MESSIDOR. Méthodes d Evaluation de Systèmes de Segmentation et d Indexation Dédiées à l Ophtalmologie Rétinienne.



Documents pareils
e-santé du transplanté rénal : la télémédecine au service du greffé

Dégénérescence maculaire liée à l âge

Un comparatif de rétinographes non mydriatiques

Recherche documentaire et autoformation. Lecture critique d un article médical. Recommandations pour la pratique. Les maladies orphelines

Format de l avis d efficience

MAIDESC - KO 21 Novembre 2013 Etienne Wey Alexandre Boilley

Dossier d inscription Cycle MASTER Année universitaire Pour étudiants français et étrangers MASTER SCIENCES ET TECHNOLOGIES

Jour 1 : Les concepts Les forces du système de santé québécois Comparaisons internationales. 22 octobre Pause réseautage et visite des exposants

EXPERTISES POUR L IMMOBILIER COMMERCIAL

PROGRAMMES DONT LES UNIVERSITES PARTENAIRES SONT DIPLOMANTES. N.B : DIPLOME DE TECHNICIEN SUPERIEUR(DTS) : équivaut au BAC+2

Vous allez être opéré(e) de Membrane Epimaculaire

Evidence-based medicine en français

BILAN projet DIABSAT Diabétologie par Satellite

REGIME D APPUI POUR L INNOVATION DUALE RAPID CAHIER DES CHARGES

7. Recherche des essais

Un laboratoire d auto-immunité paperless : mythe ou réalité? L.Lutteri Laboratoire d auto-immunité Service de Chimie Clinique CHU Liège

Présentation du programme d automatisation du bâtiment

Liste des titres de formation autorisés par le CNOSF

@-SOF. La newsletter des Orthoptistes. Le Syndicat des Orthoptistes de France vous informe Mai 2014 EDITO. Bonjour à tous et à toutes

Investissements d avenir. Action : «Projets agricoles et agroalimentaires d avenir (P3A)»

Financer la recherche et l innovation des entreprises...3. Crédit d impôt recherche - CIR...4. Développer la recherche partenariale...

Cursus Master. Ingénierie. Un cursus en 5 ans à l université

Dan Istrate. Directeur de thèse : Eric Castelli Co-Directeur : Laurent Besacier

Télé-expertise et surveillance médicale à domicile au service de la médecine générale :

Liste des centres du sommeil homologués par la Société Française de Recherche et Médecine du Sommeil

Diabète de type 1 de l enfant et de l adolescent

ECOLES DE COMMERCE. En ce qui concerne le concours, elles se répartissent en trois catégories

Table des matières: Guidelines Fonds de Pensions

BOURSE DE RECHERCHE QUICK : SECURITE ET HYGIENE ALIMENTAIRE

LE CONCEPT. 1 stade 1 zone industrielle 1 entreprise 1 parc public

PASSEPORT INNOVATION Guide de présentation des demandes Mai 2015

RÉFÉRENCEMENT NATUREL GOOGLE. Kelreferencement, marque déposée de Kelsociété

BERTHIER E, CHRISTIANO M, PHILIPPE M O, IEHL J, TATARU N, DECAVEL P, VUILLIER F, ELISEEF A, MOULIN T. Introduction (1). Contexte de l étude

Offices de tourisme et bonnes pratiques Internet. Evaluation comparative de sites Internet

SOCLE COMMUN - La Compétence 3 Les principaux éléments de mathématiques et la culture scientifique et technologique

N. Paparoditis, Laboratoire MATIS

Les rendez-vous Risk Advisory La lettre des professionnels du risque et de la finance

Guide de rédaction d un protocole de recherche clinique à. l intention des chercheurs évoluant en recherche fondamentale

LOGICIEL DE GESTION DE DOCUMENTS PDF : PROJET INFO 1

UNIVERSITE DE BREST Référence GALAXIE : 4201

«Les actions publiques en faveur de l action aux soins de proximité»

LES DIFFÉRENTS FORMATS AUDIO NUMÉRIQUES

Accélérer l agilité de votre site de e-commerce. Cas client

Fondation PremUp. Mieux naître pour mieux vivre

L approche populationnelle : une nouvelle façon de voir et d agir en santé

Sciences de Gestion Spécialité : SYSTÈMES D INFORMATION DE GESTION

FORMATION CONTINUE SUR L UTILISATION D EXCEL DANS L ENSEIGNEMENT Expérience de l E.N.S de Tétouan (Maroc)

PROFIL DE POSTE PRATICIEN ANATOMIE ET CYTOLOGIE PATHOLOGIQUES

CORRECTION BANQUE DUPONT-DURAND

Relier l apprentissage à la pratique Comment faire un exercice de réflexion sur la pratique pour obtenir des crédits MAINPRO-C

Curriculum vitae Recherche

Foscolo (1), J Felblinger (2), S Bracard (1) CHU Hôpital central, service de neuroradiologie, Nancy (1) CHU BRABOIS, Centre d investigation clinique

DOSSIER DE SOUMISSION DE PROJETS DE RECHERCHE NOTES EXPLICATIVES

Monitoring THPE. Soutien au projet. Présentation du projet

QUELQUES ACTIVITES RELATIVES A LA PARTIE A Propagation d une onde ; onde progressive. Comment installer le format de compression divx?

SYSTEMES D INFORMATION EN SANTE Journée régionale du 12 janvier Blois

Soutien pour la formation à la recherche translationnelle en cancérologie

Licence professionnelle Automatique et Informatique Industrielle, Automation et Robotique

CURRICULUM VITAE FORMATION. 2001/2002 : Thèse ès sciences de gestion, option marketing, à l IAE de Dijon, Université de Bourgogne :

Pégase Envol Contrat de Croissance

admission aux urgences

La survie nette actuelle à long terme Qualités de sept méthodes d estimation

Conditions Générales du Programme applicables au 21 octobre 2013

Rapport Télémédecine

Polyarthrite rhumatoïde et biologie

CE QU IL FAUT SAVOIR PARTICIPATION À UN ESSAI CLINIQUE SUR UN MÉDICAMENT

STATUTS. Association Audomaroise de Lutte Contre le Diabète. ( A.A.L.C.D ) Association selon la loi du 1 er juillet 1901 J.O. N 32/08.

La télémédecine en action : 25 projets passés à la loupe. Un éclairage pour un déploiement national

Dossier justificatif des travaux de R&D déclarés au titre du CIR

Télésurveillance à domicile de patients chroniques et pratiques collaboratives : arrêt sur image vu d un Industriel

INFORMATION À DESTINATION DES PROFESSIONNELS DE SANTÉ LE DON DU VIVANT

ECHOGRAPHIE EN GYNECOLOGIE ET EN OBSTETRIQUE

Système de gestion des données RAPIDComm 3.0 : la solution avancée de connectivité et de communication en biologie délocalisée

PASSEPORT INNOVATION Guide de présentation des demandes Janvier 2015

Bureau d'études techniques en génie climatique

MASTER LPL : LANGUE ET INFORMATIQUE (P)

Controverse UDM télésurveillée Pour. P. Simon Association Nationale de Télémédecine

Mesurer le succès Service Desk Guide d évaluation pour les moyennes entreprises :

Manuel d utilisation 26 juin Tâche à effectuer : écrire un algorithme 2

Licence professionnelle Conception et administration de systèmes d information en réseau

ecricome tremplin concours CONCOURS 2014 : 1 INSCRIPTION, 3 écoles, 1450 PLACES. Après

Devenez Donneurs Sommaire

I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE

PARTIE I : RAISON, SIEGE ET BUTS DE L ASSOCIATION. Article premier Raison sociale et type d association. Article 2 - Siège

INTERET ET LIMITES DU TIIH DANS LES TRANSPORTS INTER HOSPITALIERS. Marc FOURNIER SAMU13- APHM

Maison ou un Pôle de santé

Simulation en aviation

Conseil International d Ophtalmologie Livret d ophtalmologie pour étudiants en Médecine

Mesure agnostique de la qualité des images.

QUALITÉ DE L APPRENTISSAGE DE L INTUBATION ORO-TRACHÉALE EN LABORATOIRE DE SIMULATION, SON INTÉRÊT POUR LES PATIENTS.

Eléments pour un choix du mode de gestion du service public de transport. Synthèse de l étude menée par le cabinet Trans I.

DUT. Informatique, orientation Imagerie Numérique. Domaine : Sciences, Technologies, Santé. Mention : Informatique

Services internet gratuits. La PICASA Google avec son espace client. Cliquez ici

L échelle des Technology Readiness Levels (TRL ou Niveaux de maturité technologique) : Comment la prendre en compte dans nos métiers?

REGIME D APPUI POUR L INNOVATION DUALE RAPID CAHIER DES CHARGES

Métriques, classements et politique scientifique des Etablissements

Transcription:

MESSIDOR Méthodes d Evaluation de Systèmes de Segmentation et d Indexation Dédiées à l Ophtalmologie Rétinienne. MESSIDOR est un programme financé dans le cadre de l appel d offre TECHNO-VISION des Ministères de la Recherche et de la Défense. 1 Problématique et Contexte Depuis une vingtaine d années, de nombreuses études ont été menées au niveau mondial pour développer des systèmes automatiques de dépistage et de suivi de la Rétinopathie Diabétique, première cause de cécité parmi les 25 65 ans. Ces systèmes, basés sur le traitement automatisé des images, comprennent principalement des outils de détection et de mesure des lésions élémentaires (microanévrismes, exsudats, hémorragies) et des outils d indexation et de recherche automatique dans des bases d images annotées. Devant la multiplicité des travaux déjà réalisés, le problème majeur réside maintenant dans l évaluation pertinente et objective des résultats obtenus. Ce problème est en grande partie non résolu du fait de l absence d une importante base de données accessible à la communauté scientifique. La taille des bases de données disponibles et décrites dans la littérature reste cliniquement insuffisante pour une telle évaluation. Deux méthodes, pour lesquelles plusieurs algorithmes ont été produits par les participants au projet MESSIDOR, ont été particulièrement étudiées : 1. La méthode Analyse-Quantification des images qui met en œuvre des algorithmes de segmentation pour la détection et la quantification de certaines lésions élémentaires comme les microanévrismes, premier signe non équivoque de la rétinopathie diabétique, les hémorragies et les exsudats dont l importance et l emplacement représentent un bon marqueur de la gravité de l atteinte rétinienne. 2. La méthode Recherche Automatique, dans une base d'images annotées, des images les plus proches de l'image de rétine à analyser (image requête). Les images de la base et l'image requête sont indexées par définition de signatures. Le problème actuel est donc de créer des bases de données importantes d images de la rétine et de les utiliser pour évaluer les différents algorithmes existants. 2 Bases de Données Deux bases de données principales contiendront des images couleur de la rétine, prises sur des rétinographes avec ou sans dilatation de la pupille au cours d examens cliniques de routine. Ces examens seront effectués dans les quatre services d ophtalmologie impliqués dans ce programme. Pour effectuer leur diagnostic, les ophtalmologistes prennent habituellement un cliché central et 2 clichés périphériques de la rétine. Nous procéderons de la même manière et enregistrerons ces trois images dans les bases de données. Cependant, au cours du projet MESSIDOR, seule l image centrale sera annotée. Les images seront enregistrées au format couleur non compressé TIFF avec une résolution de 1440*960 soit un poids d environ 4 Mo par image.

2.1 Base d Apprentissage Cette base sera utilisée pour le test et l amélioration des algorithmes ainsi que pour la validation des méthodes d évaluation de ces algorithmes. Pour chaque image, il sera, au minimum, indiqué : Le stade de rétinopathie diabétique Le nombre de microanévrismes Le niveau d exsudation : le niveau est fonction de la surface occupée par les exsudats et de leurs positions par rapport au centre de vision (Macula) Le niveau d hémorragie : le niveau est défini en fonction du nombre et/ou de la surface occupée par les hémorragies Cette base de données contiendra environ 300 images. Sur une cinquantaine d images, les microanévrismes, les exsudats et les hémorragies seront marqués individuellement. 2.2 Base d Evaluation Cette base contiendra environ un millier d images. Elle servira à l évaluation des algorithmes. Les images seront annotées de la même manière que pour la base d apprentissage. Sur une centaine d entre elles, les microanévrismes, les hémorragies et les exsudats seront marqués individuellement comme sur la base d apprentissage. 3 Mise en œuvre des tests Dans l évaluation d une méthode automatique de détection ou d interprétation de clichés, il s agit de comparer le résultat obtenu par cette méthode avec une référence considérée comme la «vérité». Deux questions se posent : 1. Comment obtenir la référence? 2. Quelles mesures utiliser pour faire cette évaluation? 3.1 Obtention de références Pour la détermination du nombre de microanévrismes, du stade de la rétinopathie, du niveau d exsudation et du niveau d hémorragie, toutes les images des bases d apprentissage et d évaluation seront examinées par l ensemble des services ophtalmologiques et annotées en fonction du consensus obtenu. Pour le marquage individuel des microanévrismes, les images seront marquées dans chaque service d ophtalmologie par 2 spécialistes. Si la différence inter-service s avère faible, le marquage proposé par le service ayant fourni les images sera utilisé ; si la différence est importante, un consensus sera recherché entre les différents services et/ou de nouvelles règles de sélection des microanévrismes seront proposées. Le marquage individuel des exsudats et des hémorragies ne pose pas de problèmes majeurs car il y a moins de cas douteux que pour les microanévrismes. Il ne devrait pas être nécessaire de rechercher un consensus entre les différents services. 3.2 Protocoles et métriques Pour choisir une certaine métrique, il faut tout d abord prendre en considération le public auquel s adresse cette évaluation, c est-à-dire les personnes susceptibles de s intéresser aux résultats obtenus. En premier lieu, nous nous adresserons à la communauté médicale. Dans l évaluation et la présentation des résultats, il faudra donc choisir une métrique communément utilisée dans le domaine médical. Ensuite, nous nous adresserons à la communauté

scientifique développant des méthodes automatiques de traitement des images. Dans ce cas, il faudra choisir les métriques utilisées par cette communauté. Nous proposons donc de calculer et de décrire les résultats de deux manières différentes. Premièrement, en utilisant les mesures de performance utilisées par les médecins, et deuxièmement des statistiques plus détaillées comme celles employées dans le domaine du traitement d images. Les algorithmes d Analyse Quantification seront appliqués sur toutes les images de la base de données d évaluation. Il en sera de même pour les algorithmes d Indexation Recherche pour lesquels chaque image de la base de données d évaluation sera prise comme image requête. L évaluation des algorithmes se fera donc selon deux niveaux : 3.2.1 Evaluation pour la communauté médicale Il a été choisi de classer la rétinopathie diabétique en 6 stades de gravité, en 4 stades d exsudation et en 3 stades d hémorragie et d indiquer pour chaque image le nombre de microanévrismes. On utilisera un indice d efficacité, dont la mise en application reste à définir précisément, pour évaluer la performance par rapport au diagnostic médical. Cet indice d efficacité indiquera le pourcentage de diagnostics automatiques conformes aux diagnostics médicaux. Les algorithmes d Indexation - Recherche et de Segmentation - Quantification seront évalués par rapport aux stades de gravité de la rétinopathie diabétique. Les algorithmes de Segmentation - Quantification seront en plus évalués par rapport aux stades d exsudation et d hémorragie ainsi que par rapport au nombre de microanévrismes. 3.2.2 Evaluation détaillée des algorithmes Pour les algorithmes d Indexation - Recherche, on utilisera les mesures classiques de comparaison et d évaluation des performances de récupération (Précision / Rappel). Ces mesures s effectueront à partir des annotations indiquant le stade de gravité de la rétinopathie diabétique. Pour les algorithmes de Segmentation - Quantification, on évaluera leur sensibilité et leur spécificité par rapport à la détection des microanévrismes, des exsudats et des hémorragies marqués individuellement par les ophtalmologistes. 4 Résultats attendus Le premier résultat attendu est l obtention d une bonne connaissance des qualités, performances, limites et défauts des algorithmes. Cela permettra : De faire accepter les méthodes automatiques par la communauté médicale en démontrant leur performance de manière objective et incontestable. D initier une synergie entre les participants pour la réalisation d un produit performant et industriel utilisable dans les services de dépistage, de télémédecine, de suivi des maladies et d aide au diagnostic, ce qui représenterait un apport majeur en termes de santé publique. Le deuxième résultat attendu est l obtention de bases de données importantes, indispensables pour la communauté scientifique travaillant sur les images rétiniennes. 5 Diffusion des résultats et conditions d exploitation 5.1 Méthode de communication des résultats scientifiques Les résultats scientifiques seront communiqués par l intermédiaire du site Internet MESSIDOR, d articles scientifiques et de participations à des congrès.

5.2 Exploitation des données et outils logiciels Après la campagne, les bases de données seront mises à disposition de la communauté scientifique par signature de conventions en tenant compte d éventuelles contraintes juridiques ou légales. Les outils logiciels seront valorisés et industrialisés selon les règles définies et acceptées par l ensemble des partenaires dans le plan d exploitation qui sera rédigé prochainement. Les algorithmes et méthodes d indexation et de recherche pourront également être valorisés dans des applications d enseignement par Internet. Ceci pourrait représenter une retombée importante du programme MESSIDOR 6 Consortium CENTRE DE MORPHOLOGIE MATHEMATIQUE : ARMINES 35, rue St Honoré 77305 Fontainebleau Cedex klein@cmm.ensmp.fr (06.09.80.62.88) Fonction contractuelle : Contact officiel, Partenaire financé Rôle : Animateur Scientifique LABORATOIRE L3I - UNIVERSITE DE LA ROCHELLE Avenue Michel Crépeau 17042 La Rochelle Cedex 1 michel.menard@univ-lr.fr (05. 46 45 82 10) Dpt ITI - LaTIM INSERM U650 GET - ENST BRETAGNE CS 83818-29238 Brest Cedex, France guy.cazuguel@enst-bretagne.fr (02.29.00.13.61) LABORATOIRE SIC - CNRS FRE 2731 Bat SP2MI - Téléport 2 - BP 30179 Bd Marie et Pierre Curie 86962 Futuroscope Chasseneuil Cedex fernandez@sic.univ-poitiers.fr (05.49.49.65.67) LABORATOIRE EA 3063 / OPHTALMOLOGIE, FACULTE DE MEDECINE 15 rue Ambroise Paré 42023 St Etienne philippe.gain@univ-st-etienne.fr (06.15.73.84.70) SERVICE D OPHTALMOLOGIE DAVIEL - CHU BREST Avenue Foch 29200 Brest beatrice.cochener@univ-brest.fr (02.98.22.34.40)

SERVICE D OPHTALMOLOGIE-CHU NANCY- BRABOIS Rue du Morvan, 54511 Vandoeuvre-les-Nancy k.angioi-duprez@chu-nancy.fr (03.83.15.30.39) Fonction contractuelle : Partenaire sous-traitant d ARMINES SERVICE D'OPHTALMOLOGIE HOPITAL LARIBOISIERE 2 rue Ambroise Paré 75475 Paris cedex 10 p.massin@lrb.ap-hop-paris.fr (01.49.95.64.88) ADCIS 10 Avenue Garbsen 14200 Hérouville Saint-Clair bruno.lay@adcis.net (02.31.06.23.00) Rôle : Evaluateur CRIHAN 745 avenue de l'université 76800 Saint Etienne du Rouvray Jean-Christian.Cordier@crihan.fr (02.32.91.42.91) IMAGE SCIENCES INSTITUTE UNIVERSITY MEDICAL CENTER UTRECHT Heidelberglaan 100 Room E01.335 3584 CX Utrecht The Netherlands non financé