QUESTIONS/REPONSES. Les Sargasses

Documents pareils
CENTRALES HYDRAULIQUES

FICHE DE SECURITE FUMESAAT 500 SC

BRICOLAGE. Les précautions à prendre

Fiche de données de sécurité

SECTION 3: Composition/informations sur les composants 3.2. Mélanges % CAS # (EC) No 1272/ /45/EC Deuterium oxide 99.

Chapitre 1 : Qu est ce que l air qui nous entoure?

RAID PIEGES ANTI-FOURMIS x 2 1/5 Date de création/révision: 25/10/1998 FICHE DE DONNEES DE SECURITE NON CLASSE

Comment concevoir son lit biologique

Equipe de Direction : -Docteur Christine BOURDEAU Responsable médical. - Annie PAPON Cadre responsable

Fiche de données de sécurité selon 1907/2006/CE, Article 31

TAURUS SECURITY AGENCY

FICHE DE DONNEES DE SECURITE. 1 Identification de la Substance / du Mélange et de la Société / l Entreprise

Sdage, état d avancement de la révision et prochaine consultation

Organisation de la gestion de crise à Mayotte. Préfecture de Mayotte- SIDPC Mise à jour août 2011

Ensemble nous aurons l air meilleur!

Utilisation des 7 cartes d intensité jointes en annexe du règlement. A- Protection d une construction vis-à-vis des effets toxiques :

PPMS. Ce recueil de tableaux vous guidera dans la conception et dans la présentation du PPMS de l établissement. Plan Particulier de Mise en Sureté

GASMAN II MANUEL D UTILISATION

Qu est-ce que la communication?

Fiche N 18 Ind. 1 du 21 juin 2013 LA GESTION DE CRISE DANS LE DOMAINE NUCLÉAIRE

Séquence 1 : La place du MSP et de l ISP

Fiche de données de sécurité selon 1907/2006/CE, Article 31

«Une heure pour savoir»

Site d étude. Résultats

Fiche de données de sécurité

Présentation d µgaztox_dist Rev22_06_09

Energie Nucléaire. Principes, Applications & Enjeux. 6 ème /2015

Surveillance et suivi d un émergent en Alsace Anoplophora glabripennis

Fiche de données de sécurité

Un nouveau service d information et de mesures. Lignes électriques haute et très haute tension et champs magnétiques de très basse fréquence

FICHE DE DONNÉES DE SÉCURITÉ

Contenu de la formation PSE1et PSE2 (Horaires à titre indicatif)

HUMI-BLOCK - TOUPRET

Forums et plan d action régional sur les algues bleu-vert au Bas-Saint-Laurent. Rapport d activités

SECTION 1: Identification de la substance/du mélange et de la société/l entreprise

Mémoire de l ACP pour le budget 2013 de l Ontario Le propane comme solution énergétique pour l Ontario

SECTION 1: Identification de la substance/du mélange et de la société/l entreprise. SECTION 2: Identification des dangers

DES I NSTALLATIONS C LASSÉES POUR LA P R O TECTION DE

RETOUR D EXPERIENCE. Exercice Départemental DAREGAL 2012 Milly la forêt DESCRIPTION DE L EXERCICE

1. Identification de la substance ou préparation et de la Société. 2. Composition/ informations sur les composants

Pourtant, la preuve est faite, de manière scientifique, que le tabagisme passif comporte des risques réels pour la santé.

CONSTRUCTION DES COMPETENCES DU SOCLE COMMUN CONTRIBUTION DES SCIENCES PHYSIQUES

L hébergement d urgence en Loire-Atlantique

agissons ensemble Octobre 2013 Fiche d information sur la gestion des risques d accidents industriels majeurs

LE POINT DE VUE DE FNE

FICHE DE DONNÉES DE SÉCURITÉ conformément au Règlement (CE) nº1907/2006 REACH Nom : KR-G KR-G

Service Prévention des Risques Professionnels. 26, rue d Aubigny Lyon cedex 03 téléphone : télécopie :

On the spot. Ecocertification et images satellites. Exploitation forestière tropicale au Cameroun

Projet de loi «Engagement national pour l environnement» Guide «simplifié» des principales mesures

Fiche de données de sécurité selon 1907/2006/CE, Article 31

Intoxications collectives en entreprise après incendies de locaux Proposition d une conduite à tenir

Nous vous présentons la technologie du traitement de surfaces du 21 ème siècle

Sommaire Le mot du Maire Glossaire Pour en savoir plus Qu'est-ce qu'un risque majeur... 5

FICHE DE DONNEE SECURITE

RISQUES MAJEURS. Notice d information sur la prévention des risques majeurs À NIORT. Toutes les informations sur

Actions de l Autorité de Sûreté Nucléaire. Le contrôle de la dépollution & L information des publics

Compte-rendu du groupe de travail «services» du 26 janvier 2010 à la maison des associations de Gerbéviller. 1. Seniors en vacances

Activité 38 : Découvrir comment certains déchets issus de fonctionnement des organes sont éliminés de l organisme

FORD C-MAX + FORD GRAND C-MAX CMAX_Main_Cover_2013_V3.indd /08/ :12

Se protéger contre la contamination par les micro-organismes. Gazole, gazole non routier et fioul domestique Cuves de stockage et réservoirs

Maternité et activités sportives

LA VIE APRES VOTRE INFARCTUS

Du bon usage de la téléphonie mobile

THEME 2 : CORPS HUMAIN ET SANTE : L EXERCICE PHYSIQUE

QUEL PROTOCOLE DE REENTRAINEMENT PROPOSER AUX PATIENTS INSUFFISANTS CARDIAQUES?

PRODUITS MORTELS LES PESTICIDES DANS LE COTON

Réunion du Comité de Suivi des Projets de l'enjeu Eau

Le but de la radioprotection est d empêcher ou de réduire les LES PRINCIPES DE LA RADIOPROTECTION

DEMANDE D'AUTORISATION D'EXPLOITATION D'UNE INSTALLATION DE STOCKAGE DE DÉCHETS INERTES. Au titre de l'article L du Code de l'environnement

FICHE DE DONNÉES DE SÉCURITÉ Version du: 01/05/07

FICHE DE DONNÉES DE SÉCURITÉ

Maîtrisez les risques environnementaux de votre entreprise

FICHE DE DONNEES DE SECURITE TRACEUR DE CHANTIER OPSIAL ORANGE

Fiche de données de sécurité selon 1907/2006/CE, Article 31

Plan de communication SIG septembre et 1 er octobre. L intégration de la 3D dans l alerte des populations en cas de risques

RAID - Aérosol Fourmis, Araignées et Cafards

GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE

ASPECTS JURIDIQUES DE L ASSAINISSEMENT NON COLLECTIF

BÂTONNETS PLANTES D'APPARTEMENT & ORCHIDÉES

L échelle du ph est logarithmique, c està-dire

Plans de secours NOMBREUSES VICTIMES

FICHE DE DONNÉES DE SÉCURITÉ

RISQUES MAJEURS. Apprenons les bons réflexes! * *D.I.C.R.I.M. Document d Information Communal sur les Risques Majeurs. édition éditorial

Chauffage au bois. à la qualité de l AIR. Vallée de l Arve

Maximum Yield Technology. Maximum Yield Technolog technologie à rendement maximal

Qu est-ce que la fibrillation auriculaire? (FA)

Table des matières... i. Liste des figures...fehler! Textmarke nicht definiert. Liste des tableaux...fehler! Textmarke nicht definiert.

L APS ET LE DIABETE. Le diabète se caractérise par un taux de glucose ( sucre ) trop élevé dans le sang : c est l hyperglycémie.

Le risque inondation : comment s en protéger?

La preuve par. Principaux enseignements du bilan des PRT et. du recensement des projets télémédecine 2013

Fiche de données de sécurité selon 1907/2006/CE, Article 31

Ne brûlons plus nos déchets verts à l air libre!

troubles comportementaux aigus et/ou cognitifs tous les intervenants de l entreprise Prise en charge immédiate sur le lieu de travail.

P.L.H Patrick Leleu Humiditologue

KEIM Optil Plus. Peinture d intérieur écologique pour un habitat sain

CRMA Limousin > Nettoyage à sec : quelle réglementation? Nettoyage à sec : quelle réglementation?

Fiches Techniques. Règlement Intérieur. Particuliers

Transcription:

QUESTIONS/REPONSES Les Sargasses A- Les algues 1. D où proviennent les algues sargasses qui s échouent sur vos plages? Les sargasses sont des algues brunes dont l espèce rencontrée en mer Caraïbe est le «Sargassum fluitans». C est une algue libre qui dérive naturellement en mer. Elles évoluent en bandes de plus ou moins grande largeur (jusqu à 30 m) et peuvent s échouer sur le littoral. Des bandes de 300 km de long sur une dizaine de large sont observables en haute mer. Dans le cadre du plan d actions gouvernemental, des travaux de recherche visant à identifier l origine et les causes de ce phénomène vont être mis en place sous l égide du Ministère de l Ecologie, du Développement Durable et de l Energie qui mobilisera les organismes compétents. 2. Quelles sont les régions où s échouent les algues sargasses? Certaines algues pouvant être exclusivement flottantes, elles sont à l origine d échouages réguliers sur les côtes des Etats-Unis, notamment, où elles sont exploitées comme biomasse (compostage, épandage, etc.). Depuis 2011, des échouages touchent les Antilles. Ces arrivées d'algues sont aléatoires aussi bien dans la localisation des échouages que dans les quantités échouées. Toutefois depuis un an, ces échouages sont plus intenses et plus récurrents sur la façade atlantique des Antilles. 3. Comment ramasser les algues sargasses et quelles sont les précautions à prendre pour les personnes qui ramassent les algues sargasses? Afin de prévenir le risque de formation d'hydrogène sulfuré (H2S), il convient de procéder à l'enlèvement des algues sur le rivage dans les plus brefs délais après leur échouage. Le ramassage des algues doit être effectué sous le contrôle de professionnels formés et équipés. Le port d un détecteur de gaz tout au long des opérations de ramassage à pied est obligatoire.

Tous les travailleurs ont été informés sur les risques liés à leurs activités, les mesures de prévention et de protection à mettre en œuvre et la conduite à tenir en cas d incident. Les équipes de secours susceptibles d intervenir en cas d accident ont également été formées. A titre de précaution, ces chantiers doivent être déconseillés aux personnes asthmatiques, à celles présentant des insuffisances respiratoires, aux femmes enceintes et aux enfants de moins de 15 ans. 4. Ce phénomène est-il comparable à l échouage des algues vertes en Bretagne? En Bretagne, ce sont des algues vertes qui se développent en partie grâce aux nitrates qui sont apportés en mer par les fleuves. Ces algues plates ne sont pas du tout perméables à l air, le processus de fermentation et donc de production d H2S est ainsi facilité. En comparaison aux algues vertes qui peuvent produire entre 4 et 35 % d H2S, les algues brunes en produisent 0.6 %. 5. Pourquoi connaît-on une recrudescence d invasion des algues sargasses? Est ce un phénomène qui s installe à long terme? Dans le cadre du plan d actions gouvernemental, des travaux de recherche visant à identifier l origine et les causes de ce phénomène vont être mis en place sous l égide du Ministère de l Ecologie, du Développement Durable et de l Energie qui mobilisera les organismes compétents. B Questions sanitaires 1. D où viennent les odeurs émises par les algues sargasses? L odeur caractéristique d œuf pourri est celle de l hydrogène sulfuré (H2S). L H2S est un gaz qui provient de la décomposition naturelle des algues sargasses notamment lorsque des algues (comme toutes les matières organiques biodégradables) reposent sur une plage ou des rochers. Notre système olfactif est capable de détecter cette substance en très faible quantité (0.02 à 0.03 ppm). 2. Quel est le risque pour ma santé si je respire du H2S? Le H2S est un gaz toxique, mais la gravité de l intoxication dépend de la dose respirée et de la durée d exposition. Le risque est plus important en milieu confiné. Sur le littoral le gaz est dilué dans l air et les concentrations sont plus faibles. A partir de 14 ppm en moyenne pendant un contact de 8H ou 5 ppm en moyenne en continu sur plus de 24H, il peut y avoir des effets sur la santé. C est la raison pour laquelle, les autorités mettent en place des mesures de précaution et recommandent notamment aux personnes vulnérables et sensibles d éviter l exposition aux algues sargasses. En parallèle, une expertise est conduite par l Agence nationale de sécurité sanitaire de l environnement et du travail pour mieux connaître les effets sanitaires liés à une exposition chronique (faibles niveaux de concentrations de H2S pendant plusieurs jours) aux algues sargasses. 3. Quels sont les symptômes liés à une exposition au H2S? En cas d exposition à des concentrations modérées (50 ppm), le gaz H2S provoque des troubles respiratoires (toux ), irritations des yeux, vertiges, maux de tête. De très fortes concentrations (à

partir de 1000 ppm) doivent être atteintes pour provoquer des effets graves sur la santé avec le risque de perte de connaissance et d arrêt cardiaque, notamment dans les milieux confinés. 4. Que dois-je faire si je ressens les symptômes? Lorsque vous ressentez des symptômes, éloignez-vous de tout dépôt d algues sargasses et consultez votre médecin, en lui signalant le lieu d exposition aux algues sargasses. 5. Quelles ont les risques sanitaires pour les personnes qui ramassent les algues sargasses? L odeur perceptible du H2S est détectable à des seuils inférieurs aux seuils pouvant présenter des risques pour la santé. Toutefois, l exposition à des concentrations modérées de H2S (à partir de 50 ppm 1 ) peut provoquer des irritations oculaires ou respiratoires. Ce niveau de concentration n a jamais été atteint dans le cadre des campagnes de mesures réalisées. En cas d'irritation oculaire ou respiratoire, de malaise, le chantier doit être évacué immédiatement. Le responsable devra alors prévenir les pompiers ou le centre de secours le plus proche. 6. Quelles sont les concentrations de H2S rencontrées généralement sur nos plages ou près de nos habitations et quelles sont les recommandations sanitaires? La plupart des concentrations de H2S mesurées à proximité du littoral sont inférieures à 1 ppm. L ARS recommande les précautions suivantes : - Quitter les zones de bord de mer où les algues se sont accumulées, - Eviter de manipuler les algues en décomposition, - Eviter la baignade et le contact avec les masses d algues flottantes, - Pour les personnes sensibles (femmes enceintes, enfants en bas âge, personnes âgées, insuffisants respiratoires, asthmatiques, etc.), s éloigner des zones où l odeur d H2S est perceptible, - Consulter un médecin en cas de symptômes irritatifs. 7. Quelles sont les personnes sensibles et vulnérables? Les personnes sensibles et vulnérables sont les femmes enceintes, nourrissons et jeunes enfants, les personnes de plus de 65 ans, les personnes souffrant de pathologies cardio-vasculaires, insuffisants cardiaques ou respiratoires, personnes asthmatiques. Sont également concernées, des personnes se reconnaissant comme sensibles lors des pics de pollution et/ou dont les symptômes apparaissent ou sont amplifiés lors des pics (par exemple: personnes diabétiques, personnes immunodéprimées, personnes souffrant d affections neurologiques ou à risque cardiaque, respiratoire, infectieux). 8. Y a-t-il déjà des conséquences sanitaires graves signalées pour l homme liées à l exposition d algues sargasses? A ce jour, il n y a pas eu de signalement lié à un impact sanitaire grave lié à l exposition d algues sargasses. 1 Le ppm est une unité de mesure de concentration. 1 ppm = 1,4 mg/m3

9. Où puis-je me renseigner sur les mesures de H2S et les risques sanitaires? Site Internet de l ARS de Martinique : http://www.ars.martinique.sante.fr/situation-regionale-des-algues.176365.0.html Site Internet de l ARS Guadeloupe : http://www.ars.guadeloupe.sante.fr/les-sargasses-sont-de-retour.181043.0.html Les informations sont également disponibles également dans les mairies des communes de Martinique et de Guadeloupe ainsi qu au niveau des Préfectures de Martinique et de Guadeloupe. 10. Pourquoi les mesures de protection des travailleurs qui ramassent les algues sont différentes de celles de la population résidant à proximité des zones d échouages? Les travailleurs font l objet d une réglementation particulière visant à les protéger en fonction de leur niveau et durée d exposition ainsi que de leur vulnérabilité éventuelle. Ainsi, différentes mesures de contrôle de leur exposition sont mises en œuvre en fonction du niveau et de la durée d exposition Les valeurs de référence utilisées pour protéger la population sont plus faibles pour tenir compte de la présence de personnes vulnérables et sensibles. C Mesures prises par les autorités 1. Quelles mesures de gestion mises en œuvre au niveau local? Les interventions de l'ars s'articulent sous la coordination du Préfet, autour des axes suivants : Les mesures d'exposition de la population, La surveillance sanitaire, La communication : à destination du grand public et des professionnels de santé D autres services sont également impliqués sur cette problématique : La Direction de l environnement, de l aménagement et du logement (DEAL) assure une permanence téléphonique et se déplace sur les sites concernés pour expliquer les méthodes de ramassage les plus efficaces à la fois pour permettre un traitement optimum des algues devenues déchets et pour préserver la faune et la flore ainsi que la plage. La Direction de l alimentation, de l agriculture et de la forêt (DAAF) apporte son expertise aux agriculteurs qui souhaitent utiliser les algues comme engrais et qui peuvent ainsi débarrasser les communes d'une partie des stocks ramassés. 2. Comment est organisé le suivi des concentrations de H2S? Les ARS de Guadeloupe et de Martinique ont mis en œuvre des mesures permettant le suivi des concentrations en H 2 S. La connaissance des niveaux de H2S repose jusqu à présent sur des mesures de terrain réalisées quotidiennement. Ces mesures sont réalisées avec des détecteurs mobiles, dans les zones résidentielles les plus impactées par les échouages. Les résultats de ces mesures sont transmis aux collectivités, aux médias et sont disponibles sur le site internet de l ARS de Martinique et de Guadeloupe.

3. Comment est organisée la surveillance sanitaire? La surveillance sanitaire est organisée en Guadeloupe comme en Martinique à travers un réseau de médecins sentinelles au sein des communes les plus concernées. Les médecins sentinelles ont été destinataires d une conduite à tenir et transmettent de manière hebdomadaire le nombre de consultations pouvant être liées à une exposition à l'h2s ou aux sargasses. Il existe par ailleurs une procédure de signalement des cas graves à partir des services d'urgences des hôpitaux, du SAMU ou SOS Médecins. Un suivi de toutes les déclarations spontanées de particuliers ou autres professionnels de santé est également assuré dans les ARS, et il est régulièrement rappelé à l ensemble des médecins généralistes des communes exposées à ce risque, de déclarer à l ARS tout évènement en lien avec cette problématique sur les téléphones des Plateformes. Aucun signalement de cas grave n a été réceptionné à ce jour. 4. Qui organise le ramassage des algues sargasses? Le ramassage régulier de ces algues permet d'éviter tout trouble sanitaire des populations riveraines, de réduire l'impact sur les activités nautiques, et de limiter les conséquences en matière de fréquentation des plages. Le ramassage sur le littoral est de la compétence des maires dans le cadre de leurs pouvoirs de police générale au titre de la salubrité. Un certain nombre d actions ont été réalisées en partenariat avec les communautés de communes, le conseil général et régional et l ADEME. Pour les accompagner et les soutenir, les Préfectures procèdent à l information des maires, appuient les communes en terme d investissement et d éventuels renforts en moyens humains en lien avec les autres collectivités et travaillent à la définition d une politique de prise en charge de cette problématique sur le long terme. Des moyens aériens de l'etat sont mobilisés pour des reconnaissances permettant de cartographier le phénomène et de mesurer son évolution.