A.Gt M.B

Documents pareils
La télévision numérique par votre ligne téléphonique. Guide d utilisation. Les services MaLigne TV.

Loi n 9-88 relative aux obligations comptables des commerçants

Retrospect 7.7 Addendum au Guide d'utilisation

TITRE III PRÉVENTION DES RISQUES D'EXPOSITION AU BRUIT. CHAPITRE Ier Dispositions générales

A.Gt M.B

ANNEXE 1 RECOMMANDATIONS DEONTOLOGIQUES APPLICABLES AUX SERVICES SMS+ / MMS+

Conseil d'état - 5ème et 4ème sous-sections réunies. Lecture du mercredi 30 mars Société Betclic Enterprises Limited

Texte de l'arrêté "Site e-business"

MONITEUR BELGE BELGISCH STAATSBLAD

CONSEIL DE L'UNION EUROPÉENNE. Bruxelles, le 16 septembre 2013 (OR. en) 13152/13 Dossier interinstitutionnel: 2013/0282 (NLE) RECH 385 COEST 240

CONSEIL DE L'UNION EUROPÉENNE. Bruxelles, le 2 juillet 2002 (OR. da/en) 10307/02 EUROPOL 46

Publication au JORF du 5 mai Décret n du 3 mai Décret relatif au compte épargne-temps dans la fonction publique hospitalière

Les articles modifiés par la loi Macron au 30 janvier 2015

PUBLICITÉ ET CRÉDIT À LA CONSOMMATION. Les modifications apportées par la Loi du 1 er juillet 2010

de la commune organisatrice ou bénéficiaire, ci-après dénommée «société de transports en commun bénéficiaire». Par dérogation aux dispositions de

Loi n du 30 septembre 1986

CODE DU PATRIMOINE (Partie Législative) LIVRE II ARCHIVES

Loi n du 30 septembre 1986

AVIS DE CHANGE N 5 DU MINISTRE DU PLAN ET DES FINANCES RELATIF AUX COMPTES DE NON-RESIDENTS. ( Publié au J.O.R.T. du 5 octobre 1982 )

Guide pratique sur l'encadrement de la recherche biomédicale. La protection des droits de la personne

TITRE III SANTÉ DES SPORTIFS ET LUTTE CONTRE LE DOPAGE. Chapitre II. Lutte contre le dopage. Section 3. Agissements interdits et contrôles

D M.B

COMPTES ETRANGERS EN DINARS ET COMPTES ETRANGERS EN DEVISES CONVERTIBLES. sont subordonnés à l'autorisation de la Banque Centrale de Tunisie (1).

Le service civique. réseau Uniopss-Uriopss / Site Guide de l employeur / Zoom sur / juin

GUIDE D UTILISATION CE GUIDE VOUS ACCOMPAGNE DANS LA DÉCOUVERTE ET L UTILISATION DE LA TV ET DES SERVICES MULTIMÉDIA

Définition du compte courant

Art La commission ne peut valablement délibérer que si la majorité de ses membres en exercice participe à la séance.

CHAPITRE Ier. - Définitions.

Tél. : Le Ministre de l'agriculture et de la pêche. Messieurs les directeurs régionaux de l'agriculture et de la forêt

ANNEXE 2 : CHARTE DE COMMUNICATION

DUREE DU TEMPS DE TRAVAIL DANS LA FONCTION PUBLIQUE TERRITORIALE PRINCIPE DE L ANNUALISATION

C NoVi Festival 2015 Règlement du concours

Obligation de publication des comptes annuels et consolidés de sociétés étrangères

D M.B Le Parlement de la Communauté française a adopté et Nous, Gouvernement, sanctionnons ce qui suit :

conséquence, en cas d'une alarme pour les biens, d'une intrusion non permise ou d'une tentative, ou en cas d'une alarme pour les personnes, d'un

Il s'agit d'un accident survenu dans l'exercice ou à l'occasion de l'exercice des fonctions (art de la loi n du 26 janvier 1984).

Guide sommaire de TecLocal

Médiathèque DASTRI Mentions légales

CODE PROFESSIONNEL. déontologie

L 114/8 Journal officiel de l Union européenne

Etablissement et dépôt des comptes consolidés et du rapport de gestion consolidé

D M.B

Chapitre 1er. Les intermédiaires d'assurances ou de réassurances

Transposition de l article 8 de la directive européenne 2012/27 relative à l efficacité énergétique

GUIDE INTERMINISTERIEL SUR LES SYSTEMES D'INFORMATION ET APPLICATIONS SENSIBLES

COMMISSION DES NORMES COMPTABLES. Avis CNC 138/5 Logiciels

Décret définissant la formation initiale des instituteurs et des régents D M.B

Fonctions pour la France

Convention Beobank Online et Beobank Mobile

L'APPLICATION DANS LE TEMPS DES ASSURANCES DE RESPONSABILITE CIVILE

A.Gt M.B Le Gouvernement de la Communauté française,

CONSEIL DE L'EUROPE COMITÉ DES MINISTRES RECOMMANDATION N R (87) 15 DU COMITÉ DES MINISTRES AUX ÉTATS MEMBRES

Le contrôle parental. Premier partenaire de votre réussite

Direction générale Qualité et Sécurité Service Sécurité des Consommateurs. Réglementation sur les défibrillateurs.

Bientôt la rentrée!...personnaliser et configurer un ordinateur pour faciliter son utilisation en classe

Sont assimilées à un établissement, les installations exploitées par un employeur;

Avons ordonné et ordonnons:

LE PLAN. A l aide de la molette de la souris vous pouvez diminuer/augmenter la taille du plan.

VENTES AVEC PRIMES ET CADEAUX

Uniboard: optimiser votre enseignement à l'aide du tableau noir électronique

Fiche 37 Notions clés sur le temps de travail des agents de la FPT

Politique sur l accès aux documents et sur la protection des renseignements personnels

ACCORD SUR LES MESURES CONCERNANT LES INVESTISSEMENTS ET LIEES AU COMMERCE

Guide de l'utilisateur

A. DISPOSITIONS DES TRAITÉS EN MATIÈRE D'AIDES D'ETAT

Ill. Commentaire des articles p. S IV. Fiche financiere p.s v. Fiche d' impact p. 6

RECOMMANDATION UIT-R SM (Question UIT-R 68/1)

HP Data Protector Express Software - Tutoriel 3. Réalisation de votre première sauvegarde et restauration de disque

Les partenaires du projet EJE, qui réunit les organisations représentatives de la profession

D M.B

CONSEIL GENERAL DE TARN-ET-GARONNE. Séance du 16 février 2006 PERSONNEL DEPARTEMENTAL INSTAURATION D'UN COMPTE EPARGNE TEMPS

AGENTS NON TITULAIRES et LA LOI DE RESORPTION DE L'EMPLOI PRECAIRE

GUIDE POUR LA MISE SUR LE MARCHÉ DE DISPOSITIFS MÉDICAUX SUR MESURE APPLIQUE AU SECTEUR DENTAIRE

Dispositions pénales Loi du Bien-être et Code Code pénal social 1/5

REGLEMENT INTERIEUR APPLICABLE AUX STAGIAIRES

Circulaire du 7 juillet 2009

Supérieur non universitaire

UNION INTERNATIONALE DES TÉLÉCOMMUNICATIONS

Code de l'éducation. Article L131-1 En savoir plus sur cet article...

UNIVERSITE DE TOULON UFR FACULTE DE DROIT REGLEMENT D EXAMEN ANNEE 2012/2017 LICENCE DROIT MENTION DROIT GENERAL

Règlement du jeu télévisé «JEUX DE NUIT»

QTEK 9100 QTEK S200 HP 6915

DEMANDE DES PIÈCES DÉTACHÉES MASERATI CLASSIC

Document d accompagnement pour le référentiel national du C2i niveau 2 Métiers de l environnement et de l aménagement durables

SÉNAT PROPOSITION DE LOI

REGLEMENT RELATIF AUX AIDES REGIONALES EN FAVEUR DES ELEVES ET ETUDIANTS EN FORMATIONS SOCIALES, PARAMEDICALES ET DE SANTE

DES GOUVERNEMENTS DES ETATS MEMBRES Secrétariat CONF 3980/96

Introduction. Nous vous remercions d'avoir porté votre attention sur le nouveau service e-salairefer.

CONCOURS DE BIOLOGISTE VETERINAIRE PHARMACIEN TERRITORIAL DE CLASSE NORMALE

JEU VIDEO : UN NOUVEAU COMPAGNON par Colette KELLER-DIDIER

Chapitre IV : La Tenue Des Livres Le journal Le grand Livre

LA DÉMARCHE GLOBALE DE PRÉVENTION. La méthode HACCP. olet 1 : Informations générales

CHARTE INFORMATIQUE. Usage de ressources informatiques et de service Internet

LOI N du 14 janvier (JO n 2966 du , p.3450) CHAPITRE PREMIER DE LA PREVENTION DES INFRACTIONS

* * * Loi n portant transformation de Barid Al-Maghrib en société anonyme

REGLEMENT DU JEU LE PLIAGE GALLERY

Vu le décret présidentiel n du 28 Joumada Ethania 1435 correspondant au 28 avril 2014 portant nomination du Premier ministre;

Manuel d utilisation du logiciel «Digisoft»

TRAITÉ SUR L'UNION EUROPÉENNE (VERSION CONSOLIDÉE)

Transcription:

Docu 38560 p.1 Arrêté du Gouvernement de la Communauté française relatif à la protection des mineurs contre les programmes télévisuels susceptibles de nuire à leur épanouissement physique, mental ou moral A.Gt 21-02-2013 M.B. 11-03-2013 Le Gouvernement de la Communauté française, Vu le décret coordonné du 26 mars 2009 sur les services de médias audiovisuels, notamment l'article 9, 2, tel que modifié; Vu l'avis du Conseil d'etat n 48.665/2/V, donné le 6 septembre 2010 en application de l'article 84, 1 er, alinéa 1 er, 1, des lois sur le Conseil d'etat, coordonnées le 12 janvier 1973; Vu l'avis de la Commission européenne, donné le 4 octobre 2012, en application de la procédure de notification prévue par l'article 8 de la Directive 98/34/EC du Parlement européen et du Conseil prévoyant une procédure d'information dans le domaine des normes et règlementations techniques et des règles relatives aux services de la société de l'information; Considérant l'accord du Conseil supérieur de l'audiovisuel de la République française autorisant l'utilisation des pictogrammes et avertissements d'application en France, donné le 30 mars 2004; Sur proposition du Ministre de l'audiovisuel; Après délibération, Arrête : Article 1 er. - 1 er. Tout éditeur d'un service télévisuel doit classifier ses programmes selon les catégories suivantes : 1 catégorie 1 : programmes tous publics; 2 catégorie 2 : programmes déconseillés aux mineurs de moins de 10 ans dès lors qu'ils comportent certaines scènes susceptibles de nuire à l'épanouissement physique, mental ou moral des mineurs de moins de 10 ans; 3 catégorie 3 : programmes déconseillés aux mineurs de moins de 12 ans dès lors qu'ils sont susceptibles de nuire à l'épanouissement physique, mental ou moral des mineurs de moins de 12 ans, notamment lorsque le scénario recourt de façon répétée à la violence physique ou psychologique; 4 catégorie 4 : programmes déconseillés aux mineurs de moins de 16 ans dès lors qu'ils sont susceptibles de nuire à l'épanouissement physique, mental ou moral des mineurs de moins de seize ans, notamment lorsqu'ils comprennent des scènes à caractère érotique ou de grande violence; 5 catégorie 5 : programmes déconseillés aux mineurs dès lors qu'ils sont susceptibles de nuire à l'épanouissement physique, mental ou moral des mineurs, notamment lorsqu'ils comprennent des scènes à caractère pornographique ou de très grande violence. 2. A la date de l'entrée en vigueur du présent arrêté, l'éditeur de services constitue en son sein et selon ses propres modalités un comité de visionnage qui propose la classification de ses programmes. Dans les dix jours qui suivent la constitution du comité de visionnage, l'éditeur de services informe le Collège d'autorisation et de contrôle du Conseil supérieur de l'audiovisuel de la composition dudit comité. Toute

Docu 38560 p.2 modification de la composition du comité est également notifiée dans les dix jours au Collège d'autorisation et de contrôle du Conseil supérieur de l'audiovisuel. 3. Les journaux télévisés ne font l'objet d'aucune classification. Article 2. - 1 er. Tout programme de catégorie 2, 3, 4 ou 5 est identifié par l'éditeur de services à l'aide d'un pictogramme rond de couleur blanche avec l'incrustation en noir de l'âge en dessous duquel le programme est déconseillé tel qu'illustré à l'annexe au présent arrêté. Ce pictogramme doit apparaître pendant la totalité de la diffusion du programme, génériques inclus, ainsi que pendant la totalité des bandesannonces de ce programme. 2. La mention «déconseillé aux moins de» complétée par l'âge requis (10 ans, 12 ans, 16 ans ou 18 ans) pour la catégorie du programme concerné doit apparaître : - soit en bas d'écran, en blanc, au minimum pendant 1 minute au début du programme; - soit plein écran, avant le programme, au minimum pendant 10 secondes. 3. Un programme ou une bande-annonce qui n'est accessible par l'utilisateur qu'après avoir introduit un code d'accès parental n'est pas soumis aux 1 er et 2. 4. Dans les journaux télévisés, le présentateur doit faire un avertissement oral en cas de scène susceptible de nuire à l'épanouissement physique, mental ou moral des mineurs. 5. Sauf dérogations visées à l'article 3, 7, et à l'article 4, 2, la bande-annonce d'un programme de catégorie 2, 3, 4 ou 5 ne peut pas contenir des scènes susceptibles de nuire à l'épanouissement physique, mental ou moral des mineurs. Article 3. - 1 er. Dans un service télévisuel linéaire : 1 l'heure de diffusion d'un programme de catégorie 1 ou 2 est laissée à l'appréciation de l'éditeur de services; 2 tout programme de catégorie 3 est interdit de diffusion entre 6 heures et 20 heures, sauf la veille de chaque jour de congé scolaire où la diffusion est interdite entre 6 heures et 22 heures; 3 tout programme de catégorie 4 est interdit de diffusion entre 6 heures et 22 heures; 4 tout programme de catégorie 5 est interdit de diffusion. 2. Par dérogation au 1 er, un programme de catégorie 3, 4 ou 5 peut être diffusé à toute heure à la condition qu'il ne soit accessible par l'utilisateur qu'après avoir introduit un code d'accès parental. 3. Par dérogation aux 1 er et 2, un programme de catégorie 5 peut être diffusé entre minuit et 5 heures uniquement dans un service linéaire crypté diffusé en mode analogique. 4. Par dérogation au 1 er, 2, l'heure de diffusion d'un magazine

Docu 38560 p.3 d'actualités de catégorie 3 est laissée à l'appréciation de l'éditeur de services. 5. Dans un service télévisuel linéaire, un programme de catégorie 2, 3, 4 ou 5 ne peut être diffusé durant la période de 15 minutes qui précède ou suit un programme pour enfants, sauf si ce programme n'est accessible par l'utilisateur qu'après avoir introduit un code d'accès parental. 6. Dans un service télévisuel linéaire, la bande-annonce d'un programme de catégorie 2, 3, 4 ou 5 ne peut être diffusée durant la période de 15 minutes qui précède ou suit un programme pour enfants. 7. Par dérogation à l'article 2, 5, dans un service télévisuel linéaire, la bande-annonce d'un programme de catégorie 2, 3, 4 ou 5 peut contenir des scènes susceptibles de nuire à l'épanouissement physique, mental ou moral des mineurs à la condition d'être diffusée selon les limitations horaires visées au 1 er ou selon les conditions d'accès visées au 2. Article 4. - 1 er. Dans un service télévisuel non linéaire, un programme de catégorie 3, 4 ou 5 ne peut être accessible par l'utilisateur qu'après avoir introduit un code d'accès parental. 2. Par dérogation à l'article 2, 5, dans un service télévisuel non linéaire, la bande-annonce d'un programme de catégorie 2, 3, 4 ou 5 peut contenir des scènes susceptibles de nuire à l'épanouissement physique, mental ou moral des mineurs à la condition qu'elle ne soit accessible par l'utilisateur qu'après avoir introduit un code d'accès parental. Article 5. - 1 er. Tout éditeur d'un service télévisuel nécessitant l'introduction d'un code d'accès parental en application des articles 3 et 4, ciaprès dénommé «service télévisuel à code parental», doit transmettre à son distributeur les métadonnées comportant les informations relatives à la classification des programmes visée à l'article 1 er. Tout distributeur d'un service télévisuel à code parental doit garantir la compatibilité du système d'accès conditionnel d'un décodeur avec les métadonnées de ce service. Lorsque le distributeur commercialise son offre de services télévisuels, il informe le grand public du type de décodeur capable d'interpréter l'ensemble des signaux et métadonnées des services télévisuels qu'il distribue. 2. Tout système d'accès conditionnel auquel recourt un distributeur doit remplir les conditions suivantes : 1 le verrouillage de l'accès au programme de catégorie 3, 4 ou 5 doit être distinct du contrôle d'accès général au service télévisuel et doit être actif dès la première utilisation, sans intervention préalable de l'utilisateur. Toutefois, l'utilisateur peut ensuite avoir la possibilité de déterminer luimême le niveau de protection en indiquant à partir de quelle catégorie il souhaite que le verrouillage s'effectue; 2 dans un service linéaire, le verrouillage doit être actif pendant toute la durée du programme et doit avoir pour résultat la diffusion d'une image monochrome en plein écran, non accompagnée de son; 3 le code d'accès parental permettant le déverrouillage doit comprendre au moins 4 chiffres non visibles lors de leur saisie à l'écran; 4 le code d'accès doit être exclusivement dédié à la levée du contrôle

Docu 38560 p.4 parental sauf dans le cas d'un service payant où il peut se confondre avec le code d'achat. Toutefois, lorsque l'achat du programme permet de visionner celui-ci à plusieurs reprises pendant une période déterminée, le code d'accès doit être demandé avant chaque visionnement; 5 le code d'accès parental doit pouvoir être modifiable aisément et à tout moment par l'utilisateur qui détient le code d'accès d'origine; 6 l'accès au programme doit être automatiquement re-verrouillé à chaque interruption de visionnage par l'utilisateur, à l'exclusion de l'interruption qui consiste à faire une pause momentanée en conservant l'image figée à l'écran. 3. Tout distributeur d'un service télévisuel à code parental doit mettre en place un système garantissant que le code d'accès parental d'origine est exclusivement communiqué à un utilisateur ayant 18 ans accomplis. 4. Tout distributeur qui propose une offre comprenant un service télévisuel à code parental d'un éditeur de services établi dans un Etat membre de l'union européenne ou établi en dehors d'un Etat membre de l'union européenne mais utilisant une liaison montante vers un satellite située dans un Etat membre de l'union européenne ou, à défaut, une capacité satellitaire accordée par un Etat membre de l'union européenne ou relevant d'un Etat partie à la convention du Conseil de l'europe sur la télévision transfrontière, doit recourir à un système d'accès conditionnel permettant un niveau de protection des mineurs au moins équivalent à celui qui est prévu par l'etat dont relève le service télévisuel. Article 6. - 1 er. Tout éditeur de services, lorsqu'il communique les informations relatives à ses programmes, que ce soit à la presse ou à tout autre vecteur de communication, doit identifier chaque programme de catégorie 2, 3, 4 et 5 avec le pictogramme adéquat visé à l'article 2, 1 er, et y associer la mention visée à l'article 2, 2. La même identification doit également être effectuée dans les guides électroniques de programmes. Au sens du présent paragraphe et des 2 et 3, par guide électronique de programmes, il faut également entendre le catalogue d'un service non linéaire. 2. Les horaires de diffusion des programmes d'un service télévisuel linéaire qui sont communiqués à la presse ou à tout autre vecteur de communication, ou repris via les métadonnées dans un guide électronique de programmes doivent correspondre aux horaires de diffusion réels de ces programmes. 3. Les informations relatives à chaque programme destinées à la presse ainsi que celles contenues dans un guide électronique de programmes ne peuvent pas comprendre, à l'exception du titre du programme, de termes et d'images susceptibles de nuire à l'épanouissement physique, mental ou moral des mineurs. Par dérogation à l'alinéa 1 er, un guide électronique de programmes peut comprendre des informations relatives aux programmes de catégories 3, 4 et 5 qui sont susceptibles de nuire à l'épanouissement physique, mental ou moral des mineurs si l'utilisateur dispose de la capacité de verrouiller l'accès

Docu 38560 p.5 à ces informations et d'en effectuer le déverrouillage uniquement après l'introduction d'un code d'accès parental. Le verrouillage des informations relatives aux programmes de catégorie 5, à l'exception des titres des programmes, doit être actif dès la première utilisation, sans intervention préalable de l'utilisateur. Article 7. - L'arrêté du Gouvernement de la Communauté française du 1 er juillet 2004 relatif à la protection des mineurs contre les programmes de télévision susceptibles de nuire à leur épanouissement physique, mental ou moral est abrogé. Article 8. - Le Ministre ayant l'audiovisuel dans ses attributions est chargé de l'exécution du présent arrêté. Bruxelles, le 21 février 2013. La Ministre de la Culture, de l'audiovisuel, de la Santé et de l'egalité des Chances, Mme F. LAANAN

Docu 38560 p.6 Annexe à l'arrêté du Gouvernement de la Communauté française relatif à la protection des mineurs contre les programmes télévisuels susceptibles de nuire à leur épanouissement physique, mental ou moral Pictogramme d un programme télévisuel de catégorie 2 : Pictogramme d un programme télévisuel de catégorie 3 : Pictogramme d un programme télévisuel de catégorie 4 : Pictogramme d un programme télévisuel de catégorie 5 : Vu pour être annexé à l'arrêté du Gouvernement de la Communauté française relatif à la protection des mineurs contre les programmes télévisuels susceptibles de nuire à leur épanouissement physique, mental ou moral. Bruxelles, le 21 février 2013. La Ministre de la Culture, de l'audiovisuel, de la Santé et de l'egalité des Chances, Mme F. LAANAN