Nationale des Prélèvements d Eau un outil fédérateur pour la connaissance des pressions quantitatives sur la ressource en eau

Nom Prénom chapter. Repas seul

UNIVERSITE MONTPELLIER I UFR de PHARMACIE

Demande d examen au cas par cas préalable à la réalisation d une étude d impact

Création et partage de la valeur, maîtrise du risque en démarche collaborative Client/Fournisseur

Intégration du référentiel hydrographique Bd Carthage dans le Système d Information de l agence de l eau Adour Garonne

Au cours du séminaire de clôture seront présentés les livrables suivants :

Demande d examen au cas par cas préalable à la réalisation d une étude d impact

BIBLIOGRAPHIE EXAMEN PROFESSIONNEL TECHNICIEN TERRITORIAL PRINCIPAL DE 1 ère CLASSE

Instructions relatives à la soumission d une question sur le sujet d étude

Médiation des relations inter-entreprises industrielles et de la sous-traitance

LE PROJET D ÉTABLISSEMENT DE L ENIL DE MAMIROLLE. Réunion du 28 mars 2014

Chapitre 8 : Les provisions

Pays Rhin-Vignoble -Grand Ballon

Les prélèvements d eau en France en 2009 et leurs évolutions depuis dix ans

LE MONITORING DE LA BIODIVERSITE EN SUISSE. Hervé LETHIER, EMC2I

Annexe 3 Captation d énergie

L évaluation des biocides à l Anses

Journée «Eau et Assainissement

BNPE, Banque Nationale des Prélèvements d Eau : un outil fédérateur pour la connaissance des pressions quantitatives sur la ressource en eau

ENQUÊTE AUPRÈS DES EMPRUNTEURS HYPOTHÉCAIRES

28 mai 2014 Installation du nouveau comité syndical

MAITRISE DE LA CHAINE LOGISTIQUE GLOBALE (SUPPLY CHAIN MANAGEMENT) Dimensionnement et pilotage des flux de produits

Mut'Eco Commerce. l offre de formation. Commerce. S Retour rapide au sommaire ~ 1 ~

ETABLISSEMENT PUBLIC A CARACTERE INDUSTRIEL ET COMMERCIAL Rue Félix CHABAUD VENELLES N SIRET : Code APE : 410 Z

Contrat de Destination «Voyage dans les Alpes» Volet 4 : observation, Intelligence économique et territoriale

Colloque scientifique

LOCAL TRUST SUB. Guide d utilisation Tiers

Fondation GoodPlanet Programme Action Carbone. Présentation des projets de compensation carbone

Mut'Eco Trans'Num. l offre de formation. Transition Numérique. S Retour rapide au sommaire ~ 1 ~

BILAN CARBONE avril 13. Services Technologies Industries Pour l Environnement

Présentation des guides d audit et du processus d audit d un réseau académique de formation continue

COMMISSION THEMATIQUE «Protection des milieux aquatiques : cours d eau et zones humides»

Un réseau de Professionnels au service de la réfrigération de transport M ITSUBISHI. 05/03/2012 Confidentiel 1

VILLE D'APT EXTRAIT DU REGISTRE DES DELIBERATIONS DU CONSEIL MUNICIPAL

Colloque Aux limites du droit Mardi 15 avril Salle Colbert. Mercredi 16 avril Salle Bonaparte

PROGRAMME SYSMIN, 8 ème FED, Appui au secteur minier du Gabon «Financement et structuration du programme» Présenté par

COMMANDE REF ADMIN-CS-540-CDD

La base de données régionale sur les sols. d Alsace. La base de données régionale sur les sols d Alsace

DIPLOME D ACCES AUX ÉTUDES UNIVERSITAIRES

INTEGREE DES RESSOURCES EN EAU

Nous ne vous fournirons pas les Infos Courses (écomanif), elles seront affichées au Centre de course et en téléchargement sur le site

CHAPITRE 6. Les comptes courants

A. Le contrôle continu

Institut d Informatique & d Initiative Sociale

Manuel POULAIN LONG-METRAGES. Postes : MENUISIER-TRACEUR - TOUPILLEUR CHEF CONSTRUCTEUR

CONTRAT D ADHESION AU SYSTEME DE PAIEMENT PAR CARTE ecommerce

Les leviers de performance du pilotage du processus achats/fournisseurs

CONVENTION de souscription du forfait «AGIR 18/28» CONDITIONS PARTICULIERES

> innovation. Action «Normalisation» descriptif

ETABLISSEMENT PUBLIC A CARACTERE INDUSTRIEL ET COMMERCIAL Rue Félix CHABAUD VENELLES N SIRET : Code APE : 3600 Z

CONCILIATEURS DE FRANCE Fédération des Associations de Conciliateurs de Justice (Associations de Cour d Appel)

Etat des Risques Naturels et Technologiques

REGLEMENT DE LA LOTERIE ENERGIE

SEMINAIRE INTERNATIONAL «Risques de crédit bancaire en Afrique» Ouagadougou du 23 au 26 octobre 2012 Hôtel Laïco Ouaga 2000

1.2. REALISATION DES OPERATIONS DE PRELEVEMENTS ET D ANALYSES

IAFACTORY. sommaire MATERIALIZE YOUR NEXT SUCCESS. offres en architecture de l information cartographie. principes. objectifs.

ING Turbos Infinis. Avantages des Turbos Infinis Potentiel de rendement élevé. Pas d impact de la volatilité. La transparence du prix

Plateforme STAR CLM. Gestion intégrée des réseaux multilingues d entreprise

ACTIVITES PROFESSIONNELLES DE FORMATION : BACHELIER EN MARKETING

1. IDENTIFICATION ET LOCALISATION GEOGRAPHIQUE 2. DESCRIPTION DE LA MASSE D'EAU SOUTERRAINE CARACTERISTIQUES INTRINSEQUES

Séminaires Paris le 14 et 15 mars 2007 Grenoble le 21 et 22 Mars 2007

Le 10 ème programme ( ) de l Agence de l eau Seine-Normandie

Portail d informations et de données de marchés publics ou la commande publique augmentée

La gestion des écoulements dans les Wateringues du Nord - Pas de Calais Incidence prévisible des changements climatiques

Réussir votre raccordement au réseau d'électricité de votre Zone d'aménagement. Concerté (ZAC)

p r o g r a m m e Ateliers de la Filière Automobile les 2 et 3 octobre 2013 Espace Cap 15, 13 Quai de Grenelle - Paris 15 ème

Références bibliographiques pour l année

DOSSIER DE CANDIDATURE SCIENCES TECHNOLOGIES SANTÉ Master 2 ème année Mention Biologie, Santé

INSCRIPTION EN LIGNE COMMENT ÇA MARCHE?

Comment concevoir son lit biologique

Documents d'aide à la maintenance et à la conception des installations intérieur de distribution d eau

EVOLUTION SPATIO-TEMPORELLE DE L OCCUPATION DES ESPACES SUR LE TRIANGLE MARNAIS

L immobilier en centre ville

Quelles pistes pour rendre vos réseaux plus intelligents?

L immobilier en centre ville

Site d étude. Résultats

ETUDE SUR LES BESOINS DE FORMATION DANS LES ENTREPRISES PUBLIQUES TUNISIENNES. Analyse et synthèse des résultats

Webinar EBG Nouvelles perspectives d'exploitation des données clients avec le big data

LEADER/FEADER Eléments de réflexions à propos du cadrage de l appel à projets

DOSSIER DE CREATION D'ENTREPRISE

BATIMENT COORDONNEES DES C.F.A. DIPLOMES DISPENSES PAR C.F.A. BOUCHES DU RHONE (13)

Annonces internes SONATRACH RECHERCHE POUR SON ACTIVITE COMMERCIALISATION :

Service Apprentissage

Note de cadrage du PEPI MACS Mathématiques Appliquées & Calcul Scientifique

Bac Pro Gestion-Administration. Nice - Formation Académique des 10 et 17 février

ac Idr golf ophée tr

choix de la banque tirée choix de la date de rédaction du chèque absence de frais bancaires à ce jour

CREATION DE FORAGE, PUITS, SONDAGE OU OUVRAGE SOUTERRAIN

LA GESTION DE PROJET INFORMATIQUE

LA GESTION DE PROJET INFORMATIQUE

Mme Élise MOURA souhaite que soient remis dans la délibération les tarifs du marché comportant l abonnement annuel.

ASSISES REGIONALES 2014 A AUBAGNE

Plan de désherbage, plan de gestion différenciée : objectifs et mise en œuvre concrète, quelles sont les actions à mettre en place par les communes?

STAGE : ELECTRICIEN INSTALLATEUR-MONTEUR

COMMISSION DE LA JEUNESSE ET DES SPORTS DE L OCEAN INDIEN

CAHIER DES CLAUSES TECHNIQUES PARTICULIERES

Transcription:

DCE - MASSES D EAU ARTIFICIELLES Canaux de transport d eau brute Compte rendu de la réunion du Séminaire technique du 29 janvier 2004 Diffusion : participants et membres du groupe de travail 1 RAPPEL DES FONDAMENTAUX DE L EXERCICE L échéance de fin 2004 nécessite, dans un premier temps et en priorité, l identification des masses d eau artificielles, avec pour objectif l élaboration d un inventaire sous forme de liste descriptive, accompagnée d une représentation cartographique. Cette étape est à distinguer de la réflexion à mener sur la notion de bon potentiel dont l échéance se situe à fin 2009 d une part, et sur la fonctionnalité des canaux de transport d eau brute d autre part. La seconde, qui intègre l évaluation des impacts des infrastructures sur le milieu, relève des modes de gestion locale. Une partie de la multifonctionnalité n est pas recevable au titre de la DCE (prévention des risques par exemple) : la finalité de la DCE n étant pas l usage mais le milieu. L actualisation du plan de gestion (donc de l inventaire) se fera ensuite tous les 6 ans. Par ailleurs, il ne pas faut perdre de vue que la classification en masse d eau impose la mise en place d un réseau de suivi pour alimenter un programme de surveillance. 2 AJUSTEMENTS METHODOLOGIQUES Certaines définitions font l objet de précisions, qui ont été intégrées dans la note de méthode actualisée et jointe au compte rendu. Vocation et usage : Il s avère délicat de vouloir identifier certains canaux de transport d eau brute selon un usage (ou une fonction) principal(e). Aussi, seule la terminologie «transport d eau brute» est retenue, sans classification plus fine de second niveau, par l usage principal. En revanche, la raison d être du canal à son origine et qui a concouru à sa création sera spécifiée, pour répondre à la définition de la masse d eau artificielle (origine strictement anthropique pour satisfaire une activité). Cette vocation initiale de l ouvrage sera précisée dans la fiche d identité de la masse d eau artificielle. Les usages induits figureront par ailleurs. A noter également que la reconnaissance de l usage ne passe pas systématiquement par une identification en masse d eau. Par ailleurs, la notion de transfert apparaît, elle, comme une fonction du transport, voire une finalité. Dans la plupart des cas, toute masse d eau artificielle de transport d eau brute possède intrinsèquement cette notion de transfert dès lors qu elle met en relation deux masses d eau (naturelles et/ou artificielle, superficielle et/ou souterraine). Pour certains Séminaire technique du 29 janvier 2004 1

canaux, la dimension de transfert peut parfois être majeure. Le transfert correspond au déplacement d un volume d eau d un point à un autre, en vue de la satisfaction d un usage à destination, sans usage intermédiaire lors du parcours. Le transport quant à lui, correspond au déplacement d un volume qui satisfait des usages sur tout son parcours et donc sur une zone géographique (et non ponctuellement). De ce fait un ouvrage strictement souterrain est un ouvrage de transfert qui ne peut se prévaloir d une identification en masse d eau ; en revanche, son impact amont et aval sera pris en compte. Fiche d identité d un canal de transport d eau brute : La fiche d identité de la masse d eau artificielle rassemble les éléments suivants : - Vocation d origine, - Usages actuels, - Masses d eau amont, - Masses d eau aval, - Débit de prélèvement, - Organisme gestionnaire, - Périmètre d influence du petit chevelu composant le réseau secondaire, - Impacts, ou effets induits sur la masse d eau aval, - Pressions sur la masse d eau amont, - Ambition escomptée en terme de garantie et/ou d amélioration physico-chimique et biologique, - Capacité à atteindre un objectif environnemental intrinsèque à la masse deau artificielle. Les petits canaux de transport d eau brute (débit à la prise d eau < 1 m 3 /s) ne sont pas identifiés comme masse d eau artificielle en tant que tel. Néanmoins, leur existence sera traduite dans une fiche d identité essentiellement axée sur leur périmètre d influence et qui comportera les critères suivants : - Périmètre (nom, taille, localisation), - Masses d eau reliées (amont / aval), - Pressions, - Usages. Notion de bon potentiel La proposition de Grille de Non Atteinte du Bon Potentiel faite par la Chambre Régionale d Agriculture PACA constitue une base de réflexion sur la notion de Bon Potentiel. Dans un premier temps, il en ressort que le Bon Potentiel ne se résume pas à la simple notion d usage. Autrement dit, le Bon Potentiel minimum ne consiste pas à assurer ou satisfaire l usage. Si l on fait le parallèle avec la notion de Bon Etat, le Bon Potentiel comprend un volet physico-chimique et un volet biologique. La satisfaction de l usage (en particulier via des normes) se retrouve dans le volet physico-chimique, et il demeure bien par ailleurs une ambition écologique dans le second volet. Séminaire technique du 29 janvier 2004 2

L annexe V du texte de loi de la DCE précisant les définitions des potentiels écologiques maximal, bon et moyen pour les masses d eau fortement modifiées ou artificielles est jointe en annexe et reprise dans la note de méthode. Pour pouvoir progresser dans la réflexion, il est convenu de travailler sur la notion de bon potentiel en fonction d une typologie de canaux à déterminer à l issue du travail de cartographie et d identification et en mettant en œuvre des tests de ce bon potentiel sur des canaux représentatifs de la typologie, avec la participation des gestionnaires. 3 FINALISATION DU TRAVAIL D INVENTAIRE Les tableaux caractéristiques seront complétés en intégrant les critères supplémentaires de la fiche d identité. Concernant la représentation cartographique : - sur PACA, les données de la Banque Hydra sur les principaux canaux seront fournies à l Agence dès qu elles seront finalisées (a priori pour fin mars), - sur Languedoc Roussillon, là où l information n apparaît pas dans la BD Cartho, des propositions de tracés des masses d eau artificielles sous forme papier (voire informatique pour BRL) seront adressées à l Agence, sachant qu il ne faut pas chercher à reproduire à tout prix le tracé exact, mais s attacher surtout à localiser le parcours global et les connexions amont et aval. Les Chambres Régionales centraliseront les échanges avec l Agence, avec une perspective de validation du travail d inventaire pour le moi de mai. La prochaine réunion du séminaire technique est prévue le 11 mai 2004 à la Chambre d Agriculture d Avignon, avec visite de terrain sur le Canal St Julien. Séminaire technique du 29 janvier 2004 3

REUNION DCE MEA du 29/01/04 à Aix en Provence Liste de participants Nom prénom Organisme e-mail FAURE Jacques DIREN RA - DB jacques.faure@rhonealpes.environnement.gouv.fr DURIER Frédéric DDAF du Var - MISE frederic.durier@agriculture.gouv.fr BAUDEQUIN Denis DRAF PACA denis.baudequin@agriculture.gouv.fr BAURY Claude Chambre Agriculture 13 c.baury@bouches-du-rhone.chambagri.fr ARNAUD Marie-Thérèse Chambre Régionale Agriculture PACA marie.therese.arnaud@paca.chambagri.fr ANDRIEUX Frédéric Chambre Agriculture 83 frederic.andrieux@netcourrier.com PITON Noël Chambre Régionale Agriculture PACA npiton@ahp.chambagri.fr ROUX Michel Agence de l Eau Michel.roux@eaurmc.fr DUPUIS Catherine Conseil Général 13 Catherine.dupuis@cg13.fr VARIN Eric Région PACA Service Forêt Hydraulique Evarin@hdr.cr-paca.fr PLANTEY Jacques SCP jacques.plantey@canal-de-provence.com PIERRON Philippe Agence de l Eau philippe.pierron@eaurmc.fr PIGNARD Sandrine Chambre Agriculture 84 Sandrine.pignard@vaucluse.chambagri.fr PERINET François DIREN PACA François.perinet@paca.environnement.gouv. r SAVIN Jean-Baptiste DIREN PACA Jeanbaptiste.savin@paca.environnement.gouv.fr PAILLARD Laurence DIREN Languedoc-Roussillon Correspondance à adresser à LUC BARBE à compté du 15/02/04 GIRAUD Anaïs Agence de l Eau - MPT anais.giraud@eaurmc.fr MOTTET Benoit Agence de l Eau benoit.mottet@eaurmc.fr BLANCHET Jean-François BRL Jean-francois.blanchet@brl.fr HERVO Joëlle Agence de l Eau MRS Joelle.hervo@eaurmc.fr CANTET Eric DDAF 05 Eric.cantet@agriculture.gouv.fr GACHELIN Serge DIREN PACA Serge.gachelin@paca.environnement.gouv.fr LAFON Christophe Chambre Agriculture 34 Lafon@herault.chambagri.fr FERAUD Jacques Chambre Agriculture 66 j.feraud@pyrenees-orientales.chambagri.fr BALSAN Stéphanie Chambre Régionale Agriculture Languedoc-Roussillon environnement@languedocroussillon.chambagri.fr Séminaire technique du 29 janvier 2004 4

Séminaire technique du 29 janvier 2004 5

ANNEXE : Annexe V du texte de loi de la DCE Séminaire technique du 29 janvier 2004 7

Séminaire technique du 29 janvier 2004 8