L INSERTION - PROMOTION 2012 PROFESSIONNELLE DES DIPLOMES DE LICENCE PROFESSIONNELLE JUIN 2015 SOFIP OBSERVATOIRE

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L INSERTION PROFESSIONNELLE DES DIPLOMES DE LICENCE PROFESSIONNELLE - PROMOTION 2012 JUIN 2015 SOFIP OBSERVATOIRE SERVICE OFFRE DE FORMATION ET INSERTION PROFESSIONNELLE 1

En 2011-2012, 617 étudiants ont obtenu leur Licence Professionnelle à l Université Paris Descartes (UPD). L enquête portant sur l insertion professionnelle menée par l Observatoire du SOFIP, en convention avec le Ministère de l Enseignement Supérieur et de la Recherche (MESR), s interroge sur le devenir des étudiants, 30 mois après l obtention de leur diplôme. Les diplômés ont-ils poursuivi des études ou se sont-ils insérés sur le marché de l emploi immédiatement après l obtention de leur diplôme? Combien de temps mettent-ils pour décrocher leur premier emploi? Combien de temps dure ce premier emploi? Occupent-ils des emplois stables ou des emplois précaires? Travaillent-ils plutôt à temps plein ou à temps partiel? Leur emploi correspond-il à leur spécialité de Licence Professionnelle? Les diplômés sont-ils stables? Comment a évolué leur emploi entre 1 an et demi et 2 ans et demi après l obtention de leur diplôme? L insertion professionnelle est-elle meilleure que la promotion précédente? En envisageant l évolution de leur situation professionnelle sur 30 mois, cette étude montre ce qu ils sont devenus. METHODOLOGIE D ENQUETE L Observatoire du SOFIP réalise tous les ans une enquête sur l insertion professionnelle des diplômés de Licence Professionnelle de l Université Paris Descartes (UPD). Cette enquête se déroule dans le cadre d une convention passée avec le Ministère de l Enseignement Supérieur et de la Recherche (MESR). En décembre 2014, soit 30 mois après l obtention de leur diplôme, 617 diplômés de Licence Professionnelle de l UPD (promotion 2012) ont été interrogés via un questionnaire papier ou en ligne. Cette première phase d enquête a été suivie entre janvier et avril 2014 par des relances téléphoniques et par e-mail qui ont permis d augmenter le taux de réponses. Finalement, 373 personnes ont répondu à l enquête, soit un taux net de réponses de 67%. Parmi les répondants, 84% ont suivi leur Licence Professionnelle en formation initiale (y compris les contrats d apprentissage et de professionnalisation), contre 12% d étudiants en formation continue et 4% en VAE. L insertion professionnelle des étudiants en formation continue et VAE étant particulière, les données sur les poursuites d études, le premier emploi et l emploi actuel ne concernent pas ces deux catégories. L étude présentée ici porte donc sur les 313 diplômés de LP en formation initiale ayant répondu à l enquête. 2

CHIFFRES CLES Nombre de formations concernées par l enquête : 18 Licences Professionnelles Au total, 671 étudiants étaient inscrits dans l ensemble de ces formations dont 617 diplômés. (607 étudiants et 557 diplômés pour la promotion 2011) Parmi ces 617 diplômés, 373 ont répondu à l enquête, soit un taux net de réponse: 67%. (395 réponses, soit un taux net de 74% pour la promotion 2011) ACCES AU 1ER EMPLOI Parmi les répondants à l enquête, 96% se sont insérés professionnellement, c est-àdire qu ils ont déjà eu un emploi durant les 30 mois suivant l obtention de leur diplôme. (93% d insertion pour la promotion 2011) La durée moyenne de recherche entre l obtention du diplôme et le premier emploi est de 7,6 mois. (6,4mois pour la promotion 2011) Le salaire mensuel net moyen (à temps plein) est de 1487 (1587 en 2011) Parmi les contrats des premiers emplois, 30% sont des emplois stables (46% en 2011) Parmi les diplômés ayant un emploi au 1 er décembre 2014, 51% occupent toujours leur premier emploi. (61% pour la promotion 2011) SITUATION 30 MOIS APRES L OBTENTION DU DIPLOME Le salaire net mensuel moyen (à temps plein) est de 1710 (1673 en 2011) Ils sont 5% à avoir indiqué poursuivre encore des études au moment de l enquête (1 er décembre 2014) (12% pour la promotion 2011) Le taux d emploi est de 87,5% (ce taux est calculé en excluant les diplômés en cours d études) (Taux de 86% pour la promotion 2011) 55% des diplômés en activité professionnelle ont un emploi stable (CDI, Fonctionnaire, Profession libérale) (61% pour la promotion 2011) La part d emplois cadres ou professions intermédiaires est de 79% (cadres : 34% et professions intermédiaires : 45%) (76% pour la promotion 2011) La part d emploi à temps plein est de 94% (91% pour la promotion 2011) 94% des diplômés sont satisfaits de leur condition de travail (91% pour 2011) 3

La Licence Professionnelle : Un diplôme qui ne suffit plus? Durant les 30 mois qui ont suivi l obtention de leur Licence Professionnelle en 2012, plus d un étudiant sur 2 a poursuivi ou repris des études. Ces chiffres sont supérieurs à la promotion précédente, qui la première année suivant la LP étaient 40% de poursuivants, et 33% l année d après. En effet, durant l année 2012-2013, juste après la LP, 45% des répondants ont poursuivi leurs études (90% en Master, 6% en Licence 3). Un an après l obtention de la LP, 45% des répondants indiquent être en études. Mais deux ans après l obtention de la LP, seuls 15% des répondants ont poursuivi ou repris leurs études, dont les deux tiers en Master. A noter que la plupart des étudiants qui poursuivent en Master bénéficient d un contrat de travail (d apprentissage ou de professionnalisation). Pour l année post-lp, 47% des répondants bénéficient d un contrat de travail et cette proportion grimpe à 61% pour l année LP+2. Pour la quasi-totalité de ces étudiants ayant poursuivi ou repris leurs études, la réussite est au rendez-vous puisque respectivement 94% et 96% ont validé leur formation en 2012/2013 et 2013/2014. Mais quelles sont les motivations des étudiants à continuer ou reprendre leurs études après une Licence Professionnelle qui est censée les amener dans le monde du travail? Les raisons sont vastes, mais plus de la moitié des répondants affirment qu ils souhaitent obtenir une double compétence ou une double spécialité, cependant 12% admettent avoir rencontré des difficultés sur le marché du travail. LP LP+1 LP+2 LP+3 Cependant les taux de poursuite et reprise d études varient en fonction du domaine du diplôme de l étudiant. En effet, pour l année 2012/2013, on voit que les STS* sont bien moins nombreux à poursuivre leurs études (25%), que les DEG** et SHS*** (respectivement 57% et 48%). *STS = Sciences, Technologie, Santé **DEG= Droit, Economie, Gestion ***SHS= Sciences Humaines et Sociales 4

On peut faire la même remarque pour l année suivante avec cette fois-ci 22% d études pour les répondants en STS, 58% en DEG et 48% des SHS. Pour l année 2014/2015 il n y a pas de lien entre le domaine du diplôme et le taux de poursuite car les 3 domaines différents ont 16% ou 15% de leurs répondants en études. Contrairement à la promotion de 2011, il n y a pas de différence de taux de poursuite ou reprise d études selon le sexe. En effet, pour les 3 années scolaires étudiées il y a quasiment les mêmes proportions de diplômés en études chez les hommes comme chez les femmes. Une entrée compliquée sur le marché du travail Ceux qui ne poursuivent pas leurs études après l obtention de leur diplôme ont le souhait de rentrer rapidement dans la vie active. Cependant l entrée dans la vie active peut s avérer compliquée pour de nombreuses raisons : contrats courts, basses rémunérations, pas en adéquation avec la spécialité En effet, parmi les répondants 30 mois après l obtention de leur diplôme, il y en a 12% en recherche d emploi, 5% en études et 3% sans aucune activité. Mais les chercheurs d emplois sont 83% à avoir déjà eu un travail depuis l obtention de leur Licence Professionnelle ce qui fait un taux de chômage de 9,6% en légère hausse par rapport aux diplômés de 2011 qui était de 9,1%. Ce taux de chômage est cela dit variable selon le domaine du diplôme ou le sexe comme on peut le constater ci-dessous. TABLEAU 1 DEG STS SHS Homme Femme Nb en recherche 15 5 10 20 10 Nb Répondants 143 87 82 218 94 Taux de chômage 10,5% 5,7% 12,2% 9,2% 10,6% Pour les répondants en recherche d emploi ayant déjà travaillé deux tiers ne recherchent que dans le domaine de spécialité de leur diplôme, ce qui complique la recherche d emploi. Pour une moyenne de 40 candidatures il y a 4 entretiens à la clé pour les répondants de 2012. Cela montre toute la difficulté à trouver du travail. Ces étudiants citent comme principaux obstacles lors de la recherche d emploi : le manque d offre d emploi dans le secteur recherché, le manque d expérience professionnelle et un manque de réponse à leurs candidatures. Même en ayant trouvé un emploi, certains l abandonnent pour ensuite reprendre des études. En effet, la moitié des répondants ayant eu un travail arrêté avant décembre 2014 l ont fait pour poursuivre leurs études, tandis que d autres l ont fait pour cause de bénévolat ou de longs séjours à l étranger. 5

L insertion dans la vie active Pour rentrer dans la vie active il faut avant tout passer l étape de la recherche d emploi. Au 1 er décembre 2014, soit 30 mois après l obtention de leur diplôme, plus de 9 répondants sur 10 ont déjà occupé un emploi, ce qui est signe d une bonne insertion professionnelle. Ce bon taux d insertion* est commun aux promotions 2010 et 2011. Comme on peut le voir sur le tableau 2 ci-dessous, les STS et DEG mettent moins de temps (6,5 et 7,4 mois en moyenne) que les SHS (9,2 mois) pour trouver leur premier emploi après l obtention de leur diplôme. Comme pour les diplômés de 2011, les femmes attendent plus longtemps que les hommes avant de trouver leur premier emploi. En effet, pour cette promotion les femmes ont mis en moyenne 7,7 mois pour trouver leur premier emploi contre 7,3 mois pour les hommes. TABLEAU 2 : Nombre moyen de mois pour trouver un emploi STS SHS DEG Femmes Hommes Ensemble Diplômés en 2012 6,5 9,2 7,4 7,7 7,3 7,6 Diplômés en 2011 4,4 5,8 8,6 6,7 5,6 6,4 La durée de ce premier emploi est en moyenne de 12,3 mois (pour ceux dont le premier emploi s est terminé avant le 1 er Décembre 2014), et en général il est rapidement trouvé (4 mois de recherche en moyenne). Tandis que ceux dont le premier emploi est toujours le même au moment de l enquête ont attendu 12 mois avant de trouver cet emploi, ce qui prouve qu un emploi stable est plus long à acquérir. Outre la stabilité d un emploi sur le long terme, il faut aussi s assurer de la stabilité du contrat. Un contrat précaire sera défini par un CDD, de l intérim, des vacations ou des emplois aidés, tandis qu un contrat stable sera défini par un CDI, une profession libérale ou la Fonction Publique. Comme on peut le constater sur le graphique 1, la répartition des contrats précaires et stables varie selon le domaine du diplôme et le sexe. En effet, pour le premier emploi des répondants, les SHS et STS ont une plus grande proportion de contrats précaires (respectivement 68% et 48%) tandis que les DEG en ont 23%. On remarque également que les hommes ont plus de contrats stables que les femmes. En effet, les hommes ont 30% de contrats précaires et 40% de contrats stables contre 26% de contrats stables et 46% de contrats précaires pour les femmes. *Taux d insertion : Nombre de répondants ayant déjà occupé un emploi depuis l obtention de leur diplôme / Ensemble des répondants 6

80% 60% 40% 20% 0% Graphique 1 : Répartition du type d'emploi selon le sexe et le domaine 44% 33% 23% 68% 48% 46% 36% 40% 26% 28% 30% 30% 19% 13% 16% DEG SHS STS F M Contrats précaires Contrats stables Contrats d'app/prof Concernant les salaires de leur premier emploi, les répondants ont en moyenne perçus 1487, ce qui est de 100 inférieur au résultat de l année précédente. On se rend compte que les STS et DEG touchent plus (1540 et 1517 ) en moyenne que les SHS (1343 ). Il y a également un écart conséquent entre les hommes et les femmes de la promotion 2012, puisque les femmes ont en moyenne perçu 1460 pour leur premier emploi contre 1544 pour les hommes. TABLEAU 3 : Montant net du 1er salaire mensuel en euros DEG SHS STS Femmes Hommes Ensemble 1 517 1 343 1 540 1 460 1 544 1 487 Étudiants «mobile» ou étudiants «stable»? Parmi les répondants s étant insérés professionnellement, il y a ceux qui ont décroché leur premier emploi et qui l ont gardé jusqu au moment de l enquête : ceux-là sont appelés les étudiants «stables». Mais il y a aussi ceux qui ont déjà eu 2 emplois ou dont le premier emploi s est terminé avant le moment de l enquête et qui sont maintenant en recherche, en études ou sans activité ; ceux-là seront appelés les étudiants «mobiles». Parmi les répondants, il y a 42% de «stables» et 58% de «mobiles». Bien qu au 1 er décembre 2014 le taux d emploi* soit de 87,5%, il y a 96% des répondants qui ont déjà eu un emploi. Comme on peut s en douter, les étudiants stables ont attendu plus longtemps avant de trouver leur emploi que les étudiants «mobiles». En effet les étudiants stables ont mis en moyenne près de 12 mois avant de décrocher leur contrat, tandis que les étudiants mobiles ont attendu à peine 5 mois en moyenne avant de trouver leur premier emploi. Les étudiants «stables» ont une situation qui est vraiment avantageuse puisqu ils sont à 60% en contrats à durée indéterminée (y compris Fonctionnaire et Profession Libérale), et seulement 28% de CDD. Leur niveau d emploi est en rapport avec leur niveau de diplôme puisque 32% sont des cadres et 30% occupent un emploi de niveau intermédiaire. Ceci *Taux d emploi : répondants en emploi au moment de l enquête / (Répondants en emploi + Répondants en recherche d emploi) 7

explique leur salaire moyen qui est de 1739 nets pour les 95% d entre eux étant en emploi à temps plein. Concernant les étudiants «mobiles» qui ont un emploi en 2014 qui n est pas leur premier emploi il est intéressant de faire la comparaison des deux emplois : - Pour leur premier emploi, les répondants étaient 19% en contrats stables contre 59% de CDD, ils percevaient en moyenne 1509 net par mois pour les 85% en temps plein. - Pour l emploi en décembre 2014, leur situation a complètement évolué car ils étaient 50% en contrat stable, 30% en CDD, ils percevaient 1691 net en moyenne par mois pour les 93% d entre eux ayant un emploi à temps plein. Leur niveau d emploi peut même égaler ceux des étudiants stables puisque ils sont à 36% cadres et 33% de niveau intermédiaire. On peut supposer que l expérience professionnelle acquise leur a permis d évoluer au même niveau voire mieux que les étudiants «stables». Nous allons finir avec les étudiants «mobiles» qui ont eu un emploi mais qui actuellement n ont pas de travail, qu ils soient en études, en recherche ou sans activité. Seuls 13% d entre eux occupent un emploi stable et seuls 77% ont un emploi à temps plein. Le salaire moyen de ces emplois à temps plein est de 1350 net par mois. Tableau 4 : Récapitulatif, étudiants «stables»/ «mobiles» «Mobiles» Quelques Sans Ayant changé d'emploi indicateurs emploi* Premier Premier Emploi «Stables» emploi emploi Déc2014 Contrats stables 13% 19% 50% 60% CDD 43% 59% 30% 28% Cadres 34% 24% 36% 32% Salaire mensuel net moyen** 1 350 1 509 1 691 1 739 Temps plein 77% 85% 93% 95% Situation la plus favorable Situation la moins favorable Comme on peut le remarquer facilement grâce au code couleur, les étudiants avec la situation d emploi la plus avantageuse sont globalement les étudiants «stables» dont le premier emploi est l emploi actuel, ainsi que les étudiants qui ont changé d emploi pour évoluer vers un meilleur emploi. *Les étudiants «mobiles» sans emploi sont ceux qui ont déjà travaillé depuis l obtention de leur diplôme mais n ont plus d emploi au moment de l enquête **Calculé pour les emplois à temps plein 8

Comparaison des emplois occupés en décembre 2013 et décembre 2014 Dans l enquête réalisée, les répondants ont répondu à des questions sur leur emploi en décembre 2013, ainsi que sur leur emploi en décembre 2014. Il est assez intéressant de comparer les deux situations pour voir l évolution des emplois occupés par les étudiants. Au 1 er décembre 2013, ils sont 76% des répondants en emploi. Cette proportion augmente pour atteindre 81% au 1 er décembre 2014. Cependant elle est assez variable selon le domaine de spécialité du diplôme et le sexe. Comme on peut le voir sur le graphique ci-dessous, il y a une très nette augmentation de la proportion de répondants en emploi entre 2013 et 2014, notamment avec les STS et les SHS qui passent respectivement de 73% et 66% de répondants en emploi à 86% et 72%. Les femmes elles, contrairement aux hommes qui n ont pas évolué de ce côté, ont gagné 7% entre la situation en 2013 et la situation en 2014. 100% 80% 60% 40% 20% 84% Graphique 2 : Proportion de répondants en emploi selon le domaine, le sexe et l'année 83% 86% 73% 66% 72% 83% 76% 76% 76% 76% 81% 0% DEG STS SHS F H Ensemble Situation 1er décembre 2013 Situation 1er décembre 2014 De même, on dénote une évolution de la part de contrats stables entre l emploi en 2013 et l emploi en 2014. Cette stabilité des contrats obtenus est assez variable selon les années. En effet, il y avait seulement 37% de contrats stables parmi les répondants au 1 er décembre 2013 contre 55% au 1 er décembre 2014. Au 1 er décembre 2013, les STS sont 48% à avoir un contrat stable contre 36% pour les DEG et seulement 25% des SHS. Cependant au 1 er décembre 2014, les DEG sont plus nombreux à avoir des contrats stables (65%) que les STS (51%) et les SHS (41%). 9

70% 60% 50% 40% 30% 20% 10% 0% 36% Graphique 3 : Comparaison des taux de types de contrats entre l'emploi en 2013 et l'emploi en 2014 13% 51% Situation 1er décembre 2013 65% 20% 15% Situation 1er décembre 2014 23% 56% 56% 21% Situation 1er décembre 2013 41% 3% Situation 1er décembre 2014 48% 51% 32% 31% 20% Situation 1er décembre 2013 DEG SHS STS 8% Situation 1er décembre 2014 Contrats stables Contrats précaires Contrats d'app./prof. Outre une bonne évolution de la part de contrats stables entre les emplois au 1 er décembre 2013 et au 1 er décembre 2014, il y a également une évolution de la proportion de cadres. En effet, pour l emploi au 1 er décembre 2013 il n y avait que 22% de cadres contre 34% au 1 er décembre 2014. Pour l emploi en 2013, la part de cadres ne varie pas tellement selon le domaine du diplôme, car il y en a 23% pour les STS, 22% pour les DEG et 19% pour les SHS. Cependant il y a plus d hommes cadres que de femmes cadres, en effet il y a 28% des hommes qui sont cadres contre 19% pour les femmes. Pour l emploi en 2014, la part de cadre varie cette fois-ci aussi en fonction du domaine du diplôme. En effet, les DEG ont une bien plus grande part de cadres avec 42%, que les SHS et STS tous deux à 27% de cadres. Là aussi, les hommes sont plus représentés en tant que cadres avec 39% d entre eux contre 32% des femmes. Tableau 5 : Part de cadres selon le sexe, le domaine, et l année Part de cadre DEG STS SHS Hommes Femmes Ensemble Situation 2013 22% 23% 19% 28% 19% 22% Situation 2014 42% 27% 27% 39% 32% 34% Comme pour la proportion de contrats stables, la proportion de cadres et la proportion de répondants en emploi, on note aussi une hausse des emplois à temps plein. Parmi les répondants pour l emploi au 1 er décembre 2013, ils étaient 88% à travailler à temps plein tandis que pour l emploi au 1 er décembre 2014 ils étaient 94%. Parmi ceux qui 10

travaillent à temps partiel, seuls 32% disent le subir pour l emploi en 2013 alors qu ils sont 50% pour l emploi en 2014. Pour l emploi au 1 er décembre 2013, la différence de temps de travail entre hommes et femmes est moindre puisque 88% des femmes travaillaient à temps plein contre 90% des hommes. Cependant la différence est très grande pour les domaines de spécialité de diplôme, car seulement 74% des SHS travaillaient à temps plein contre 95% des STS. Pour l emploi au 1 er décembre 2014, on fait exactement les mêmes constats avec 96% des hommes à temps plein contre 93% des femmes, ainsi les SHS n étaient que 81% de travailleurs à temps plein contre près de 99% des STS. Pour les salaires perçus pour les emplois à temps plein, on observe une nette augmentation de près de 260 entre l emploi au 1 er décembre 2013 et l emploi au 1 er décembre 2014. En effet, en moyenne pour les emplois à temps plein, les étudiants percevaient des salaires de 1452 nets mensuels pour l emploi au 1 er décembre 2013 contre 1710 pour l emploi au 1 er décembre 2014. La plus nette augmentation de salaires entre ces deux situations est pour les DEG, qui gagnent 390 de plus en 2014 qu en 2013. Au contraire la différence est moindre pour les STS qui n ont vu leur salaire augmenter que de 83 par mois en moyenne. Tableau 6 : Evolution des salaires nets mensuels entre 2013 et 2014 selon le domaine et le sexe Salaires nets mensuel pour un emploi à temps plein Emploi décembre 2013 Emploi décembre 2014 DEG STS SHS Hommes Femmes 1482 1513 1279 1543 1411 1892 1596 1475 1814 1667 Consécutivement au salaire, près de 6 répondants sur 10 indiquent percevoir une prime et/ou un 13 ème mois (57% en 2013 et 60% en 2014). Globalement, le pourcentage de répondants touchant des primes a augmenté excepté pour les SHS qui passent de 44% en 2013 à 33% en 2014. Cependant, les montants moyens perçus ont augmenté pour tout le monde, et la plus grosse augmentation est pour les femmes qui touchent près d un tiers de plus entre 2013 et 2014. En moyenne ce sont les DEG qui touchent les plus grosses primes, car souvent employés dans des banques celles-ci ont tendance à donner des primes pouvant excéder les 10000. 11

Tableau 7 : Evolution des primes et/ou 13 ème mois entre 2013 et 2014 selon le domaine et le sexe Situation 2013 Situation 2014 Oui DEG SHS STS Hommes Femmes Montant moyen Oui Montant moyen Oui Montant moyen Oui Montant moyen Oui Montant moyen 68% 4 186 44% 1 246 47% 1 975 62% 3 677 54% 2 898 79% 5 297 33% 1 629 53% 2 104 69% 4 021 56% 3 930 Le tableau ci-dessous fait le récapitulatif des comparaisons effectuées entre l emploi en décembre 2013 et l emploi en décembre 2014. Tableau 8 : Comparaison entre l emploi au 1 er décembre 2013 et l emploi au 1 er décembre 2014 Situation au 1er décembre 2013 Situation au 1er décembre 2014 Part de répondants en emploi* 76% 81% Taux de contrats stables 37% 55% Taux de cadres 22% 34% Taux de temps plein 88% 94% Salaires moyens nets mensuels 1 452 1 710 Primes / 13 ème mois 57% 60% Situation la plus favorable Situation la moins favorable Comme on le voit avec le code couleur, c est la situation des emplois au 1 er décembre 2014 qui est la situation la plus favorable. En effet, par rapport au 1 er décembre 2013, on observe une proportion de répondants en emploi en hausse, un taux de contrats stables ayant augmenté, un meilleur taux de cadres, un meilleur taux d emplois à temps plein, un meilleur salaire et une plus grande part des répondants touchant une prime et/ou un 13 ème mois. *A ne pas confondre avec le taux d emploi. Ici on prend en compte les inactifs et en études. 12

Conclusion L enquête d insertion professionnelle des diplômés 2012 de l Université Paris Descartes montre une bonne insertion des diplômés de Licence Professionnelle, encore meilleure que la promotion précédente. Depuis l obtention de leur diplôme, plus de 96% des répondants ont déjà eu un emploi, même si le taux de chômage au 1 er décembre 2014 avoisine les 10%. Cependant, on peut noter que 50% des diplômés poursuivent des études après la LP, si ce taux semble important il est tout de même en diminution par rapport à la promotion précédente. Ceux poursuivant leurs études se retrouvent avec de très bonnes situations par la suite. Donc malgré une entrée repoussée sur le marché de l emploi, leur situation est généralement plus stable que les autres. On retrouve également une meilleure situation pour les étudiants dits «stables», car ayant mis plus longtemps à trouver un emploi celui-ci est généralement plus favorable. On constate finalement une évolution de l emploi pour une même promotion ou entre deux promotions, car les emplois bien que compliqués à trouver sont de plus en plus stables. Ainsi, l insertion professionnelle des diplômés de Licence Professionnelle de l Université Paris Descartes est très bonne et ne cesse d évoluer positivement. 13

ANNEXES PROFIL SOCIODEMOGRAPHIQUE DES REPONDANTS EN FORMATION INITIALE Afin de comparer les répondants par rapport aux diplômés, un tableau récapitulatif permet d observer si l échantillon des répondants est représentatif de la population des diplômés de Licence Professionnelle de 2012. Ce tableau ne concerne que les étudiants ayant effectué leur Licence Professionnelle en Formation Initiale (FI). Tableau 9 : Caractéristiques sociodémographiques des diplômés et répondants en FI Diplômés en formation initiale 2012 (513 Individus) Répondants en Formation Initiale 2012 (308 individus) Sexe F: 68% ; H: 32% F: 71% ; H: 29% Âge moyen 23 ans 23 ans Nationalité 96% de Français 98% de Français Baccalauréat Domaine de spécialité Economique et Social : 29% Technologique : 29% Scientifique : 26% Littéraire : 11% Bac professionnel : 3% DEG: 54% SHS: 23% STS: 23% Economique et Social : 30% Technologique : 28% Scientifique : 29% Littéraire : 11% Bac professionnel : 2% DEG: 47% SHS: 26% STS: 27% Excepté pour le domaine de spécialité et le sexe, l échantillon des répondants en formation initiale est assez représentatif de la population des diplômés en formation initiale. Il est intéressant de savoir comment sont composés les différents domaines de spécialité de diplôme de Licence Professionnelle. Ainsi sur l ensemble des diplômés de Licence Professionnelle, on sait qu il y a 68% de femmes contre seulement 32% d hommes, mais estce la même répartition pour chaque domaine de spécialité? Ainsi, en DEG la répartition est la même que la population des diplômés. Cependant, en SHS la part de femmes est bien plus importantes puisqu elles représentent 83% de ce diplôme contre seulement 17% d hommes, et en STS c est l inverse, la part d hommes/ femmes est bien plus respectée puisqu il y a 55% de femmes et 45% d hommes. 100% 50% 0% Graphique 4: Répartition Hommes/Femmes selon le domaine de Spécialité du diplôme 32% 68% 17% 83% 45% DEG SHS STS 55% Hommes Femmes 14

Parmi tous les diplômés de la promotion 2012 en formation initiale, la majorité viennent de DUT et BTS. Cependant, beaucoup viennent d autres Licence Pro, de Licence Générale ou de Licence IUP car ils se réorientent vers une autre spécialité ou un autre domaine. Pour les DEG, 46% viennent d un BTS, 35% d un DUT et seulement 5% d autres Licences. Ce qui se rapproche du constat que l on peut faire pour les STS qui à 52% avaient obtenu auparavant un BTS, 36% un DUT et 2% une autre Licence. Cependant, c est très différent pour les SHS qui à 20% avaient un BTS, à 33% un DUT et 27% avaient obtenu une autre Licence avant d entrer en Licence Professionnelle. Graphique 5 : Diplômes obtenus avant la LP 60% 50% 40% 30% 20% 10% 0% 46% 20% 52% 35% 33% 36% 5% 27% BTS DUT Licence (Générale, IUP, Pro) 2% 0% 1% 0% 10% 11% 9% 5% 7% Master Aucun Autre 1% DEG SHS STS Beaucoup d étudiants arrêtent leurs études après le baccalauréat, qu ils aient obtenu un diplôme ou non pour ensuite reprendre leurs études. C est le cas pour beaucoup des répondants en formation initiale des diplômes de Licence Professionnelle. Parmi les DEG, 21% ont arrêté leurs études moins de 2ans, 9% pendant plus de 2 ans et 70% n ont pas interrompu leurs études entre le baccalauréat et la LP. La part d arrêts est un peu plus grande pour les SHS puisqu ils sont 22% à avoir arrêté moins de 2ans mais 5% pendant 2ans ou plus. Ce qui est assez différent des STS qui ne sont que 15% à avoir arrêté moins de 2ans et 2% seulement pendant 2ans ou plus. 100% 80% Graphique 6 : Nombres d'annés d'arrêts entre le baccalauréat et la Licence Professionnelle 70% 73% 83% 60% 40% 20% 0% 21% 22% 15% 9% 5% 2% Moins de 2ans 2ans ou plus Non DEG SHS STS 15

PROFIL DES REPONDANTS DE FORMATION CONTINUE OU VAE La formation continue est exclusivement pour les adultes en reprises d études étant déjà en emploi. Ainsi, ils peuvent acquérir une formation supplémentaire tout en restant dans la vie active. La VAE est la Validation Des Acquis de l Expérience, qui permet à une personne en emploi, de valider un diplôme sans le passer, juste en faisant valider les compétences acquises au cours de son emploi correspondant aux compétences de la sortie de diplôme. Parmi les répondants il y en a 59 en Formation Continue ou VAE, comprenant 36 femmes et 23 hommes. Evidemment, la moyenne d âge est bien plus élevée pour eux que pour ceux en formation initiale car elle est de 39ans (40 ans pour la promotion 2011). 13 d entre eux ont poursuivi leurs études une ou deux années et 5 ont validé leur Master 2, cependant 3 ont abandonné au bout de la première année. Au 1 er décembre 2014, ils sont 90% à être en emploi et 10% en recherche ; ceux en emploi ont à 87% un contrat stable (Bien mieux que la promo précédente avec 67% de contrats stables), et touchent en moyenne 2000 nets mensuels, tout comme ceux de la promotion 2011. Ainsi on remarque la bonne situation de ces diplômés particuliers qui ont un très bon emploi mais qui veulent quand même reprendre leurs études. PROFIL DES NON REPONDANTS Il est assez intéressant de regarder le profil des non-répondants à cette enquête. C est-à-dire de déterminer les caractéristiques des individus qui n ont pas répondu à l enquête, volontairement ou non. Dans la liste des 617 diplômés de Licence Professionnelle à l Université Paris Descartes en 2012, il y a 373 répondants et 244 non répondants. Le taux de réponse brut est calculable très simplement : 373 617 = 60%. Ce taux est assez faible mais si on enlève à ce taux, ceux qui ont refusé de répondre au questionnaire (17) et ceux dont les coordonnées n étaient pas à jour (40) on obtient un taux de réponse net : 373 617 40 17 = 67%. Ce qui est un taux plus faible que l année dernière. Pour dresser le profil des non répondants, il faut principalement prendre les caractéristiques issues d Apogée disponibles pour les anciens étudiants qu ils soient répondants ou non à l enquête. (L âge, le sexe, le cursus suivi..). A savoir qu Apogée est un progiciel «destiné à la gestion des inscriptions et des dossiers des étudiants dans les universités françaises.» Parmi les 244 non répondants de cette promotion 2012, il y a 63% de femmes pour seulement 37% d hommes, ce qui est très légèrement différent de la proportion de la population totale (66% de femmes, 34% d hommes). Une légère différence est aussi notable 16

pour la nationalité des non répondants, en effet, ils sont 96% de Français dans la population totale alors qu ils sont 93% parmi les non répondants. Cependant, là où les différences sont grandes c est pour le domaine du diplôme notamment. En effet, les DEG représentent 64% des non réponses, et les SHS et STS ne représentent respectivement que 21% et 15%, tandis que dans la population totale il y a 51% de DEG, 28% de SHS et 21% de STS. Pour préciser, l écart que creusent les DEG dans le taux de non réponse peut notamment s expliquer avec les deux spécialités de la mention «Assurance, Banque, Finance», qui sont présentes à 41% dans la population totale alors que parmi les non répondants elles représentent 55%. Afin d essayer d expliquer ces différences, un calcul simple a été réalisé : l odds-ratio. Cet indicateur permet d évaluer le risque à faire partie d une catégorie selon qu on ait une caractéristique ou non. D après cet indicateur, il y aurait 2,84 fois plus de risque de ne pas répondre à l enquête lorsque l individu n est pas de nationalité française, 2,36 fois plus de risque si l individu est en DEG, et plus précisément 2,55 fois plus de risque si l individu est dans la mention «Assurance, Banque, Finance». Concernant le sexe le risque est plus faible mais est tout de même de 1,28 si l individu est un homme, ce qui est notable. Les non répondants ont tous été appelé par téléphone, mais n ont pas tous répondu à ces appels. Ainsi voici les réponses des enquêteurs à leur sujet : 17

Licences Professionnelles Effectifs des diplômés et taux de réponse par diplôme : Nombre de diplômés Nombre de répondants Nombre de personne non contactées Refus de répondre Taux de réponse brut* Taux de réponse net** Droit, Économie, Gestion 316 160 25 12 51% 57% L P BANQUE : GESTION DE LA CLIENTELE DES PARTICULIERS 175 83 17 3 47% 54% L P COORDINATEUR/TRICE DU PERSONNEL 25 15 1 5 60% 79% L P GESTION DES ETABLISSEMENTS DU SECTEUR DE LA SANTE 21 17 81% 81% L P GESTION TOURISTIQUE ET HOTELIERE 13 6 46% 46% L P SUIVI AD & CONTROLE GEST : BACK OFFICE, MIDDLE OFFICE 82 39 7 4 48% 55% Sciences Humaines et Sociales 171 119 9 2 70% 74% L P ACCOMPAGNANT PERS AVEC AUTISME ET TROUBLES APPARENTES 29 24 83% 83% L P CHEF DE PROJET DE COMMUNICATION 53 34 5 1 64% 72% L P DEVELOPPEMENT SOCIAL ET SOCIO-CULTUREL LOCAL 24 16 2 67% 73% L P FORMATION DE L ENCADREMENT 18 11 61% 61% L P METIERS DE LA FORMATION DE BASE & INSERTION DES ADULTES 11 7 64% 64% L P METIERS DE L EDITION, DES BIBLIOTHEQUES & COMMERCE LIVRE 36 27 2 1 75% 82% Sciences, Technologie, Santé 130 94 6 3 72% 78% L P ANALYSES PHYSICO-CHIMIQUES 31 21 2 68% 72% L P BIOTECHNOLOGIE 28 25 89% 89% L P DECISION ET TRAITEMENT DE L INFORMATION DATA MINING 11 9 1 82% 90% L P DEVELOPPEMENT DU MEDICAMENT 7 6 86% 86% L P GENIE LOGICIEL, SYSTEME D INFORMATION 24 15 2 63% 68% L P INSTRUMENTATION ET MAINTENANCE BIOMEDICALES 12 7 1 58% 64% L P STATISTIQUES ET INFORMATIQUE DECISIONNELLES POUR LA SANTE 17 11 2 1 65% 79% Total 617 373 40 17 60% 67% * Taux de réponse brut = Nombre de répondants/ Nombre de diplômés **Taux de réponse net = Nombre de répondants/ (Nombre de diplômés Nombre information non connue Refus) Bastien Peiffer Juin 2015 18