Les rendez-vous du Cercil /// /expositions /conférences /rencontres /films /// de janvier à mars 2017 CERCIL MUSÉE-MÉMORIAL DES ENFANTS DU VEL D HIV

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/// Les rendez-vous du Cercil /// de janvier à mars 2017 CERCIL MUSÉE-MÉMORIAL DES ENFANTS DU VEL D HIV CENTRE D HISTOIRE ET DE MÉMOIRE SUR LES CAMPS DE BEAUNE-LA-ROLANDE, PITHIVIERS ET JARGEAU /expositions /conférences /rencontres /films

JANVIER 2017 Les archives de l abbé Leduc, Beaune-la-Rolande, 1941-1945 Exposition présentée jusqu au 9 mars 2017 L abbé Leduc, curé-doyen de Beaune-la-Rolande, a joué un rôle auprès de familles d internés juifs du camp de Beaune-la-Rolande, en quête de nouvelles de leurs proches ou cherchant un moyen de leur faire parvenir des colis. En servant ainsi d intermédiaire, il leur a apporté aide et réconfort. En 1942, l abbé Leduc obtient des laissez-passer pour exercer son ministère auprès d internés convertis au catholicisme. Il devient l aumônier du camp jusqu en avril 1943 : les autorités allemandes lui interdisent dès lors tout accès au camp. Exposition conçue par le Cercil-Musée Mémorial des enfants du Vel d Hiv et le Service des archives historiques de l évêché d Orléans, avec le soutien des Amis de l Histoire de Beaune et de l Amitié Judéo- Chrétienne d Orléans. Visites commentées le mardi 10 janvier à 18h, le dimanche 29 janvier à 15h et le jeudi 23 février à 15h par François Maurin du Service des archives historiques de l évêché d Orléans et Nathalie Grenon, directrice du Cercil (visite pour les groupes sur demande). //// À Orléans Théâtre Scène Nationale Samedi 14 janvier 20h30 PROJECTION. La partition inachevée Film de Goran Paskaljevic, franco-serbo-croate, Mica Films, 2014 Micha Brankov, un professeur de musique à la retraite, est bouleversé de découvrir ses véritables origines : ses parents juifs l avaient confié, à l âge de deux ans, à une famille avant de disparaître dans un camp de la mort. Le vieux professeur retrace l histoire de ses parents et Joseph, 7 ans, Marcel, 2 ans, et leur maman Léa, sont arrêtés lors de la rafle du Vel d Hiv et internés au camp de Beaunela-Rolande. Leur père se trouve dans le Var. L abbé Chalet, curé de Brue-Auriac, écrit de sa part à l abbé Leduc en lui demandant de s informer auprès des autorités du camp : Léa est-elle encore au camp? A-t-elle été séparée de ses enfants? Le cas échéant, où se trouvent ses enfants? Au 5 septembre, date du courrier envoyé par le curé de Brue-Auriac, Léa, Joseph et Marcel ont déjà été déportés à Auschwitz. veut faire interpréter en leur hommage «la partition inachevée» que son père avait composée. Tarif plein : 6 - Tarif réduit : 4,50 Organisée avec l Apac (Association Populaire Art et Culture) Cette projection est organisée en hommage à Bernard Perreau, récemment disparu. La Compagnie de la traversée / EVECAB //// À Orléans, La Source Théâtre Gérard-Philipe Mardi 24 janvier Résister à l antisémitisme en France : le moment de l affaire Dreyfus 18h L affaire Dreyfus : une affaire de résistances, une affaire antisémite? par Philippe Oriol, historien, spécialiste de l affaire Dreyfus sur laquelle il a publié de nombreux ouvrages dont une Histoire de l affaire Dreyfus de 1894 à nos jours, éd. Belles Lettres, 2014. L affaire Dreyfus est une histoire de résistances : celle d Alfred Dreyfus lui-même, personnage central dont on a voulu le plus souvent peindre un portrait dont les traits ne sont pas les siens, et celle, bien sûr, des intellectuels qui au nom de principes qui fondent l humanité et la République ont refusé de «laisser faire». Une histoire qui est aussi celle de l antisémitisme et du combat qui fut mené pour s y opposer, question polémique sur laquelle il convient de s interroger pour savoir quelle place il faut lui accorder pour comprendre l événement. La conférence sera suivie d une collation avant la représentation de la pièce. 20h THÉÂTRE. Dreyfus, l amour pour résister par la Compagnie de la Traversée Cette pièce met en scène le combat exemplaire et pacifique d une conscience libre et éclairée contre l antisémitisme et la raison d État. À travers des lettres d une beauté à couper le souffle, se révèle le témoignage d un homme injustement éclipsé par sa propre affaire, qui puise dans l amour de sa femme et le souvenir de ses enfants la force de se relever et de résister à cinq années d incarcération et de déportation imméritées. Dans cette «quête de lumière et de vérité», il n aura de cesse de clamer son innocence, au nom de «la justice et de la dignité qu on doit à tout être humain». Une lutte relayée en France par sa femme qui révèle l union d un couple admirable que les épreuves ne font que renforcer. Le témoignage bouleversant et méconnu d une formidable leçon d humanité. Tarifs : 13, 10 pour les adhérents du Cercil et de la Licra, 5 pour les étudiants, les moins de 18 ans et les demandeurs d emploi - Réservations au 02 38 68 44 61 Organisée avec la Ligue Internationale Contre le Racisme et l Antisémitisme (Licra) 14h Théâtre - représentation scolaire Tarif : 5 - Réservations obligatoires au 02 38 42 03 91 2 3

Commémoration du traité de l Élysée et Journée internationale dédiée à la mémoire des victimes de la Shoah et à la prévention des crimes contre l Humanité Du 24 au 28 janvier 2017 : séminaire organisé dans le cadre du programme de coopération entre la région Centre-Val de Loire et le Land de Saxe-Anhalt, et de la mission confiée au Cercil autour de l enseignement de l histoire et de la mémoire de la Seconde Guerre mondiale et plus particulièrement de la Shoah. À cette occasion, des élèves français (de Châteaudun, de Bourges, d Orléans et de Beaune-la-Rolande) et allemands (issus de plusieurs établissements du Land de Saxe-Anhalt) seront réunis, dans le cadre du projet franco-allemand d histoire et de mémoire, Mémoires Croisées - Sich erinnern, sich begegnen. //// À Pithiviers - Auditorium du Lycée Duhamel-du-Monceau Jeudi 26 janvier - 10h CONFÉRENCE EN MILIEU SCOLAIRE. Mémoires de la Seconde Guerre mondiale : les camps français d internement par Denis Peschanski, historien et directeur de recherche au CNRS et Catherine Thion, docteure en histoire et chargée de recherches au Cercil. Cercil //// À Pithiviers : témoignage de Jacques Zgierski. À 12h : commémoration au monument suivie par l inauguration de l exposition «Au nom des enfants : 1942-2017», au lycée Jean de la Taille, réalisée par les élèves de CAP, de 3 e pro et de Seconde Bac pro. Jacques Zgierski est arrêté lors de la rafle du Vel d Hiv avec sa mère et son petit frère Marcel âgé de trois ans. Malade, il est transféré par la suite à l hôpital, tandis que sa mère et son petit frère seront déportés en août 1942. Son père, arrêté le 14 mai 1941, lors de la rafle du Billet vert, est déporté et assassiné à Auschwitz. Jacques est le seul survivant de sa famille. //// À Orléans - auditorium de Canopé Mercredi 25 janvier RENCONTRE. Sous le patronage de François Bonneau, président de la région Centre-Val de Loire, du D r Reiner Haseloff, ministre-président du Land de Saxe-Anhalt. Avec le soutien de Katia Beguin, rectrice de l Académie d Orléans-Tours. Canopé -Académie d Orléans-Tours À 14h Présentation du dispositif franco-allemand Mémoires Croisées - Sich erinnern, sich begegnen autour de l exemple concret d un projet pédagogique, «Sauver des Juifs, des figures de l engagement en France et en Allemagne» par Gilles Cazenave-Cambot, professeur d histoiregéographie au collège Alfred-de-Musset, Patay (région Centre-Val de Loire) et Christophe Losfeld, professeur d histoire et de français au lycée de Latina August Hermann Francke, Halle (Land de Saxe-Anhalt). À 14h30 «Auschwitz, l histoire de deux albums», par Cyril Roy, médiateur de ressources à l Atelier Canopé de Vendée, chef de l édition transmédia de l Album d Auschwitz, 2015. Constitué de près de 200 photographies, l Album d Auschwitz est un document iconographique de référence sur le processus d anéantissement des Juifs au camp d Auschwitz-Birkenau. Ces images ont été prises par des SS en mai et juin 1944, lors de la déportation massive des Juifs de Hongrie à Birkenau. Elles permettent de se représenter ce que fut, pour plus d un million de personnes, l arrivée dans cet immense centre de mise à mort où la plupart furent anéanties dans les heures qui suivirent. Outre les circonstances de la découverte de l album, intégralement reproduit en fac-similé, les textes rassemblés décrivent l organisation du complexe d Auschwitz, et l application de la «Solution finale» conçue par les nazis pour mener à bien leur œuvre de destruction. Cette réédition est accompagnée de la création d un site internet. À 15 h Témoignage de Vera et Olga Grossman, qui ont survécu à leur déportation à Auschwitz et aux expérimentations médicales pratiquées dans le camp. Canopé //// À Beaune-la-Rolande, Orléans et Pithiviers Vendredi 27 janvier Journée internationale de commémoration dédiée à la mémoire des victimes de la Shoah et à la prévention des crimes contre l Humanité Les commémorations seront organisées dans 3 lieux différents avec pour chacun d eux, la lecture du texte de Simone Veil et la réponse rédigée le 27 janvier 2015, à l Unesco, par des lycéens représentant les lieux de mémoire de la Shoah en France. Suivra une rencontre avec un témoin. Une délégation de jeunes allemands, composée d élèves et d enseignants du Land de Saxe- Anhalt sera présente pour les cérémonies organisées lors de cette journée. Cercil //// À Beaune-la-Rolande : témoignage de Régine et Henri Lilensten. À 12h : commémoration au monument suivie du Chant de Pithiviers, interprété par les élèves du collège. Régine Soszewicz, protégée un temps grâce à son père prisonnier de guerre, échappe à la rafle parisienne de février 1943. Elle est recueillie avec sa sœur dans un village de Haute Saône et est retrouvée par sa mère fin 1944. Henri Lilensten a, lui, été emmené avec sa mère au Vel d Hiv lors de la rafle de juillet 1942. Il réussit à s en échapper. Sa mère, déportée à Auschwitz n est jamais revenue. À 13 ans, il rejoint l Espagne avec un groupe de juifs et de résistants. //// Au Cercil : témoignage de Harry Nussbaum. À 12h : commémoration au Musée-Mémorial. Harry Nussbaum est né en Autriche en 1936. Réfugié en France, en 1942, alors qu il est hospitalisé, ses proches sont arrêtés et envoyés dans un camp en Dordogne. Son père y rencontre par hasard un haut fonctionnaire avec qui il avait joué autrefois aux cartes. Sa sœur et ses parents sont libérés, sa tante et sa cousine déportées vers Auschwitz. Rencontre nationale des jeunes ambassadeurs de la Mémoire : après une première édition en 2015, le Réseau des lieux de mémoire de la Shoah en France dont le Cercil fait partie, organise, sous l égide du Mémorial de la Shoah, du 25 au 28 janvier 2017, à Paris et Drancy, une deuxième rencontre de collégiens et de lycéens porteurs de la mémoire de ces lieux. 4 5

FÉVRIER 2017 Archives famille Gaillard/Cercil Dimanche 29 janvier à 15h VISITE COMMENTÉE. Les archives de l abbé Leduc, Beaune-la-Rolande, 1945-1941 par François Maurin, du Service des archives historiques de l évêché d Orléans et Nathalie Grenon, directrice du Cercil. Voir p. 2 À 16h PROJECTION. L engagement Film de Michèle Massé, ANA Films, 52 min. France, 2010 Le 8 juin 1942, Josèphe Cardin, adolescente catholique, porte l étoile jaune par révolte contre le régime de Vichy. Elle est arrêtée par la police française et incarcérée à la prison des Tourelles, puis au camp de Drancy, au motif d être «amie des Juifs». Pendant son incarcération, elle s occupe des enfants avant leur départ pour Auschwitz. Libérée fin août 1942, elle entre dans la résistance. En mars 943, elle aide Yvonne Netter, qui vient de d évader du camp de Pithiviers, à regagner Paris. Michèle Massé nous raconte le destin hors du commun d une héroïne, celui de sa mère, Juste parmi les nations depuis 1992. Ce film a reçu le soutien de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah Michèle Massé Mardi 7 février à 18h La destructivité humaine Par Gérard Rabinovitch, philosophe et sociologue, directeur de l Institut européen Emmanuel Levinas (AIU). Chercheur associé au CRPMS, Université Denis- Diderot Paris VII et auteur de nombreux ouvrages dont Terrorisme/Résistance, d une confusion lexicale à l époque des sociétés de masse, éd. Le Bord de l eau, 2014. Le moment nazi demeure une énigme dont le monde contemporain reste saisi. Mais la persistance de cette énigme ne tient-elle pas à l insistance de la pensée sociologique et philosophique à construire le nazisme comme un monstre conjoncturel de la Modernité? En examinant les modes opératoires du nazisme puis ceux du génocide rwandais, en soulignant la parenté entre nazisme et monde mafieux, en invitant enfin à éclairer la permanence de ce «Mal radical» à la lumière des remarques de Freud sur la destructivité, cet ouvrage montre qu à l irréductible noyau de barbarie qui hante le genre humain doit faire barrage un travail de civilisation fondé sur l axe d une éthique de la désillusion. Modération : Agathe Laurent, professeure missionnée au Cercil par l Éducation Nationale La 6 e édition du Festival d histoire et d analyse des médias, Les Médiatiques, invite à une réflexion sur les liens ténus qui existent entre médias, émotions et violences politiques. En s appuyant sur les apports d un ouvrage récent La République à l épreuve des peurs, cette rencontre invite plus spécifiquement à questionner la relation qu a pu entretenir la République avec la peur aux XIX e et XX e siècles. En quoi la peur a-t-elle pu constituer une ressource ou un danger pour la construction de la République? Quels rôles jouent les médias dans la production, le contrôle ou l instrumentalisation des peurs? En quoi l approche historique des liens entre médias, peurs et République est-elle susceptible d éclairer la situation des sociétés démocratiques contemporaines? Modération de la rencontre : François Barré, responsable des Cafés historiques en Région Centre-Val de Loire Organisée avec le Réseau des Cafés historiques en région Centre-Val de Loire dans le cadre du Festival Les Médiatiques Mardi 31 janvier à 18h RENCONTRE. Pourquoi les images d Alep n ont pas changé le monde? avec André Gunthert, maître de conférences en histoire visuelle à l EHESS et spécialiste de la culture visuelle, Manar Bilal, photographe, et Rania Ahmour, journaliste à Orient TV. Après trois années dans les camps de réfugiés syriens, le photographe Manar Bilal nous livre dans l exposition présentée à la Scène nationale, les luttes quotidiennes et les défis auxquels les Syriens sont confrontés. Il souhaite à travers ses photographies, décrire le désastre humanitaire qui a coûté la vie à des dizaines de milliers de Syriens. «Photographies et vidéos du conflit pleuvent, comme les bombes. Comment expliquer que ces images ont été incapables de nous faire réagir, à l inverse des célèbres icônes qui, elles, ont comme chacun sait changé le monde?», André Gunthert. Autour de l exposition de Manar Bilal «A great expectation» présentée du 12 janvier au 6 février 2017 au Théâtre d Orléans. Traduction franco-arabe : Ahmed Bouissan Manar Bilal Mercredi 8 février à 18h30 La République à l épreuve des peurs Par Anne-Claude Ambroise- Rendu, professeure en Histoire contemporaine - Université de Versailles- Saint-Quentin et membre associé au Criham et Guillaume Neveu, doctorant en sociologie, Université de Rouen, autour du livre La République à l épreuve des peurs - De la Révolution à nos jours, PUR, 2016. La 6 e édition du Festival Les Médiatiques se tiendra à Orléans du 6 au 12 février 2017 autour de la thématique «Médias, émotions et violences politiques : quels défis pour les sociétés contemporaines?» 6 7

MARS 2017 8 Kolodziej Marian, Pologne, 1950 Mardi 14 février à 15h ATELIER. Vacances scolaires du 11 au 26 février 2017 La négation de l homme dans l univers concentrationnaire nazi Cet atelier, ouvert à tous à partir de 14 ans, invite à réfléchir au processus de déshumanisation des victimes des camps nazis. C est d abord la manière dont les bourreaux ont voulu les priver de leur humanité, par l humiliation, la violence absurde ou la destruction. C est également la façon dont les victimes ont su résister au sein de l univers concentrationnaire, conserver leur identité et plus tard témoigner pour que l on n oublie pas ce qu ils avaient été : des hommes, des femmes et des enfants. Tous publics à partir de 14 ans En lien avec le Concours National de la Résistance et de la Déportation 2017 Jeudi 16 février à 15h VISITE. Visite commentée du Cercil-Musée Mémorial des enfants du Vel d Hiv par Christophine Jacquez, médiatrice pédagogique au Cercil. Mardi 21 février à 15h PROJECTION. Au revoir les enfants Film de Louis Malle, Gaumont France, 1h42, 1987 En 1944, près de Fontainebleau, Julien et son frère, François, sont pensionnaires dans un collège catholique dirigé par le père Jean. Le religieux accueille dans l établissement plusieurs enfants juifs sous de fausses identités. L un d eux, Bonnet, se retrouve dans la classe de Julien. Entre les deux garçons, les rapports sont d abord compliqués. Puis Julien découvre le secret de Bonnet et devient son ami. Jeudi 23 février à 15h VISITE COMMENTÉE. Les archives de l abbé Leduc, Beaune-la-Rolande, 1941-1945 par François Maurin, du Service des archives historiques de l évêché d Orléans et Nathalie Grenon, directrice du Cercil. Voir p. 2 Mardi 28 février à 18h LE GRAND TÉMOIN DU CERCIL. Joseph Weismann Arrêté avec ses parents et ses sœurs lors de la Rafle du Vel d Hiv, Joseph Weismann est interné au camp de Beaune-la-Rolande dont il parvient à s évader accompagné d un de ses camarades d infortune. Les autres membres de sa famille sont quant à eux déportés et assassinés à Auschwitz. Son histoire a inspiré la cinéaste Roselyne Bosch pour son film La Rafle, sorti en 2010. //// À Vierzon Mardi 7 mars 14h30 pour les scolaires Auditorium du lycée Henri-Brisson 18h30 tous publics Salle «La Décale» avenue Henri-Brisson Ces étrangers qui ont fait la France par Pascal Ory, historien, professeur à l Université de Paris-I-Panthéon- Sorbonne, autour de son livre Dictionnaire des étrangers qui ont fait la France, éd. R. Lafont, 2013. Alors que le débat sur l «identité nationale» continue de diviser la classe politique, ce Dictionnaire permet de rétablir certaines vérités. Qui de plus français que le couturier et mécène Pierre Cardin ou le footballeur, Heinrich (Henri) Hiltl? Sauf que l un est né italien et l autre autrichien. Combien de Français savent que le prix Nobel de physique en 1992, Georges Charpak est originaire d une famille juive polonaise? Andrée Chedid, romancière et poétesse, est née en Égypte d une famille de chrétiens maronites du Liban. Qui sait que Léonie Cooreman est en réalité la digne représentante de la culture populaire française, La République du Centre Dans le cadre de la semaine de lutte contre le racisme et l antisémitisme Annie Cordy? Ce que la plupart d entre nous sait, en revanche, c est que la renommée de la France doit beaucoup à Frédéric Chopin, Marie Curie, Irène Némirovsky, Amadeo Modigliani, Samuel Beckett ou Charles Aznavour. //// À Vierzon Lycée Henri Brisson Vendredi 10 mars INAUGURATION. «À la limite de la lumière et de l ombre Panorama du monde» Fresque artistique réalisée par les élèves et Ewa Ciepielewska, artiste plasticienne. Un groupe de jeunes lycéens a travaillé durant plusieurs semaines avec Ewa Ciepielewska, artiste polonaise, à la création d une fresque murale, en partant de différents éléments historiques, comme la Shoah et les génocides. Ce travail de création a pour but non seulement d approfondir la connaissance historique, mais aussi de sensibiliser les participants aux défis du monde actuel. Projet réalisé dans le cadre du dispositif Aux Arts, Lycéens et Apprentis! 9

10 Cercil Armelle Modéré Samedi 18 et dimanche 19 mars de 14h à 18h WEEK END TÉLÉRAMA.. Dans le cadre du Week-end Musées Télérama Ouverture exceptionnelle du Musée-Mémorial. Entrée gratuite sur présentation du Pass Week-end Musées Télérama, valable pour 4 personnes. Pour les autres visiteurs, tarification habituelle. Samedi 18 mars - 15h et 17h Visite commentée du Musée-Mémorial Dimanche 19 mars - 15h Lecture à voix haute pour les plus petits Par Marion Jouhanneau, médatrice culturelle au Cercil Pour les enfants à partir de 8 ans MdS/Mémoire juive/coll. Kadysiewicz - Paris - Famille Koutchouk MdS/Mémoire juive/coll. Bober - Paris, 1938 - Famille Bober Avant-guerre, des photographes ambulants allaient, à Paris, de boutique en boutique, photographiant les devantures et leurs propriétaires, parfois avec leur famille, parfois avec des clients : grâce à cela les familles disposent de souvenirs personnels. C est souvent la seule photographie qu il reste des familles lorsqu elles ont été déportées. C est aussi une mémoire de la vie des rues de Paris. Dans le cadre de la Semaine de lutte contre le racisme et l antisémitisme En écho à l exposition Histoires de migrations, de l intimité à l espace public, conçue par l association «Mémoires Plurielles, Cultures et histoires des migrations en région Centre-Val de Loire» et l Université de Tours/CNRS Citeres présentée au musée Historique et Archéologique de la ville d Orléans de 11 mars au 9 juillet 2017. Un regard sur l immigration et l intégration des Juifs en France de 1880 à 1948 Mardi 21 mars 18h INAUGURATION DE L EXPOSITION. A travers une exceptionnelle collection de six cents photos est retracé plus d un siècle d immigration juive en France. Venus des quatre coins de l Europe, les regards et les poses de ces femmes et de ces hommes expriment une farouche volonté de devenir français. Alors, quand le monde s écroule et les engloutit comme Juifs et comme étrangers, souvent ne reste plus qu une photo jaunie pour rappeler les jours d avant. Ces photos montrent les étapes de l immigration des Juifs d Europe centrale et orientale et du bassin méditerranéen et de leur intégration dans le pays d accueil, en dépit des difficultés auxquelles ils se sont heurtés et malgré la période tragique de l occupation. Organisée avec l association Mémoire Juive de Paris. Rue de la Butte-aux-Cailles, dans le 13 e arrondissement, la famille Bober au complet. Le père fabrique des chaussures ; la mère fait des «corsets - soutien-gorges» dans l arrièreboutique. On reconnaît Robert à sa casquette. SUIVIE D UNE Les Travailleurs immigrés juifs à la Belle Époque par Nancy L. Green, historienne américaine, chargée de conférences à l EHESS et à l Université de Stanford. La Belle Epoque ne le fut guère pour beaucoup de gens, notamment pour les travailleurs immigrés juifs. Fuyant les pogroms de Russie et de Pologne, ils espéraient atteindre, en France, un havre de paix. Ces immigrés se retrouvaient alors, dans un isolement total : isolement linguistique, géographique, économique et social. Ce sont certains corps de métiers particuliers qui émigraient d Europe orientale, dans l espoir de trouver à s employer en France dans les secteurs industriels en quête de main-d œuvre. (sous réserve) MdS/Mémoire juive/coll. Milgram - Paris, 1927. Famille Milgram 11

Mardi 28 mars 18h La politique de dénaturalisation sous Vichy Emmanuelle Marchadour Par Claire Zalc, historienne, directrice de recherche au CNRS, autour de son livre Dénaturalisés. Les retraits de nationalité sous Vichy, éd. Seuil, 2016. Lancée dès les premiers jours de son existence par le régime de Vichy, encadrée par la loi du 22 juillet 1940, la politique de dénaturalisation apparaît comme l un des moyens de définir les contours du «mauvais» citoyen et d exclure les opposants. Claire Zalc revient sur les critères mobilisés, dès septembre 1940, pour désigner les victimes de cette politique, décrit les acteurs qui s emploient à la mettre en œuvre et interroge les liens entre dénaturalisation et solution finale. Les éclairages locaux montrent l importance des décalages et disjonctions entre les intentions idéologiques de Vichy et ses applications sur le terrain. L exclusion nationale apparaît comme le produit complexe des rapports de force entre différents acteurs. Mais qu advient-il des dénaturalisés? C est à l aune des griefs endurés et des contestations des individus qu on réalise la portée des préjudices occasionnés par la perte du statut national. L étude des retraits de nationalité sous Vichy contribue à comprendre ce que recouvre, à hauteur d hommes et de femmes rejetés sur les marges de la communauté nationale, être Français. Ce livre a reçu le soutien de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah Cercil Visite commentée du Musée- Mémorial des enfants Vel d Hiv Dimanche 26 février à 15h Dimanche 26 mars à 15h par Hélène Mouchard-Zay, présidente du Cercil portraits de rescapés Héritiers Héritiers, portraits de rescapés Photographies de Géraldine Aresteanu Exposition réalisée par le Cercil - Musée-Mémorial des enfants du Vel d Hiv, dans le cadre de la commémoration du 75 e anniversaire de la rafle du billet vert. Les 90 portraits présentés dans cette exposition ont été réalisés, entre 2010 et 2016, par la photographe Géraldine Aresteanu, dans son studio à Orléans, dans un studio installé à l Union des Déportés d Auschwitz à Paris, au Cercil-Musée Mémorial des enfants du Vel d Hiv à Orléans et chez Isaac Millman, à New York. Nous remercions pour leur confiance toutes les personnes qui ont accepté de nous confier récits, archives, portraits. Textes de l exposition : Cécile Wajsbrot, Jean-Christophe Rufin, Christian Gattinoni. photographies de Géraldine Aresteanu Prolongation de l exposition jusqu au 9 mars 2017 12 13

PARTENARIATS. //// À Orléans - Médiathèque Auditorium Marcel-Reggui Mercredi 25 janvier à 18h CONFÉRENCE PROPOSÉE PAR. Le Souvenir Français La mise en place du carré militaire d Orléans et l organisation de la mémoire des Soldats Morts pour la France par Philippe Tanchoux, maître de conférence en histoire du droit et directeur du master Gestion locale du patrimoine culturel à l université d Orléans. Informations et réservations : souvenirfrancais.orleans@laposte.net //// À Orléans - Maison des Arts et de la Musique (MAM) Saint-Marceau Vendredi 27 janvier THÉÂTRE. L Atelier de Jean-Claude Grumberg, mise en scène de Éric Belloir, interprétation par la troupe «les Carnutes» Dans un atelier de confection, de 1945 à 1952, des employés travaillent et, entre rires et larmes, racontent leur vie pendant l Occupation et dans l immédiat après-guerre : un Juif qui a été déporté, un autre qui a vécu caché en zone occupée, une troisième qui s est réfugiée en zone libre, une quatrième, encore, dont le mari a été arrêté et envoyé dans les camps, mais aussi des jeunes gens à peine touchés par la guerre et une femme dont le mari fonctionnaire a peutêtre collaboré Autant de destins différents qui se croisent et soulèvent tous la même question : comment vivre après le traumatisme de la guerre et de la Shoah? Information à acifl45@gmail.com AGENDA Samedi 14 janvier Orléans PROJECTION La Partition inachevée de Goran Paskaljevic p. 2 Mardi 24 janvier Orléans- La Source CONFÉRENCE Résister à l antisémitisme en France : le moment de p. 3 l affaire Dreyfus par Philippe Oriol Mardi 24 janvier Orléans- La Source THÉÂTRE Dreyfus, l amour pour résister, par la Compagnie de la Traversée Mercredi 25 janvier Orléans MÉMOIRES CROISÉES - SICH ERINNERN, SICH BEGEGNEN p. 4 Séminaire franco-allemand, avec Gilles Cazenave-Cambot, Cyril Roy, Vera et Olga Grossman Jeudi 26 janvier Pithiviers CONFÉRENCE Mémoires de la Seconde Guerre mondiale : les camps p. 5 français d internement par Denis Peschanski et Catherine Thion Vendredi 27 janvier Pithiviers TÉMOIGNAGE de Jacques Zgierski et commémoration au monument p. 5 Vendredi 27 janvier Beaune-la- Rolande TÉMOIGNAGE de Régine et Henri Lilensten et commémoration au p. 5 monument Vendredi 27 janvier Orléans Témoignage de Harry Nussbaum et commémoration au Cercil p. 5 Dimanche 29 janvier Orléans VISITE COMMENTÉE de l exposition temporaire - Les archives de p. 6 l abbé Leduc, Beaune-la-Rolande, 1945-1941, par François Maurin et Nathalie Grenon Dimanche 29 janvier Orléans PROJECTION L engagement, film de Michèle Massé p. 6 Mardi 31 janvier Orléans RENCONTRE Pourquoi les images d Alep n ont pas changé le p. 6 monde? avec André Gunthert, Manar Bilal, Rania Ahmour et Ahmed Bouissan Mardi 7 février Orléans CONFÉRENCE La destructivité humaine par Gérard Rabinovitch p. 7 Mercredi 8 février Orléans CONFÉRENCE La République à l épreuve des peurs par Anne-Claude p. 7 Ambroise-Rendu, Guillaume Neveu et Laurent Barré Mardi 14 février Orléans ATELIER La négation de l homme dans l univers concentrationnaire p. 8 nazi Jeudi 16 février Orléans VISITE COMMENTÉE du Musée-Mémorial par Christophine Jacquez p. 8 Mardi 21 février Orléans PROJECTION Au revoir les enfants, film de Louis Malle p. 8 Jeudi 23 février Orléans VISITE COMMENTÉE de l exposition temporaire - Les archives de l abbé p. 8 Leduc, Beaune-la-Rolande, 1945-1941, par François Maurin et Nathalie Grenon Dimanche 26 février Orléans VISITE COMMENTÉE du Musée-Mémorial par Hélène Mouchard-Zay p. 12 Mardi 28 février Orléans LE GRAND TÉMOIN DU CERCIL Joseph Weismann p. 9 Mardi 7 mars Vierzon CONFÉRENCE Ces étrangers qui ont fait la France par Pascal Ory p. 9 Vendredi 10 mars Vierzon INAUGURATION de la fresque murale réalisée par les élèves du lycée p. 9 Henri Brisson et Ewa Ciepielewska Samedi 18 mars Orléans WEEK-END MUSEE TELERAMA Visite commentée du Musée-Mémorial p. 10 Dimanche 19 mars Orléans WEEK-END MUSEE TELERAMA Lecture à voix haute pour les plus p. 10 petits par Marion Jouhanneau Mardi 21 mars Orléans EXPOSITION Un regard sur l immigration et l intégration des Juifs en p. 11 France de 1880 à 1948, suivie d une CONFÉRENCE Dimanche 26 mars Orléans VISITE COMMENTÉE du Musée-Mémorial par Hélène Mouchard-Zay p. 12 Mardi 28 mars Orléans CONFÉRENCE La politique de dénaturalisation sous Vichy par p. 12 Claire Zalc p. 3 14 15

Cercil - Musée-Mémorial des enfants du vel d Hiv - 45 rue du Bourdon-Blanc - 45000 Orléans Réservation et renseignement 02 38 42 03 91 - cercil@cercil.eu www.cercil.fr Le musée est ouvert du mardi au dimanche de 14h à 18h - Fermé le lundi et le samedi - Mardi nocturne jusqu à 20h Groupes : ouverture tous les jours sur rendez-vous L équipe du Cercil est présente du lundi au vendredi de 9h30 à 12h30 et de 13h30 à 18h. Tarifs Visite du musée-mémorial : 4e - Tarif réduit : 2e Visite guidée et atelier : 4e Gratuité pour les moins de 18 ans Pour les groupes (de 10 à 20 personnes) : Visite libre : 20e - Visite guidée : 30e En lien avec les programmes scolaires, le Service éducatif du Cercil-Musée Mémorial des enfants du Vel d Hiv propose des visites commentées et des ateliers pour les élèves du cycle 3, du collège et du lycée. RUE BANNIER PLACE DE GAULLE AV. DE PARIS RN20 PLACE DU MARTROI RUE ROYALE PONT GEORGE V GARE SNCF BD DE VERDUN RUE DE LA RÉPUBLIQUE RUE ALBERT 1 ER RUE JEANNE-D ARC PLACE DE L ÉTAPE RUE F. RABIER RUE E. VIGNAT P AVENUE P. SEGELLE R. DUPANLOUP P RUE DE BOURGOGNE Accès : suivre direction centre ville Parking : Hôtel de ville ou cathédrale Ligne tram A arrêt place de Gaulle Ligne tram B arrêt Cathédrale-Hôtel de Ville BOURDON-BLANC RUE DES BOUTEILLES CERCIL QUAI DU CHÂTELET QUAI DU LA LOIRE RUE DU RUE DE LA TOUR-NEUVE THÉÂTRE AVENUE J. ZAY RUE SAINT-EUVERTE RUE DE BOURGOGNE FORT-ALLEAUME Le Cercil-Musée Mémorial des enfants du Vel d Hiv est une association soutenue par la Fondation pour la Mémoire de la Shoah, la Ville d Orléans, la Région Centre - Val de Loire, la Région Ile-de-France, le Ministère de la Culture Centre-Val de Loire, le Ministère de la Défense-DMPA, le Ministère de l Education Nationale, le Ministère de la Ville, de la Jeunesse et des Sports au titre du Fonjep, la DILCRA, le Conseil départemental du Loiret, les Villes de Paris, Beaune-la-Rolande, Pithiviers, Jargeau et par de nombreuses communes du Loiret. BOULEVARD SAINT-EUVERTE PONT R. THINAT Création graphique : L. Scipion - 01-2017 - Impression : Prévost Offset