Enquête sur la contraception d urgence

Documents pareils
ISF et intermédiation : Collecte 2009

Evolution de la collecte des RPU Réseau OSCOUR

ETAT DES LIEUX DE LA FORMATION INITIALE EN METALLERIE. Atelier de 14h30 16h00

Le Fonds spécial des pensions des ouvriers des établissements industriels de l Etat PRESENTATION GENERALE

BILANS REGIONAUX DE L EMPLOI

Présentation du Programme PHARE. Direction générale de l offre de soins - DGOS

La Caisse d Epargne, acteur de référence du capital investissement en région. - Juillet

La preuve par. Principaux enseignements du bilan des PRT et. du recensement des projets télémédecine 2013

Bovins viande. Effectifs troupeaux et animaux par région en Total élevages. Nbre de veaux pesés en VA0. Nbre de veaux pesés en VA4

LES INSUFFISANCES EN MATIERE D EQUIPEMENTS D IMAGERIE MEDICALE EN FRANCE : ETUDE SUR LES DELAIS D ATTENTE POUR UN RENDEZ-VOUS IRM EN 2013

Bilan d activité des Groupes d Entraide Mutuelle (GEM) Année Caisse Nationale de Solidarité pour l Autonomie

Bienvenue à Loire-Centre. Présentation de La Caisse d Epargne Loire-Centre

Informatisation des données transfusionnelles

21 ème Observatoire des Taux meilleurtaux.com. C O N F É R E N C E D E P R E S S E 3 f é v r i e r

ENQUETE DE BRANCHE Prothésistes dentaires

Liste des référents AERAS des établissements de crédit Version du 10 juillet 2013

Réseau CAI Bpifrance L EQUIPE DES CHARGES D AFFAIRES INTERNATIONAUX UBIFRANCE

Liste des référents AERAS des établissements de crédit Mise à jour au 28 août 2015

"La santé des étudiants en 2009"

Le marché des logiciels en France Perspectives d évolution pour le channel

Les enjeux du quotidien

LES MASTERS 2 DANS LE DOMAINE DES STAPS EN FRANCE 2012/2013 NORD-PAS-DE-CALAIS. Université Lille 2

TARIFICATION BANCAIRE :

Observatoire de l Eolien

Liste des centres du sommeil homologués par la Société Française de Recherche et Médecine du Sommeil

Assurances de biens et de responsabilité. Etude Mars 2014

Résultats du sondage

Rapport d activité. Rhône-Alpes Active Une finance solidaire au service de l emploi et des territoires

MICROCREDIT CCOMPAGNEMENT RAPPORT D ACTIVITÉ SOCIAL

TARIFICATION BANCAIRE :

La mobilité. Au service des Outre-mer

TARIFICATION BANCAIRE 15 janvier 2015 L ENQUETE ANNUELLE

Présentation du Programme PHARE

DOSSIER D'ADHESION BOURSE DES DEMENAGEMENTS

café, restaurant & salon de thé DOSSIER DE CANDIDATURE franchise

Médiation des relations inter-entreprises industrielles et de la sous-traitance

Politique européenne de cohésion Etat d avancement des programmes européens

au 1er novembre 2013

Quelles sont les banques de détail françaises les plus performantes? 110 établissements à la loupe. Octobre 2013

INSTRUCTION. N D61 du 12 janvier 2011 NOR : BCR Z J

ENQUÊTE DE BRANCHE Prévention - Sécurité

Développement des compétences, construction des parcours, prévention de la pénibilité et de l usure professionnelle, égalité professionnelle,

LE GUIDE DE L'AGENT IMMOBILIER DE FAMILLE. FINANCEMENT GESTION PROMOTION VENTE LOCATION ACHAT

SITUATIONS CONTRASTÉES POUR LES ENTREPRISES LORS DU PASSAGE AUX ALLÉGEMENTS DE LA LOI FILLON

Form. tion. Magazine. spécial emploi. Le magazine de la formation de la chambre régionale de métiers et de l'artisanat de haute-normandie

Dossier de Premier Contact. Recherche Financement Business Booster

Plus de 600 associations membres adultes 1100 jeunes, 1500 scolaires

Externe : changement de régime de sécurité sociale et autres dispositions

Identification : ERDF-NOI-RAC-02E Version : V.3.0 Nombre de pages :14

30 concours de saut d obstacles Pro sont filmés et diffusés en direct. Ils servent de support aux paris sportifs en ligne.

Les prélèvements d eau en France en 2009 et leurs évolutions depuis dix ans

Cette nouvelle édition du Lien «spécial

Protocole concernant l organisation des élections des délégués territoriaux au sein d Harmonie Mutuelle prévues au cours du 1er trimestre 2013

Le DMP en Bretagne. Assemblée générale ANIORH. Vendredi 7 Décembre 2012

Edition février CEGEDIM CD, droits réservés : GDR_201502

ENQUÊTE DE BRANCHE Prévention - Sécurité

Mutualité Fonction Publique 62 Rue Jeanne d Arc PARIS Cedex 13

AUDIT FRANCE LES FRANCAS FEDERATION NATIONALE LAIQUE DE STRUCTURES ET D ACTIVITES EDUCATIVES, SOCIALES ET CULTURELLES

Rapport final version définitive. 12 Février 2013 Elise PICON Dr Nadine SANNINO Béatrice MINET- Anne-Cécile HENOCQ Romain SEIGNEUR

1985 / 2009 : 25 ANS DE CONCOURS DU CREDIT-BAIL AU FINANCEMENT DE L IMMOBILIER D ENTREPRISE

TARIFICATION BANCAIRE :

F.F.V. Réunions fédérales/réunions Aff.Générales/ Réunion 24/03/2000

REGLEMENT CHALLENGE LEGRAND VDI Février 2014

AwoO en Partner Talent Colloque FF Voile Mars 2013

rapport de l observatoire des TArifs bancaires

Observatoire de l équipement audiovisuel des foyers

Chaque mois, IMS Health propose une vue de son référentiel ENTREPRISES, constitué à partir du répertoire SIRENE (source INSEE) valorisé

Baromètre Ventes et cessions de commerces et d industries en France du 1er janvier 2008 au 31 décembre 2010

Le Service Central du Traitement de la Dépense. Intervenant l mentions légales.

FICHE CANDIDATURE. Ain de mieux vous connaître, nous vous remercions de compléter soigneusement toutes les rubriques de ce document.

Enquête Nationale sur le devenir des diplômés de

N 13 S É N A T. 30 octobre 2014 PROJET DE LOI

Les touristes français et internationaux de la destination Paris Ile-de-France

LA RÉPARTITION DES PROFESSIONNELS DU RACHAT DE CRÉDIT EN FRANCE

Observatoire de l équipement audiovisuel 2 ond semestre Département Télécom et Equipement Novembre 2014

l EmPloi CAdrE : une répartition très inégale sur le territoire

LA RÉPARTITION DES SERRURIERS EN FRANCE

q u estions santé d économie de la analyse Repères Les primes des contrats individuels des couvertures complémentaires en 1998

LE MARCHÉ DENTAIRE EN FRANCE 4 à 5

French Cheese Selection

La Banque Postale Présentation de l activité Secteur Public Local. Bruges, le 3 juillet 2013

PRÉSENTATION DU PROGRAMME DE SERVICE PUBLIC 2014 DE L IGN

Réglementation Organisation Marché Collecte Traitement Comparaison Perspectives Données européenne. Médicaments. Collection Repères

RAPPORT 2012 DE L OPTL - ILE DE FRANCE

Le réseau des CEL : 1er formateur national en langues Présentation générale Bretagne Basse Normandie Haute Normandie Picardie Nord Pas Calais

3 e partie L OFFRE D HÉBERGEMENT

REGION HAUTE-NORMANDIE

La mienne est. La mienne est. en comprimés

Quelle image avez-vous de la Belgique?

ACTION 1 L utilisation des chevaux de trait pour les travaux communaux. Rapport d étude 3

Résultats de l'appel à projets CréaMOOCs

Construction de logements

ORS Centre, Haute-Normandie, Languedoc-Roussillon, Picardie, Provence-Alpes-Côte d'azur. La santé au travail. les régions de France

Vous voilà aujourd hui personnel du CNRS. Une nouvelle vie commence, vous devez vous loger, vous voulez aménager votre intérieur?

LE FINANCEMENT DES AIRES D ACCUEIL DES GENS DU VOYAGE

la création d entreprise en nord-pas de calais

LE RISQUE DE DÉGAGEMENT D OFFICE DES FONDS STRUCTURELS EUROPÉENS

Janvier 2012 GROUPE DE TRAVAIL SUR LES INDICATEURS DE DEVELOPPEMENT DURABLE RAPPORT SUR LES INDICATEURS DE CONTEXTE DE DEVELOPPEMENT DURABLE

Recettes de fonctionnement et capacité d'épargne

DOUBLE DIPLÔME FRANCE-CHINE

Transcription:

Enquête sur la contraception d urgence METHODOLOGIE Etude observationnelle, transversale, multicentrique réalisée en France métropolitaine POPULATION Médecins gynécologues libéraux 1

COMITE SCIENTIFIQUE Dr David SERFATY SociétéFrançaise de Gynécologie Dr Michèle SCHEFFLER Fédération Nationale des Collèges de Gynécologie Médicale 2

4152 questionnaires envoyés 520 questionnaires reçus (12,5%) 3

Qui sont les gynécologues qui ont participéàl'enquête? Répartition géographique Age, sexe, mode d'exercice, spécialité Pratique de la contraception d'urgence 4

Répartition des centres par Région XXX Nombre de centres 5

Répartition géographique des Ile de France : 25,1% PACA : 9,85% Aquitaine : 9,85 Rhône-Alpes : 7,92% Nord Pas de Calais : 6,76% Pays de Loire : 5,6% Centre : 4,25% Lorraine : 4,05% Bretagne : 4,05% réponses Basse- Normandie : 3,09% Haute Normandie : 2,51% Bourgogne : 1,93% Poitou-Charentes : 1,54% Alsace : 1,35% Limousin : 1,35% Auvergne : 1,16% Languedoc, Picardie, Franche- Comté, Champagne, DOM- TOM < 1% 6

Age: 57 ans (médiane) Femmes: 82% Exercice libéral sans vacation ni àl hôpital ni dans un centre de planification : 64% Gynécologues médicaux : 62% Ancienneté d exercice : 26 ans (médiane) 7

250 patientes par mois (médiane) Dont 40% suivies pour contraception Prescription d une contraception d urgence plusieurs fois par mois par près de 65% des gynécologues Contraception d urgence orale préférée presque à100% Plus de 85% des gynécologues rapportent que leurs patientes reconnaissent souvent avoir pris des risques de grossesse non désirées 8

Résultats de l'enquête Gynecur 9

Comment les gynécologues se jugent-ils informés sur la contraception d'urgence? 10

Je pense que les gynécologues sont suffisamment informés sur la contraception d urgence en général OUI 93% 11

Je pense que les gynécologues sont suffisamment informés sur les différentes méthodes de contraception d'urgence OUI 90,8% Pourcentage Gynécologues 12

Je pense que les gynécologues ont les moyens d'informer les femmes sur la contraception d'urgence OUI 88,3% Pourcentage Gynécologues 13

Comment les gynécologues jugent-ils l'information des femmes àpropos de la contraception d'urgence? 14

Je pense que les femmes savent identifier les situations les exposant à un risque de grossesse non prévue NON 70% Pourcentage Gynécologues 15

Je pense que les femmes savent comment agir lorsqu'elles ont été exposées à un risque de grossesse non prévue NON 83,3% Pourcentage Gynécologues 16

Je pense que les femmes savent que la contraception d'urgence est disponible en pharmacie sans ordonnance OUI 48,5% NON 54,4% Pourcentage Gynécologues 17

Je pense que les femmes sont suffisamment informées sur la contraception d'urgence NON 84,4% Pourcentage Gynécologues 18

Pour les gynécologues, la pilule du lendemain, c'est. 19

... une pilule utile dans ma pratique de la contraception OUI 94,1% Pourcentage Gynécologues 20

... une pilule qui fait partie intégrante de ma consultation de contraception OUI 83,5% Pourcentage Gynécologues 21

Dans quels cas les gynécologues informent-ils systématiquement ou souvent sur la contraception d urgence? 22

Pourcentage de gynécologues faisant de la prévention pour: 23

Attitudes des gynécologues devant une demande de contraception d'urgence 24

Plus de 45% des gynécologues n ont pas le temps de recevoir la patiente en urgence Pourcentage Gynécologues 25

Que font les gynécologues lorsqu'ils n'ont pas le temps de recevoir une patiente qui demande une contraception d'urgence? 26

Comparaison avec une enquête BVA menée auprès de 2415 femmes en 2012 Les femmes sont-elles du même avis que les gynécologues à propos de la contraception d'urgence? 27

La pilule du lendemain, c est une pilule que les femmes prennent, lorsqu elles sont responsables, pour éviter une grossesse non souhaitée OUI P = 0,18 28

La pilule du lendemain, c est une pilule que les patientes ont honte de prendre NON P<0,0001 29

La pilule du lendemain, c est une pilule qui peut révéler un comportement OUI imprudent en contraception P<0,001 30

La pilule du lendemain, c est un vrai progrès pour les femmes OUI P<0,0001 31

Les perceptions des gynécologues et des femmes àpropos de la contraception d'urgence sont très proches 32

Importance du rôle du gynécologue en contraception d urgence 33

CONCLUSION 1 La majorité des gynécologues interrogés : Sont bien informés sur la contraception d urgence qu ils prescrivent plusieurs fois par mois Ont àcœur leur rôle de prévention, en particulier dans les situations les plus risquées Quand ils ne peuvent pas recevoir une patiente exposée au risque de grossesse non désirée en urgence, ils faxent une ordonnance ou adressent la patiente à une pharmacie Ils sont réservés : sur la capacité des femmes à identifier une situation à risque Sur leurs connaissances en matière de contraception d urgence 34

CONCLUSION 2 Dans l étude BVA, les femmes plébiscitent le rôle de prévention et d information par les gynécologues Les gynécologues ont donc un rôle essentiel àjouer pour faire progresser la prévention des grossesses non désirées En effet, aujourd hui, seulement 20% des femmes en situation de risque de grossesse non désirée ont recours à la contraception d urgence (étude BVA 2012) 35