BULLETIN N 48 Septembre 2012 BULLETIN des APICULTEURS De CHARENTE MARITIME

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Transcription:

BULLETIN N 48 Septembre 2012 BULLETIN des APICULTEURS De CHARENTE MARITIME URGENCE MORTALITE GDSA17 par Tél : 09 79 72 81 55 Mail:gdsa17@gmail.com DDPP : M. David : Tél :05 46 68 60 08 05 46 68 60 16 Groupement de Défense Sanitaire Apicole de la Charente Maritime Distribué gratuitement à tous les adhérents du GDSA17 RAPPEL Le bon de commande de cire est à retourner avant de 15 octobre 2012 Le cours au rucher école du 13 octobre est repoussé au 20 octobre 2012 Ramassage de la cire d opercules le 17 novembre 2012 chez M. Jean François Prosper au Freussin 1 rue des peupliers à Beurlay Page 2 : Edito Page 3 : Varroa Page 4 : Contrôle d efficacité des traitements Page 5 : Mise en hivernage Page 6 : Réunion de deux colonies Stockage du miel Page 7 : Nettoyage et désinfection du matériel apicole Page 8 : Actions cire Page 9 : Bon de commande Page 10 : Etiquetage Lutte contre le frelon Page 11 : Communication libre d un 1

Le mot du président Quelle saison! 2012 sera dans les mémoires pour longtemps. Du froid, de la pluie et maintenant canicule et sècheresse. Très difficile dans ces conditions de faire du miel ou de l élevage. Sachez qu une grande partie de la France se trouve dans la même situation que nous, peu de miel, beaucoup d essaimage, trop de bourdonneuses et toujours de la mortalité devant ou dans les ruches. Attention ne bradez pas votre miel il va y avoir une forte demande! De l espoir? En effet le nouveau Ministre de l Agriculture a retiré le Cruiser sur colza et de plus l Agence de Sécurité Alimentaire Européenne demande la révision des AMM sur de nombreuses molécules avec la prise en compte de l abeille à tous ses stades y compris larvaire. Seront également étudiés les doses sublétales absorbées quotidiennement par les colonies. Pour 2013 «Il ne doit pas y avoir en France de territoire où les abeilles n auraient pas le droit d exister.» Cette phrase est le début d un rapport confidentiel demandé par le Ministre de l Agriculture et écrit par monsieur F. GESTER Chargé de Mission et Haut fonctionnaire de l Etat. A la lecture de ce rapport je peux dire que l ensemble de la problématique abeille est prise en compte. Espérons maintenant qu il ne sera pas retoqué. Rappelez-vous il y à moins de cinq ans le rapport SADDIER fut presque totalement tombé dans les oubliettes. Nous avions anticipé un certain nombre de points de ce rapport qui peuvent se résumer par : Une apiculture «Visible, Organisée, Respectueuse, et Rassemblée.» Je n en dirais pas plus pour l instant, confidentialité oblige. Le rapport est aujourd hui entre les mains du Ministre de l Agriculture M. LE FOLL qui devra se positionner. A suivre. A nous donc apiculteurs, de faire le nécessaire pour marcher dans ce cens. Ce rapport fait état d'un audit très intéressant et disponible pour tous, téléchargeable à cette adresse: http://www.franceagrimer.fr/actualites/audit-economique -de-la-filiere-apicole-francaise/(filiere)/983 Pour infos Après deux réunions de travail et de nombreux échanges de courriels, l harmonisation entre les différentes associations apicoles est difficile à trouver. Le GDS a malgré tout désiré publier le premier «Echo Sanitaire» que vous avez normalement tous reçu. Le 18 septembre la première Commission Apicole aura lieu officiellement au sein du Conseil d Administration du GDS, pour travailler tous ensemble sur les grandes thématiques apicoles. De la crainte Dans l édito de Chambre Infos n 102 monsieur Luc SERVANT président de la Chambre d Agriculture parle des défis de l agriculture de demain. «..l agriculture peut effectivement être une source importante et variée d énergie : biomasse, agro-carburant, méthanisation, photovoltaïque» Espérons que les cultures mises en place pour les agro-carburants n entraineront pas par les traitements pesticides qu'elles exigeront, des mortalités d abeilles supplémentaires Très bonne fin de saison à tous. Jean-François PROSPER 2

Varroa Le cycle de développement de ce parasite se déroule essentiellement dans le couvain et dure huit jours. La femelle envahit une cellule occupée par une larve d'abeille quelques heures avant l'operculation. Une soixantaine d'heures après l'operculation la femelle va pondre son premier œuf mâle (le seul œuf haploïde de la portée). Comme pour les abeilles les œufs diploïdes (fécondés) deviendront des femelles, tandis que ceux non fécondés produiront des mâles. La durée d'operculation d'ouvrières d'a. mellifera permet en général la production de trois femelles du parasite, tandis que la durée d'operculation de faux bourdons permet la production de cinq femelles matures. Le Varroa est désormais parfaitement adapté au cycle d'a. mellifera, ce qui permet cette ponte optimale en fonction de la cellule infestée. Le développement de l œuf se fait dans la cellule operculée en suivant les stades suivants : Œuf (24 heures). Protonymphe libre (30 heures) et première mue (24 h). Deutonymphe (48 à 60 heures). Adulte après une mue imaginale (24 heures). Les larves se nourrissent de la nourriture apporté à la larve d'abeille, tandis que les femelles adultes se nourriront de l'hémolymphe de la larve d'abeille. La fécondation des femelles se fait par l'unique mâle présent dans la cellule, qui va mourir avant la naissance de l'abeille par manque de nourriture (il ne peux pas se nourrir de l'hémolymphe de l'abeille). Les femelles par contre vont survivre après l'éclosion de la larve et vont pouvoir être disséminées dans la ruche et les ruches avoisinantes en s'accrochant aux abeilles et aux faux bourdons. En se nourrissant de l'hémolymphe, les femelles varroas affaiblissent les larves, ce qui se répercute sur Eric Tourneret la colonie.les conséquences directes du parasitisme de la larve sont : une réduction en poids et en volume de l'hémolymphe une diminution de la longévité de l'abeille. une activité de butinage précoce des ouvrières dans leur cycle de vie V. destructor est responsable de la transmission de nombreuses pathologies virales. (le virus du cachemire, le virus de la paralysie aiguës, le virus de la paralysie lente ou encore le virus des ailes déformées) ainsi qu'une action immunosuppressive sur les larves d'abeilles parasitées. Un rucher fortement infesté a un taux important de mortalité hivernale. Les méthodes de lutte contre le parasite sont relativement limitées, notamment à cause de sa capacité d'adaptation aux différents pesticides ou du fait qu'il est impossible de l'éradiquer totalement, l'objectif étant alors de permettre aux colonies de vivre avec une infestation minimale et supportable (une colonie commencerait à ressentir un dommage pour une infestation comprise entre 3500 et 4000 varroas) 5 traitements au choix sont proposés dont 3 possèdent une AMM : Apivar, Apistan, Apiguard, Apilife var, Thymovar L acide formique et l'acide oxalique présentent une très bonne efficacité (de l'ordre de 95% des acariens éliminés quand ils sont utilisés en complément l'un de l'autre selon la période de l'année et sont agrées dans le cadre d'une agriculture bio (comme le thymol). Ces deux molécules n'ont cependant pas d'amm abeilles en France, et sont donc prescrites que lorsque les autres traitements ont montré leur limites. Actuellement, la lutte contre le varroa est désormais axée sur la sélection des colonies résistantes au parasite. En effet A. cerana, l hôte initial de varroa vit en équilibre avec le parasite. Des colonies d'a. mellifera originaires d'europe de l'est, en contact depuis la fin des années 50 avec le parasite vivent également en équilibre avec lui. Des lignées dite SMR (suppression mite reproduction), ont été trouvées, elles émettent un composé, l'heptadécène, qui inhibent la reproduction des Varroas. Un autre type de lignée résistante au Varroa a également été isolé, baptisé VSH (Varroa sensitive hygienic) car les ouvrières repèrent les cellules dans lesquelles se multiplient les parasites femelles, les désoperculent et tuent les Varroas présents, ainsi que les larves infestés. Il ne subsiste alors dans le rucher que des Varroas non reproductifs. Ce sont ces deux caractères qui sont actuellement étudiés pour arriver à l'obtention de lignée d'abeilles résistantes aux Varroas, afin de pouvoir, à terme, se passer des traitements acaricides actuellement utilisés. (source : apivet) 3

Contrôle d efficacité de votre traitement de fin de saison A près la dernière récolte,vous avez traité vos colonies avec des traitements AMM. Pour vérifier leur efficacité, vous pouvez compter les varroas qui tombent sur un lange graissé placé sous le plancher grillagé de la ruche. avant l application du traitement en chute naturelle Pendant la durée du traitement Après la durée du temps de traitement, conformément à leur AMM respective, avec l application d un produit de contrôle, le Taktic, lorsque les dispositifs sont retirés. Application du Taktic Mélanger au pinceau, 0,5 ml ou 10 gouttes de Taktic à la graisse du lange. Ces langes seront placés sur le plateau de la ruche. Si le nombre de varroas est important, il conviendra de réaliser une deuxième application. Un traitement d hiver par dégouttement d acide oxalique dihydraté est fortement recommandé. Emploi de l acide oxalique L acide oxalique est une substance chimique dangereuse pour l homme. Elle est fournie par le GDSA, les vétérinaires ou les pharmaciens sur présentation d une ordonnance. L acide oxalique n est pas anodin pour les abeilles, il ne doit être utilisé qu une seule fois dans l année au cours de la période sans ou avec un minimum de couvain, en décembre. Mode d emploi Matériel : Acide oxalique, 40g par litre de sirop Une bouteille plastique Une seringue 50 ou 60 ml avec un petit tuyau adaptable sur la seringue Une glacière avec une bouillote Préparation de la solution d acide oxalique pour 5 ruches 10 g d acide oxalique pour 1/4 de sirop Préparer un sirop 50/50 Verser 10 g d acide oxalique dans 1/4 de litre de sirop à 30 C et agiter Le mélange sera placé dans une glacière avec une bouillote afin que la solution d acide oxalique reste à une température de 30 C lors de son transport et son utilisation; En cas de refroidissement de la solution d acide oxalique se cristallise et perd son efficacité. Au rucher Injecter 5 ml de la préparation d acide oxalique entre les cadres occupés par les abeilles à l aide de la seringue. Seringue graduée avec embout 5ml d A.O entre les cadres 4

Mise en hivernage des colonies La mise en hivernage est importante, 15% des ruches périssent en hiver (voir plus) Il est important d hiverner des colonies fortes avec un grand nombre d abeilles jeunes pour maintenir une température plus élevée dans la colonie avec des provisions en quantité suffisantes, miel et pollen, près de la grappe. Il peut être nécessaire de recentrer la grappe dans la ruche. Une colonie peut mourir de faim alors que les réserves sont abondantes mais mal disposées. Les abeilles vivent en société et doivent produire, par leur activité musculaire et leur métabolisme, suffisamment de chaleur pour maintenir une température minimale à la périphérie du groupe, et rester au contact des provisions accumulées pendant la saison précédente. Si elles n'y parviennent pas, la colonie périt. Ce groupe ressemble à une grappe. En été, la grappe ne présente pas de contour précis: elle englobe l'ensemble du nid à couvain et assure la régulation très fine de la température et de l'humidité. En dessous de 14 C, la grappe prend une forme beaucoup plus nette, qui se rapproche d'une sphère. Les abeilles qui se trouvent au centre produisent alors de la chaleur, tandis que celles qui se trouvent en surface forment une couche isolante dont l'épaisseur varie entre 2 et 8 cm. A une température de 7, toutes les abeilles sont intégrées à la grappe. Cette température doit être maintenue en surface, sinon les abeilles qui s'y trouvent s'engourdissent et peuvent se détacher. En dessous elle se contracte, réduisant ainsi la surface de déperdition de la chaleur. L'utilisation optimale des provisions est réalisée lorsque la température autour de la grappe se situe aux environs de 7. Les changements brusques de température et les perturbations diverses provoquent des élévations importantes de la température interne de la grappe, et donc une consommation accrue. En hiver, les abeilles ont besoin de calme. Dans une colonie faible, la partie centrale de la grappe doit maintenir une température plus élevée que dans une colonie forte. La consommation est accrue, les résidus de la digestion s'accumulent dans le rectum d'abeilles surmenées : risque de dysenterie et la nosémose. Travail d octobre : dernière visite des ruches Les colonies faibles seront resserrées sur le moins de cadres possibles avec une partition pour garder un maximum de chaleur et limiter la consommation de miel, ou réunies. Nourrir si nécessaire. Le nourrissement doit être prévisionnel, il consiste à apporter un complément de provisions stockable afin que les abeilles puissent passer l hiver sans rupture de nourriture. L apiculteur doit favoriser suffisamment tôt la constitution de provisions dans la ruche, garantissant un développement harmonieux des colonies et leur autonomie pour la période d hivernage. Il peut être amené à laisser ou restituer aux abeilles une partie de la récolte ou aussi à déplacer des provisions d une ruche à l autre. Prévoir de leur mettre un pain de candi au dessus des cadres si les réserves paraissent insuffisante pour l hiver «Les abeilles ne meurent pas de froid, mais de faim». La grappe a tendance à monter, non à descendre. Elle doit normalement être coiffée par ses provisions. Il est recommandé d effectuer un contrôle au cours de l'hivernage, par une belle journée de fin février ou début mars, pour s'assurer si la position de la grappe est correcte par rapport aux provisions. Afin de recentrer la grappe dans la ruche, ou à mettre à sa portée des rayons de miel. Une colonie peut périr de famine, alors que la ruche contient des provisions abondantes, mais mal disposées. Pendant la période sans élevage de couvain, d'octobre à janvier, une forte colonie consomme environ 5 à 7 kg de miel. Dès la reprise de l'élevage, les besoins augmentent rapidement. Les ruches très fortes peuvent encore faire un essaim artificiel si on dispose de reines en nucléi. On peut prendre des cadres de couvain de miel dans 3 ruches différentes pour faire un essaim et les mettre dans une ruchette 5 cadres Enlever les barquettes ou les lanières ayant servi au traitement contre le varroa. Réduire l entrée de la ruche pour éviter l intrusion des souris ou autre petit animal; on peut choisir de fermer le plateau grillagé si l hiver est froid mais en laissant un petit jour pour éviter l accumulation d humidité. 5

Surélever les ruches pour les protéger de l humidité du sol Placer une pierre sur les toits pour éviter qu il ne s s envolent avec le vent vérifier l état sanitaire des ruches. Tenue du registre d élevage Réunion de 2 colonies Pendant la visite d automne, vous trouverez des colonies faibles, des colonies bourdonneuses. Suivant l état de ces colonies, vous allez soit les détruire, soit utiliser les provisions, le couvain ou les abeilles pour renforcer d autres colonies. Une colonie avec de la loque sera détruite Une colonie bourdonneuse sera secouée dans un coin, les butineuses reviendront dans les ruches avoisinantes. Enfumer copieusement Réunion de 2 colonies Réunir 2 colonies permet de renforcer une colonie ayant un bon potentiel avec une bonne reine en détruisant si possible la mauvaise reine. Si vous réunissez 2 colonies faibles, il restera toujours une reine incapable de pondre pour assurer les abeilles d hivers. Réunion d une petite à une ruche forte, Elle se fait à la nuit tombée, on place la colonie faible sur la grosse Un papier journal, sera disposé sur toute la surface de la colonie à la place du couvre-cadre. Il va limiter les échanges entre les deux colonies Les deux corps de ruches sont placés l un sur l autre. Les abeilles déchiquettent le papier et mêlent progressivement les populations des deux colonies. Si vous n avez pas supprimé une des reines, l une des deux tue sa rivale. Dans les quelques jours qui suivent la réunion, vous réduisez la nouvelle colonie sur un corps. Les cadres de couvain sont tous conservés, les provisions miel et pollen sont reconstituées. Les cadres de provisions en surplus peuvent être utilisés dans d autres ruches. Les cadres en mauvais état sont détruits. Stockage du miel La mise en pot du miel est recommandée sans conditionnement intermédiaire après la récolte. Le stockage doit se faire à une température voisine de 14 C et à l abri de la lumière. Après l extraction : mise en pot directement après maturation L apiculteur doit alors commercialiser son miel dans les deux années suivant la récolte, afin de garantir au consommateur un produit vivant. Un miel de bonne qualité, dans un pot étanche et hermétique placé dans un endroit sec, à l'abri de la lumière, peut se conserver sans difficulté pendant plusieurs années. Mais certains miels, dont le taux d'humidité est relativement élevé, sont sujets à une forme de fermentation qui dégrade plus vite ses qualités. La température idéale pour éviter ce vieillissement lent et naturel du miel est de 12 C, le local de stockage aura une humidité dans l air inférieure à 60% et une odeur neutre. 6

Nettoyage et désinfection du matériel apicole Après avoir fait fondre la vieille cire, il reste de la propolis, de la cire sur les cadres. Le nettoyage à la lessive de soude bouillante ou aux cristaux de soude permet de nettoyer et de désinfecter les cadres avant une nouvelle utilisation. La cire au contact de la soude se transforme en savon. gratter pour enlever l excédent de cire et de propolis. remplir au 2/3 un récipient avec de l eau. La lessive de soude est dissoute dans l eau tiède. Elle est versée petit à petit dans l eau agitée avec un agitateur. Trente grammes de soude sont utilisés pour un litre d eau. Porter l eau et la lessive de soude à ébullition, vous attachez les cadres par paquets. Immerger les paquets de cadres dans le bain bouillant Rincer abondamment, sécher et passer à la flamme Les vieux fils sont enlevés, reforer les trous Les corps, hausses, et planchers en bois seront grattés et passés à la flamme d un chalumeau Matériel de miellerie Nettoyer ce matériel (extracteur, maturateur...). après chaque utilisation. Un rinçage à l eau froide puis chaude permet d éliminer les restes de miel collés aux parois. Il est cependant nécessaire de passer à un nettoyage plus en profondeur pour enlever les éventuelles traces de cire ou de propolis que l on retrouve régulièrement Ce type de matériel sera désinfecté une fois par an. Les grilles à reine métalliques et le petit matériel Un chalumeau permet d enlever la cire très facilement. Le lève-cadres supporte la flamme. L idéal est de le désinfecter le plus souvent possible pour éviter de transmettre les pathogènes d une ruche à l autre ou entre les ruchers. L enfumoir Un grattage permet d enlever le plus gros des cendres et du goudron. On peut également passer l intérieur au chalumeau. Le plastique Nettoyage de la ruche Plastique : Très vite démontée, un coup de ciseau à bois dans les goulottes de suspente pour retirer le gros de la propolis, une seule plongée dans un bac de lessive de soude à 30% diluée dans 3 à 5 fois son volume en eau (port de gants impératif et lunettes de protection) puis un passage au karcher ( nettoyeur haute pression) à eau chaude et votre corps de ruche est identique à nouveau à un corps neuf. (Si votre karcher est à eau froide, il suffit de laisser tremper le corps de ruche un peu plus longtemps dans le bac à lessive de soude diluée) Même opération pour le nettoyage du plancher. 7

Deux actions cire possibles et cumulables 1 Collecte et gaufrage de cire d opercules Comme nous l avions annoncé dans le dernier bulletin, le GDSA17 continue l action cire d opercules. Elle s adresse à tous les adhérents qui respecteront scrupuleusement le protocole (voir dans le bulletin 47) L aide allouée par le Conseil Général permet un tarif réduit : gaufrage + frais de transport reviennent à 1 le kg de cire brute fournie par l apiculteur au GDSA qui se chargera du gaufrage. Un chèque du montant du gaufrage correspondant au poids de la cire d opercules brute livré au GDSA17 vous sera demandé le jour de la collecte. Une déduction de 5% du poids total de la livraison sera appliquée pour perte de nettoyage et travail de la cire brute. La cire sera restituée à l apiculteur, le jour de l Assemblée Générale du GDSA au début de l année 2013. Toute commande non retirée le jour de l Assemblée Générale restera disponible 1 mois chez votre dépositaire. Passé ce délai, elle ne sera ni restituée, ni remboursée. Ramassage de la cire d opercules le 17 novembre 2012 chez M. Jean François Prosper au Freussin 1 rue des peupliers à Beurlay de 14h à 17 heures. 2 Action de cire d opercules La fourniture de feuilles gaufrées de «cire d opercules» continue, elle est conditionnée à la fourniture de votre dernière déclaration de ruches et à l achat et l utilisation de médicaments AMM fournis par le GDSA17. Vous avez traité vos ruches contre varroa avec un produit AMM. Vous pouvez participer à l action «cire d opercules». Conditions à remplir pour bénéficier de l action cire d opercules du GDSA17 Le GDSA17 fournira 2 feuilles de cire par ruche (selon votre modèle ou le modèle de ruche le plus approchant) à 0,50 la feuille, à régler par vos soins avant le 15 octobre 2012, délai de rigueur uniquement par chèque à l ordre du GDSA17 adressé à : Dominique Le Roux 35 avenue de la république 17250 TRIZAY Nous fournirons uniquement le nombre de feuilles de cire correspondant au nombre de ruches traitées anti-varroa avec un produit homologué fourni par le GDSA17 au cours de l année 2012 à 0,50. Pour une commande supplémentaire, la feuille supplémentaire sera à 0,80 Les feuilles de cire seront à retirer impérativement le jour de l Assemblée Générale La date de l Assemblée Générale sera indiquée dans le prochain bulletin 8

BULLETIN N 48 Commande Groupement de Défense Sanitaire Apicole de Charente Maritime Commande à adresser avant le 15 octobre 2012 à : GDSA17 Mme Dominique le Roux 35 avenue de la république 17250 TRIZAY Nom : Prénom N apiculteur: Adresse Code Postal : Ville : Tél: Courriel : COMMANDE DE CIRE J ai commandé des traitements pour.ruches. J ai droit à 2 feuilles de cire d opercules de corps ou 4 feuilles de hausse par ruches traitées à prix réduit. Modèle de cire désiré : (cocher la case correspondante à votre modèle) Sur la base d un : Corps Dadant de 2 hausses Dadant pour la divisible Nombre de feuilles de cire..... à 0, 50 la feuille soit un total de Nombre de feuilles de cire supplémentaires (si besoin) à 0,80 la feuille. COMMANDE DE TAKTIC soit un total de.... Vous pouvez nous commander dès maintenant la quantité nécessaire pour faire un contrôle d efficacité de votre traitement sur 10 % de vos ruches. 1ml quantité pour 2 ruches : 0,50 5ml quantité pour 10 ruches : 1 15 ml quantité pour 30 ruches : 2 20 ml quantité pour 40 ruches : 2,50 30 ml quantité pour 60 ruches : 4 40 ml quantité pour 80 ruches : 5 Nombre de ml soit un total de.. COMMANDE D ACIDE OXALIQUE Le sachet de 10 g pour 250 ml de sirop (quantité suffisante pour traiter 6 ruches) : 0,50 Le sachet de 20 g pour 500 ml de sirop (quantité suffisante pour traiter 12 ruches ) : 1 Le sachet de 40 g pour 1 l de sirop (quantité suffisante pour traiter 24 ruches) : 2 Quantité d acide oxalique.. soit un total de. Les flacons de Taktic et les sachets d acide Oxalique seront à retirer le 17 novembre au Freussin 1 rue des peupliers à Beurlay de 14h à 17h. 9

Etiquetage A partir du 1er juillet 2012, les denrées alimentaires d origine végétale, animale ou apicole pourront porter la mention «sans OGM» sur leurs emballages. Jusqu à présent, la réglementation prévoyait l étiquetage obligatoire en cas d utilisation volontaires d organismes génétiquement modifiés. Pour bénéficier de cet étiquetage, les ingrédients d origine végétale doivent contenir moins de 0,1% d OGM. L indication de l absence d OGM des ingrédients d origine animale se caractérise par des mentions distinctes selon que les animaux sont nourris avec des éléments contenant de 0,1% ou de 0,9% d OGM. Pour les ingrédients apicoles (miel, pollen ) ils seront étiquetés «sans OGM» s ils sont issus de ruches situées à plus de 3 kms. En fournissant la liste de vos emplacements de ruchers auprès du Préfet, vous devriez pouvoir obtenir la présence de cultures OGM dans un périmètre de 3 Kms autour. En absence de cultures OGM, vous aurez le droit d étiqueter vos pots de miel avec la mention «sans OGM» Lutte contre le frelon asiatique Les élus du Département ont décidé de reconduire l aide financière à la destruction des nids de frelon asiatique qui avait été mise en place le 23 juin 2011, afin de lutter contre la propagation de cette espèce invasive. En 2011, plus de 1 500 nids de Frelon Asiatique ont été détruits en Charente-Maritime avec l aide du Département, représentant un budget de plus de 236000. Il s agit d une aide aux Communes ou aux Etablissements Publics de Coopération Intercommunale pour la destruction des nids de 135 ou 220 par nid selon le moyen de destruction retenu. Tout particulier concerné par un nid de frelon asiatique qu il souhaite détruire, doit prendre contact avec les Communes ou les Etablissements Publics de Coopération Intercommunale selon leurs compétences qui identifient et procèdent à la destruction des nids de frelons. - atteste de la présence d un nid de frelons asiatiques - procède à la destruction du nid en faisant appel à une entreprise de son choix agréée spécialisée dans ce type de travaux ou bien à une association apicole habilitée signataire de la charte de bonne pratiques de la Charente Maritime. Pour tout renseignement complémentaire : Direction du Développement Durable et de la Mer 85 Boulevard de la République 17000 LA ROCHELLE 05.46.31.72.62. espace.rural@cg17.fr 10

Communication libre d un adhérent Observations sur le frelon Vespa Velutina, été 2012. Je donne suite à mes précédents écrits de 2011 adressés au bulletin G.D.S.A.17. J'en étais resté sur un avis positif du piégeage, notamment printanier, tout en disposant les pièges assez loin des ruchers afin d'éviter d'y attirer le frelon, partant du principe que lorsque l'insecte prend l habitude de se nourrir en un lieu il y retourne. De fait le réseau de piégeage mis en place dès le printemps 2011 a été laissé en place jusqu en fin saison de la même année. Il a permis une destruction très importante de V.V., une cinquantaine au printemps et plusieurs milliers en fin de saison. Apres l hiver et le froid intense de février, de nouveaux piégeages ont été assurés de mars à avril. Les prises ont été faibles, une dizaine de sujets. Par la suite plus de signe de vie du V.V. Sur notre secteur, même devant mon rucher, aucun frelon à ce jour 20 Août. Alors, qu'en 2010, il fallait les chasser continuellement (destruction journalière environ 50, des pièges avaient été placés sur demande de l'inra à proximité du rucher avec relevé de captures.) En 2011, aucun piège près du rucher, mais à distance. Résultat, quelques frelons dès le début Août (une dizaine par jour). Pas très inquiétant pour les abeilles. Par contre, ils étaient bien plus nombreux à l'autre extrémité du village où le piégeage n'avait pas été suivi. Cette année après le piégeage actif sur l'ensemble de la zone du BREUIL, le rucher est tranquille. Alors que conclure? Quand j'ai connaissance que bon nombre de communes voisines où le piégeage n'a pas été effectué sont envahies de nids de V.V. Je pense à Rochefort/mer, Tonnay-Charente, Cabariot, Aigrefeuille, et sans doute bien d'autres. Je voudrais porter à la connaissance de nos responsables le résultat obtenu et leur faire prendre conscience de cette réalité. Le piégeage est sans doute efficace quand il est bien suivi. Je peux aussi les rassurer. Dans mon jardin à proximité du rucher, il y a bon nombre d'insectes de toutes sortes, papillons, libellules, bourdons, abeilles sauvages, guêpes. Ils sont aussi nombreux dans les lieux où étaient en place nos pièges. Ils ne l'étaient plus lors de la présence du V.V. Ils ont eux aussi la tranquillité. La biodiversité paraît retrouvée. Quant au frelon crabro, il se fait plus rare que les autres années, certes, mais il n'a pas contribué à l'absence du V.V. Il y est certainement sans aucun effet. Suite à ces observations, j'en conclu que la protection de nos ruchers contre le V.V. est donc possible. Je remercie tous ceux qui m'ont aidé à mettre en place nos quelques pièges très bien élaborés d'ailleurs, afin d'obtenir ce résultat. Je conseille à chaque apiculteur de procéder ainsi. : Piégeage à distance des ruchers au printemps et en fin de saison, car de nombreuses fondatrices se font aussi capturer à ce moment-là. Nous nous devons de rester vigilants pour les années à venir, car il faudra de nouveau piéger, pour capturer les nouveaux venus provenant des villages voisins où le système n'est pas en place. Certainement, par faute de sensibilisation des habitants, absence d'apiculteurs, difficulté de se faire comprendre et surtout grande indifférence. Attendre patiemment l'indemnité de destruction prévaudrait-il? Voici en quelques lignes mes observations personnelles. Je suis prêt à recevoir toutes contestations sérieuses. Les mêmes faits ont-ils été observés ailleurs?je serais heureux d'en prendre connaissance. (Puissions-nous avancer ensemble). J'adresse ces infos à M. le Président du G.D.S. Charente maritime afin qu'elle puisse être éventuellement ventilée près de la totalité des éleveurs apicoles. Yvon FRELAND. D autres observations en cours ne vont pas dans le même sens. Continuons nos observations! 11

Nos partenaires Annonce Cet espace vous est réservé pour mettre vos annonces DDPP A partir du 1er janvier 2010, votre nouvel interlocuteur : Direction Départementale de le Protection des Populations (anciennement DSV) Technicien Apicole : M. DAVID : 05 46 68 60 08 / 05 46 68 60 16 Pour toutes vos questions sur votre déclaration annuelle de rucher, contacter le GDS 13 rue Newton 17440 AYTRE 05 46 34 86 24 Pour toutes vos questions sanitaires apicoles contacter : M. Jean -François Prosper Président le rucher du Freussin 17250 BEURLAY 09 79 72 81 55 aux heures ouvrables Mme Dominique Le Roux Vice Présidente 35 avenue de la république 17250 TRIZAY 05 46 82 01 30 M. Bertrand Perrot Trésorier 05 46 99 72 82 M. Yvon Freland chargé de la mission «frelons asiatiques» 05 46 84 45 06 M. Mathieu Holtof chargé de la mission «jachères» 06 29 25 65 54 Site Internet : sanitaire-apicole17.org Informations sur l abeille Santé de l abeille Sanitaire Flore Bulletin Adhésion 12