Consommation électricité- Sénat

Documents pareils
Que nous enseigne la base de données PAE?

Classification des actions d efficacité énergétique

Maison Modèle BIG BOX Altersmith

Services Facilitateur Energie Secteur Tertiaire et aides financières pour le secteur tertiaire en Région bruxelloise

Formation Bâtiment Durable :

LE RÉSULTAT DU CERTIFICAT PEB Pour le résidentiel

CERTIFICAT DE PERFORMANCE ENERGETIQUE

L opération étudiée : le SDEF

Comment optimiser la performance énergétique de son logement?

LE CHAUFFAGE. Peu d entretien. Entretien. fréquent. Peu d entretien. Pas d entretien. Pas d entretien. Entretien. fréquent. Peu d entretien.

SYNOPTIQUE GTB Architecture Générale

fioul domestique La rénovation thermique des immeubles collectifs

Guide pratique de l. éco agent. des gestes. simples. et quotidiens. pour agir

Récapitulatif de l audit énergétique de la copropriété 1 relais de la Poste à RANTIGNY 25/11/13

Cycle de Formation-débat pour travailleurs sociaux

Jean-Yves RICHARD ADEME

Liste et caractéristiques des équipements et matériaux éligibles au CITE

LA RENOVATION ENERGETIQUE. atelier o

Bilan thermique et social simplifié

GLEIZE ENERGIE SERVICE

1 RÉPUBLIQUE FRANÇAISE MINISTÈRE DE L EMPLOI, DE LA COHÉSION SOCIALE ET DU LOGEMENT ARRÊTÉ

Bilan thermique et social simplifié

Zone Région de Bruxelles Capitale

Résumé et comparaison des coûts

Aide à l'application EN-1 Part maximale d'énergies non renouvelables dans les bâtiments à construire Edition janvier 2009

Leader belge en énergies renouvelables. Etudes de financement, conception, installation, exploitation et maintenance

TABLEAU RECAPITULATIF DES CONDITIONS DE REALISATION DE TRAVAUX EN MÉTROPOLE

J O U R N E E S G EOT H E R M I E EN R E G I O N C E N T R E

Ce dispositif fiscal, mis en place en 2005, est en vigueur jusqu'en 2016.

Amanlis le 10 mai 2014 AUDIT THERMIQUE EHPAD LANGOURLA

Rendre son installation de chauffage performante grâce à la PEB

DE RENOVATION? GUIDE DES AIDES FINANCIÈRES 2015 VOUS AVEZ UN PROJET. Confort amélioré Economies d'énergie Patrimoine valorisé

D i a g n o s t i q u e u r I m m o b i l i e r Tél Port Fax

ANDRÉ GRAFF. Diagnostics Immobiliers Plomb. Amiante. Termites. Loi Carrez. D.P.E. Gaz.

Economies d énergies dans le milieu SANITAIRE Jeudi 31 mai Mai 2012

Comment? chez le particulier ou en collectivité

CHAUFFAGE. choisissez intelligemment votre confort POURQUOI PAS DES ÉCONOMIES D ÉNERGIE? Avec le soutien de la Région de Bruxelles-Capitale

Comprendre la réglementation thermique 2012 (RT2012)

Émissions de gaz à effet de serre (GES) pour le chauffage, la production d eau chaude sanitaire et le refroidissement

MUNICIPALITE DE GLAND

Arrêté du XXXX. relatif au contenu et aux modalités de réalisation d un audit énergétique NOR :

L énergie. chapitre 3

en rénovation habitat Qualifications et certifications RGE Comprendre

L offre DualSun pour l eau chaude et le chauffage (SSC)

Le SIEL, des compétences au service des consommateurs d énergies de la Loire

Objet : Evaluation des audits PAE réalisés en Région wallonne

Bien régler la température de chauffage

Réussir son installation domotique et multimédia

Travaux sur les systèmes de chauffage et d'eau chaude sanitaire

CRÉDIT D IMPÔT LES GRANDS PRINCIPES. Un crédit d impôt : pourquoi? AVANT-PROPOS. Un crédit d impôt : comment? Un crédit d impôt : dans quels cas?

habitat RÉNOVATION Quelles qualifications et certifications RGE pour quels travaux? Comprendre

Etude de rénovation et d'amélioration des performances énergétiques. Copropriété du SENS UNIQUE. Exploitation Télégestion

Catalogue de répartition frais entretien - investissements (Etat au )

Fiche d application. 7 octobre

RAPPORT COMPLET D'ETUDE DUALSYS

Audit énergétique bâtiment

Bienvenue Helpdesk Chauffage PEB 03/10/2013 1

Retours d expériences: le suivi de bureaux. Christophe Schmauch Pierrick Nussbaumer CETE de l Est

Votre Stratégie Énergétique, Performante et Écologique, avec cette petite flamme en plus qui change tout!

PLOMBIERS CHAUFFAGISTES ECO ARTISAN

DIAGNOSTIC DE PERFORMANCE ENERGETIQUE TERTIAIRE

Résidence des Badinières

La combinaison. naturelle DAIKIN ALTHERMA HYDRIDE POMPE À CHALEUR CHAUFFAGE ET EAU CHAUDE SANITAIRE. Informations préliminaires

Diagnostic énergétique. Rapport d étude

Simplifiez-vous la rénovation énergétique avec Énergies POSIT IF

Se raccorder à un réseau de chaleur

Maison QUATRE FAçades

Grenoble ZAC de Bonne

Lignum Vaud. Après-midi BOIS-ENERGIE

IMMEUBLES COLLECTIFS DE LOGEMENTS CONSTRUITS ENTRE 1949 ET 1974

Guide d utilisation. Partie VIII - Module DPE

Profitez au mieux de votre logement économe en énergie. Bâtiment basse consommation. Ce qu il faut savoir et comment vous adapter

Daikin. DAIKIN ALTHERMA BI-BLOC, Solution pour le tertiaire et le résidentiel collectif. Pompes à chaleur Air / Eau. Inverter. » Economies d énergie

Le confort toute l année

Table des matières générale 1)

Grille d'évaluation Compétences reliées aux activités Evaluation du stage en entreprise

La certification en pratique

NOTIONS FONDAMENTALES SUR LES ENERGIES

40 ECO-CONSEILS 7 fiches pour une consommation annuelle d énergie plus légère.

«RGE» travaux Liste des qualifications, certifications et parcours de formation par domaine de travaux. Date d édition : 1 septembre 2014

Eco. Plus chères à l'achat, les ampoules faible consommation se révèlent très économiques au bout de quelques mois...

Le comptage des énergies dans le cadre de la RT 2012

Fiche-conseil C5 Production d eau chaude sanitaire

boilers pompe à chaleur L eau chaude ne vous aura jamais paru aussi agréable

La rénovation énergétique des logements collectifs à chauffage collectif. Performance et potentiel des systèmes de chauffage à eau chaude

ESII. Une entreprise éco-citoyenne

DESCRIPTIF DE VENTE. LES BUISSONNETS rue de l'eglise 36 - Rixensart

Réalisation d'un dépôt de tramways pour la STIB - Marconi

De La Terre Au Soleil

En MIDI- PYRENEES SOIREE DREAL LES AIDES. Quercy Energies

L individualisation des frais de chauffage

que devez vous savoir avant le 26/09/2015?

SOMMAIRE ARTIPRIX PIQUAGES - FORAGES - PERCEMENTS DES MURS FORAGES DANS MURS FORAGES DANS PLANCHERS PERCEMENTS SAIGNÉES SCELLEMENTS

(Du 20 septembre 2006)

Exemples en tertiaire

HÔTEL DE VILLE ALLÉES GASTON RODRIGUES BP GRADIGNAN CEDEX TÉL. : FAX :

Aide à l'application Preuve du besoin de réfrigération et/ou d humidification de l air Edition mai 2003

Energies. D ambiance REFERENCES : ACTIONS MENEES : CONTACT : DESCRIPTION TECHNIQUE DES ACTIONS ENGAGEES : GAINS OU BENEFICES DEGAGES : renouvelables

Etude de faisabilité

DIAGNOSTIC DE PERFORMANCE ENERGETIQUE

Transcription:

Politique énergétique et gestion durable au Sénat Situation au 1 er novembre 2014 L'amélioration de la performance énergétique des bâtiments est devenue un enjeu majeur. Depuis plusieurs années, le Sénat joue un rôle actif dans ce domaine. Ainsi, l ensemble des châssis de fenêtres ont été équipés de double vitrage, divers greniers et toits ont été isolés, une toiture verte de près de 400 m² a été posée et le rendement de l'installation de chauffage a été amélioré en plusieurs points (rénovation de chaufferie, isolation de l allège des radiateurs, isolation des conduites, régulation performante). L'électricité représente plus de 50% de la facture énergétique du Sénat et provoque deux fois plus d émissions de CO 2 que le gaz. C'est pourquoi le Sénat s est doté notamment de luminaires avec détection de présence et de lumière du jour, d'interrupteurs temporisés, d'ampoules LED pour l'ensemble de ses lustres, d'écrans d'ordinateurs basse consommation... Les boilers électriques pour l'eau chaude sanitaire ont été équipés d'une programmation hebdomadaire. Sur la toiture ont également été installés neuf panneaux solaires photovoltaïques, dont vous pouvez suivre la production en temps réel. Depuis 2009, ces mesures ont déjà permis de diminuer la consommation électrique de 23,42% et la consommation de gaz de 30,94% (malgré une hausse pour le gaz depuis 2013). Les émissions de CO 2 ont diminué de 32%. Quant à l électricité, elle provient à 100% de sources d énergie renouvelables. 3.000.000 kwh 2.000.000 kwh 1.000.000 kwh 0 kwh Consommation de gaz - Sénat kwh normalisés (hors climat) 2009 2010 2011 2012 2013 2014 1.000.000 kwh 500.000 kwh 0 kwh Consommation électricité- Sénat kwh normalisés (hors climat) 2009 2010 2011 2012 2013 2014 Pour plus de détails, nous vous invitons à découvrir le rapport complet. Bonne lecture!

2 1. État des lieux : consommations totales - non normalisées Électricité Gaz Eau kwh EURO kwh EURO m 3 EURO 2009 932 272 125 897,86 1 772 038 82 248,08 3 676 7 963,31 2010 945 393 129 935,19 1 707 773 78 854,72 3 201 8 612,85 2011 893 414 121 254,99 1 256 851 72 082,50 3 750 12 867,12 2012 862 977 123 179,52 1 274 921 85 870,13 3 300 12 452,96 2013 812 591 97 960,44 1 473 842 94 085,59 2 952 11 653,68 2014 708 282 87 168,61 1 076 053 62 155,01 2 932 11 659,84 Consommations et factures - octobre 2013 à octobre 2014 Consommation en électricité : 708 282 kwh - Coût total : 87 168,61 soit 0,123/kWh Consommation en gaz : 1 076 053 kwh - Coût total : 62 155,01 soit 0,058/kWh Consommation en eau : 2 932 m 3 - Coût total : 11 659,84 soit 3,98 /m 3 2. Répartition des consommations et des factures, par source d énergie Electricité 39 % 708.282 kwh Répartition des consommations par source d'énergie Sénat - année 2014 Electricité 87.169 58 % Répartition des factures par source d'énergie Sénat - année 2014 Gaz 62.155 42% Gaz 61% 1.076.053 Le principal combustible utilisé dans les bâtiments du Sénat est le gaz naturel (61 %). Mais, bien que l'électricité ne représente que 39 % de la consommation totale, on constate que l'électricité représente 58 % de la facture énergétique. Ceci est dû au prix de l'électricité, deux fois plus élevé que celui du gaz. De plus, en termes de consommation en énergie primaire et d émissions de CO 2, l'électricité émet deux fois plus de CO 2 que le gaz. Il importe donc d être particulièrement attentif à ce sujet. De nombreux efforts sont actuellement fournis en vue de faire baisser la consommation électrique du Sénat. Les mesures en cours sont détaillées plus loin.

kwh 3 3. Évolution des consommations depuis 1990 et depuis 2009 : énergie finale Les consommations de gaz et de l électricité ont été «normalisées», c'est-à-dire soustraites de l influence du climat ; mais elles n ont pas été pondérées en fonction des heures d occupation des locaux et des salles, qui peuvent varier fortement d une année à l autre. 3.1. Évolution des consommations depuis 1990 2.500.000 2.000.000 1.500.000 1.000.000 500.000 fuel kwh gaz kwh total chauffage kwh gaz (conso normalisée) elec (conso normalisée) 0 Depuis 1990, les consommations de gaz ont baissé de 24,85 %, mais les consommations électriques ont augmenté de 3,06 %, malgré une baisse significative ces dernières années. Ceci est dû à une augmentation générale des équipements électriques dans les bâtiments (climatisation, ordinateurs, vote électronique, éclairage, multimédias, ). Cette augmentation de la consommation électrique en vingt ans est généralisée, tant dans le secteur tertiaire (bureaux) que dans le secteur résidentiel (logements).

4 3.2. Évolution des consommations depuis 2009 2.500.000 kwh 2.000.000 kwh 1.500.000 kwh 1.000.000 kwh 500.000 kwh 0 kwh Consommation de gaz - Sénat kwh normalisés (hors climat) 2009 2010 2011 2012 2013 2014 1.000.000 kwh 900.000 kwh 800.000 kwh 700.000 kwh 600.000 kwh 500.000 kwh 400.000 kwh 300.000 kwh 200.000 kwh 100.000 kwh 0 kwh Consommation électricité- Sénat kwh normalisés (hors climat) 2009 2010 2011 2012 2013 2014 On peut constater que les consommations de gaz et d électricité sont aujourd hui en baisse de manière significative ; en cinq ans, elles ont diminué respectivement de 30,94 % (gaz) et de 23,42% (électricité). On constate cependant une nette dérive de la consommation de gaz depuis 2013. Ceci est dû à la vétusté de la chaufferie sise rue de Louvain 5, équipée de deux chaudières gaz datant de 1982, et fonctionnant aujourd hui sans intermittence. Cette chaufferie doit être rénovée entièrement en 2015. La consommation en eau est également en baisse; entre 2009 et 2014, elle a baissé de 20,24 %.

5 4. Évolution des consommations depuis 1990 : énergie primaire et émissions de CO2 4.1. Évolution de la consommation d énergie primaire (EP) depuis 1990 La consommation d énergie finale est la quantité d énergie réellement utilisée pour un service (le mazout livré, l électricité consommée, ) ; c est la quantité qui apparaît sur les factures. La consommation d énergie primair est la consommation d énergie finale, augmentée de la quantité d énergie perdue lors de la transformation et de la distribution. L'énergie primaire est donc obtenue en multipliant la consommation d'énergie finale (factures) par un facteur «EP» propre à chaque source d'énergie utilisée : la conversion d électricité des sources d énergie utilisée (charbon, gaz naturel, mazout, uranium), va en effet accompagnée de pertes de rendement des centrales électriques. Facteurs de conversion en énergie primaire (kwh/kwh) Gaz Électricité conventionnelle Électricité verte 1,00 2,50 1,80 5.000.000 kwh 4.000.000 kwh 3.000.000 kwh 2.000.000 kwh 1.000.000 kwh 0 kwh Consommation d'énergie primaire (EP) TOTAL EnPrimaire (kwh) 4.2. Évolution du taux d émission de CO 2 depuis 1990 Le taux d émission de CO 2 est, également, propre à chaque type d énergie utilisée. Il s exprime en kg de CO 2 par kwh consommé. Facteurs d émission de CO 2 par vecteur énergétique (kg/kwh) Gaz Électricité conventionnelle Électricité verte 0,219 0,394 0,394 Emissions de CO 2 1.200 t 1.000 t 800 t 600 t 400 t 200 t 0 t TOTAL CO2 (tonnes)

6 4.3. Évolution de la consommation d énergie primaire et des émissions de CO 2 depuis 2009 2009 2014 Evolution Emissions de CO 2 /an 755 tonnes 515 tonnes -32 % Energie Primaire kwh/an 4 102 718 kwh 2 350 961 kwh -43 % Depuis 2009, la consommation en énergie primaire a baissé considérablement. Cela provient aussi du fait que, depuis le 1 er février 2010, le Sénat bénéficie d une fourniture en électricité verte, d origine 100 % renouvelable. 5. Évolution des prix de l énergie, depuis 2005 et 2009 5.1. Évolution des prix de l énergie depuis 2005 elec ( /kwh) gaz ( /kwh) eau (c /m3) 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 5.2. Evolution des prix de l énergie depuis 2009 2009 2014 Évolution Electricité ( /kwh) 0,135 0,123-8,87 % Gaz ( /kwh) 0,046 0,058 24,45 % Eau ( /m 3 ) 2,17 3,98 83,57%

Le prix du gaz est variable, et a augmenté de 24,5% en cinq ans. Le prix de l électricité a baissé en 2013, mais son coût a augmenté de 13,6 % entre 2005 et 2012, et globalement le coût de l énergie augmente graduellement de manière non interrompue. L augmentation de prix la plus spectaculaire est celle du prix de l eau, qui a augmenté de 83,57 % en cinq ans! D où l importance, sur le plan environnemental mais aussi sur le plan financier, d une politique énergétique à long terme, et la nécessité de réaliser des investissements pertinents permettant d améliorer réellement l efficacité énergétique des bâtiments du Sénat. Le Sénat peut donc choisir de montrer l exemple en favorisant une politique énergétique ambitieuse et responsable. 7 6. Politique énergétique : mesures prises - mesures à prendre 6.1. Diminution de la consommation de gaz 6.1.1. Amélioration de la performance de l enveloppe du bâtiment Pose de double vitrage 1,1 et 1,0 W/m 2.K pour l ensemble des fenêtres du Sénat 460 fenêtres et portes 2008-2013 (réalisé) Isolation de différents greniers du Sénat par insufflation de cellulose grenier LVN5 ; grenier LOI8 ; bureau HRM ; passage LOI8 2010 2013 (réalisé) Isolation de toitures aile LVN5 ; salle M ; archives et aile Présidence ; service du Personnel et HR 2013-2016 (planifié)

8 6.1.2. Amélioration du rendement global de l installation de chauffage Amélioration du rendement de production chaudière à condensation (chaufferie LVN7) 2011 (réalisé) chaudières à condensation et boiler ECS (conciergeries LVN5 et LVN7) 2012 (réalisé) chaudière à condensation et boiler ECS (conciergerie LOI8) 2013 (réalisé) rénovation de la chaufferie LVN5 (chaudière à condensation et cogénération) 2015 (planifié) Amélioration de la régulation vannes thermostatiques sur tous les radiateurs ; optimiseur et sondes extérieures et intérieures ; intermittence (coupure nuit/w-e/été) ; programmation du chauffage des salles via Synco (électrovannes) ; 2011 2015 (en cours) Amélioration du rendement d émission enlèvement des cache-radiateurs ; isolation des radiateurs situés contre un mur extérieur avec de la laine de bois 2010-2015 (en cours) Amélioration du rendement de distribution isolation des conduites en cave 2008 (réalisé) 6.2. Diminution de la consommation d électricité 6.2.1. Éclairage Relighting pose de 220 TL5 à ballast électronique ; avec détection de la lumière du jour (luminaires situés près des fenêtres) ; pose de spots LED dans la coupole de l hémicycle ; pose de 1 750 ampoules LED dans les salles, l hémicycle, les salons de la Présidence 2008-2013 (réalisé) Détection de présence et minuterie détection de présence dans les salles, les sanitaires, les couloirs ; minuterie dans les couloirs, les escaliers, la cave 2011-2015 (en cours)

9 6.2.2. Installations techniques Programmation adaptation du fonctionnement des installations à l occupation réelle des locaux 2012 (réalisé) Sonde CO 2 commande des installations de ventilation via sondes CO 2 (mise en route à 900 ppm) ; 2013 (réalisé partiellement) Adaptation des débits de ventilation adaptation des débits en fonction des besoins réels en ventilation hygiénique 2012 (réalisé partiellement) Remplacement des pompes de la chaufferie LVN7 par des circulateurs de classe A nouveaux circulateurs «basse énergie», à débit variable 2012 (réalisé) Remplacement des ascenseurs de l aile LVN5 fonction veille des cabines, récupération de l énergie de freinage, éclairage LED, gestion de la ventilation 2013-2014 (réalisé) 6.2.3. Bureautique Écrans d ordinateur plats pose de 270 écrans plats TFT pour l ensemble des ordinateurs du Sénat 2007-2010 (réalisé) Gestion des veilles mise en veille automatique des ordinateurs via EcoPower 2014 (réalisé) Centralisation des imprimantes suppression progressive des imprimantes individuelles 2013 2015 (à planifier) 6.2.4. Eau chaude sanitaire Intermittence programmation hebdomadaire de l ensemble des boilers (extinction nuit et w-e)

10 6.2.5. Panneaux solaires photovoltaïques Pose de neuf panneaux solaires haut rendement sur la toiture plate LVN5 production estimée à 3 000 kwh/an aperçu de la production en temps réel 2013 (réalisé) 6.3. Autres mesures mises en œuvre 6.3.1. Comptabilité énergétique pose de compteurs à impulsion (lecture des compteurs par télémétrie) : gaz, eau, électricité ; installation d un logiciel de comptage énergétique (relevés en temps réel; rapports) ; relevé, traitement, analyse des données 2010 2014 (en cours) 6.3.2. Électricité 100 % verte fourniture en électricité verte d origine 100 % renouvelable depuis le 1 er février 2010 réduction des émissions de CO 2 de 18 % 2010 (réalisé) 6.3.3. Confort d été pose de films solaires sur certains vitrages sud du Sénat exposés à la lumière solaire (square de Louvain; cour LOI8) 2010 2011 (réalisé) pose de protections solaires extérieures sur des fenêtres sud et velux (service HRM) 2012-2013 (réalisé)

11 6.3.4. Audit énergétique audit énergétique gratuit réalisé par Bruxelles Environnement-IBGE ; proposition de mesures (gestion des installations de climatisation; énergie renouvelable; ) 2011 (réalisé) 6.3.5. Pose d une toiture verte sur la toiture plate de l aile Louvain 5 pose d une toiture verte extensive de 400 m 2 2013 (réalisé) 6.3.6. Sensibilisation du personnel affichage du label énergétique des bâtiments du Sénat (indices kwh, CO 2, eau) via la campagne européenne «Energy Display» (2010) ; notes d information sur l intranet (2010-2013) ; affichage du label énergétique PEB des bâtiments du Sénat (2014 - planifié)

12 6.4. Diminution de la consommation en eau 6.4.1. Plomberie robinets économiques avec mousseurs ; robinets thermostatiques (douches) ; chasse toilette «double touche» dans les vestiaires des huissiers (2013 réalisé) 7. Mesures à l étude pose de citernes pour la récupération des eaux pluviales, dans la cour LVN5; rénovation de la chaufferie Louvain 5 isolation de toitures : aile Présidence, service du Personnel et HR, archives, salle M ; pose de protections solaires extérieures (screens), dans les cours LOI8, LVN3, PFWB; ventilation double flux avec récupération de chaleur (paysager/salle M); free-cooling et night-cooling; isolation des façades des cours intérieures; La politique énergétique du Sénat repose sur des mesures structurelles à court, moyen et long terme. Les mesures structurelles visent à améliorer la performance énergétique de l enveloppe du bâtiment (isolation renforcée, meilleure étanchéité à l air), et des installations techniques (chaufferies, installations de climatisation et de ventilation, équipements divers (éclairage, bureautique, multimédia, cuisine, ). L évaluation permanente des consommations énergétiques vise à adapter également la consommation d énergie aux besoins réels (détecteurs de présence, minuteries, sondes de température et de CO 2 dans les salles, programmation de la mise en route des installations, intermittence,...). Enfin, la sensibilisation des occupants est une dimension importante. Des notes d information illustrées sont régulièrement publiées sur l intranet ; une campagne affichant le label énergétique des bâtiments du Sénat (indices kwh, CO 2, eau) a été réalisée et sera prochainement relancée avec l affichage obligatoire de la performance énergétique des bâtiments publics en Région bruxelloise ; une campagne de sensibilisation a été récemment organisée. Sénat de Belgique Service Infrastructure, Patrimoine et Logistique Palais de la Nation 1009 Bruxelles 02 501 72 29 - dus@senate.be