Le Secteur de l Education: Sa Gouvernance et son Rôle dans la Promotion d une Culture de l Intégrité

Documents pareils
Ghana, de l Inde, de la Jordanie, du Kenya, du Mexique, de New Zélande, du Portugal, de Serbie et du Royaume Uni.

INDIVIDUAL CONSULTANT PROCUREMENT NOTICE

Compte Rendu de l Atelier. Participation du Secteur Privé dans les Infrastructures d Eau au Liban : Le Rôle des Banques. Le 9 décembre 2010

Le terrorisme et les groups de criminalité organisée présentent tous deux des menaces sérieuses pour la sécurité nationale et globale.

RAPPORT DU GROUPE ADMINISTRATIF

Mot du Président Mot de l Administrateur Directeur Général. Profil et Organes de Gouvernance 06. I. Contexte macroéconomique et marchés en 2009

JMA Algérie 2013 Lauréats de la médaille de la FAO

Conférence régionale du Forum d Action pour la gouvernance Locale en Afrique Francophone

QU EST- CE QU UNE CONSTITUTION


Réponse des autorités françaises à la consultation de la Commission européenne sur l accès à un compte de paiement de base

REUNION DE COORDINATION DU CARN RBM YAOUNDE, JUILLET 2010

LE TELEGRAMME DU CEPLIS

ALLOCUTION DE M. BENJAMIN HOUNTON CHARGE DU BUREAU DU HAUT COMMISSARIAT DES NATIONS UNIES AUX DROITS DE L HOMME POUR L AFRIQUE DE L OUEST

Formations et Diplômes

Conseil d administration Genève, mars 2000 ESP. Relations de l OIT avec les institutions de Bretton Woods BUREAU INTERNATIONAL DU TRAVAIL

Les contributions des acteurs territoriaux à la promotion de la cohésion sociale et du développement durable aux niveaux local, national et mondial

CONSEIL DES MINISTRES

DES FEMMES GUINENNES BENEFICIENT D UNE FORMATION EN LEADERSHIP TRANSFORMATIONNEL DANS LE CADRE D UN PROGRAMME ELABORE A CET EFFET

DIRECTION DES ACHATS RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE. Ensemble, agissons pour des achats responsables

Séminaire interrégional de formation pour nouveaux Secrétaires généraux de Commissions nationales pour l UNESCO

La gouvernance des entreprises familiales : levier de performance et de pérennité. mercredi 30 En partenariat avec :

L Union des Femmes Investisseurs Arabes est une entité dépendant de la Ligue Arabe.

2 ième AG de MAGMET Article de presse 2 ième AG of MAGMET Press article

DOSSIER DE CANDIDATURE 2014 / 2015

Notice de sélection pour Consultant Individuel IC-UPS/021/2013

Plan d action de développement durable Le développement durable, une question de culture

Formation «La consolidation des comptes : approfondissement»

Jeudi 7 juin et vendredi 8 juin MAROC. La responsabilité civile et pénale du dirigeant d entreprise

FORUM DE L ENTREPRISE. Sous le thème :

Cas de la Plateforme du Niger

Bonjour et bienvenue à l assemblée publique du conseil d administration du RTL, en ce jeudi 12 mars 2015.

Format de rapport pour la notation finale (REF. 4)

Comprendre les phénomènes biologiques et psychologiques du stress

NATIONS UNIES COMMISSION ECONOMIQUE POUR L AFRIQUE Bureau pour l Afrique du Nord/ Centre Africain pour le Genre et le Développement

Projet de plan d action

Royaume du Maroc. La masse salariale et ses impacts sur les équilibres économiques et financiers

Budget de l'etat Gestion 2015 Présentation Détaillée des Dépenses

Media Advisory REVIEW OF THE 2012 MILLENNIUM DEVELOPMENT GOALS REPORT

Lettre de mission. Services de consultant pour une évaluation à mi-parcours de la Stratégie de l UIP

LOLF. Les essentiels AMUE

CONSEIL DE COORDIN AT I O N DU PROGRAM M E DE L ONUSID A

SUICIDE : Aucun âge n est épargné

INDICE DE FRÉQUENCE DES ACCIDENTS DE SERVICE

EXAMENS EN VUE DU RECRUTEMENT ET DE LA CONSTITUTION DE RÉSERVES DE RECRUTEMENT DE SYSTEM ADMINISTRATORS APPLICATION DEVELOPERS

NOTE DE PRESENTATION (BILAN DE LA 1 ERE ANNEE DU PROGRAMME INJAZ)

Termes de référence pour le recrutement d un consultant en communication

La coopération universitaire Union Européenne Maghreb dans le cadre des programmes d éducation Tempus et Erasmus Mundus

BUREAU DE L ENVOYÉ SPÉCIAL DU SECRÉTAIRE GÉNÉRAL POUR LA RÉGION DES GRANDS LACS

Appel à candidature pour la participation au Programme des Contrats de Croissance à l Export

ORGANISATION DE LA PROFESSION D IGENIEUR GEOMETRE TOPOGRAPHE AU MAROC. M. Khalid YOUSFI Secrétaire Général ONIGT onigt@yahoo.fr

Conseil Municipal des Enfants à Thionville. Livret de l électeur et du candidat

LE BILAN PEDAGOGIQUE ET FINANCIER

Secrétariat d Etat auprès du Premier Ministre chargé des Technologies Nouvelles

Guide de rentrée 2012/ Maroc

suretenucleaire.gc.ca Par : Ramzi Jammal Premier vice président et chef de la réglementation des opérations

Article 173 de la Loi ALUR du 24 mars 2014 sur la réforme des sites et sols pollués

APPEL A PROJETS PROGRAMME DE PRÉFIGURATION DU PLAN NUMÉRIQUE

Rapport d évaluation de la licence professionnelle

sur les activités futures qui seront mises en œuvre au Maroc en matière de gestion et d administration de la justice

les lacunes: Approches intégrées pour la prévention de la criminalité et la sécurité»

Cadre juridique de la Protection des Données à caractère Personnel

Analyse et exploitation des données du rapport. du PNUD sur le développement humain

ÉVALUATION DES CONSEILS D ADMINISTRATION/SURVEILLANCE : UN RETOUR D EXPÉRIENCE TRÈS POSITIF DES ADMINISTRATEURS

Liste des Participants

Royaume du Maroc. Direction des Études et des Prévisions Financières. Internet au Maroc : Etat des lieux et perspectives de développement

Dakar, Sénégal : du 17au 28 Juillet 2006

JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE ALGERIENNE N 05

Guide du programme Transition vers l'après-secondaire

MINISTÈRE DU BUDGET, DES COMPTES PUBLICS, DE LA FONCTION PUBLIQUE ET DE LA REFORME DE L ÉTAT

Banque Africaine de Développement

DES ACQUIS ET DES COMPÉTENCES

ECVET GUIDE POUR LA MOBILITÉ

Mutuelles communautaires. Une initiative d appui à la Couverture médicale de base

Réunion tenue en séance publique sous la présidence de M. DESHAYES Jean-Pierre, Maire.

CertiAWARE. «La Sensibilisation autrement!»

COMPOSANTE 3 Objectif 3.C

PROJETS ARTISTIQUES COMMUNAUTAIRES

L ORGANISATION GENERALE DE LA FONCTION PUBLIQUE

Conclusions du Conseil sur la dimension stratégique du patrimoine culturel pour une Europe durable

Evaluation de l organisation interne

COLLOQUE INTERNATIONAL ORGANISE PAR L ECOLE REGIONALE SUPERIEURE DE LA MAGISTRATURE (ERSUMA) Thème :

RAPPORT ANNUEL FORÊT D ARDEN LES JEUNES D AUJOURD HUI, L ESPOIR DE DEMAIN

Veille sociale au 12 septembre 2014

Rapport de l étude sur le projet e-gouvernement. Azalaï Hôtel de la Plage Xwlacodji

ASSOAL En partenariat avec

EDF. Contacts. présentation de l entreprise. activités proposées.

9 e UNIVERSITÉ D ÉTÉ EDAGO JEUDI 27 & VENDREDI 28 AOÛT ATLANTIA LA BAULE-

Rapport sur la journée D étude Sur La Restauration Collective

L école doit être redéfinie comme un lieu de vie et d apprentissage

MINISTERE DES POSTES, DES TELECOMMUNICATIONS ET DES NOUVELLES TECHNOLOGIES ET DE LA COMMUNICATION

Fiche d information 3 OÙ IRA L ARGENT?

Formation «Fonctionnement, réglementation et risques de l assurance»

Programme du Forum National sur la Nutrition et l Alimentation à l Hôtel KEMPINSKI N Djamena avril 2015

TUV Certification Maroc

90 ans au service de l'excellence en éducation!

F RSE Plan d action A04 Bruxelles, le MH/JC/LC A V I S. sur

Ateliers du Bureau des dossiers professionnels et sociaux ***

Signature de la convention cadre de partenariat pour l information, la formation et la promotion de la Prévention des Risques Professionnels

Transcription:

Journée d étude Le Secteur de l Education: Sa Gouvernance et son Rôle dans la Promotion d une Culture de l Intégrité Rabat, Mardi, 18 Juin 2013 Programme Page 1 sur 5

APERCU L Instance Centrale de Prévention de la Corruption (ICPC) organise en coopération avec le Ministère de l Education Nationale (MEN) et avec le soutien du Projet Régional pour l intégrité et la lutte contre la corruption dans les pays arabes (ACIAC) du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) une journée d étude sur la gouvernance du secteur de l éducation et le rôle de ce secteur dans la promotion d une culture de l intégrité. La journée d étude aura lieu le mardi 18 juin 2013 à Rabat, au Maroc et se place dans le cadre des efforts du Maroc visant à renforcer la bonne gouvernance et prévoir et combattre la corruption. Plus spécifiquement, elle vise à fournir une plateforme commune pour sensibiliser et promouvoir le dialogue autour de la prévention de la corruption et autour du secteur de l éducation de par la réponse à une double problématique : (1) comment promouvoir l éducation comme outil de prévention de la corruption, et (2) comment améliorer la gouvernance de ce secteur à travers l évaluation et la réduction des risques de corruption. Les participants à la journée d étude comprennent des représentants des instances officielles concernées, ainsi que des parlementaires, représentants de la société civile et des professionnels de l éducation. Les résultats de cette journée permettront aux parties prenantes de mieux développer et d appliquer diverses mesures renforçant les synergies entre les efforts nationaux pour la bonne gouvernance et ceux pour l amélioration de la performance du secteur de l éducation nationale. I. CONTEXTE 1. Le développement humain est défini comme étant l expansion des choix pour toutes les personnes de la société. Cela implique que les hommes et les femmes, et plus particulièrement les pauvres et les vulnérables, sont au cœur du processus de développement. L éducation forme une composante centrale de ce processus. Cela se manifeste notamment par le fait que l éducation est l un des éléments clés qui sont mesurés dans l évaluation du niveau de développement d un pays, comme le démontre l Indice de Développement Humain (IDH) du PNUD. 2. Comme tous les autres secteurs, le secteur de l'éducation est vulnérable à la corruption. Cependant, ce secteur joue également un rôle unique et primordial face à la corruption. Quand la corruption touche le secteur de l éducation, la qualité des résultats obtenus dans ce secteur est diminuée, les ressources qui lui sont disponibles sont détournées et cela contribue à l effritement de la confiance des citoyens envers l Etat et à l instabilité socio-économique. Quand les valeurs de l intégrité et de l honnêteté ne sont pas convenablement intégrées au sein du système éducatif, cela risque fortement d avoir un impact négatif sur les systèmes de valeurs de toute société. 3. La lutte contre la corruption dans les secteurs, y compris le secteur de l'éducation, repose essentiellement sur la mise en œuvre des évaluations (cadre général, opportunités et défis pour la mise en œuvre de réformes, cadre légal, application des lois en vigueur dans le dit secteur, etc.), un suivi assidu des progrès, l élaboration de cartographies des risques, la réalisation de consultations extensives ainsi que sur un travail d identification des possibles remèdes et de mécanismes de coordination nécessaires pour la mise en œuvre des réformes, similairement aux efforts actuellement mis en place par l ICPC dans les secteurs de la santé et des transports. Page 2 sur 5

4. Les zones les plus sujettes à la corruption dans le secteur de l éducation incluent la grande et petite corruption et comprennent le financement, la construction et maintenance des infrastructures, la distribution de fournitures et de matériaux, la rédaction des manuels scolaires, le recrutement et la promotion des professeurs, les systèmes d information, les examens et diplômes ainsi que l accréditation des institutions 1. La réduction de ces risques est un processus intrinsèquement liée à l amélioration de la gouvernance de ce secteur. Cela implique une large participation de la société dans les prises de décisions, un état de droit juste et appliqué de manière impartiale, une transparence et un accès libre à l information, une forte réactivité des institutions vis-à-vis des parties prenantes, des orientations consensuelles afin d atteindre les meilleurs intérêts de tous. 5. De plus, il existe un accord sur le fait que le secteur de l éducation est un secteur d autant plus important pour la lutte contre la corruption de par le rôle primordial qu il joue pour créer un environnement propice à l intégrité et la transparence et inculquer des valeurs fondamentales tels que l honnêteté, l intégrité et la responsabilité pour les citoyens, et notamment les nouvelles générations. Cela peut être fait directement de par l intégration de module pédagogiques connexes à différents niveaux du système éducatif et peux puiser des références locales, culturelles et religieuses. Cela peut également être mis en place indirectement en mettant l accent sur des modèles (ou «role models») et consacrant les concepts de citoyenneté et de respect des libertés et des droits de l homme, et en transférant des compétences liées à la pensée critique. Le défi réside dans l identification d approches convenables pouvant être adoptées en accord avec la culture locale de manière durable et pouvant avoir un impact tangible. II. AGENDA 09.30 10.15 Séance d ouverture Objectifs: présenter le cadre général de la journée d étude et permettre aux organisateurs d exposer leurs orientations et perspectives à cet égard. S.E M. Abdessalam ABOUDRAR, Président de l Instance Centrale de Prévention de la Corruption S.E M. Mohamed EL OUAFA, Ministre de l Education Nationale M. Arkan El SEBLANI, Directeur du Projet Régional pour l intégrité et la lutte contre la corruption dans les pays arabes du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD-ACIAC) 10.15 10.30 Pause 1 UNDP (2011), Fighting Corruption in the Education Sector: Methods, Tools and Good Practices http://www.undp.org/content/dam/undp/library/democratic%20governance/ip/anticorruption%20methods%20 and%20tools%20in%20education%20lo%20res.pdf Page 3 sur 5

10.30 12.00 Première Séance Le secteur de l éducation et son rôle dans le renforcement de la gouvernance et la lutte contre la corruption ainsi que les efforts du Maroc à cet égard Objectif: fournir une plateforme commune pour discuter des liens entre le secteur de l éducation, la bonne gouvernance et la lutte contre la corruption du point de vue du développement humain et présenter les derniers efforts déployés dans ce cadre au Maroc afin de clarifier les opportunités et défis pour leur renforcement à l avenir. Modérateur de la session M. Arkan El SEBLANI, Directeur du Projet Régional pour l intégrité et la lutte contre la corruption dans les pays arabes du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD-ACIAC) Les liens entre l éducation, la bonne gouvernance et la lutte contre la corruption du point de vue du développement humain M. Mustafa KHAWAJA, expert sur la gouvernance et la lutte contre la corruption Les efforts entrepris par le Maroc pour l amélioration de la gouvernance du secteur de l éducation et l activation de son rôle pour le renforcement d une culture de l intégrité M. Abdelali EL AKRABA, Directeur des Affaires Juridiques, Ministère de l Education Nationale M. Fouad CHAFIQI, Directeur des Curricula, Ministère de l Education Nationale Discussions 12.00 13.30 Seconde Séance Vers le renforcement de la contribution du secteur de l éducation dans les efforts de lutte contre la corruption au niveau national Objectif: renforcer les connaissances en termes de bonnes pratiques et leçons apprises des expériences comparées dans le cadre du renforcement de la gouvernance du secteur de l éducation et de la réduction des risques de corruption dans ce secteur, ainsi que dans le cadre de l activation de son rôle dans le renforcement d une culture de l intégrité, et cela afin de mettre en place des suggestions connexes précises et identifier les différents rôles que peuvent jouer les parties prenantes dans ce cadre. Modérateur de la session M. Yassir CHOKAIRI, Directeur du Pôle Partenariat et Développement, ICPC Bonnes pratiques et leçons apprises des expériences comparées dans le renforcement de la bonne gouvernance et la prévention de la corruption dans le secteur de l éducation Mme Laetitia ANTONOWICZ, experte internationale sur l éducation Bonnes pratiques et leçons apprises des expériences comparées dans Page 4 sur 5

l intégration de la bonne gouvernance et de la lutte contre la corruption dans les programmes scolaires Dr. Muhyieddeen TOUQ, expert International sur la lutte contre la corruption M. Azzedine AKESBI, membre de Transparency Maroc Discussions 13.30 14.00 Pause 14.00 14.30 Session de clôture Objectif : présenter les principales conclusions de la journée d étude et identifier les étapes futures de suivi. M. Younes BENAKKI, Directeur du Budget et des Affaires Générales, Ministère de l Education Nationale M. Ahmed Yassine FOUKARA, Directeur du Pôle Stratégie et Etudes, ICPC Mme Ayshanie LABE, Représentante Résidente Adjointe, PNUD, Maroc 14.30 Déjeuner *** Page 5 sur 5