XIIème Conférence des Etats Parties de la Convention sur l Interdiction des Armes Chimiques (La Haye, du 5 au 8 novembre 2007)

Documents pareils
INTERVENTION DE MONSIEUR EMMANUEL RENE MOISE A LA TROISIEME REUNION BIENNALE DU PROGRAMME D ACTION DES NATIONS UNIES SUR LES ARMES LEGERES

Projet d Actions pour le Renforcement de l Etat de Droit et des Associations (PAREDA) 10ème FED

DEUXIÈME CONFÉRENCE DES MINISTRES AFRICAINS CHARGÉS DE L ENREGISTREMENT DES FAITS D ÉTAT CIVIL

Rapport final IGF-AC, edition 2013, Kinshasa

Cérémonie de clôture de la réunion débat sur le thème de la 56 e session ministérielle

ALLOCUTION DE LA 2 ème PROMOTION MBA-IP / SENEGAL «SOUMAÏLA CISSE, PRESIDENT DE LA COMMISSION DE L UNION ECONOMIQUE MONETAIRE OUEST AFRICAINE» A L

LES ETAPES DU MANAGEMENT LE CONTEXTE MONDIAL

M. Jean-Yves Le Drian, Ministre de la défense. Discours pour les vingt ans du lancement du satellite Hélios IA

Les problèmes de politisation. Comprendre. l Indice de réponse humanitaire

ALLOCUTION DE CLOTURE DE MONSIEUR LE PREMIER MINISTRE, MINISTRE DE L ECONOMIE, DES FINANCES ET DU BUDGET

Discours d ouverture de Sem Alassane Ouattara

27. Procédures de l Assemblée concernant la non-coopération (ICC-ASP/10/Res.5, annexe)

COMPRENDRE CE QU EST L OTAN

TABLE RONDE DES MINISTRES AFRICAINS CHARGÉS DES TIC EN PRÉLUDE À LA 42 ÈME RÉUNION DE L ICANN. Hôtel Méridien Dakar, SENEGAL.

Secrétariat d Etat auprès du Premier Ministre chargé des Technologies Nouvelles

Conférence mondiale sur les déterminants sociaux de la santé. Déclaration politique de Rio sur les déterminants sociaux de la santé

58 ème CONGRES DE L UIA Florence, Italie 29 octobre 02 novembre 2014

Définition et exécution des mandats : analyse et recommandations aux fins de l examen des mandats

PROJET DE BONNE GOUVERNANCE DANS LE SECTEUR MINIER COMME FACTEUR DE CROISSANCE (PROMINES) UNITE D EXECUTION DU PROJET

Certains de ces changements peuvent être positifs. Les intervenants humanitaires témoignent souvent de la

CLIPSAS. COLLOQUE et ASSEMBLEE GENERALE Hasbrouk Heights (New Jersey) mai 2015

L AIDE AU DÉVELOPPEMENT FRANÇAISE

LAURENT FABIUS, MINISTRE DES AFFAIRES ETRANGERES

Termes de référence pour le recrutement d un consultant en communication

lj~ion DE L'EUROPE_OCCIDENT ALE Plate-forme sur les interets europeens en matiere de securite La Haye, 27 octobre 1987

Où sont les Hommes sur la Terre

Centre d etudes. strategiques de l Afrique. E t a b l i r d e s p a r t e n a r i a t s p o u r l a v e n i r d e l A f r i q u e

BELGIQUE. Septième session de la Conférence des Etats Parties à la Convention relative aux Droits des Personnes handicapées

La vie en copropriété

Le Conseil d administration. L Article VI du Statut du PAM définit comme suit les fonctions du Conseil:

Manifeste. pour l éducation au développement. Pour une autre citoyenneté ouverte aux questions de solidarité internationale

COPROPRIETE VIVRE EN COPROPRIETE C.S.A.B COLLECTION CE QUE TOUT PROPRIÉTAIRE OU COPROPRIÉTAIRE DOIT CONNAÎTRE

Réunion mondiale sur l Éducation pour tous UNESCO, Mascate, Oman mai 2014

Charte du tourisme durable

ACCORD RELATIF AU TRANSIT DES SERVICES AÉRIENS INTERNATIONAUX SIGNÉ À CHICAGO LE 7 DÉCEMBRE 1944

Pour une coopération parlementaire régionale accrue avec les organes de traités relatifs aux droits de l homme

INVESTIR DANS LA DÉMOCRATIE LE PROGRAMME GLOBAL D APPUI AU CYCLE ÉLECTORAL DU PNUD

Quel est le temps de travail des enseignants?

Assemblée des États Parties

à la Consommation dans le monde à fin 2012

Développement des compétences humaines de la Cour des comptes en République Démocratique du Congo

Rapport 2, Juin 2015

CONSEIL DE COORDIN AT I O N DU PROGRAM M E DE L ONUSID A

QUESTIONS D ORGANISATION. Ordre du jour provisoire annoté INTRODUCTION

APRHQ Rapport annuel de la présidence Année Montréal, Québec 19 octobre 2011

Plan d Action de Ouagadougou contre la traite des êtres humains, en particulier des femmes et des enfants, tel qu adopté par la Conférence

Le commerce extérieur de la Suisse en 2013

(Cotonou, le 18 Juillet 2013)

LA REFORME DU SECTEUR DE LA SECURITE

FACULTE DE DROIT. 1. Premier Graduat I. CYCLE DE GRADUAT. 2. Deuxième Graduat

Comité du développement et de la propriété intellectuelle (CDIP)

Evaluation de l organisation interne

Sécurité nucléaire. Résolution adoptée le 26 septembre 2014, à la neuvième séance plénière

Présentation de la Carte Brune

Le cadre juridique de la fibre optique au Sénégal? Baye Samba DIOP Chef service affaires juridiques ARTP Sénégal

Commission pour la consolidation de la paix Configuration pays République centrafricaine

INVESTIR AU TCHAD. Le Tchad est un pays d agriculture et d élevage, un pays dont le peuple est laborieux, un pays dont le sous sol est promoteur.

PROTOCOLE DE LA COUR DE JUSTICE DE L UNION AFRICAINE

Intervention de Marisol TOURAINE. Ministre des affaires sociales, de la santé et des droits des. femmes. Maison de Santé Pluridisciplinaire

50e anniversaire des indépendances africaines et malgache

Promouvoir des synergies entre la protection des enfants et la protection sociale en Afrique de l Ouest et du Centre

Intervention de M. Assane DIOP Directeur exécutif, Protection sociale Bureau international du Travail, Genève ***

Second communiqué 1 Conférence mondiale 2015 sur la réduction des risques de catastrophe (3 e édition)

Etat au 16 septembre 2010 Statuts. Association suisse des banquiers (SwissBanking)

Réglementation. Import/Export CHAPITRE 6

POLITIQUE D ÉGALITÉ ENTRE LES FEMMES ET LES HOMMES

Allocution d ouverture M. Philippe Boillat, Directeur général, Direction générale Droits de l'homme et Etat de droit, Conseil de l'europe

Je suis honnorée de m' addresser à vous à l'occasion du Onzième Congrès des Nations Unis pour la Prevention du Crime et la Justice Penale.

Agence de publicité BOOK

La gouvernance foncière Agissons pour sa mise en œuvre!

DU ROLE D UN BUREAU MILITAIRE AU SEIN D UNE MISSION PERMANENTE

TABLEAU DE BORD DES REFORMES PAR PRIORITE

STATUTS DE L ASSOCIATION DES BANQUES CENTRALES AFRICAINES

DISPOSITIONS LEGISLATIVES ET REGLEMENTAIRES DANS LE SECTEUR DE LA DISTRIBUTION ET DE LA GESTION DES CENTRES COMMERCIAUX

DOMAINES D INTERVENTION EN DEMANDE

Rapport annuel 2013 des Commissions de gestion et de la Délégation des Commissions de gestion des Chambres fédérales

CORRECTION BREVET PONDICHERY 2014

relative à l établissement d un bureau international des poids et mesures

Conférence des États parties à la Convention des Nations Unies contre la corruption

Guide des inspections de l OIAC concernant les produits chimiques des tableaux 2 et 3

Le Protocole de Nagoya sur l accès et le partage des avantages

Bénéficiaires du droit d asile dans l UE, par nationalités, Irak 5% Afghanistan

Allocution de Monsieur le Ministre à l occasion du 1 er meeting sur l information financière

NATIONS UNIES. Déclaration des droits des personnes appartenant à des minorités nationales ou ethniques, religieuses et linguistiques

GROUPE DE RÉDACTION SUR LES DROITS DE L HOMME ET LES ENTREPRISES (CDDH-CORP)

Le soutien financier des projets sur les budgets prévention des conflits et diplomatie préventive

25. la non-coopération (ICC-ASP/10/Res.5, annexe)

Lettre de mission. Services de consultant pour une évaluation à mi-parcours de la Stratégie de l UIP

Comores. Modalités de gestion et d administration des sociétés à capitaux publics

Expert(e) International(e) en santé publique Délégué(e) à la co-gestion de la composante «Appui à la demande de soins» Sénégal

Conférence de presse ACA 25 mars 2014

Format de rapport pour la notation finale (REF. 4)

Groupe de la Banque africaine de développement. ALLOCUTION D OUVERTURE DE M. OMAR KABBAJ Président du Groupe de la Banque africaine de développement

PROCES VERBAL. Paris le 28 janvier 2011

CAMPAGNE NATIONALE DE SENSIBILISATION «Pour un meilleur partenariat Banques/Petites et moyennes entreprises au service du Développement Humain»

Assemblée des États Parties

Etat de la mise en oeuvre des recommandations du Commissaire aux Comptes

ALLOCUTION DE M. BENJAMIN HOUNTON CHARGE DU BUREAU DU HAUT COMMISSARIAT DES NATIONS UNIES AUX DROITS DE L HOMME POUR L AFRIQUE DE L OUEST

THÈME: «INTÉGRATION DU COMMERCE DES SERVICES DANS LES PLANS NATIONAUX ET RÉGIONAUX DE DÉVELOPPEMENT»

Transcription:

XIIème Conférence des Etats Parties de la Convention sur l Interdiction des Armes Chimiques (La Haye, du 5 au 8 novembre 2007) Allocution de Son Excellence M. Benchaa Dani, Représentant Permanent auprès de l Organisation pour l Interdiction des Armes Chimiques et Chef de la Délégation algérienne (La Haye, le 6 novembre 2007) M. le Directeur Général, Excellences, Honorables Délégués, C est pour moi un immense plaisir que de pouvoir vous présenter, Monsieur le Président, à l occasion de votre élection à la présidence de cette 12 ème Conférence des Etats Parties, mes sincères et chaleureuses félicitations. Cette joie reste d autant ressentie et confortée à l occasion de cette présidence africaine que vous assumez avec honorabilité et avec toute la compétence que nous vous connaissons et reconnaissons. Soyez persuadé, cher ami, que vous pouvez compter, assurément, sur mon appui personnel ainsi que sur le plein soutien de ma délégation pour vous accompagner dans nos travaux. Il me plait, volontiers, de réitérer toute ma considération à votre prédécesseur, l Ambassadeur Alfonso Datsis pour avoir si brillamment eu à présider la 11 ème Session de cette Conférence. C est, également, là, l occasion de féliciter les autres membres du bureau et ceux parmi les Etats membres nouvellement élus aux postes directeurs de cette conférence. Je salue volontiers le labeur personnel de l Ambassadeur Rogelio Pfifter et son staff du Secrétariat Technique dans ce noble projet. La tache que nous poursuivons collectivement, au cours de cette session, au service de la paix et de la sécurité internationale, avec l abnégation et la détermination nécessaires, en tant que corps fort de 183 Etats Parties et d un Secrétariat Technique très élaboré, s inscrit, vous en conviendrez, dans une logique historique, une dimension sécuritaire et une ambition humanitaire, à savoir : l élimination avant 2012 de toute une catégorie d armes de destruction massive, les armes chimiques. Dans cette formidable entreprise, nous accueillons, aujourd hui, les nouveaux Etats membres, les invités et les observateurs en félicitant, les uns, de pouvoir participer à cette conférence et en encourageant fortement, les autres, de nous rejoindre comme Etat membre. Une mention toute spéciale est à conférer à

l Irak et au Liban dont la présence atteste d une volonté politique réelle de rejoindre l Organisation. Ma présente intervention s inscrit dans l esprit des déclarations des groupes des Non Alignés et la Chine, d une part, et des pays africains, d autre part, auxquelles ma délégation s associe, des déclarations qui ont été lues respectivement par Son Excellence Monsieur Oscar de los Reyes, Représentant Permanent de Cuba ainsi que le Représentant de la République d Afrique du Sud. Monsieur le Président, La présente assemblée annuelle se déroule au moment où la communauté internationale a célébré, toute l année, le 10 ème anniversaire de l entrée en vigueur de la Convention sur l Interdiction des Armes Chimiques. Alger a abrité, en juin dernier, au nom de l Afrique cette historique commémoration qui a été présidé par M. Mourad Medelci, Ministre des Affaires Etrangères et M. Rogelio Pfifter, Directeur Général de l OIAC, M. Medelci a, également, assisté à la réunion de haut niveau qui s est déroulée, en septembre, à New York. Tout cela pour refléter notre engagement constant à œuvrer pour un désarmement général, universel et complet. Le bilan du désarmement chimique est, certes, au terme de ces dix années, encourageant, même s il demeure insuffisant. Les quatre années qui restent jusqu à l année 2012 pourraient-elles, suffire dans la perspective de la destruction des deux tiers des stocks restants d armes chimiques? La visite du site de destruction d Anniston, aux Etats-Unis d Amérique par une délégation du Conseil Exécutif nourrit l espoir d un défi qui sera relevé. Des progrès substantiels ont été déployés par la Fédération de Russie. L exemple de l Albanie qui a parachevé, en juillet dernier, la destruction totale de son arsenal est à méditer. L Algérie se félicite de ces développements positifs et le niveau très élevé de conscience des gouvernements des Etats possesseurs. Mon pays a la conviction que la destruction totale de cette catégorie d armes de destructions massives, le dessein de non prolifération et la prévention du terrorisme chimique sont des objectifs indissociables qui doivent être poursuivis simultanément et solidairement avec la même détermination et le même degré de responsabilité, si l on veut œuvrer pour atteindre un monde humanisé et débarrassé du risque de l usage d une arme aux conséquences inqualifiables et épouvantables, y compris par des forces non étatiques. 2

L Algérie accueille régulièrement les équipes d inspections de ses sites industriels. Aussi, salue t-elle la proposition du Directeur général relative à une méthodologie nouvelle de calendrier d inspections, persuadée qu elle saura apporter plus de justice et d équité dans cette répartition. L effort d universalisation de notre convention a atteint le nombre record de 183 pays, avec les adhésions effective de Barbade et imminente de la République du Congo, ce dernier Etat comptant, désormais, parmi les 49 Etats Africains qui font partie de notre Organisation et parmi le groupe régional le plus nombreux. L Algérie participe activement et régulièrement à cette mission pour laquelle elle est, particulièrement, engagée de longue date. Le succès de la réunion régionale d Alger sur la Convention illustre, assurément, cette détermination et notre conviction que la communauté internationale sera plus rassurée lorsque tous les Etats de la planète y auront définitivement et résolument souscrit. En accordant une attention particulière à l Afrique, l Organisation reconnaît, ainsi, les préoccupations de priorité et d urgence qui nous animent pour devoir affecter à ce continent les ressources et les moyens nécessaires pour la mise en œuvre de la convention, dans le cadre de l assistance et la coopération internationale. L Algérie salue l initiative du Directeur Général en vue de consacrer au continent noir tout un programme spécifique qui lui permettra de réaliser une mise à niveau de ses potentialités de non prolifération, de protection et de lutte antiterroriste. Elle s en réjouit et appelle la communauté internationale à l endorser et le soutenir. Au même titre que toute la communauté internationale, l Algérie reste préoccupée par le phénomène du terrorisme international et demeure convaincue de la pertinence et de l efficience des mécanismes de la résolution 1540 du Conseil de Sécurité. Malgré les efforts déjà déployés, l Organisation n a pas encore atteint les limites de ses possibilités pour apporter la contribution qui devrait être la sienne dans le cadre de la coalition mondiale contre le terrorisme. Le comité à composition illimitée sur le terrorisme devrait être plus sollicité et instrumenté à cet effet. La coopération avec les centres régionaux de lutte contre le terrorisme, dont le Centre Africain d Etudes et de Recherche sur le Terrorisme d Alger devrait avoir plus de visibilité et plus de substance. Il s agit, là, aussi, de non prolifération et de prévention de l usage de l arme ou de la substance chimique par le terrorisme international. Les provisions de l article X et d autres clauses de la convention nous y autorisent et la prochaine Conférence d examen devrait, également, en débattre. 3

L Algérie n a eu de cesse d appeler à une application intégrale, équilibrée et non discriminatoire de la convention sur l interdiction des armes chimiques. Après une dizaine d années de mise en œuvre, les dispositions relatives à l article XI ont été peu prises en considération même si elles concernent des questions essentielles pour une immense majorité des Etats membres. Mon pays reste persuadé que seule une volonté politique collégiale et unanime de tous les Etats membres parviendra à dégager une réponse constructive et appropriée à cette demande. Le plan d action que nous réclamons et devant contenir une série de mesures urgentes et applicables reste l ultime voie susceptible de satisfaire aussi bien, les Etats que le monde industriel, sans antagonisme aucun, ni de conflits d intérêts, et en tenant compte, dans le cadre du dialogue fécond, les préoccupations des uns et des autres. Car, les objectifs de non prolifération et de lutte antiterroriste ne sauraient, en aucune manière, occulter les impératifs de développement et les principes de libre commerce des produits chimiques. L Algérie salue les résultats du Plan d Action relatif à l application de l Article 7 et considère que seules les voies du dialogue et de l assistance sont susceptibles d engendrer plus de résultats tangibles dans la mise en place des dispositifs nationaux de mise en œuvre de la Convention. C est de cette manière qu elle apporte, à cet effet, aux pays africains qui la sollicitent et qu elle répond favorablement aux sollicitudes du Secrétariat Technique. Cela contribue de la volonté de mon pays à prémunir l Afrique des armes de destructions massives. Il poursuivra cette action chaque fois qu il lui sera demandé par tout pays africain. Ma délégation salue l esprit élevé du dialogue et de la négociation qui anime aussi bien la Chine et le Japon, d une part, et l Italie et l Autriche, d autre part, pour tenter de dénouer la problématique des armes chimiques abandonnées. C est dans ce sillage que nous encourageons tous les Etats qui ont hérité de situations similaires à l issue de guerres et de conflits internationaux à rechercher des solutions identiques et ce, en vue de prémunir les nouvelles générations des effets encore dévastateurs de ces armes abandonnées. Je voudrais, également, féliciter le pays hote, les Pays Bas, pour son rôle d exemplarité dans le cadre du désarmement chimique, avec l organisation d une cérémonie solennelle de commémoration du dixième anniversaire de la mise en œuvre de la convention des armes chimiques, pour avoir dédié, le 9 mai dernier, une stèle à la mémoire de toutes les victimes des armes chimiques, pour s être prêté à un exercice, à Delft, à une inspection sous mise n demeure, ainsi 4

que d avoir institué un dialogue avec le groupe de contact en vue d améliorer les conditions d établissement de notre Organisation et des Etats membres. Je le remercie, enfin, pour le soutien qu il apporte régulièrement aux activités du Centre Africain d Etudes et de Recherche sur le Terrorisme et pour l appui à l Atelier africain d Alger sur la Convention Enfin, je puis vous réitérer la disposition de ma délégation à vous apporter tout le soutien et l appui que vous souhaitez et méritez en souhaitant plein succès à nos travaux. Je vous remercie de votre aimable attention. 5