Président : Jacques R. Saadé Tel: 04 88 91 90 00 Vice Président Exécutif : Pierre Rozek Tel: 01 46 25 71 02 Sommaire : Economie & Finance La Banque du Liban a pris des mesures pour faire face à la crise. Riad Salamé : La livre libanaise est stable et restera. Denis Cassat, Directeur de l AFD Liban donne son avis sur la situation économique au Liban. Paiement des impôt désormais possible en ligne. L ASCAM et la EMBA signent un mémorandum d entente. Jihad Azour: le gouvernement doit mettre en place un plan de sauvetage en amont. L activité du port en hausse fin août. Les IDE de création libanais en progression constante. Citigroup maintient ses prévisions de croissance au Liban à 2%. Energie Orhan Bey; 2ème centrale flottante turque au Liban est enfin reliée au réseau électrique. Pharmaceutique Pharma M. produit des compléments alimentaires «made in Lebanon». Nouvelles des membres Selon la Banque Audi, le total des actifs du secteur bancaire à 157.8 milliards de $. Banque Byblos a enregistré le ration de fonds propres le plus élevé. Total : contrat VIE au Liban. Divers Coface lance une assurance crédit dédié au PME. Chambre de Commerce Franco-Libanaise Newsletter Septembre 2013 ECONOMIE & FINANCE Salamé : La BDL a pris des mesures pour faire face à la crise «Malgré l instabilité interne et régionale croissante, la situation monétaire et le secteur bancaire libanais se portent bien», a répété à plusieurs reprises le gouverneur de la Banque du Liban, Riad Salamé, au cours d une conférence au Four Seasons de Beyrouth autour de la «Restructuration du système bancaire». Selon lui, le marché des changes connaît une activité normale, les dépôts bancaires ont augmenté de 8 % au cours du premier semestre de 2013 et le taux de dollarisation a atteint 66 %. «Les prix des obligations et des intérêts restent stables, et il en va de même pour le taux de change de la livre», a souligné M. Salamé, qui a mis en avant le «système bancaire que nous avons construit au fil des ans qui a assuré la stabilité au dépit des circonstances exceptionnelles». Le gouverneur de la BDL a assuré que ce modèle, «qui a démontré son efficacité, sera conservé dans les années à venir». M. Salamé a par ailleurs affirmé que «les rumeurs sur les pressions subies par certaines banques libanaises de la part du Trésor américain ne sont pas fondées». «La BDL s efforce de freiner la crise qui affecte tous les secteurs économiques en encourageant les crédits et en appliquant le plan d un montant de 1,4 milliard de dollars lancé en début d année», a fait savoir le gouverneur de la BDL. Source : BDL Salamé : La livre libanaise est stable et le restera Le gouverneur de la Banque du Liban (BDL) a réaffirmé que «la livre libanaise est stable et que les institutions bancaires sont solides». C est à l occasion d un discours lors de la remise des diplômes aux étudiants de l American University of Technology (AUT) que M. Salamé a rappelé que les marchés financiers savent que la BDL a une volonté constante de protéger la livre et son taux d échange. «Cette année les dépôts bancaires ont enregistré une hausse de 8 % tandis que les crédits ont augmenté de 8,6 %», a-t-il ainsi rappelé, précisant au passage que les institutions bancaires libanaises avaient su braver les crises syrienne, égyptienne et chypriote. «Nous ne nous attendons pas à des conséquences néfastes sur nos banques même si la situation politico-sécuritaire dans les pays voisins devait empirer», a indiqué M. Salamé. Le gouverneur de la BDL a en outre insisté sur l importance du potentiel humain dans la redynamisation de la croissance économique, soulignant que le plus grand challenge auquel fait face l économie domestique est celui de trouver des opportunités d emploi suffisamment attrayantes pour freiner la fuite de cerveaux. Il a indiqué à cet égard que la BDL œuvrait conjointement avec plusieurs institutions locales et internationales pour soutenir les jeunes entrepreneurs à s établir. Riad Salamé a également rappelé que la BDL avait mis à la disposition de plusieurs secteurs productifs la somme de 2 210 milliards de livres afin de les soutenir dans leurs activités. Les secteurs ciblés sont les suivants : le logement, l éducation, l environnement, l énergie renouvelable et l entrepreneuriat. Source: BDL
Dans une entrevue accordée à «L Orient-Le Jour», Denis Cassat, directeur de l Agence française du développement au Liban, revient sur ses années passées au Liban, les réalisations de l AFD et les challenges qui découlent de la conjoncture politico-sécuritaire. Directeur de l Agence française pour le développement (AFD) entre 2009 et 2013, Denis Cassat est revenu sur les réalisations de l AFD, acteur responsable de la solidarité internationale dans plusieurs régions du monde, avec une activité évaluée à 7 milliards d euros en 2012 pour la réalisation de 648 projets. Au cours d une rencontre avec L Orient-Le Jour, Denis Cassat souligne les priorités de l AFD au Liban, ainsi que les défis auxquels fait face l AFD, institution financière française qui gère 33 % de l Aide publique française (APF). «Le bassin méditerranéen est une priorité pour l AFD, avec un engagement évalué à 1,4 milliard d euros», indique-t-il. Présente au Liban depuis 1999, l AFD a des activités au Liban s élèvant à 1,32 milliard de dollars répartis en plusieurs produits financiers tels que les prêts souverains accordés directement à l État ou à des institutions publiques (dans le cadre des accords de Paris II et Paris III), des prêts non souverains accordés sans garantie de l État au secteur privé ou à des collectivités locales, des subventions AFD qui soutiennent des besoins d expertise et d appui technique, ainsi que des actions de développement mises en œuvre par des ONG. L AFD intervient également à travers des garanties pour faciliter l accès au financement des PME et des institutions de microfinance, et des subventions pour le respect de l environnement et le renforcement des capacités commerciales. Selon M. Cassat, sur les 1,32 milliard d euros, 800 millions d euros ont déjà été déboursés. Durant son mandat, 70 millions d euros ont été alloués à plusieurs projets dont 21 millions au profit du développement urbain et la protection du patrimoine (en coopération avec la Banque mondiale), 25 millions pour une ligne de crédit aux prêts étudiants, ainsi qu une ligne de crédit aux hôpitaux privés afin de les soutenir dans le traitement de déchets. Denis Cassat met en avant le fait que l État libanais n a jamais fait défaut de paiement «grâce à la solidité des banques libanaises». L AFD a également alloué 1 million d euros pour financer des projets de santé dans le camp de Nahr el-bared. M. Cassat a en outre rappelé que l AFD avait octroyé un budget de 70 millions d euros pour le traitement des eaux usées dans la région du Kesrouan (en coopération avec la Banque européenne d investissement), ainsi qu un prêt de 46,5 millions d euros au ministère de l Éducation. Dans les détails, l eau et les stratégies d assainissement représentent 43 % du budget total de l AFD au Liban, le développement urbain 11 % et le soutien aux secteurs productifs 35 %. Source: Orient le Jour Le paiement en ligne des impôts désormais possible Le ministre sortant des Finances Mohammad Safadi a annoncé que le paiement des impôts en ligne (e-payment) était désormais une réalité. «Ce service a été lancé il y a trois mois au sein de l Association des banques libanaises (ABL) et il est aujourd hui possible dans les banques commerciales qui le proposent à leurs clients», a souligné le communiqué du ministère. Le paiement des impôts va donc pouvoir être effectué de deux façons : soit par virement bancaire au compte du ministère des Finances, soit par paiement électronique direct avec sa carte de crédit sur le site www.finance.gov.lb. «Le paiement des impôts en ligne vient compléter une série d autres services en ligne que le ministère a lancés au cours des dernières années», a informé M. Safadi. «Cette avancée est une réforme avant-gardiste qui devrait être suivie par d autres ministères, a ajouté M. Safadi, tout en précisant que le service n était toutefois pas obligatoire.» Source: orient le Jour Page 2
Chambre de Commerce Franco-Libanaise Newsletter Newsletter JUILLET Septembre 2012 2013 L Ascame et la FMBA signent un mémorandum d entente Le Président de l Union des Chambres de commerce, d industrie et d agriculture Mohammad Choucair a signé en sa qualité de président de l Association des Chambres de commerce et d industrie méditerranéennes (Ascame) un mémorandum d entente avec la Fédération méditerranéenne des brokers en assurance (FMBA) présidée par Élie Ziadé. À cette occasion, M. Choucair a réitéré le rôle essentiel que joue le Liban en termes d échanges économiques dans le bassin méditerranéen. Louant les efforts du secteur privé dans l échange d expertise, il a mis l accent sur l importance du secteur des assurances dans tous les secteurs de l économie. Parallèlement, M. Choucair est revenu sur le rôle essentiel des petites et moyennes entreprises (PME) dans la redynamisation des économies des villes du bassin méditerranéen et «aident à faire reculer le chômage». «Nous comptons beaucoup sur des liens forts avec des associations comme la FMBA pour soutenir les projets dans le bassin méditerranéen», a-t-il ajouté. M. Choucair et M. Ziadé ont notamment discuté de plusieurs propositions telles que la mise en place de la Banque du développement de la Méditerranée pour le soutien aux PME, la création de centres de gouvernance et de médiation autour du bassin méditerranéen pour le soutien aux entreprises et le ciblage d investisseurs potentiels, la mise en place d un Salon méditerranéen pour les franchises en coopération avec la Chambre de commerce de Marseille-Provence. De son côté, M. Ziadé a réitéré l importance d œuvrer pour la stabilité et le soutien des échanges entre les deux rives de la Méditerranée. «Nous surmonterons les difficultés qui guettent certaines économies du bassin méditerranéen grâce à des coopérations solides comme celle signée avec l Ascame» a-t-il conclu. Source : Orient le Jour. L activité du port en hausse fin août Selon les statistiques du port de Beyrouth, 760 558 conteneurs sont arrivés au cours des huit premiers mois de 2013, un nombre en hausse de 8,07 % par rapport à l année 2012. Pour le seul mois d août, le nombre de conteneurs a totalisé 98 623, en hausse de 6,02 % par rapport à août 2012. Parallèlement, l activité de transbordement a connu une baisse de l ordre de 13,56 % en glissement annuel, le nombre de conteneurs réorientés vers d autres destinations à partir du port de Beyrouth ayant totalisé 247 482 à la fin du mois d août. Par ailleurs, le nombre de navires a augmenté de 1,14 %, portant leur nombre total à 1 416, contre 1 400 un an plus tôt. Page 3 Azour : Le gouvernement doit mettre en place un plan de sauvetage en amont L ancien ministre des Finances Jihad Azour a souligné qu il était difficile de livrer ses impressions quant aux conséquences sur l économie libanaise d une frappe possible contre la Syrie. Dans une entrevue accordée à l agence al- Markaziya, M. Azour a indiqué qu il y avait encore trop de zones d ombre autour de la possibilité d une frappe occidentale en Syrie pour pouvoir à ce stade mesurer précisément les conséquences d une telle décision. Il a toutefois indiqué qu il y aurait «sans doute des risques sur l économie libanaise qui est déjà en perte de vitesse depuis plus de deux ans». L ancien ministre des Finances a ainsi rappelé que plusieurs secteurs productifs sont profondément touchés, à savoir le tourisme, l industrie, les exportations, etc. Toutefois, M. Azour s est voulu rassurant en rappelant que le Liban a déjà fait maintes fois preuve de résilience. «Malgré les coûts très élevés de la guerre de juillet 2006, le Liban avait alors su absorber le choc et se relever», a-t-il ainsi précisé. Le ministre a toutefois appelé le gouvernement à mettre en place un plan de sauvetage en amont et anticiper tous les scénarios possibles afin de réagir sur-le-champ et amoindrir les effets néfastes d une éventuelle frappe. «Même si le gouvernement est un gouvernement d expédition des affaires courantes, il se doit de tenir des réunions avec des experts de la chose économique de manière régulière pour mettre en place un plan d action» a-t-il ajouté. Source: Orient le Jour Enfin, M. Azour a indiqué que la formation d un gouvernement est plus que jamais une nécessité. Source: Orient le Jour Enfin, les recettes portuaires, qui enregistrent des augmentations systématiques depuis le début de l année, ont augmenté de 24,91 % fin août à 145,7 millions de dollars. Source: Douanes Libanaises
Les IDE de création libanais en progression constante Le Liban a enregistré en 2012 l une des plus fortes augmentations de ses IDE de création sortants parmi 13 pays arabes recensés par la base de données FDI Markets. Les investissements directs étrangers (IDE) de création (greenfield investment) consistent à implanter des filiales entièrement nouvelles à l étranger, avec l installation sur site vierge de nouveaux moyens de production et générant des créations d emplois. Selon les données du site Di Markets (groupe Financial Times), publiées par la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (Cnuced), la valeur des projets financés par les IDE de création sortants en provenance du Liban a totalisé 392,6 millions de dollars en 2012, contre 300,5 millions un an plus tôt. Cela représente un bond de 30,6 %, a relevé un rapport du Lebanon This Week de la Byblos Bank, qui reprend ces données. Le montant total des IDE de création sortants s est élevé en 2010 à 246,4 millions de dollars et en 2009 à 638,7 millions de dollars, a ajouté le rapport. Sur 13 pays arabes d où proviennent ces IDE, et recensés par la base de données Di Markets, le Liban a été classé en 2012 sixième au classement devant l Algérie (200 millions de dollars), Oman (100,9 millions), le Maroc (12,2 millions), le Yémen (9,4 millions) et la Mauritanie (9,2 millions). À l échelle mondiale, le pays du Cèdre figurait à la 61e position sur 112 pays recensés contre un classement en 67e position en 2011. Toujours en ce qui concerne les IDE de création sortants, le Liban a bénéficié de l une des meilleures progressions parmi les 13 pays arabes recensés, et occupé la quatrième place au classement devant l Égypte (+3 199 %), la Jordanie (+1 906 %), l Algérie (+54,3 %). En fait, seuls six pays arabes, dont le Liban, ont enregistré en 2012 une augmentation de leurs IDE de création sortants. À titre de comparaison, la valeur totale des IDE de création sortants en provenance des économies arabes a reculé de 14 % en glissement annuel, tandis que les IDE en provenance des économies émergentes et à l échelle mondiale ont reculé de 23,2 % et 33 % respectivement. Le Liban, 6e source la plus importante des IDE de création sur 13 pays arabes Sur le plan de la valeur des projets financés par les IDE de création libanais, cette dernière a représenté 1,1 % de la valeur totale des IDE de création au sein des pays arabes l année dernière, contre 0,7 % en 2011. Elle a également compté pour 0,2 % et 0,06 % de la valeur totale des projets financés par les IDE de création à l échelle des pays émergents et mondiale. Citigroup maintient ses prévisions de croissance pour le Liban à 2% La banque américaine d investissement Citigroup a maintenu ses prévisions de croissance pour le Liban à 2% en 2013, contra un taux de 4,7% pour la zone Mena et les économies émergentes. Citigroup s attend à une croissance du PIB réel de 4,5% en 2014 contre 5,6% pour la zone Mena et 5,1% pour les économies émergentes. Ces prévisions pour le Liban en 2013 feraient du pays la 2 ème économie la plus lente de la zone Mena, seulement plus rapide que l Egypte avec un taux de croissance de 1,1%. La banque américaine prévoit un taux annuel moyen d inflation à 5% au Liban pour 2013. Elle estime que le déficit de la balance des comptes courants va se creuser à 15,9% du PIB en 2013 contre 14,8% du PIB en 2012. Le déficit budgétaire serait de 10,2% du PIB cette année contre 8,8% du PIB en 2012. Source : Commerce du Levant. Page 4
ENERGIE La société turque Karadeniz Powership a annoncé que la barge Orhan Bey qui a appareillé le 12 août dernier le long des côtes libanaises avait enfin été reliée au réseau électrique. Ce navire doit en principe produire 82 mégawatts (MW) qui seront redistribués par Électricité du Liban (EDL) dans le réseau national. «Nous avons testé, en présence de représentants d EDL et d experts internationaux, les capacités de fonctionnement de Orhan Bey et les résultats sont très satisfaisants», a indiqué le communiqué de la société turque. Orhan Bey enfin reliée au réseau électrique Cette deuxième barge rejoint Fatmagül Sultan, reliée depuis le 4 avril au réseau national qu elle alimente avec 188 MW. Rappelons que cette centrale électrique flottante a connu une série de déboires depuis son arrivée au Liban, dont une avarie de plusieurs semaines, mettant à l arrêt toute sa production électrique entre le 22 avril et le 4 juin. L Inspection centrale avait fait assumer à la société turque l entière responsabilité de la panne et de ses conséquences. Ensemble, Orhan Bey et Fatmagül Sultan devraient alimenter le réseau électrique libanais de 270 mw durant les trois années à venir, jusqu à ce que les centrales de Zouk et de Jiyeh finissent d être réhabilitées. Source: Commerce du Levant PHARMACEUTIQUE Pharma M produit des compléments alimentaires «Made in Lebanon» L entreprise pharmaceutique Pharma M a lancé début janvier une gamme de quinze compléments alimentaires sous la marque green made. Parmi eux, Probiolife, un cocktail de vitamines, visant à rétablir la balance bactérienne intestinale. Fondée en 2009, Pharma M se contentait jusqu à présent de commercialiser les compléments alimentaires, qu elle achetait à des groupes européens ou américains. Désormais, Pharma M fabrique ses propres produits dans son usine à Broumana. «On peut produire au Liban selon les mêmes standards que des entreprises américaines ou européennes», explique Marwan Malek, gérant et propriétaire de Pharma M pour le consommateur, choisir la gamme green made a aussi un avantage : un prix plus avantageux que la concurrence étrangère. Pharma M fabrique également des produits qu il est le seul à exploiter dans la région Mena, comme Omega life, un complément de type Oméga 3. «Dans ce cas, on impose nos prix», justifie Marwan Malek. Depuis son lancement, Pharma M a investi deux millions de dollars au total : «Pour l heure, notre structure compte 26 employés, mais nous espérons recruter une quinzaine de nouveaux salariés d ici à 2015 : notre objectif étant d étendre assez vite notre activité aux pays du Golfe et à l Afrique du Nord». Les contrôles sont réalisés par des laboratoires indépendants sous la supervision du ministère libanais de la santé. Source : Commerce du Levant Page 5
NOUVELLES DES MEMBRES Le total des actifs du secteur bancaire à 157,8 milliards de dollars Byblos Bank a enregistré le ratio de fonds propres le plus élevé, selon «The Banker» Pour la quatrième année consécutive, la Byblos Bank a enregistré le ratio de fonds propres de base le plus élevé de l ensemble des banques libanaises, a récemment révélé le magazine The Banker, une publication du Financial Times, dans son numéro annuel sur les 1 000 premières banques dans le monde. La Byblos Bank a également conservé sa position parmi les banques les plus importantes au monde, toujours selon le rapport. «Les derniers résultats publiés de la banque montrent qu au 30 juin 2013, elle jouissait des meilleurs niveaux de liquidité du secteur bancaire libanais. Ces mêmes résultats ont montré qu avec un ratio d adéquation des fonds propres (un indicateur plus large englobant le ratio des fonds propres de base) de 16,4 % pour les opérations libanaises et de 15,03 % sur un plan consolidé, la Byblos Bank a facilement dépassé les 12 % requis pour être en parfaite conformité avec Bâle III, et ce bien avant la date butoir de décembre 2015», a souligné un communiqué de la banque. Le ratio des fonds propres de base constitue le principal critère du Comité de Bâle sur le contrôle bancaire pour mesurer la solidité financière d une banque, particulièrement sa capacité à résister aux conséquences de pertes inattendues. Constitué principalement des actions ordinaires et des réserves officielles, le tout divisé par l ensemble des actifs, le ratio des fonds propres de base reflète de manière directe et simple la solidité d une banque : plus le chiffre est élevé, plus la banque en question est financièrement solide. Source : Orient le jour. Selon les derniers chiffres sur le secteur bancaire, cités par le Lebanon Weekly Monitor de la Bank Audi, les banques commerciales libanaises seraient parvenues à enregistrer une croissance positive sur les sept premiers mois de 2013. Le total des actifs du système bancaire a ainsi progressé à un rythme pratiquement équivalent à celui observé durant la même période de 2012, mais tout de même plus lentement que celui enregistré ces cinq dernières années. Plus en détail, le total des actifs a augmenté de 3,9 % en comparaison avec la fin 2012 pour s établir à un total de 157,8 milliards de dollars fin juillet 2013. Ce taux est proche de la hausse de 3,5 % enregistrée sur les sept premiers mois de 2012, mais toujours inférieur à la croissance moyenne de 7,7 % sur la même période ces cinq dernières années. Dans un environnement difficile et incertain, le secteur bancaire libanais a tout de même réussi à enregistrer une croissance de son activité. La croissance de 5,9 milliards de dollars des avoirs totaux, couplée à une hausse de 6,2 milliards de dollars des dépôts, a permis de conforter les liquidités du secteur. En fait, les dépôts des clients ont compensé plus de 80 % des actifs bancaires. Source: Orient le Jour Contrat VIE chez Total Liban «Dans le cadre de sa relation avec la Chambre de Commerce Franco-Libanaise, la société Total Liban peut accueillir dans ses locaux un personnel d une société Française désireuse de s implanter sur le marché Libanais mais ne disposant pas des moyens logistiques nécessaires. Cette aide ponctuelle, qui est proposée à titre gracieux, permet à la société sélectionnée de disposer d un bureau avec ligne de téléphone à l adresse du siège de Total Liban. Pour toute information vous pouvez contacter M. Olivier Cordonet olivier.cordonet@total.com» Page 6
Coface lance une assurance-crédit dédiée au PME Offrir aux PME de moins de 7,5 millions d euros de chiffre d affaires les mêmes services qu à une multinationale. Tel est l objectif du nouveau contrat d assurance-crédit lancé par Coface et baptisé Globalliance one. Cette nouvelle assurance-crédit est annoncée comme rapide (contrat envoyé par email qui permet d être couvert dans la journée) et offre, selon l assureur-crédit, un accès immédiat au réseau international de Coface qui est présent dans 66 pays et propose, directement ou grâce à des partenaires, des services d assurance-crédit dans 97 pays. Ce nouveau contrat est destiné aux entreprises qui réalisent moins de 7,5 millions d euros de chiffre d affaires en France ou à l étranger. Il leur est proposé d évaluer en amont la qualité de leurs clients et de protéger leurs créances pour sécuriser leur trésorerie. Pour ce faire, Coface met à disposition de ces entreprises plusieurs services : une analyse des risques pays, sectoriels et de crédit, une analyse de la qualité de leur portefeuille de risques, un arbitrage de risques, une garantie des risques commerciaux et politiques quel que soit le pays concerné, une indemnisation des impayés à hauteur de 90% des créances garanties, ainsi qu un recouvrement actif des créances impayées. Autre avantage de Globalliance One : la tarification forfaitaire annuelle, qui permet aux PME «d optimiser la gestion de leurs créances commerciales et de renforcer leur visibilité budgétaire», indique le communiqué de presse. Au cours d un seul entretien avec Coface, les PME peuvent disposer d une visibilité complète sur les garanties et la tarification proposées, ainsi que sur les conditions contractuelles associées. Elles ont aussi rapidement accès à Cofanet, un espace internet sécurisé mis à leur disposition pour gérer leur contrat. Un quart des défaillances d entreprises est provoqué par des créances impayées et les PME sont particulièrement touchées, estime Coface. En effet, de septembre 2011 à août 2012, près de la moitié (41,4%) des défaillances en France concernait des entreprises dont le chiffre d affaires était inférieur à 7,5 millions d euros. Source : Le Moci La Chambre de Commerce Franco-Libanaise a été créée en 1950 à l initiative d hommes d affaires français et libanais ; c est une association à but non lucratif, dont l objectif est le développement des relations industrielles, commerciales et financières entre les opérateurs des deux pays. Elle est présidée depuis 1986 par Monsieur Jacques R. Saadé. Chambre de Commerce Franco-Libanaise 22 Quai Gallieni 92150 Suresnes - France Tel: +33 1 46 25 71 02 Fax: +33 1 46 25 70 38 sur.info@ccfrancolibanaise.com www.ccfrancolibanaise.com La mission de la CCFL s articule autour des 3 grands axes suivants: Identifier et communiquer les atouts et opportunités offerts par le Liban dans les domaines de l économie, de l industrie et de la finance. Mobiliser les acteurs, investisseurs existants et potentiels ainsi que les ressources locales. Saisir les perspectives de création ou de croissance de business pour la communauté d affaires des deux pays. Des plans d actions spécifiques sont mis en place en collaboration avec les membres de la CCFL et en partenariat avec des Chambres de Commerce et d Industrie Françaises et Libanaises, les services économiques des ambassades des deux pays, Ubifrance et le MEDEF International. Page 7