Thérapeutiques non médicamenteuses de la douleur chez la personne âgée

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Thérapeutiques non médicamenteuses de la douleur chez la personne âgée Mieux communiquer avec le patient douloureux et ses proches Professeur Julien NIZARD Centre de Traitement de la Douleur Centre Fédératif Douleur Soins Support Ethique Clinique Laboratoire Thérapeutique (EA3826), CHU Nantes Université de Nantes,15 Janvier 2014

Une demande de soins plus pressante - Soulagement de la douleur : 1ère demande du patient - Campagnes médiatiques, parfois abusives «Il est interdit d avoir mal en 2014» - Demande de «prise en charge immédiate» dans une société d immédiateté - Mais aspirations des soignants: prise en charge globale, durable, réfléchie et chronophage

Douleurs personne âgée Place de la Médecine de la Douleur -Grande fréquence: proche de 100% à 80 ans - Risque élevé de douleurs postopératoires - Population fragile: priorité des Plans douleur - Diagnostic encore insuffisant, notamment pour composante neuropathique (zona, diabète, sciatiques ) - Risque médicamenteux (iatrogénie) - ou à l inverse, prise en charge insuffisante. - Importance du «regard» gériatrique

Structures Douleur Chronique (SDC) 1998 : Labellisation des Structures de Lutte contre la Douleur rebelle par les ARH (circulaire DGS/DH n 98/47 du 4 février 1998) 2011 : Instruction N GDOS/PF2/2011/188 du 19 Mai 2011 relative à la labellisation des Structures Douleur Chronique (SDC) : passage à deux niveaux : Consultations de la Douleur et Centres de Traitement de la Douleur (suppression des Unités) 2 types de structures, correspondant à 2 niveaux différents, mais complémentaires

Quand assurer une prise en charge au sein Structure Douleur Chronique Haute Autorité de Santé 2008 1. Diagnostic difficile, nécessitant évaluations répétées 2. Syndrome douloureux chronique rebelle, sévère et complexe Nécessitant un suivi spécialisée au sein SDC 3. Retentissement socioprofessionnel ou scolaire prévisible, nécessitant coordination rapide avec médecin travail, médecin scolaire, ou prise en charge médico-sociale 4. Traitement difficile à équilibrer (notamment opioïdes et co-analgésiques) 5. Difficultés d acceptation ou échec de mise en œuvre du projet thérapeutiques ambulatoire 6. Au cas par cas: exceptionnel (demande spécifique patient)

Thérapeutiques spécifiques des Structures Douleur Haute Autorité de Santé 2008 1. Traitements ou modes prise en charge ne pouvant être assurés ailleurs 2. Non remboursement, en dehors Structures Douleur, de certains actes indispensables au projet thérapeutique (TENS ) 3. Dossiers complexes nécessitant évaluation et prise en charge pluridisciplinaire 4. Souhait du patient de participer à programme recherche autorisé

Consultations pluriprofessionnelles 1. Sous responsabilité d un médecin diplômé douleur (Capacité douleur ou DESC douleur), > 3 demi-journées/semaine 2. Temps médical cumulé > 5 demi-journées/ semaine 3. Prise en charge pluri professionnelle garantie Temps cumulé minimal personnels non médicaux : 1,5 ETP IDE DIU Douleur, traçabilité actes infirmiers Psychologue ou psychiatre: DIU souhaité, traçabilité consultations Appel possible à assistante sociale 4. Activité: au moins 500 consultations/par an 5. Secrétariat dédié, traçabilité des nouveaux patients et de la file active assurée. Permanence téléphonique du lundi au vendredi avec numéro d appel dédié et plage d appel identifiée 6. Locaux regroupés et unité de lieu, lisibilité au sein établissement Accès simultané, sur le même site, à deux salles de consultation au moins deux demi-journées par semaine

Consultations pluriprofessionnelles 7. Avis spécialisés accessibles en: neurologie, rhumatologie, médecine physique et réadaptation, psychiatrie, pharmacologie Peuvent être obtenus professionnels extérieurs à la structure 8. Élaboration d un projet thérapeutique personnalisé grâce à une réunion de synthèse pluri professionnelle, formalisée et tracée dans dossier: a minima médecin + IDE + psychologue 9. Cas complexes présentés en réunion de concertation pluridisciplinaire (RCP): au sein de la structure ou mise en œuvre par un CETD, ou une organisation recensée par l ARS, y compris en télémédecine 10. Structure ouverte vers l extérieur Information médecin traitant et professionnels correspondants libéraux, associations patients, HAD, SSIAD, EHPAD, médico-social

Centres d Evaluation et Traitement de la Douleur 1. Assurent une prise en charge pluridisciplinaire plusieurs médecins/chirurgiens spécialités médicales différentes 2. Accès à un plateau technique incluant - Explorations fonctionnelles neurophysiologiques - Radiologie interventionnelle, - Bloc opératoire Permettant d effectuer certains gestes à visée antalgique 3. Accès à des lits d hospitalisation Avec une partie du personnel affectée en propre (et non mise à disposition). 4. Appui aux consultations pour les situations les plus complexes: évaluation, prise en charge, RCP

Centres d Evaluation et Traitement de la Douleur 5.Traitements spécifiques dans des domaines d expertise - Douleurs rachidiennes, fibromyalgie, TMS, rhumatismes inflam. - Migraines, céphalées, algies faciales, AVF, névralgies faciales - Douleurs neuropathiques périphériques et centrales - Syndrome douloureux régional complexe - Douleurs aiguës du zona, douleurs du blessé médullaire - Douleurs viscérales abdomino-pelviennes, douleurs périnéales - Douleurs vasculaires, post-amputation - Douleurs séquellaires du cancer - Douleur du sujet âgé, et de l enfant 6. Formalisations des relations avec les associations de patients et communication envers le grand public

Centres d Evaluation et Traitement de la Douleur 7. Promotion et/ou participation à la recherche clinique et/ou fondamentale 8. Contribution à l enseignement universitaire - Formation initiale: médecins (dont DESC), pharmaciens, dentistes, sages-femmes; psychologues, paramédicaux - Formation continue: DIU douleur, Capacité Douleur - Master 2 Douleur (Nantes, 2015) 9. Participation recueil données épidémiologiques

Médecine de la Douleur «Diagnostic algologique» A. Diagnostic clinique 1. Facteurs favorisants: carences affectives, traumatismes physiques et/ou psychologiques 2. Facteurs déclenchants: physiques (intervention chirurgicale), et/ou psychologiques (deuil, isolement ) 3. Diagnostic clinique précis 4. Evaluation pluridimentionnelle Qualité de vie 5. Facteurs d entretien douleurs chroniques ++i Iatrogénie médicamenteuse, examens complémentaires inutiles, gestes techniques ou chirurgicaux inappropriés et/ou répétitifs, nomadisme médical, éléments contentieux 6. Co-morbidités: anxiété/dépression, colon irritable, fibromyalgie B. Bilan lésionnel rigoureux, mais rationnel Recherche de pathologies organiques régionales

Réseau Interdisciplinaire de prise en charge SOINS à DOMICILE Psychologues, psychiatres libéraux MEDECIN CONSEIL SECURITE SOCIALE MEDECIN TRAITANT PATIENT DOULOUREUX CHRONIQUE Kinésithérapeute Ostéopathe formé STRUCTURE DOULEUR MEDECINS (algologues, chirurgiens, psychiatre) Kinésithérapeute et Rééducateur Psychologues Équipe paramédicale Médecines complémentaires, Acupuncture, hypnose, Médecine Manuelle Ostéopathie, ostéopathie ENVIRONNEMENT SOCIO-FAMIAL Parents, amis Travailleurs sociaux Services hospitaliers Rééducation, Rhumatologie, Orthopédie...

Écouter, croire, rassurer et informer - Langage et explications clairs «quelques minutes au début et à la fin» - Propositions positives, favorisant les «solutions du patient» - Non centrés sur seule douleur - Éviter surenchère médicaments, examens (imagerie, biologie ), chirurgie inutiles

Prise en charge en 4 axes 1. Axe médical, éducation thérapeutique 1. Antalgiques - Hors cancer et SP, éviter opioïdes forts (morphine) sauf exception et sur durées courtes - Paliers 1 et/ou 2 (attention tolérance +) - Titration et dose minimale efficace ++ - Prévention constipation - Paracétamol potentialise les morphiniques - Pas d Anti-inflammatoires au long cours 2. Co-analgésiques: systématiques si douleurs neuropathiques - Antidépresseurs et Antiépileptiques - Doses généralement plus faibles, titration

2. Prise en charge physique A. Symptomatique Toujours possible, mais insuffisante 1. Massages, Physiothérapie au chaud/froid 2. Corset, orthèses (cannes, orthèses doigts ) 3. Électrostimulations transcutanées Peu d études contrôlées B. Corrective Lombalgies (articulaires postérieures), arthrose C. Médecines complémentaires Acupuncture, Médecine Manuelle Ostéopathie, Hypnose

Intérêts des Médecines complémentaires - Peu ou pas de contre indications ni d effets indésirables - Limite le risque médicamenteux, surtout chez population à risque (notamment personne âgée) - Qualité de la relation thérapeutique - Centrées sur Qualité de vie, pas seule douleur - Favoriser l auto-pratique par patient actif

Electrostimulations transcutanées (TENS) Essai systématique en Centre Douleur - Si compréhension principes, adhésion/compliance - Programmes simplifiés (1/cs): troubles visuels, cognitifs - Adhésion conjoint: placement électrodes, programmes - Si solitude: kiné ou IDE à domicile? - Evaluation régulière ++ 1.Gate control 50 Hz - Positionnement électrodes - 2 à 4 séances 30 minutes/j 2. Acupuncture-Like (AL-TENS) - Anxiolyse et effet facilitateur sommeil

Présentation du Matériel TENS Appareil miniaturisé, portable Générateur décharges électriques Piles rechargeables ou non Deux canaux indépendants Electrodes autocollantes Plusieurs programmes: - intensité réglable (0 à 70 ma) - fréquence réglable (1 Hz à 150 Hz) - Mode continu, modulé

Médecine Manuelle Ostéopathie (MMO) - Écoute attentive - Toucher ++ devenu rare à cet âge - Peu ou pas d effets indésirables - Diagnostic ostéopathique - Thérapeutique: rolfing, étirements, manœuvres douces de mobilisation (en rythme, renouvelées) - Education thérapeutique Exercices entretien par le patient actif Diplôme: DIU MMO Rennes Nantes Angers

Acupuncture - Ecoute attentive - Prise en charge globale douleur et souffrance - Particulièrement utile si polypathologie - Pas spécificité notable chez personne âgée - Amélioration de la tolérance à la douleur - Diminution risque médicamenteux Diplômes: DIU initiation Acupuncture, DIU Acupuncture obstétricale, Capacité Acupuncture

3. Prise en charge psychologique I. Abord psychocorporel - Relaxation et sophrologie - Hypnose - Méditation Pleine Conscience (Mindfulness) II. Psychothérapies individualisées - intérêt chez personne âgée ++ - TCC - Thérapies brèves - Psychothérapie conventionnelle

Relaxation et sophrologie Gestion du stress - Intérêt pour douleur, anxiété, troubles sommeil - Adaptées aux capacités physiques/cognitives - Outils concrets: utilisation rapide et facile - Mouvements corporels, respiration profonde, visualisation - Séances relativement courtes - Participation possible à un groupe patients - Auto pratique régulière par patient actif ++

Hypnose et thérapie brève - Qualité relationnelle, écoute attentive - Relation avec soi-même: corps et esprit - Relations avec l entourage (familial ++) - Autohypnose par le patient actif Diplôme: DU Hypnose Thérapeutique (Nantes)

Prise en charge sociofamiliale - Axe capital de la prise en charge - Favoriser activités hors soins/plaisir - Impliquer famille (conjoint, enfants), amis - Faire évoluer environnement - adaptations ergonomiques, - changement mode résidence

Stimulation magnétique transcrânienne répétitive (rtms) Technique non invasive du cortex cérébral Outil d étude de l excitabilité corticale Applications thérapeutiques en développement: dépression, douleur, dystonie, post-avc, acouphènes Renforcement des contrôles modulateurs de la douleur ( douleur neuropathique; Lefaucheur et al., 2004) Test prédictif de la stimulation corticale implantée

Stimulation magnétique avec neuronavigation

Prévenir les crises et mieux les gérer - Bon Usage du médicament - Suivi régulier, durable: validation acquis - Hygiène de vie : mesures validées: exercice physique, hygiène du sommeil - Reprise activités socialisantes - Réamorçage rapide du réseau de soins ++ - Encourager mise en œuvre «coping» des crises

Clefs du devenir du douloureux chronique âgé Contrat et alliance thérapeutique - Diminution risque médicamenteux (dépendogènes) - Poursuite activités plaisir et socialisantes - Personnalisation du traitement - Niveau de soins approprié - Autonomisation et appropriation traitements - Responsabilisation patient et ses proches - Associer thérapeutiques non médicamenteuses