TROUSSE D INFORMATION POUR LES CANDIDATS À UN POSTE D ADMINISTRATEUR

Documents pareils
Guide de travail pour l auto-évaluation:

Les principes du professionnalisme

TABLE DES MATIERES SECTION 1 CONTROLE INTERNE ET AUDIT INTERNE, POLITIQUE DE PREVENTION ET COMPLIANCE

CODE DE CONDUITE ET D ÉTHIQUE DES ADMINISRATEURS

CHARTE DU COMITÉ DES RESSOURCES HUMAINES ET DE RÉMUNÉRATION DU CONSEIL D ADMINISTRATION DE TIM HORTONS INC.

NORME 5 NORMES ET PROCÉDURE D AUTO-ACCRÉDITATION

Lignes directrices à l intention des praticiens

BANK AL-MAGHRIB Le Gouverneur DN 49/G/2007 Rabat, le 31 août 2007 Directive relative à la fonction "conformité"

CODE DE CONDUITE FOURNISSEUR SODEXO

Banque européenne d investissement. Charte de l Audit interne

Directive cadre du groupe. Protection des données des clients et des partenaires.

Audistya et Optistya. Qualité, proximité et juste prix. DOSSIER DE PRESSE 10 janvier Sommaire

I. Dénomination, siege social et objectifs. Article 1 (Dénomination et cadre légal)

CADRE DE TRAVAIL. Mai Autorité des marchés financiers - Mai 2008 Page 1

Guide du programme Transition vers l'après-secondaire

ECAP : Le niveau Accréditation du programme d études des comptables généraux accrédités

Politique de surveillance de l application de la loi. Commission des normes du travail

ANNEXE A LA CIRCULAIRE SUR LE CONTROLE INTERNE ET L AUDIT INTERNE TABLE DES MATIERES

Guide d accompagnement à l intention des entreprises désirant obtenir ou renouveler une autorisation pour contracter/souscontracter avec un organisme

Evaluation de l organisation interne

Décision du Haut Conseil du Commissariat aux Comptes

Procédures d admission par équivalence

POLITIQUE 4.4 OPTIONS D ACHAT D ACTIONS INCITATIVES

Banque Zag. Troisième pilier de Bâle II et III Exigences de divulgation. 31 décembre 2013

ARRANGEMENT EN VUE DE LA RECONNAISSANCE MUTUELLE DES QUALIFICATIONS PROFESSIONNELLES ENTRE LE BARREAU DU QUÉBEC LE CONSEIL NATIONAL DES BARREAUX

EXPORTATION ET DÉVELOPPEMENT CANADA MANDAT DU COMITÉ DE LA VÉRIFICATION DU CONSEIL D ADMINISTRATION

exigences des standards ISO 9001: 2008 OHSAS 18001:2007 et sa mise en place dans une entreprise de la catégorie des petites et moyennes entreprises.

FORMULAIRE DE DEMANDE D INSCRIPTION À TITRE DE TRAVAILLEUSE OU TRAVAILLEUR SOCIAL

Cadre de gestion du risque de fraude Rapport d audit Rapport n o 5/14 2 septembre 2014

DGE-5254-VF (14-03) Se porter candidat aux élections scolaires

Statuts et Usages de l'association des Commerçants d'art de Suisse

Etre societaire, pour vivre la banque autrement.

2.2 Objet du contrôle Il y a lieu de vérifier les points suivants de manière individuelle ou combinée.

Activité des programmes de médicaments

Cadre de travail sur les relations avec les gouvernements et la défense des droits. Société canadienne de la sclérose en plaques

SOMMAIRE DU RAPPORT ANNUEL 2013 DU VÉRIFICATEUR GÉNÉRAL

GUIDE FISCAL RELATIF AUX CARTES D ACHAT AU CANADA

Appel de mises en candidature et d inscriptions

Politique d utilisation des médias sociaux et des technologies de l information

Démarche en planification financière personnelle L éthique. Éthique. L éthique

REGLEMENT DE LA CONSULTATION (R.C.)

Participation des habitants et contrats de ville Quels enjeux? Quelle mise en oeuvre?

Être un administrateur de sociétés d État 16 questions et réponses sur la gouvernance

Rapport du Président en application de l article L du Code de commerce

APERÇU DES OBLIGATIONS

RECOMMANDATIONS COMMISSION

Régime à cotisation déterminée. On sait ce qu on met dedans; ce qu on retirera à la retraite dépend du rendement.

ÉNERGISER L AVENIR Étude d information sur le marché du travail 2008

N o : D-1A Version initiale : décembre 1997 Révision : juillet 2010

STATUTS BUT ET COMPOSITION DE L ASSOCIATION

Déclaration ministérielle sur l assurance de la qualité des programmes d enseignement menant à des grades au Canada

REGLEMENT INTERIEUR Approuvé par l Assemblée Générale du 16 avril 2013

Missions des comités en détail

Ressources humaines et Développement des compétences Canada Tableau du fonds de la somme désignée pour le paiement d expérience commune

Rédacteur territorial principal de 2 ème classe L ENTRETIEN AVEC UN JURY

RÉGLEMENT INTÉRIEUR. Approuvé par l Assemblée Générale du 7 Décembre 2010 TITRE 2 - FORMATION ET COMPOSITION DE LA MUTUELLE

L ASSOCIATION DES COMPTABLES GÉNÉRAUX ACCRÉDITÉS DU CANADA. Normes d accès à l exercice en cabinet privé et de maintien du statut Version 2.

Services de conciliation en assurance Cadre de collaboration et de surveillance. Approuvé par le CCRRA en juin 2015

INDIVIDUAL CONSULTANT PROCUREMENT NOTICE

DIRECTIVES ET NORMES EN MATIÈRE DE PRINCIPE

Office of the Conflict of Interest Commissioner. Bureau du commissaire aux conflits d intérêts

la Direction des ressources humaines et des relations de travail (langue du travail ; maîtrise du français par les employé(e)s)

REGLEMENT INTERIEUR TITRE I : DISPOSITIONS GENERALES

autonome loi 1901 A. CREATION DE L ASSOCIATION Une Coopérative scolaire peut se constituer en Association autonome.

STATUTS Association Cantonale d Animation de la Combe de Savoie. Titre 1 : Constitution, objet, siège social, durée

Guide du concours d'admission au programme de formation et bourses

AVIS DU PERSONNEL DE L ACFM ARRANGEMENTS ENTRE UN REMISIER ET UN COURTIER CHARGÉ DE COMPTES

POLITIQUE N o : P AJ-005 POLITIQUE SUR LA PROTECTION DES INFORMATIONS CONFIDENTIELLES

Obtenir le titre de prêteur. agréé. La clé qui ouvre de nouvelles portes AU CŒUR DE L HABITATION

ÉBAUCHE POUR COMMENTAIRE MODALITÉS RELATIVES AUX ADJUDICATIONS DES OBLIGATIONS À TRÈS LONG TERME DU GOUVERNEMENT DU CANADA

Numéro : 300. Excédents, méthodes de calcul - Ligne 7 de la Déclaration des salaires

Note d orientation : La simulation de crise Établissements de catégorie 2. Novembre This document is also available in English.

INTRODUCTION. Cadre d évaluation de la qualité des données (CEQD) (juillet 2003)

Lignes directrices de 2004 pour des sondages sur la satisfaction des demandeurs dans le cadre de l assurance-automobile

Norme ISA 260, Communication avec les responsables de la gouvernance

ASSOCIATION DES COMPTABLES GÉNÉRAUX ACCRÉDITÉS DU CANADA. Norme de formation Professionnelle continue Version 1.1

CIRCULAIRE AUX ETABLISSEMENTS DE CREDIT N Objet : Renforcement des règles de bonne gouvernance dans les établissements de crédit.

CIRCULAIRE CDG90 COMITE TECHNIQUE COMITE D HYGIENE, DE SECURITE ET DES CONDITIONS DE TRAVAIL COMMISSION ADMINISTRATIVE PARITAIRE

Note de mise en œuvre

L ACTUALITÉ FÉDÉRALE

Assurance collective des RSG-CSQ. Foire aux questions

RÈGLES DE CONDUITE DE L ENTREPRISE D ASSURANCES

STATUTS ASSOCIATION LOI 1901

Politiques et lignes directrices

CAISSE D ÉCONOMIE SOLIDAIRE DESJARDINS

JOURNEES COLOMBIENNES

Rapport d audit et d inspection sur la conformité et la qualité des ETA.

Loi modifiant la Loi sur l Autorité des marchés financiers et d autres dispositions législatives

3.1 La carte d achat sera émise par une institution financière retenue par le Conseil scolaire au nom de la personne autorisée et du Conseil.

Domaine Santé. Plan d études cadre Modules complémentaires santé. HES-SO, les 5 et 6 mai PEC Modules complémentaires santé

MANDAT DU COMITÉ DE PLACEMENT DU FONDS DE PENSION BANQUE DU CANADA

Saines pratiques commerciales et financières Manuel de référence

Statuts Association Suisse de Physiothérapie

Ligne directrice du cours de perfectionnement pour les directrices et directeurs d école

CONTENU DU CAHIER DE GESTION

COMMANDITÉ DE BROOKFIELD RENEWABLE ENERGY PARTNERS L.P. CHARTE DU COMITÉ D AUDIT

Programme des courtiers directeurs Compétences et programme de formation

COURTIER EN ASSURANCE I. CONDITIONS REQUISES. A. Age et nationalité 23/07/2012

RÈGLEMENT ADMINISTRATIF

États financiers de INSTITUT CANADIEN POUR LA SÉCURITÉ DES PATIENTS

Transcription:

TROUSSE D INFORMATION POUR LES CANDIDATS À UN POSTE D ADMINISTRATEUR

TABLE DES MATIÈRES INTRODUCTION... 3 CRITÈRES D ADMISSIBILITÉ... 3 ATTENTES DU CONSEIL D ADMINISTRATION À L ÉGARD DES ADMINISTRATEURS... 3 PROCESSUS DE MISE EN CANDIDATURE... 4 RÔLE ET RESPONSABILITÉS DU CONSEIL D ADMINISTRATION... 4 COMITÉS DU CONSEIL D ADMINISTRATION... 5 COMITÉ DE VÉRIFICATION... 5 AUTRES COMITÉS... 5 FRÉQUENCE DES RÉUNIONS ET RÉMUNÉRATION... 5 POLITIQUE SUR LA FORMATION ET LES QUALITÉS REQUISES DES ADMINISTRATEURS... 6 ANNEXE Description des compétences des administrateurs TROUSSE D INFORMATION POUR LES CANDIDATS À UN POSTE D ADMINISTRATEUR 2

INTRODUCTION Nous sommes heureux de l intérêt que vous manifestez à poser votre candidature à un poste d administrateur à la Caisse. Afin de vous soutenir dans votre réflexion et dans votre compréhension du processus de mise en candidature, nous vous invitons à prendre connaissance de cette trousse d information qui présente, notamment, les critères d admissibilité des candidats, les attentes de la Caisse à l égard de ses administrateurs, les exigences de formation et de qualités requises ainsi qu une vue d ensemble des responsabilités du conseil d administration d une caisse populaire. CRITÈRES D ADMISSIBILITÉ Si vous désirez poser votre candidature à un poste d administrateur, vous devez détenir les qualités requises d un administrateur et être éligible pour exercer cette fonction, et ce, conformément aux articles 91 et 92 de la Loi de 1994 sur les caisses populaires et les credit unions. Ainsi, vous devez : être sociétaire de la Caisse ; avoir au moins 18 ans ; être de citoyenneté canadienne ou être admis au Canada en qualité de résident permanent et y résider. À ces conditions s ajoute une disposition du Code de déontologie Desjardins qui prévoit la possibilité que la candidature d un sociétaire qui œuvre, par exemple, dans le domaine des services financiers, ne puisse être acceptée pour des raisons d incompatibilité due à l exercice d une activité ou d une fonction auprès d un concurrent. Pour plus d information sur les critères d admissibilité et les qualités requises d un administrateur, consultez le bulletin de mise en candidature accessible à votre caisse et le Code de déontologie Desjardins sur www.desjardins.com. ATTENTES ET OBLIGATIONS À L ÉGARD DES ADMINISTRATEURS Pour contribuer pleinement à l exercice d une gouvernance performante et à la création de valeur pour sa Caisse, tout administrateur doit répondre à certaines attentes et obligations. En fait, l exercice du rôle d administrateur exige : de faire preuve d intégrité et de loyauté ; de veiller à l administration saine et prudente de la Caisse dans le respect des responsabilités des instances locales, régionales et du Mouvement, de même que des encadrements légaux et réglementaires ; de comprendre et de partager la vision de la Caisse, d adhérer aux principes coopératifs et aux valeurs de Desjardins, et de s engager à agir, en tout temps, dans le meilleur intérêt des sociétaires actuels et futurs, et de la Caisse ; de faire preuve d éthique en favorisant des relations harmonieuses, en valorisant le dialogue ouvert et constructif, et en tenant compte des valeurs de Desjardins dans la réflexion, la décision et l action. La participation d un administrateur au sein du conseil et des comités signifie également : d être solidaire des décisions prises par le conseil ; de comprendre le rôle et les responsabilités des instances de la Caisse, ainsi que leur complémentarité ; TROUSSE D INFORMATION POUR LES CANDIDATS À UN POSTE D ADMINISTRATEUR 3

de s engager à assister aux réunions de façon assidue et à se préparer au préalable afin de contribuer efficacement aux délibérations et à la prise de décision; de démontrer des aptitudes à communiquer ses opinions lors des délibérations de son instance. Enfin, il doit s engager : à prendre connaissance du Code de déontologie Desjardins, à faire vivre les valeurs, à respecter les principes et les règles, et à signer annuellement une déclaration d intérêts ; à poursuivre le développement de ses connaissances et compétences pour répondre notamment aux attentes de la Politique sur la formation et les qualités requises des administrateurs ; à participer pleinement à la vie démocratique et associative de la Caisse ; à faire affaire de façon significative avec Desjardins, c est-à-dire détenir plusieurs produits et utiliser les services offerts par les caisses et les composantes du Mouvement Desjardins. PROCESSUS DE MISE EN CANDIDATURE 1. Si, après avoir pris connaissance des critères d admissibilité et de cette trousse d information, vous souhaitez poser votre candidature à un poste d administrateur de la Caisse, vous devez obtenir la signature de deux sociétaires de la Caisse ; vous devez remplir et signer le bulletin de mise en candidature, qui inclut une divulgation des intérêts requise par la Loi de 1994 sur les caisses populaires et les credit unions et un consentement autorisant la Caisse à procéder à une enquête de sécurité et de crédit pour déterminer si vous remplissez ou non les conditions d éligibilité prescrites par la Loi ; vous devez transmettre ces documents au secrétaire ou secrétaire adjoint dans les délais prévus par la Caisse et inscrits sur le bulletin de mise en candidature. 2. Au terme du processus de vérification de l éligibilité, les candidats éligibles seront présentés lors de la prochaine assemblée générale annuelle. 3. S il y a plus de candidats que de postes à combler, une élection sera nécessaire lors de l assemblée générale annuelle. Sinon, les candidats seront déclarés élus par le président d élection lors de cette même assemblée. RÔLE ET RESPONSABILITÉS DU CONSEIL D ADMINISTRATION Les sociétaires de la Caisse élisent des représentants pour former le conseil d administration. Voici le rôle et les principales responsabilités de cette instance. Le conseil d administration oriente, décide et contrôle, c est-à-dire qu il : s assure que la Caisse concrétise la mission, les valeurs, ainsi que la nature distinctive de Desjardins dans ses pratiques et ses activités ; détermine les orientations stratégiques et les priorités de la Caisse ; adopte le plan d affaires et le budget annuel, contrôle leur suivi et décide des correctifs à leur y apporter afin d améliorer la performance de la Caisse ; veille à ce que la Caisse soit gérée de façon saine et prudente en portant une attention particulière à la gestion des risques et au respect des principes et règles déontologiques ; s assure de la satisfaction des sociétaires et contribue au développement du milieu ; TROUSSE D INFORMATION POUR LES CANDIDATS À UN POSTE D ADMINISTRATEUR 4

voit à la qualité de la collaboration de la Caisse avec les autres caisses, les composantes du Mouvement Desjardins et les autres organisations coopératives de son milieu ; représente la Caisse dans le milieu pour favoriser son rayonnement et son développement ; embauche et encadre le directeur général ou la directrice générale, et évalue sa performance ; met en place de saines pratiques de gouvernance au sein du conseil pour assurer sa performance et le développement des compétences des administrateurs. COMITÉS DU CONSEIL D ADMINISTRATION Comité de vérification (ou comité d audit) La Loi de 1994 sur les caisses populaires et les credit unions oblige la Caisse à constituer un comité de vérification composé d au moins trois administrateurs. Les principales responsabilités de ce comité portent sur l examen des rapports financiers et d inspection, ainsi que des états financiers audités. Le comité assure également la surveillance en matière de risques, de conformité et de contrôle interne. De plus, conformément aux règlements administratifs de la Caisse, le comité de vérification surveille le fonctionnement de la Caisse dans les dimensions éthique, déontologique et coopérative de ses activités. Le comité de vérification se réunit 4 à 6 fois par année. À la suite de ses réunions, il fait rapport de ses observations et recommandations au conseil d administration qui prend les décisions pertinentes et en assure le suivi. Autres comités Le conseil peut également former d autres comités afin de le soutenir dans ses réflexions et décisions. Ces comités font rapport de leurs constatations et recommandations au conseil d administration. FRÉQUENCE DES RÉUNIONS ET RÉMUNÉRATION Les réunions du conseil ont généralement lieu aux quatre à six semaines, mais il peut se réunir plus souvent si nécessaire. Le conseil s attend à ce que les administrateurs, en plus de participer aux réunions, prennent connaissance de la documentation fournie avant chaque réunion par courrier ou au moyen du site sécurisé de Desjardins pour les dirigeants. Bien que le temps de préparation varie selon chacun, l administrateur pourrait y consacrer entre trois et six heures par réunion. Une rémunération est versée aux administrateurs en reconnaissance de l importance de leurs obligations et responsabilités à l égard de la gouvernance de la Caisse, ainsi qu en reconnaissance du temps consacré à l exercice de la fonction d administrateur. Celle-ci est imposable à titre de revenu personnel. De plus, la Caisse dispose d un budget pour rembourser les frais de déplacement et de séjour des administrateurs, lorsque requis. Les membres du conseil d administration et du comité de vérification disposent d outils, de manuels de référence et d activités de formation pour faciliter l exercice de leur rôle et de leurs responsabilités. TROUSSE D INFORMATION POUR LES CANDIDATS À UN POSTE D ADMINISTRATEUR 5

POLITIQUE SUR LA FORMATION ET LES QUALITÉS REQUISES DES ADMINISTRATEURS Conformément aux attentes des autorités réglementaires, la Caisse a adopté une politique sur la formation et les qualités requises des administrateurs qui précise les attentes et les processus favorisant le développement des connaissances et des compétences des membres du conseil d administration. La politique précise entre autres : les qualités minimales requises de tout administrateur ; les compétences requises, les critères d évaluation et les délais requis pour atteindre les niveaux de compétence ; les exigences relatives au plan de développement des compétences ; les conditions qui feront en sorte que l administrateur sera jugé incapable d exercer ses fonctions. Selon cette politique, tout nouvel administrateur doit effectuer une première auto-évaluation de ses compétences dans les six mois suivant son élection. Cette auto-évaluation permet d identifier les besoins de formation et de développement personnel. La politique prévoit également que chaque administrateur évalue annuellement son niveau de connaissance, d habileté et d expérience pour chacune des compétences exigées. En collaboration avec la personne désignée par le conseil, l administrateur prépare un plan de développement de ses connaissances et compétences et s engage à suivre la formation en vue d atteindre les compétences requises, et ce, dans le délai fixé par la Caisse. En vertu de l article 92(1) 13 de la Loi de 1994 sur les caisses populaires et les credit unions, lorsqu un administrateur ne satisfait pas aux exigences de formation et de qualités requises dans les délais prescrits par la politique et en l absence d une explication raisonnable ou de circonstances atténuantes, le conseil d administration peut adopter une résolution rendant le poste d administrateur vacant. TROUSSE D INFORMATION POUR LES CANDIDATS À UN POSTE D ADMINISTRATEUR 6

Annexe DESCRIPTION DES COMPÉTENCES DES ADMINISTRATEURS 1. AUDIT ET CONFORMITÉ Les administrateurs doivent connaître les risques auxquels la Caisse populaire est exposée et les moyens dont la direction se dote pour y faire face et les atténuer. Ils doivent aussi veiller à ce que les états financiers correspondent avec exactitude aux activités de la Caisse. Ces fonctions sont évaluées par l entremise des activités qui sont exécutées par l auditeur externe et qui nécessitent la revue systématique des principaux risques et font en sorte que les faiblesses ou les dérogations par rapport aux politiques et aux exigences légales qui en ressortent soient rectifiées par la direction. 2. RENDEMENT DU CONSEIL ET DU DIRECTEUR GÉNÉRAL Le conseil d administration est tenu d évaluer son rendement et celui du directeur général. Il est responsable en dernier ressort de la réussite et de la viabilité de la Caisse grâce au capital de compétences et aux capacités de ses administrateurs. Il supervise les affaires de la Caisse par l exercice de ses responsabilités de surveillance et nomme le directeur général pour gérer les activités au jour le jour. L évaluation objective du conseil et du directeur général constitue une exigence importante permettant de veiller à ce qu ils s acquittent efficacement de leurs responsabilités et à ce que toute lacune soit repérée et comblée avantageusement et rapidement. À titre de membres du conseil, les administrateurs participent à l établissement du régime de rémunération du directeur général qui ne récompensera que la prise de risque prudente menant à la viabilité continue de la Caisse. 3. FONCTIONNEMENT D UNE CAISSE POPULAIRE Il importe que les administrateurs comprennent bien la nature du modèle d affaires coopératif ainsi que celui de la Caisse et du secteur des caisses populaires. Ils doivent aussi bien comprendre les opérations de la Caisse et les ressources financières, humaines et technologiques qu elle utilise dans la prestation de ses services. 4. LITTÉRATIE FINANCIÈRE Par littératie financière, on entend la compréhension des rapports et des états financiers, des normes comptables et des exigences prévues par la Loi de 1994 sur les caisses populaires et les credit unions permettant d exercer une surveillance efficace du rendement financier et de la situation financière de la Caisse. L élaboration du plan d affaires et du budget annuels de la Caisse, tous deux approuvés par le conseil, représente un élément essentiel de la réussite et de la viabilité de la Caisse. Les administrateurs sont tenus de comprendre comment ces documents sont créés ainsi que les types d analyses requis pour contrôler efficacement les résultats et les écarts. 5. GOUVERNANCE, DÉONTOLOGIE ET ÉTHIQUE Dans le cadre de la gouvernance, il incombe notamment aux administrateurs de comprendre l élaboration des plans stratégiques, des buts, politiques et processus qui régissent et guident la direction et la gestion de la Caisse et d y contribuer. On s attend d eux qu ils exercent une surveillance prudente, indépendante et objective pour contrôler la mise en œuvre des initiatives stratégiques et surveiller les activités de gestion des risques. La gouvernance efficace de l organisation constitue un élément essentiel de la sécurité et du bon fonctionnement de la Caisse. TROUSSE D INFORMATION POUR LES CANDIDATS À UN POSTE D ADMINISTRATEUR 7

Par déontologie et comportement éthique, on entend les actions conformes aux lois en vigueur, aux règles et aux valeurs organisationnelles établies qui reposent sur des éléments probants raisonnés et objectifs, sans parti ni intérêt personnel. On s attend à ce que les administrateurs assument leurs responsabilités de manière prudente et objective dans le souci du meilleur intérêt de la Caisse. 6. LEADERSHIP Le leadership comprend l habileté d exercer une influence sur les discussions tout en favorisant l apport de solutions consensuelles. Les leaders efficaces reconnaissent l importance de tous les participants dans les délibérations et celle des discussions et débats constructifs. Les leaders sont des communicateurs efficaces. Ils abordent les initiatives sous un angle stratégique pour offrir des services de qualité aux sociétaires et améliorer la viabilité de la Caisse à long terme. 7. MILIEU DE LA RÉGLEMENTATION Les administrateurs doivent connaître la réglementation dans lequel évoluent les caisses populaires.. Celles-ci sont régies par la Loi de 1994 sur les caisses populaires et les credit unions (y compris les Règlements pris en application de la Loi de 1994), les Règlements administratifs de la SOAD et par d autres lois et leurs règlements connexes. La Loi énonce comment les caisses populaires sont structurées et la nature particulière de la structure de gouvernance des caisses, leurs pouvoirs commerciaux et les restrictions et limites relatives aux prêts et aux placements. Le Règlement administratif n o 5 de la SOAD contient plus de précisions et d orientation sur les saines pratiques commerciales et financières. 8. SURVEILLANCE DE LA GESTION DES RISQUES Le conseil d administration est responsable de la surveillance des pratiques de gestion des risques de la Caisse, y compris de la gestion du risque d entreprise. Par gestion des risques on entend, l identification, la mesure et la gestion des événements et risques importants qui peuvent influer sur les objectifs de l organisation. Elle englobe les politiques, les procédures et les contrôles et la manière de gérer les risques. 9. PLANIFICATION STRATÉGIQUE La planification stratégique fait partie du processus normal qui aide à déterminer ou à confirmer la direction ou la vision à long terme de la Caisse. Elle inclut l analyse des résultats, des plans et des stratégies existants ainsi que l évaluation des activités et de l exploitation courantes. La planification stratégique est à l origine du processus de planification annuelle des activités. On s attend à ce que les administrateurs contribuent à la planification stratégique. Pour cela, ils doivent comprendre le processus de planification stratégique et de conception de la stratégie, c est-à-dire, entre autres : bien connaître les activités de la Caisse et son milieu d exploitation et se préparer en vue des séances de planification. Les administrateurs sont aussi tenus de travailler en collaboration et en équipe pour élaborer un plan stratégique approprié et efficace et pour surveiller la mise en oeuvre de ce plan. TROUSSE D INFORMATION POUR LES CANDIDATS À UN POSTE D ADMINISTRATEUR 8