REGLEMENT DU SERVICE D ASSAINISSEMENT NON COLLECTIF



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Transcription:

SYNDICAT MIXTE D ALIMENTATION EN EAU POTABLE ET D ASSAINISSEMENT DE LA REGION DE CHATEAUNEUF SUR CHARENTE REGLEMENT DU SERVICE D ASSAINISSEMENT NON COLLECTIF Bureau du service d assainissement non collectif : Champ de Peuroty, Route d Archiac 16120 CHATEAUNEUF/C Tel : 05-45-21-16-90 Fax : 05-45-63-09-61 Communes concernées : ANGEAC-CHARENTE, BIRAC, BONNEUIL, BOUTEVILLE, CHAMPMILLON, CHATEAUNEUF SUR CHARENTE, ERAVILLE, ETRIAC, GRAVES SAINT AMANT, HIERSAC, JURIGNAC, MALAVILLE, MOSNAC, MOULIDARS, NONAVILLE, SAINT-SIMEUX, SAINT-SIMON, TOUZAC, VIBRAC, VIVILLE

1. Dispositions générales : 1.1 Objet du règlement : Le règlement du service définit les obligations mutuelles entre le service public de l assainissement non collectif (SPANC) et ses usagers qui sont les propriétaires d immeubles équipés ou à équiper d un dispositif d assainissement non collectif ou les occupants de ces immeubles. Le règlement s applique sur les 20 communes citées ci-dessus. 1.2 Engagements du service : Les prestations qui vous sont garanties sont les suivantes : - Une proposition de rendez-vous dans un délai de 5 jours ouvrés pour la vérification des travaux avant remblaiement avec respect de l horaire du rendez-vous dans une plage horaire de 2 heures. - Un accueil téléphonique au 05-45-21-16-90 du lundi au mercredi de 8h30 à 12h30 et de 13h30 à 17h00, le jeudi de 8h30 à 12h30 et de 13h30 à 18h00 et le vendredi de 8h30 à 12h30. - La réception du public ne se fait que sur rendez-vous. 1.3 Obligation de traitement des eaux usées : Les immeubles non raccordés à un réseau d assainissement non collectif doivent être dotés d un assainissement autonome dont les installations seront maintenues en bon état de fonctionnement (article L. 1331-1-1 du code de la santé publique. Cette obligation de traitement concerne les immeubles situés en zone d assainissement non collectif mais également les immeubles situés en zone d assainissement, soit parce que le réseau d égout n est pas encore en service, soit si le réseau existe, parce que l immeuble n est pas raccordé. 1.4 Obligation de contrôle par les communes : L article L.2224-8 du code général des collectivités territoriales charge les communes du contrôle des systèmes d assainissement non collectif. Elles doivent à ce titre : - Vérifier leur entretien et leur bon fonctionnement : pas de pollution des eaux, d insalubrité ou d inconvénients de voisinage - Vérifier la conformité réglementaire de la conception et de l exécution des installations réalisées ou réhabilitées depuis moins de huit ans - Etablir, le cas échéant, une liste de travaux à réaliser Les communes ont transféré cette compétence au S.M.A.E.P.A. 1.5 Définitions : - Assainissement non collectif : Par assainissement non collectif ou assainissement autonome, on désigne tout système d assainissement effectuant la collecte, le transport, le traitement et l évacuation des eaux usées domestiques ou assimilées, des immeubles ou parties d immeubles non raccordées à un réseau public d assainissement. - Installation d assainissement non collectif : Elle comporte : o Les canalisations de collecte des eaux ménagères (cuisine, salle de bain, lessive) et des eaux vannes (urine, matières fécales) o Le prétraitement (fosse toutes eaux, bac dégraisseur, fosse septique ) o Les ouvrages de transfert : canalisations, poste de relèvement des eaux (le cas échéant) o La ventilation de l installation o Le dispositif d épuration par dispersion dans le sol ou évacuation vers un exutoire tel que décrit dans le DTU 64.1 - Equivalent-habitant (EH) : On entend par équivalent habitant la quantité moyenne de pollution émise par une personne en une journée (1EH correspond à une pollution de 60g de DBO5 par jour). - Filières classiques : On entend par filières classiques les installations par traitement par le sol. Le dispositif de traitement utilise soit le sol en place, soit des sables et graviers. Elles se distinguent ainsi des installations agrées qui utilisent d autres dispositifs de traitement. - Toilettes sèches :

Les toilettes dites sèches (sans apport d eau de dilution ou de transport) sont autorisées, à la condition qu elles ne génèrent aucune nuisance pour le voisinage, ni rejet liquide en dehors de la parcelle, ni pollution des eaux superficielles ou souterraines. Les toilettes sèches sont mises en œuvre : - Soit pour traiter en commun les urines et les fèces. Dans ce cas, ils sont mélangés à un matériau organique pour produire un compost - Soit pour traiter les fèces par séchage. Dans ce cas, les urines doivent rejoindre la filière de traitement prévue pour les eaux ménagères. Les toilettes sèches sont composées d une cuve étanche recevant les fèces ou les urines. La cuve est régulièrement vidée sur une aire étanche conçue de façon à éviter tout écoulement et à l abri des intempéries. Les sous produits issus de l utilisation de toilettes sèches doivent être valorisés sur la parcelle et ne générer aucune nuisance pour le voisinage, ni pollution. - Séparation des eaux : Pour permettre le bon fonctionnement, l évacuation des eaux pluviales ne doit, en aucun cas, être dirigée vers l installation d assainissement non collectif. 2. Obligations des propriétaires : Tout propriétaire d un immeuble, existant ou à construire, non raccordé au réseau public de collecte des eaux usées, est tenu de l équiper d une installation d assainissement non collectif destinée à collecter et à traiter les eaux usées domestiques rejetées, à l exclusion des eaux pluviales. Le propriétaire est responsable de la conception et de l implantation de cette installation, qu il s agisse d une création ou d une réhabilitation, ainsi que de la bonne exécution des travaux correspondants. Les installations d assainissement non collectif doivent être maintenues en bon état de fonctionnement, ne pas créer de nuisances et respecter certaines règles de conception ou d implantation. Les installations existantes doivent correspondre à la réglementation en vigueur à la date de leur mise en place. 2.1 Procédure préalable à l établissement, la réhabilitation ou la modification d un assainissement non collectif : Tout propriétaire d habitation ou toute personne ayant un projet de création ou de modification d un assainissement non collectif peut s informer, auprès du SPANC ou de la mairie, du zonage d assainissement et du mode d assainissement selon lequel doivent être traitées ses eaux usées (assainissement collectif ou non-collectif). La carte d aptitude des sols à l assainissement non collectif contenue dans l étude préalable au schéma directeur d assainissement de la commune peut aussi être consultée. Elle donne des indications par hameau. Ces informations sont à utiliser avec précaution à cause de l hétérogénéité des sols. Si l habitation se trouve dans une zone non desservie par un réseau d assainissement collectif, il doit présenter son projet dans le cadre de son dossier de permis de construire s il s agit s une construction soumise à permis de construire ou directement au SPANC s il s agit d une réhabilitation complète ou partielle de l installation existante. 2.2 Prescriptions applicables aux installations nouvelles : Toute installation nouvelle, modifiée (à la suite d une augmentation du nombre de pièces principales, d un changement d affectation de l immeuble ) ou réhabilitée doit être conforme : - Aux prescriptions techniques générales applicables aux systèmes d assainissement non collectif définies dans : o L arrêté du 7 septembre 2009 fixant les prescriptions techniques applicables aux installations d assainissement non collectif recevant une charge brute de pollution organique inférieure ou égale à 1.2 kg/j de DBO5 (20 EH) ; o L arrêté du 22 juin 2007 relatif à la collecte, au transport des eaux usées des agglomérations d assainissement ainsi qu à la surveillance de leur fonctionnement et de leur efficacité, et aux dispositifs d assainissement recevant une charge brute de pollution organique supérieure à 1.2 kg de DBO5 (20EH) - Aux prescriptions particulières pouvant être édictées pour certaines zones : o Les prescriptions particulières du service o Le règlement des PLU o Des arrêtés préfectoraux notamment celui du 22 avril 2002 relatif aux périmètres de protection rapprochée de captage o Des arrêtes municipaux

- Et respecter au maximum le DTU 64.1 concernant la mise en œuvre des dispositifs d assainissement autonome des maisons d habitation individuelle. Les installations avec d autres dispositifs de traitement que les filières classiques doivent faire partie de la liste des dispositifs agréés par les ministères en charge de l écologie et de la santé et publiée au Journal Officiel. Toute installation nouvelle doit disposer d un guide utilisation rédigé en français, remis au propriétaire, par le constructeur et tenu à la disposition du SPANC. Le locataire ou toute personne occupant doit également disposer de ce document. 2.3 Prescriptions particulières du service : Une étude de définition de la filière par un bureau d étude spécialisé et à la charge du pétitionnaire pourra être demandée pour : - les autres établissements : restaurant, hôtel, camping, salle des fêtes, permis de construire groupé, lotissement, école, gîte - et obligatoire pour les installations supérieures à 20 équivalent habitant, soumises aux obligations de l arrêté du 22 juin 2007 relatif à la collecte, au transport des eaux usées des agglomérations d assainissement ainsi qu à la surveillance de leur fonctionnement et de leur efficacité, et aux dispositifs d assainissement recevant une charge brute de pollution organique supérieure à 1.2 kg de DBO 5. En aucun cas, le SPANC n est un maître d œuvre ou un bureau d étude. Cette étude peut également être exigée par le SPANC si la complexité du projet ou le contexte local et environnemental le justifie. Cette étude comprend : - une étude de sol à la parcelle (pédologie et hydrogéologie), - la prise en compte des caractéristiques de l immeuble, du terrain et du milieu récepteur si besoin, - une description, un dimensionnement et une implantation des différents ouvrages de collecte et de traitement, et les conditions de rejet. Ces prescriptions sont tenues à la disposition de l usager par le SPANC 3. Responsabilités des propriétaires : 3.1 Le Maintien en bon état de fonctionnement des ouvrages : Le propriétaire d un immeuble équipé d une installation d assainissement non collectif est responsable du bon fonctionnement des ouvrages, afin de préserver la qualité des eaux souterraines et superficielles et la salubrité publique. A cet effet, seules les eaux usées domestiques définies ci-dessus sont admises dans les ouvrages d assainissement non collectif. Il est interdit notamment d y rejeter : - Les eaux pluviales - Les lingettes - Les tampons / serviettes hygiéniques - Les préservatifs - Les produits non biodégradables - Les ordures ménagères, même après broyage - Les huiles de vidange - Les hydrocarbures - Les acides cyanures, peintures, médicaments et plus généralement toute substance, tout corps solide ou non, pouvant polluer le milieu naturel ou nuire au bon fonctionnement des ouvrages. Le bon fonctionnement des ouvrages impose également au propriétaire, dans le respect des règles de conception de l installation : - De maintenir les ouvrages en dehors de toute zone de circulation et de stationnement du véhicule, des zones de culture ou de stockage de charges lourdes. - D éloigner tout arbre et plantation des dispositifs d assainissement - De maintenir perméable à l air et à l eau la surface de ces dispositifs (notamment en s abstenant de toute construction ou revêtement étanche au dessus des ouvrages) - De conserver en permanence une accessibilité totale aux ouvrages et aux regards

- D assurer régulièrement les opérations d entretien. Dans le cas de maisons locatives, le contrat de bail peut définir les modalités d entretien et de maintien en bon état de fonctionnement des ouvrages de l assainissement non collectif. 3.2 L entretien des ouvrages : Le dispositif d assainissement non collectif doit être entretenu de manière à assurer : - Le bon état des installations et des ouvrages, notamment des dispositifs de ventilation et, dans le cas où la filière le prévoit, des dispositifs de dégraissage ; - Le bon écoulement des effluents jusqu au dispositif d épuration ; - L accumulation normale des boues et des flottants à l intérieur de la fosse. Les ouvrages et les regards doivent être accessibles pour assurer leur entretien et leur contrôle. Les installations doivent être vérifiées et nettoyées aussi souvent que nécessaire, au minimum, tel que le prévoit le guide d utilisation. Les vidanges de fosses toutes eaux sont effectuées avec une périodicité adaptée en fonction de la hauteur de boues, qui ne doit pas dépasser 50 % du volume utile de la fosse. La vidange, le transport et l élimination des matières de vidange son réalisées par un entrepreneur ou un organisme disposant d un agrément préfectoral. L entrepreneur ou l organisme qui réalise une vidange, choisi librement par le demandeur, est tenu de lui remettre un bordereau de suivi des matières de vidange signé par le demandeur et la personne agréée et tenu à la disposition du SPANC. Ce bordereau comporte au minimum les informations suivantes : - Le numéro du bordereau - Le nom ou la raison sociale et l adresse de l entreprise agréée ainsi que le numéro départemental dz l agrément et sa date de fin de validité. - Le numéro d immatriculation du véhicule de vidange - L adresse de l immeuble ou est située l installation dont la vidange a été réalisée - Les coordonnées du propriétaire ou de l occupant - La date de vidange - Les caractéristiques, la nature et la quantité des matières éliminées, le lieu où les matières de vidange sont transportées en vue de leur élimination. 4. Le contrôle technique par le service public d assainissement non collectif : 4.1 Nature du contrôle technique : Le contrôle vise à vérifier que les installations d assainissement non collectif ne portent pas atteinte à la salubrité publique, ni à la sécurité des personnes, et permettant la préservation de la qualité des eaux superficielles et souterraines, en identifiant d éventuels risques environnementaux ou sanitaires liés à la conception, à l exécution, au fonctionnement, à l état ou à l entretien des installations. Ce contrôle est réalisé en application : - De l arrêté du 7 septembre 2009 fixant les modalités et l exécution de la mission de contrôle des installations d assainissement non collectif et de ses annexes récapitulant le contenu du contrôle ; - De l arrêté du 6 mai 1996 fixant les modalités du contrôle technique exercé par les communes sur les systèmes d assainissement non collectif pour ses parties non abrogées. Les propriétaires de toilettes sèches sont aussi soumis à ce contrôle. Les points supplémentaires de contrôle sont : - La vérification de l étanchéité de la cuve recevant les fèces et/ou les urines ; - Le respect des règles d épandage et de valorisation des sous-produits des toilettes sèches. 4.2 Modalité du contrôle des installations neuves ou réhabilitées : 1. Vérification de la conception et de l implantation

Le propriétaire qui projette de réaliser ou de réhabiliter une installation d assainissement remet au SPANC la fiche «demande d installation d un assainissement non collectif», disponible en mairie ou auprès du SPANC, qu il aura au préalable remplie. Dans le cas d une construction soumise à permis de construire, la demande est obligatoirement annexée au dossier de demande de permis de construire. 2. Vérification de la bonne exécution des ouvrages : Le SPANC doit être informé par le propriétaire ou l entrepreneur au moins 1 jour ouvrable avant le début des travaux pour contrôler le chantier aux différentes étapes. Le remblaiement de tous les éléments constituant l assainissement ne peut intervenir qu après contrôle par le SPANC de la bonne exécution des travaux. Le certificat de conformité n est délivré qu après la mise en place de la ventilation munie d un extracteur éolien ou statique. A l issue de ce contrôle, le SPANC envoie au propriétaire et au maire de la commune un rapport de visite qui constate la conformité ou la non-conformité des travaux. En cas de non-conformité, le SPANC invite le propriétaire et l entrepreneur à réaliser les travaux nécessaires pour rendre les ouvrages conformes à la réglementation applicable et procède à une nouvelle visite avant remblaiement, sur demande du propriétaire ou de l entrepreneur, pour constater les modifications effectuées. Le propriétaire dispose d un délai de six mois pour finaliser ses travaux suite à la dernière visite de chantier du SPANC Tous les travaux réalisées, sans que le SPANC ait pu en vérifier la bonne exécution avant remblaiement pourront être déclarés non conformes. 4.3 Modalités du premier contrôle de la conception et de la bonne exécution des installations réalisées après le 31 décembre 1998 : Ce contrôle concerne les installations réalisées après le 31 décembre 1998 et qui n ont fait l objet d aucun contrôle du SPANC, ni au moment de leur mise en place ni après. Ce contrôle consiste, lors d une visite sur place, à : - Identifier, localiser et caractériser les dispositifs constituant l installation - Repérer l accessibilité et les défauts d entretien et d usure éventuels - Vérifier l adaptation de la filière à l usage et à l environnement - Vérifier le respect des prescriptions techniques et réglementaires en vigueur au moment de la construction du dispositif - Vérifier la réalisation périodique des vidanges sur la base des bordereaux de suivi - Vérifier l entretien du bac dégraisseur le cas échéant - Constater que le fonctionnement de l installation n engendre pas de risques environnementaux, de risques sanitaires ou de nuisances 4.4 Modalités du premier contrôle de la conception et de la bonne exécution des installations réalisées avant le 31 décembre 1998 : Ce contrôle concerne les installations réalisées avant le 31 décembre 1998 et qui n on fait l objet d aucun contrôle du SPANC. Il s agit alors de faire un diagnostic du bon fonctionnement et de l entretien des installations. Ce contrôle consiste, lors d une visite sur place, à : - Identifier, localiser et caractériser les dispositifs constituant l installation - Repérer l accessibilité et les défauts d entretien et d usure éventuels - Vérifier le respect des prescriptions techniques réglementaires en vigueur au moment de la réalisation ou de la réhabilitation de l installation - Vérifier la réalisation périodique des vidanges sur la base des bordereaux de suivi - Vérifier l entretien du bac dégraisseur le cas échéant

- Constater que le fonctionnement de l installation n engendre pas de risques environnementaux, de risques sanitaires ou de nuisances 4.5 Modalités du contrôle périodique des installations : Ce contrôle concerne l ensemble des installations d assainissement non collectif qui ont fait l objet d un premier contrôle. Le contrôle est effectué au maximum tous les 10 ans. Des contrôles plus fréquents peuvent en outre être effectués en cas de nuisances constatées dans le voisinage ou si l installation n est pas un dispositif «classique» et nécessite plus d entretien. Un compte rendu du contrôle technique est remis au propriétaire et le cas échéant à l occupant des lieux. Ce contrôle consiste, lors d une visite sur place, à : - Vérifier les modifications intervenues depuis le précédent contrôle - Repérer l accessibilité et les défauts d entretien et d usure éventuels - Vérifier la réalisation périodique des vidanges sur la base des bordereaux de suivi - Vérifier l entretien du bac dégraisseur le cas échéant - Constater que le fonctionnement de l installation n engendre pas de risques environnementaux, de risques sanitaires ou de nuisances 4.6 Modalités du contrôle périodique des installations : Le document établi à l issue du contrôle des installations d assainissement non collectif effectué dans les conditions prévues au code de la santé publique et daté de moins de trois ans au moment de la signature de l acte de vente est joint au dossier de diagnostic technique prévu au code de la construction et de l habitation. Si le contrôle des installations d assainissement non collectif effectué dans les conditions prévues aux articles 4.30à 4.5 est daté de plus de trois ans ou inexistant, sa réalisation est à la charge du vendeur. En cas de non-conformité de l installation d assainissement non collectif lors de la signature de l acte authentique de vente, l acquéreur fait procéder aux travaux de mise en conformité dans un délai d un an après l acte de vente. 4.7 Conditions de rejet : Les rejets d effluents, même traitée, dans un puisard, puits perdu, puits désaffecté, cavité naturelle ou artificielles sont interdits. Les puits d infiltration doivent faire l objet d une autorisation de la collectivité compétente en assainissement non collectif, sur la base d une étude hydrogéologique. Le rejet vers le milieu hydraulique superficiel (fossé, réseau pluvial, cours d eau ) peut être effectué à titre exceptionnel avec une autorisation du propriétaire ou du gestionnaire du milieu récepteur (mairie, département, particulier ) et une étude particulière (qui sera définie ultérieurement dans la circulaire), à la charge du pétitionnaire, démontrant qu aucune autre solution n est envisageable sur la parcelle privée. La qualité minimale requise pour un rejet superficiel en sortie d un système d assainissement autonome est de 30 mg/l pour la demande biochimique en oxygène sur cinq jours (DBO5). En présence d un rejet en milieu hydraulique superficiel, un contrôle de la qualité du rejet peut être réalisé. Les frais d analyse seront à la charge du propriétaire. 4.8 Accès à l installation, prise de rendez-vous : Conformément à l article L1331-11 du code de la Santé Publique, les agents de l exploitant du SPANC sont autorisés à pénétrer dans les propriétés privées pour contrôler les installations d assainissement non collectif. Le propriétaire est prévenu par l envoi d un avis préalable d intervention dans u délai qui ne peut être inférieur à 7 jours ouvrés et il devra en avertir l occupant dans le cadre d une maison locative. Il peut demander une modification de la date ou de l heure de ce rendez-vous et en avertir le service au moins deux jours avant. L usager doit faciliter l accès de ses installations aux agents du service. Il doit être présent ou représenté lors de toutes interventions du service. Les agents du service d assainissement n ont pas la possibilité de pénétrer de force dans une propriété privée. S il y a lieu, ils doivent relever l impossibilité d effectuer leur contrôle dans laquelle ils ont été mis, à charge, pour le Maire de la commune concernée, au titre de ses pouvoirs généraux de police, de constater ou de faire constater l infraction. 4.9 Documents à fournir pour la réalisation du contrôle :

Lors du contrôle réalisé par le SPANC en application des articles 4.3 à 4.6, le propriétaire ou l usager tient à la disposition du SPANC les documents suivants : - Lors du premier contrôle, tout document relatif à l installation (devis, factures, certificat de conformité, plan de masse du permis de construire) - Document descriptif des modifications intervenues sur l installation depuis le précédent contrôle - Guide d utilisation de l installation pour les installations construites ou réhabilitées après le 7 septembre 2009 - Date de la dernière vidange et bordereau de suivi des matières de vidange 4.10 Rapport de visite, suites au contrôle des installations existantes : A l issue des contrôles décrits aux articles 4.3 à 4.6, un rapport de visite est adressé par le SPANC au maire de la commune concernée. Celui-ci après y avoir éventuellement ajouté des observations, le signe et le transmet au SPANC qui l envoie au propriétaire de l immeuble et, le cas échéant, à l occupant des lieux. Dans le cas des cessions de propriété, le rapport est envoyé au demandeur du contrôle. Ce rapport établi si nécessaire : - Des recommandations - Des prescriptions en cas de risques sanitaires et environnementaux. Le SPANC dresse alors la liste des travaux classés, le cas échéant, par ordre de priorité à réaliser par le propriétaire de l installation. Ces travaux sont à réaliser dans les quatre ans à compter de la date de notification au propriétaire de la liste des travaux. Ce délai peut être raccourci par le Maire selon l importance du risque en application de l article L. 2212-2 du code général des collectivités territoriales dans le cadre des contrôles décrits aux articles 4.3 à 4.5. Le propriétaire informe le SPANC des modifications réalisées à l issue du contrôle. Le SPANC procède alors à un contrôle de la conception et de la réalisation de ces travaux avant remblaiement, dans les conditions fixées à l article 4.2 du présent règlement. 4.11 Sanctions : Dans le cas ou l usager occupant de l immeuble refuse de laisser l accès à la propriété privée c'est-à-dire le terrain et l immeuble qui y est édifié) pour la réalisation de l un des contrôle ou diagnostics prévus par le service, il sera astreint au paiement d une somme équivalente à la redevance d assainissement non collectif correspondante majorée de 100 %. 5. Modalités de facturation : 5.1 Redevables : Dans le cas des permis de construire suite à l arrêté accordant la construction, une facture (avis de somme à payer) sera adressée au propriétaire de l immeuble après le contrôle de la conception et d implantation. Cette redevance comprend aussi le contrôle de la bonne exécution de l installation d assainissement. Une facture biannuelle sera adressée à l usager occupant de l immeuble (le titulaire de l abonnement à l eau, à défaut le propriétaire du fonds de commerce, à défaut le propriétaire de l immeuble) par le biais du prestataire du syndicat d eau après le diagnostic de bon fonctionnement et d entretien puis après chaque contrôle périodique de l installation existante. Lorsque le locataire déménage en cours d année ou que la maison est vendue, la redevance est due par la personne présente dans le logement au moment de la facturation. Dans le cas des personnes ne disposant pas de compteur d eau, la facture biannuelle sera adressée à l occupant de l immeuble (à défaut le propriétaire dub fond de commerce, à défaut le propriétaire de l immeuble) par le biais du prestataire du syndicat d eau après le diagnostic de bon fonctionnement et d entretien puis après chaque contrôle périodique de l installation existante. Lorsqu un propriétaire possède plusieurs logements avec plusieurs systèmes d assainissement mais desservi par un seul compteur d eau, la redevance de bon fonctionnement est facturée à chaque occupant de l immeuble par le biais du prestataire du syndicat d eau après le diagnostic de bon fonctionnement et d entretien puis après chaque contrôle périodique de l installation existante.

5.2 L évolution des tarifs : Les tarifs appliqués sont fixés par délibération de la collectivité. Les frais de facturation sont fixés par le biais d une convention avec les prestataires des différents syndicats d eau. Le budget du SPANC est indépendant de celui de la collectivité. Toute information est disponible auprès du SPANC et de la collectivité. Si de nouveaux frais, droits, taxes, redevances ou impôts étaient imputés au service de l assainissement non collectif, ils seraient répercutés de plein droit sur votre facture. Vous êtes informé des changements de tarifs à l occasion de la première facture appliquant le nouveau tarif. 6. Dispositions d application : 6.1 Date d application : Le présent règlement est mis en vigueur à dater de son affichage en mairie, après adoption par la collectivité et transmission au contrôle de légalité, tout règlement antérieur étant abrogé de ce fait. 6.2 Voies de recours des usagers : Le présent règlement est mis en vigueur à dater de son affichage en mairie, après adoption par la collectivité et transmission au contrôle de légalité, tout règlement antérieur étant abrogé de ce fait. Toute contestation portant sur l organisation su service (délibération instituant la redevance ou fixant ses tarifs, délibération approuvant le règlement du service, etc. ) relève de la compétence exclusive du juge administratif. Préalablement à la saisie des tribunaux, l usager peut adresser un recours gracieux dans un délai de 2 mois à l auteur de la décision contestée. L absence de réponse à ce recours dans un délai de 2 mois vaut décision de rejet. 6.3 Modification du règlement : Des modifications au présent règlement peuvent être décidées par la collectivité et adoptées selon la même procédure que celle suivie par le règlement initial. Toutefois, ces modifications doivent être portées préalablement à la connaissance des usagers du service pour leur être opposables. Délibéré et voté par l assemblée délibérante dans sa séance du Certifié exécutoire par le Président Le Président, Jean-Paul ZUCCHI