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Transcription:

Le secteur bancaire français en chiffres 1 La banque en tant qu entreprise : des femmes, des hommes et des informations Un employeur dynamique qui recrute et forme Une industrie de haute technologie 2 Un acteur de premier plan de la croissance économique Financer l économie par le crédit Des dépôts sécurisés De l épargne valorisée Des moyens de paiement pour échanger Services bancaires : des prix concurrentiels 4 La pratique bancaire des Français 5 La perception de la banque

LA BANQUE EN TANT QU ENTREPRISE : des femmes, des hommes et des informations Comme toute entreprise de services, la richesse de la banque se situe dans les femmes et les hommes qui y travaillent. Les banques en sont conscientes, et investissent fortement dans la formation. Un employeur dynamique qui recrute et forme La banque est le 3 e employeur privé en France, avec 400 000 salariés, soit 1,6 % de la population active occupée. Elle génère en outre de l ordre de 200 000 emplois indirects. (1) Des recrutements massifs et variés 30 000 à 40 000 personnes sont recrutées chaque année par les banques, notamment pour des fonctions en relation avec les clients. Le secteur bancaire est ainsi l'un des premiers recruteurs en France. 70 % des personnes recrutées ont moins de 30 ans. De plus en plus, les banques diversifient les profils d embauche, offrant ainsi des opportunités à des personnes d origine et de formation variées. 13 % des recrutements concernent des personnes de niveau bac ou inférieur au bac. Les banques leur proposent alors souvent une formation continue pour qu elles puissent occuper des postes de niveau bac +2. Alternance : le secteur bancaire en pointe 7 800 personnes sont en alternance dans la banque en 2005, soit près de 2 % des effectifs. En contrat de professionnalisation ou en apprentissage, elles préparent des diplômes de tous les niveaux, comme le BTS Banque ou des masters. Une part significative des contrats en alternance se conclut par une embauche en CDI. Des investissements importants dans la formation continue Près de 1 700 euros par salarié sont consacrés par les banques à la formation chaque année selon le Céreq (2), contre une moyenne de 800 euros tous secteurs confondus. De fait les banques se placent aux tous premiers rangs en matière de formation : elles consacrent de 4 à 6 % de leur masse salariale à la formation continue, pour un minimum légal de 1,6 %. Ainsi, 80 % des salariés ont bénéficié d une formation en 2005. Évolution des effectifs par grande catégorie de métiers 1994-2005 45 % 53 % FORCE DE VENTE Source : enquête emploi AFB 35 % 25 % TRAITEMENT DES OPÉRATIONS 20 % 22 % MANAGEMENT & SUPPORT Une industrie de haute technologie En un jour, une banque traite autant d informations que ne le fait un groupe industriel automobile en un an, c està-dire plusieurs centaines de milliards d informations. Quelques chiffres sur les traitements informatiques d une grande banque française (1) : Plus de 10 000 informaticiens, dont 40 % d assistants extérieurs 100 000 postes de travail 600 000 milliards de caractères stockés en ligne 1 000 transactions / seconde en pointe pour la banque de détail en France 30 millions de paiements cartes / mois 2 millions d appels téléphoniques / mois dans les centres de relations clients. Pour les moyens de paiement par exemple, en période de pointe, on enregistre jusqu à 10 millions d opérations par heure (sur la plateforme française des échanges de paiements interbancaires : le SIT). Les contraintes de sécurité, de rapidité, de qualité de la production obligent à des prouesses quotidiennes. Ainsi, il n est pas étonnant que les budgets technologiques des banques représentent 20 % des dépenses de services informatiques réalisées en France, selon le Syntec. 1 - Source : rapport "Les enjeux économiques et sociaux de l industrie bancaire", remis au CCSF en mai 2006. 2 - Centre d études et de recherches sur les qualifi cations. 1

UN ACTEUR DE PREMIER PLAN DE LA CROISSANCE ÉCONOMIQUE Le secteur bancaire français a contribué à 2,8 % du PIB en 2005, selon l Insee. À titre de comparaison, l industrie automobile y a contribué à hauteur de 1 %, l industrie agroalimentaire à hauteur de 1,8 %, et l ensemble de l énergie, à 2 %. La valeur ajoutée que créent les banques se fonde sur l action des femmes et des hommes, qui traitent quotidiennement des quantités très élevées d informations pour satisfaire chaque demande de leurs clients : ce sont des entreprises de services. Financer l économie par le crédit Plus de 1 500 milliards d euros d encours de crédit ont été octroyés par les établissements de crédit à fi n septembre 2006. C est plus que le PIB italien. Les banques soutiennent ainsi la croissance à court terme avec le crédit à la consommation, et à long terme en permettant aux entreprises d investir et de se développer. Le financement des PME Plus particulièrement, l encours des crédits accordés aux PME par les établissements de crédit a augmenté de 16 % entre novembre 2005 et novembre 2006, et atteint 407 milliards d euros (source Banque de France). De fait, 60 % des PME françaises estiment qu il est facile d obtenir un crédit auprès d une banque, soit 14 points de plus que la moyenne européenne (3). Elles sont 48 % à estimer qu une meilleure adaptation de la législation sociale et fi scale leur permettrait de se développer, alors que seules 6 % estiment qu un meilleur accès au fi nancement assurerait leur développement, soit le taux le plus faible d Europe. 3 - Eurobaromètre "SME access to fi nance", octobre 2005 Ainsi, de manière générale, 76 % des PME françaises estiment que leur banquier les soutient de façon satisfaisante en termes de fi nancement, la moyenne européenne étant de 68 %. Le financement des projets des particuliers L encours des crédits octroyés aux particuliers par l ensemble des établissements de crédit s élève à plus de 620 milliards d euros à fin septembre 2006. Ils permettent notamment de financer des achats de consommation, des automobiles et des logements. Les taux proposés par les banques françaises sont en outre particulièrement attractifs. Avec une moyenne de 5,9 % pour les crédits à la consommation sur les 3 premiers trimestres 2006, les taux français sont inférieurs de 1,4 point par rapport à la moyenne des pays de la zone euro. Taux d intérêt des crédits aux ménages en Europe sur les trois premiers trimestres 2006 crédit immobilier (toutes échéances) crédit à la consommation (- de 1 an) Source : Eurostat 3,7 % 5,9 % FRANCE 4,1 % 6,4 % BELGIQUE 4,4 % 7,3 % ZONE EURO 4,8 % ITALIE 11,1 % 6,9 % 8,5 % ESPAGNE Les banques françaises dans le monde Les banques françaises sont à la 3 e place mondiale en termes d encours sous gestion au premier trimestre 2006 (AFG). Elles sont leaders mondiaux sur certains marchés, comme les dérivés actions. On compte 4 banques françaises parmi les 25 premières mondiales, en termes d actifs. The Banker, août 2006 Les banques sont présentes dans le monde à travers 900 implantations, dont 52 % sont en Europe (CECEI). 2

Des dépôts sécurisés Les établissements de crédit détiennent plus de 1 200 milliards d euros d encours de dépôts à fin septembre 2006, dont 780 milliards au titre des particuliers. Les dépôts recouvrent les comptes à vue, les livrets d épargne, PEL, Codevi C est 8 fois le PIB de la Finlande en 2005 : autant dire que les banques investissent constamment pour assurer la sécurité de ces dépôts. Évolution des dépôts et crédits des établissements de crédit entre 1996 et 2006 Encours en milliards d euros Source : Commission bancaire 1439 1199 1568 1246 Des moyens de paiement pour échanger Plus de 14 milliards de paiements ont été effectués en France par les particuliers et les entreprises en 2005 (hors espèces), selon la Banque de France. C est plus de 38 millions de paiements par jour et près de 450 par seconde, sans compter les pics de transactions durant les périodes de pointe. Le montant total annuel des paiements échangés s'élève à 17 300 milliards d'euros en 2005. Montants moyens des paiements Carte : 50 euros Chèque : 555 euros Prélèvement : 360 euros Virement : 5 600 euros 854 706 1996 1067 849 2000 total crédits clientèle 1196 978 2003 De l épargne valorisée 2005 sept. 2006 total dépôts clientèle Les banques sont le principal canal de placement de l épargne en France. Elles offrent pour cela une vaste gamme de produits, pour les particuliers mais aussi pour les grandes entreprises. Par exemple, avec 2 200 milliards d'euros d actifs, la France est la première en Europe en termes de gestion pour compte de tiers. Et sur les 45 000 OPCVM enregistrés en Europe en 2006, 11 700 sont français. (source AFG) Le taux d épargne des ménages français s élève à 14,9 % en 2005, selon l Insee. Et l encours moyen de l épargne financière d un ménage est de 100 000 euros (4). 4 - Rapport "Les enjeux économiques et sociaux de l'industrie bancaire, Olivier Pastré, mai 2006. On compte 46 000 DAB / GAB en France, et 1 million de terminaux de paiement par carte, soit 35 000 de plus en un an. Services bancaires : des prix concurrentiels Plus des trois quarts des Français considèrent qu il y a une vraie concurrence dans le secteur bancaire, selon l enquête Ireq 2006. De fait, les prix des services bancaires français sont dans la moyenne européenne : 130 euros par an en France, alors que la moyenne européenne est de 145 euros (5). Selon une étude de Capgemini, ils ont même baissé de 8,5 % en France en 2005, tirés par les services bancaires en ligne. 5 - Source : Mercer Oliver Wyman 0,6 % des dépenses des ménages sont consacrés aux services financiers, soit beaucoup moins que pour la téléphonie ou encore l horticulture. (Insee, 2006) 3

LA PRATIQUE BANCAIRE DES FRANÇAIS Les Français ont une relation quotidienne et multiple avec leur banque. Les Français font plus de 225 opérations de paiement (hors espèces) par an. Ils sont parmi les plus grands utilisateurs en Europe. Leurs opérations représentent en effet près du quart (21,5 %) des 65,3 milliards de paiements effectués dans l Union européenne à 25 en 2004, selon la BCE. 86 % ont au moins un produit d épargne. 52,6 % des ménages ont un crédit en 2005, selon l enquête de l Observatoire de l endettement des ménages : - 34,5 % détiennent un crédit de trésorerie. (57 % de ces crédits sont destinés à fi nancer l achat d un véhicule, et 30 % celui des biens d équipement pour le logement, selon les données 2004). - 30,5 % ont un crédit immobilier. La durée de ces crédits s allonge : elle passe de 12,8 ans en moyenne en 1993 à 16,6 ans en 2005. Un tiers des Français ont un compte dans plusieurs banques. Leur relation à la banque a fortement évolué dans le temps. Aujourd hui, les Français utilisent de multiples canaux de contact : 60 % des Français qui ont accès à Internet consultent le site de leur banque. C est 14 points de plus qu il y a deux ans. 40 % le consultent au moins une fois par semaine. 35 % se rendent souvent dans leur agence bancaire en 2006. Ils étaient 44 % en 1999. Ils sont plus attentifs qu auparavant à la gestion de leur compte : 44 % font un suivi au moins une fois par semaine, contre 36 % il y a cinq ans. 6 % utilisent les services de leur banque sur leur téléphone mobile (SMS notamment). Source : enquête Ireq 2006 Pour un achat de 25 euros, utilisez-vous de préférence... 34 % 43 % 23 % 1999 une carte bancaire des espèces un chèque Source : enquête Ireq 2006 53 % 37 % 10 % 2006 Répartition de l épargne des ménages français en 2005. Encours en milliards d euros Source : Banque de France dépôts à vue et monnaie fi duciaire placements type actions, OPCVM non monétaires assurance vie 29 % 34 % 9 % 19 % 9 % placements à vue ou court terme (livrets, OPCMV monétaires...) dépôts à terme > à 2 ans (PEL, PEP...) Les jeunes et l argent Les enfants reçoivent un peu plus de 300 euros par an à 12-13 ans, et plus de 1 500 euros à 18 ans (argent de poche, cadeaux, petits boulots ). 82 % des jeunes de 12 à 18 ans ont un compte épargne. Un tiers des 16 et 17 ans disposent d une carte de paiement avec autorisation systématique. À 18 ans, ils sont les deux tiers à être équipés. Source : enquête Ifop 2006 4

LA PERCEPTION DE LA BANQUE Une bonne image 81 % des Français ont une bonne image de leur banque en 2006, selon l enquête Ireq. En outre, 54 % estiment que les banques se sont améliorées ces dernières années ; c est une progression de 14 points en un an. L argent : un sujet important Toutefois, la banque n est pas perçue comme une entreprise comme les autres, car sa matière première, l argent, est un domaine très sensible pour les ménages. 85 % des Français jugent que l argent est quelque chose d important dans la vie : il représente une sécurité pour l avenir, en même temps qu il sert à profi ter des plaisirs de la vie, selon une enquête Ifop menée en 2004 pour la FBF. Si 97 % des parents parlent avec leurs enfants de la nécessité de faire attention à l argent que l on dépense, seuls 56 % abordent la façon dont fonctionnent les moyens de paiement, et un tiers parle du rôle de la banque. Ainsi, 93 % des parents se montrent ouverts à ce que leurs enfants apprennent à l école comment gérer un budget, comment fonctionnent les moyens de paiement (88 %) et le rôle des banques (86 %). Source : enquête Ifop 2006. La Fédération bancaire française (FBF) est l organisation professionnelle qui représente toutes les banques installées en France. Elle compte près de 500 entreprises bancaires adhérentes de toutes origines (commerciales, coopératives ou mutualistes), françaises ou étrangères. Charles Milhaud, président du directoire de la Caisse nationale des Caisses d Épargne et de Prévoyance, est président de la FBF depuis le 1 er septembre 2006, pour un an. Ariane Obolensky est directrice générale de la FBF. 5

Document conçu et réalisé par la Direction de l Information et des Relations extérieures de la Fédération bancaire française 18, rue La Fayette - 75440 Paris cedex 09 Tél. : 01 48 00 52 52 - Fax : 01 42 46 76 40 www.fbf.fr - www.lesclesdelabanque.com Achevé de rédiger le 31 décembre 2006 Achevé d imprimer en mars 2007 Directeur de la publication : Ariane Obolensky Dépôt légal 1 er trimestre 2007 ISSN en cours d attribution Conception graphique et fabrication : Ideodis Création 13, rue de l Abbaye - 75006