Association Régionale des Vendeurs Directs de Produits Laitiers du Nord-Pas de Calais
Le contexte en Nord-Pas de Calais Une activité traditionnelle dans la région 650 vendeurs directs dans la région 1 producteur de lait sur 5 détient une référence vente directe 470 adhérents à l ARVD
L ARVD a été créée en 1991, elle est présidée par Marie Henriette HEMELSDAEL Deux techniciennes au service des producteurs: Claire Douchet & Marie Lardier
Sommaire 1. Les axes de travail de l ARVD 2. Les règles à respecter en vente directe 3. Se lancer en vente directe, ça ne s improvise pas...
1. Les axes de travail de l ARVD 2.Promouvoir les produits 1.Promouvoir le 4.Développer métier de des vendeur direct références 3.Appuyer les producteurs
1. Les axes de travail de l ARVD a) Le site internet ARVD: www.produitalaferme.fr Un espace d accueil grand public: Présentation de l ARVD, de ses producteurs et de ses produits. Un espace producteurs: Actualité des formations, réglementation sanitaire, service d achat groupé d emballage
b) L appui aux producteurs : (1/3) Le conseil individuel Le conseil technique individuel d : Sanitaire Technologie Aménagement des locaux de transformation Obtention du logo Les études de projet (création d activité)
b) L appui aux producteurs : (2/3) Les formations Techniques: beurre, yaourt-fromage-frais, frais, fromage affiné, crème glacée Sanitaire Administrative Voyage d étude d
b) L appui aux producteurs : (3/3) Les autocontrôles : Pris en charge lors de la mise en place du logo Les aides aux investissements : ARPAM, AMI (dispositif du Conseil Régional 59-62)
1. Les axes de travail de l ARVD c) Le service de fourniture d emballages à tarif groupé Papier à beurre Bouteilles plastiques Pots plastiques : crème, fromage blanc, yaourt Sacs bretelles:
Avec le soutien du Conseil ilré Régional ld du Nord Pas de Calais et de France agri-mer
Sommaire 1. Les axes de travail de l ARVD 2. Les règles à respecter en vente directe 3. Se lancer en vente directe, ça ne s improvise pas...
2. Les règles à respecter en Vente a) Le droit à produire directe Détenir un quota vente directe Pour les porteurs de projet, faire une 1 ère demande auprès de la section laitière (ADPL, SSPL, UPLP ) de votre département ou votre DDTM
a) Le droit à produire Pour ceux qui possèdent un quota vente directe : Tenir une comptabilité té matière Faire une déclaration annuelle courant mai de production Faire une demande de quota supplémentaire en cas de dépassement du quota existant.
2. Les règles à respecter en Vente directe b) Les règles sanitaires: 4 cas La vente de lait cru La vente et la transformation ti de produits laitiers: En remise directe La dérogation à l agrément L agrément européen
2. Les règles à respecter en Vente directe c) Létiquetage L étiquetage des produits Dépend de la DGCCRF et notamment du code la consommation, article R112 Eléments indispensables : Nom du producteur et coordonnées Poids net DLC ou DLUO Température optimum de conservation Numéro de lot Ingrédients
Sommaire 1. Les axes de travail de l ARVD 2. Les règles à respecter en vente directe 3. Se lancer en vente directe, ça ne s improvise pas...
BÂTIR UN PROJET SOLIDE 1. Ai-je raison de chercher à me diversifier? 2. Quelle disponibilité et quel besoin en main d œuvre? 3. Quelle clientèle et quels circuits? 4. Quels investissements? 5. Les facteurs de rentabilité?
1. Ai-je raison de chercher à me diversifier? Partir d une situation économique et financière saine Maîtriser la production laitière : qualité du lait, alimentation, sanitaire, Analyse technico-économique préalable de l exploitation de départ (DST, ) pour identifier les marges de progrès
2. Quel besoin en main d œuvre? De 6 à plus de 25 heures de travail /1000 l pour la transformation Incidence du volume transformé, du type de produit, de l importance de la gamme et des équipements De 4 à 18 heures de travail/1000 l pour la vente Incidence du nombre et des types de circuits Difficulté à quantifier le temps pour la vente à la ferme (présence)
3. Quelle clientèle, quels circuits? Faire une étude de marché pour se faire une idée sur la demande. d Démarrer avec une gamme simple : 2 à 3 produits. Dépend de la localisation: urbaine, rurale, proche de lieux de passage, zone touristique, Le développement de l activité ité est progressif (volumes et circuits).
4. Quels investissements? (1/3) Possibilité d investir progressivement Bien réfléchir au choix des locaux : aménagement ou construction neuve, localisation, li plan, type de matériaux, Le local de transformation doit faciliter l organisation du travail et répondre aux exigences réglementaires en vigueur Ne pas oublier les aides : AMI, ARPAM
4. Quels investissements? (2/3) De 16 000 (produits simples) à 65 000 (fromage affiné) Beaucoup de projets entre 30 000 et 45 000 pour 30 000 à 50 000 litres transformés en produits frais (utilisation des bâtiments existants et auto construction) Locaux de transformation : de 200 à 600 /m2 pour 40 à 60 m2
4. Quels investissements? (3/3) Au début : matériel simple et peu coûteux, voire d occasion Ensuite : investir dans du matériel plus performant La durée de vie longue : amortissement sur 15 à 25 ans à lexception l exception du matériel de réfrigération (10 ans)
5. Les facteurs de rentabilité? Les prix de vente des produits Le volume de lait transformé Les charges directes
Les prix de vente : des écarts importants entre producteurs! (1/4) Effets «éleveur» savoir vendre son produit est essentiel : se former! Qualité gustative, qualité sanitaire, régularité, conservation Accueil, contact, packaging Savoir défendre son produit, savoir argumenter, connaître son seuil de rentabilité
Comment définir mes prix de vente? (2/4) Calcul des seuils de rentabilité : prix de cession du lait + charges directes : ferments,,adjuvants, emballages, + charges de commercialisation : frais de transport, t publicité, ité + amortissements t des équipements + rémunération du travail Prise en compte de la concurrence
Comment définir mes prix de vente? (3/4) Attention à ne pas vendre au dessous du seuil de rentabilité té : un produit fermier e doit être vendu à sa juste valeur! = produit artisanal Importance de la qualité du produit : goût, conservation, Pour du beurre, 64% du coût de production est lié à la matière première et 26% à la rémunération du travail Seuil de rentabilité du beurre = 8.20 /kg
Prix de vente TTC (4/4) Prix mini Prix maxi Seuil observé observé rentabilité Beurre 6 84 8,4 8 /Kg Lait cru 066 0,66 10 1,0 085 /l 0,85 Yaourt 023 0,23 040 0,40 030 /pot 0,30 nature
5. Les facteurs de rentabilité? Les prix de vente des produits Le volume de lait transformé Les charges directes
Incidences du volume transformé Économie d échelle au niveau du temps passé par 1000 litres Volume seuil pour rentabiliser les investissements t d autant t plus important t que l investissement est élevé Question spécifique lors de l achat d un matériel spécifique coûteux
5. Les facteurs de rentabilité? Les prix de vente des produits Le volume de lait transformé Les charges directes
Les charges directes d un dun atelier de produits fermiers La matière première = le lait! Les adjuvants et emballages Les frais de déplacements Les investissements pour la transformation et la commercialisation La main d œuvre
Coût de production d un Kilo de beurre
Coût de production d un yaourt
Coût de production d un yaourt (suite)
Ce qu il faut retenir... La vente directe, une activité très évolutive : évolution de la gamme, des circuits, pour s adapter en permanence à la demande La réussite : arriver à vendre assez cher des produits qui plaisent = fidélisation de la clientèle Difficile de faire des prévisions au démarrage! Si les investissements sont raisonnés et limités, le risque l est aussi!
Ce qu il faut retenir... La rentabilité est très dépendante du prix des produits Intégrer les coûts d emballages et d ingrédients dingrédients (surtout yaourts, ), les frais de déplacement (hors vente sur place) et les annuités d investissements Le temps de travail doit être intégré dans la rémunération... Un atelier transformation a des incidences sur toute l exploitation qu il faut intégrer dans la réflexion...