14 OCTOBRE 2014 MARDI H É M I C Y C L E LA POLITIQUE DE COOPÉRATION RÉGIONALE DU CONSEIL GÉNÉRAL DE LA RÉUNION RÉCEPTION DE LA DÉLÉGATION DE L ARCHIPEL DES COMORES Dossier de presse Communication du Conseil Général Tél. : 0262 21 86 30 Fax : 0262 21 39 45
LA COOPÉRATION, une réponse aux défis de La Réunion et de l océan Indien Dans un contexte de crise économique et financière à l échelle mondiale, notre île, à l instar des autres Régions Ultra Périphériques (R.U.P) doit faire face à plusieurs handicaps permanents que sont l insularité, l exiguïté de son territoire, l éloignement par rapport au marché européen ou encore les contraintes climatiques. Cependant de réels potentiels existent, soutenus par nos politiques publiques qui visent la valorisation du capital humain et l accompagnement de l insertion et du développement durable. C est ainsi que La Réunion s est engagée depuis une vingtaine d années, dans une politique active de coopération régionale qui est désormais devenue un axe majeur de sa stratégie de développement économique, social et culturel. Face à ces enjeux, j ai souhaité que l action du Conseil Général soit la plus transversale possible, en cohérence avec les compétences de la collectivité. C est ainsi que dans le cadre des orientations de ma mandature, les dispositifs d insertion et de mobilité sont devenus un levier favorisant la coopération dans nos différents domaines de compétence, ouvrant des perspectives pour nos jeunes et pour les pays partenaires. Nous intervenons également pour protéger et favoriser le rayonnement du patrimoine culturel que nous partageons avec les autres îles de la Commission de l Océan Indien et les pays d origine du peuplement. Dans le domaine agricole, les projets que nous soutenons concourent à la fois à la valorisation de l expertise réunionnaise, à l abaissement des coûts de production, à l échange d expériences et au renforcement de la sécurité alimentaire dans la zone. Nos mobilisons également nos compétences en matière de sécurité civile (SDIS) et de santé publique (PMI) pour répondre aux besoins prégnants d équipement et de transfert de savoir faire exprimés par nos partenaires. À travers la coopération, nous réaffirmons ainsi notre ambition d œuvrer en faveur d un co-développement mutuellement profitable sur le plan économique, social et environnemental. 2
Réhabilitation par le SDIS 974 de la caserne de pompiers de Tamatave. Réhabilitation du collège de Salimani (Grande Comore) par un chantier d insertion. Les AELF (assistants d éducation en langue française) du Conseil Général dans la zone. Agrandissement du dispensaire de Wanani (Mohéli) par un chantier d insertion. 3
L INSERTION comme levier de coopération Coopération Éducative : appui à la diffusion et l enseignement du français. Conformément aux orientations stratégiques du Conseil de Coopération Éducative de l OI (CCEOI), le Conseil Général a engagé un programme mobilisant une quarantaine de bénéficiaires du RSA en Contrats Unique d Insertion (CUI), comportant 2 volets relatifs au renforcement du dispositif d assistants d éducation en langue française (AELF) d une part et à la mise en œuvre de projets d aide à la redynamisation du français d autre part. Protection de l enfance En matière de protection de l enfance, un poste de Volontaire à la Solidarité Internationale est basé à l Ambassade de France en Inde. Renforcement des capacités de l hôtellerie seychelloise Une quinzaine de jeunes en Contrat d accès à l emploi (CAE DOM) ont pu, grâce à un partenariat avec l Académie du Tourisme Seychellois, poursuivre leur formation en anglais et réaliser une expérience professionnelle dans un groupe hôtelier international implanté dans cet Etat. Réalisation de chantiers d insertion Le Conseil Général a soutenu l organisation de 6 chantiers d insertion portés par des associations notamment à et aux Comores qui permettent à des jeunes sans qualification d acquérir des compétences théoriques et pratiques dans le cadre de chantiers relatifs à la rénovation ou la construction d équipements publics à l étranger. 4
Implication de jeunes en situation d exclusion La coopération peut aussi constituer une réponse au phénomène d exclusion dont sont victimes les jeunes aujourd hui. En effet, dans le cadre de leur cursus de remobilisation sociale au sein de «l Académie des Dalons», des jeunes en difficultés sont impliqués dans nos programmes de coopération agricole aux Comores. LA CULTURE Des projets communs en matière de conservation et de valorisation du patrimoine, de recherches historique et généalogique sont privilégiés. L Iconothèque Historique de l océan Indien et la conclusion d une convention entre les Archives Nationales des Seychelles et les Archives Départementales de La Réunion en sont des exemples. L AGRICULTURE Deux projets portés par l ARMEFLHOR et le CIRAD, et cofinancés par les Fonds Européens permettront, tout en renforçant la sécurité alimentaire en Grande Comore et à Anjouan, de consolider les connaissances réunionnaises en agro-écologie et plus globalement en agriculture dite «raisonnée». LA SÉCURITÉ CIVILE Le SDIS 974 est intervenu à dans le cadre de réhabilitations de casernes de sapeurs pompiers et de formations des personnels. 5
LA SANTÉ Soutien aux ONG Depuis une vingtaine d années, le Conseil Général accompagne des missions médico chirurgicales annuelles à (volets préventifs, curatifs et formations). Médico social Un programme ambitieux cofinancé par les fonds européens et le Conseil Général a permis le déploiement de centres d accueil pour enfants autistes à l île Maurice. Des formations seront par ailleurs dispensées en 2014 et 2015 par nos personnels de PMI aux soignants de Grande Comore. LES ACCORDS DE COOPÉRATION Notre collectivité entretient avec certains pays de la zone des relations étroites qui se traduisent également par la mise en œuvre d accords de partenariat (3 accords de coopération générale «État / Région / Département» signés avec, Maurice et les Seychelles et 1 accord bilatéral de coopération agricole (LOOM) signé avec. Trois accords de coopération décentralisée avec les Gouvernorats de Grande Comore, d Anjouan et de Mohéli seront signés au second semestre 2014). 6
LA PLATEFORME DES FEMMES EN POLITIQUE Le Conseil Général de La Réunion a apporté son soutien à la mise en œuvre d un programme phare de la Commission de l Océan Indien, la stratégie «genre», visant à accompagner les femmes de la zone dans la réalisation de leur citoyenneté, à l abri de toute forme de violence et en pleine capacité d accéder aux postes décisionnels dans la sphère politique ou économique. LES PROJETS DE COOPÉRATION (2012-2014) DOMAINE Agriculture Agriculture Stratégie «genre» Chantiers d insertion Éducation Médico social LIEU Grande Comore Anjouan États membres de la COI Comore Grande Comore Maurice OBJET Projet de mise en œuvre de cultures et pratiques agricoles durables visant à conforter la sécurité alimentaire (cofinancement FEDER POCT) Appui au programme de gestion durable des terres de la forêt de Moya (cofinancement FEDER POCT) Mise en place des plateformes locales des «Femmes en politique» Réhabilitations de bâtiments publics Développement des TIC Renforcement des capacités dans la prise en charge de l autisme 7
DOMAINE LIEU OBJET Santé Agriculture Humanitaire Éducation Insertion Comore Comore Seychelles Comore Inde Missions médico chirurgicales Soutien aux paysans des villages d Andilana et de Mandritsara / Région de Sofia / Reconstruction de 40 cases du village d ANDOVORANTO près de BRICKAVILLE, suite au passage du cyclone Giovana Aide exceptionnelle à la PIROI suite aux inondations aux Comores Accompagnement du système éducatif malgache pour l accueil et la scolarisation d enfants porteurs de handicap (cofinancement FEDER POCT) 40 personnes mobilisées en CUI comme AELF (assistants d éducation en langue française) 15 personnes mobilisées en CAE DOM (Renforcement des capacités de l hôtellerie seychelloise) 10 personnes mobilisées dans le cadre du partenariat avec France volontaires (chefs de projet) 8
Communication Michèle Bénard - 0692 97 47 72 michele.benard@cg974.fr