La cartographie des pathologies et des dépenses. Conférence de presse. 31 mai 2017

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Transcription:

La cartographie des pathologies et des dépenses Conférence de presse Couverture 31 mai 2017 Version 2012-2015 Mai 2017

Méthodologie - 3 grandes étapes structurantes Professeur Luc Barret, Médecin conseil national Docteur Ayden Tajahmady, Directeur adjoint de la direction de la stratégie, des études et des statistiques Christelle Gastaldi-Ménager, Département des études sur les pathologies et les patients

Méthodologie - 3 grandes étapes structurantes Enjeux Contrainte sur les dépenses d assurance maladie Un objectif d évolution des dépenses de santé voté par le Parlement en baisse depuis plusieurs années Aujourd hui autour de 2% versus 5 à 7 % au début des années 2000 Nécessité de mieux appréhender La nature et l ampleur des problèmes de santé Comprendre les dynamiques médicales qui sous-tendent l évolution tendancielle des dépenses mobilisées pour la prise en charge des assurés Nécessité d améliorer de façon continue l efficience des dépenses de santé Développement de la Cartographie

Objectifs de l outil «Cartographie» Un double objectif Objectiver les dépenses mobilisées pour la prise en charge des patients Identifier les leviers de la maîtrise des dépenses, au cœur de nos missions de régulation Une démarche d analyse médicalisée depuis 2012 Sortir d une logique comptable poste par poste : consultations, médicaments, hospitalisations pour avoir une lecture médicale des dépenses «pathologie» par «pathologie» Apporter un éclairage nouveau en reliant les dépenses de santé à leur finalité première: la prise en charge et le traitement des patients Des données intéressantes qui complètent celles d autres acteurs Les Comptes de la Santé de la DREES, le suivi épidémiologique de Santé publique France, les études de l INCa sur les cancers

Objectifs Présenter en avant-première les nouveaux résultats 2012-2015 En amont de la sortie du rapport annuel Charges et Produits Avec une mise en ligne dès aujourd hui des données sur Ameli.fr (fiches pathologies notamment) Répondre aux interrogations que l on se pose Quelles sont les pathologies les plus fréquentes? Combien de personnes sont concernées? Quelle évolution sur 2012-2015? Peut-on projeter ces évolutions à 5 ans? Quelles sont les dépenses mobilisées pour assurer ces soins? Comment évoluent les dépenses et pourquoi?

Méthode Couverture

Une méthode qui repose sur les données présentes dans les bases de remboursements Complétude des données sur la population couverte par le régime général A partir des données du Sniiram-PMSI 57 millions de personnes, soit 4 assurés sur 5 Des extrapolations peuvent être faites pour disposer de résultats «tous régimes» Faire «parler» des données faites pour le remboursement afin d en faire une analyse médicalisée Six mois de travaux par une équipe pluridisciplinaire qui allie compétences statistiques et médicales

Déterminer les effectifs des pathologies ou traitements spécifiques 56 pathologies ou traitements identifiés par des algorithmes spécifiques Identification par les diagnostics (hospitalisation, ALD) ou par des traitements spécifiques Pour certaines pathologies distinction entre les phases «actives» vs surveillance ou aiguës vs chroniques Tout ne peut pas être révélé par la consommation de soins Une même personne peut être identifiée plusieurs fois si elle a plusieurs pathologies

Déterminer les dépenses par pathologie Des dépenses remboursées déclinées en 27 postes ce qui permet une analyse fine En ville : toutes professions (soins de médecins, mais aussi soins infirmiers, kiné.) et tout types de soins (médicament, biologie, transports ) Hôpital (public et privé): hospitalisations en établissements MCO, SSR, psychiatrie, consultations externes Indemnités journalières pour arrêts de travail, pensions d invalidité Les dépenses sont ventilées pathologie par pathologie Contrairement aux effectifs, la somme des dépenses de chacune des pathologies correspond à la somme totale des dépenses remboursées

Une méthode délicate, en constante amélioration Une démarche engagée depuis 2012 qui va en s affinant Amélioration continue des algorithmes Intégrations et affectations de nouveaux postes : Hospitalisation à domicile, séjours en établissements psychiatriques soins de suite et réadaptation

Deux nouveautés majeures en 2017 Des analyses consolidées sur la période 2012-2015 Suivi des évolutions sur 4 ans au lieu de 3 dans les versions précédentes afin d observer des tendances à plus long terme Harmonisation des données 2012 (cf. rapport de l année précédente) afin de tenir compte des améliorations apportées Si les tendances sont les mêmes, ne pas faire de comparaison directe entre les résultats des différentes éditions des rapports Des projections à 5 ans (2016-2020) en termes d effectifs Modélisation à partir d hypothèses sur deux facteurs clés : démographie et épidémiologie

Cartographie 2017 Les principaux résultats pour la période 2012-2015

2015- Effectifs : Poids respectifs des pathologies, traitements et évènements de santé Parmi les 57,1 millions de bénéficiaires du régime général Maladies cardioneurovasculaires Traitements du risque vasculaire (hors pathologies) Diabète Cancers Maladies psychiatriques Traitements psychotropes (hors pathologies) Maladies neurologiques ou dégénératives Maladies respiratoires chroniques Maladies inflammatoires ou rares ou VIH ou SIDA Insuffisance rénale chronique terminale Maladies du foie ou du pancréas Autres affections de longue durée Maternité Hospitalisations ponctuelles Traitement antalgique ou anti-inflammatoire 3 766 000 7 527 000 3 107 000 2 519 000 1 859 000 5 343 000 1 237 000 3 050 000 978 000 77 300 484 800 1 402 000 1 270 000 7 827 000 1 434 000 Près de 20 millions de personnes (35%) Près de 26 M de personnes (45%) soit plus d 1 assuré sur 2 (55%) Pas de pathologies, traitements, maternité, hospitalisations ou traitements antalgiques ou anti-inflammatoire 31 316 000 Champ : Régime général (y compris SLM)- France entière Source : Cnamts (cartographie 2015- version G4) Page courante Nombre de personnes

2015 - Fréquences des personnes prises en charge pour pathologies et traitements selon l âge et le sexe 45% 43% 40,9% 38,9% 36,8% 34,8% 32,7% 30,7% 28,6% 26,6% 24,5% 22,5% 20,5% 18,4% 16,4% 14,3% 12,3% 10,2% 8,2% 6,1% 4,1% 2% 0% Femmes 45% 43% 40,9% 38,9% 36,8% 34,8% 32,7% 30,7% 28,6% 26,6% 24,5% 22,5% 20,5% 18,4% 16,4% 14,3% 12,3% 10,2% 8,2% 6,1% 4,1% 2% 0% Hommes Champ : Régime général (y compris SLM)- France entière Source : Cnamts (cartographie 2015- version G4)

2015 - Dépenses* : par grandes catégories de pathologies, traitements, hospitalisations ponctuelles Maladies cardioneurovasculaires Traitements du risque vasculaire (hors pathologies) Diabète Cancers Maladies psychiatriques ou psychotropes Maladies neurologiques ou dégénératives Maladies respiratoires chroniques (hors mucoviscidose) Maladies inflammatoires ou rares ou VIH ou SIDA Insuffisance rénale chronique terminale Maladies du foie ou du pancréas (hors mucoviscidose) Autres affections de longue durée (dont 31 et 32) Traitement antalgique ou anti-inflammatoire (hors Maternité (avec ou sans pathologies) Hospitalisations ponctuelles (avec ou sans pathologies, Soins courants *tous postes confondus 133,6 Mds d euros pour le Régime général (extrapolation: 158,4 Mds pour l ensemble des régimes) 1,8 1,4 2,9 3,4 3,2 5,0 5,5 5,0 6,8 7,8 13,2 14,1 (6,7) (3,4) (5,9) (4,1) (2,1) (3,9) (1,7) (9,3) 13,5 19,3 (15,8) (15,8) (5,9) (8,1) (16,8) (22,5) 30,7 0 10 20 30 Milliards d (36,7) Champ : Régime général (y compris SLM)- France entière Source : Cnamts (cartographie 2015- version G4)

2015 - Mise en perspective des effectifs, dépenses remboursées totales et annuelles moyennes par groupes de «pathologies»* Effectifs 10 000 000 9 000 000 8 000 000 7 000 000 Traitements du risque vasculaire Hospitalisations ponctuelles Note de lecture: la taille des bulles est proportionnelle à la dépense totale remboursée. *à l exception de l insuffisance rénale chronique terminale pour laquelle la dépense moyenne annuelle est très supérieure et hors champ du graphique. 6 000 000 traitements psychotropes 5 000 000 4 000 000 Maladies respiratoires chroniques 3 000 000 2 000 000 1 000 000 0 Diabète Cancers sous surveillance maladies foie/pancréas Maladie cardioneurovasculaire chronique Maladies neurodégénératives Maternité Maladies inflammatoires, rares, VIH, SIDA Maladies psychiatriques Maladies cardioneurovasculaires aigues Cancers actifs / an/ patient 0 2 000 4 000 6 000 8 000 10 000 12 000 14 000 Champ : Régime général (y compris SLM)- France entière Source : Cnamts (cartographie 2015- version G4) Dépense annuelle moyenne

2012-2015 : Evolutions des dépenses pour le régime général (en M ) Maladies cardioneurovasculaires - 325 + 1 206 Traitements du risque vasculaire (hors pathologies) Diabète + 503 Cancers +1 568 Maladies psychiatriques ou psychotropes +1 279 Maladies neurologiques ou dégénératives +594 Maladies respiratoires chroniques (hors mucoviscidose) +150 2013/2012 Maladies inflammatoires ou rares ou VIH ou SIDA Insuffisance rénale chronique terminale +294 +736 2014/2013 2015/2014 Maladies du foie ou du pancréas (hors mucoviscidose) + 587 Autres affections de longue durée (dont 31 et 32) +461 Traitement antalgique ou anti-inflammatoire (hors +47 Maternité (avec ou sans pathologies) +61 Hospitalisations ponctuelles (avec ou sans + 2 120 Soins courants +941 (500 000 000) 500 000 000 1 500 000 000 2 500 000 000 + 10,2 Mds entre 2012 et 2015 Champ : Régime général (y compris SLM)- France entière Source : Cnamts (cartographie 2015- version G4)

2012-2015 Evolutions des dépenses remboursées Mise en perspective avec les évolutions des effectifs et du «coût moyen» Taux de croissance annuel moyen 2012-2015- Hors maladies du foie et du pancréas Maladies cardioneurovasculaires Traitements du risque vasculaire (hors pathologies) Diabète Cancers Maladies psychiatriques ou psychotropes Maladies neurologiques ou dégénératives Maladies respiratoires chroniques (hors mucoviscidose) Maladies inflammatoires ou rares ou VIH ou SIDA Insuffisance rénale chronique terminale Autres affections de longue durée (dont 31 et 32) Traitement antalgique ou anti-inflammatoire (hors pathologies, traitements, maternité ou hospitalisations) Maternité (avec ou sans pathologies) Hospitalisations ponctuelles (avec ou sans pathologies, traitements ou maternité) -2,1% -1,0% -1,1% -1,3% -1,4% -0,5% -0,7% -0,3% 0,1% 0,3% 0,9% 1,5% 1,5% 1,8% 1,5% 1,7% 2,8% 2,3% 2,5% 1,1% 1,7% 0,3% 0,9% 1,5% 2,4% 3,1% 3,3% 2,9% 2,6% 3,1% 2,4% 4,0% 3,9% 3,8% 3,1% 3,4% 3,8% 5,4% 5,2% -3% -2% -1% 0% 1% 2% 3% 4% 5% 6% Champ : Régime général (y compris SLM)- France entière Source : Cnamts (cartographie 2015- version G4) Coût moyen Effectifs Depenses

Focus *Version G4 Champ: Régime Général (y compris SLM).

2015- Maladies cardioneurovasculaires : poids respectifs des différentes pathologies considérées Effectif 2M Note de lecture: la taille de la bulle est proportionnelle au montant des dépenses remboursées totales affecté à chaque pathologie, traitement ou évènement de santé représenté sur le graphique. 1M Maladie coronaire chronique Troubles du rythme ou de la conduction cardiaque Artériopathie oblitérante du membre inférieur Séquelle d accident vasculaire cérébral Les maladies cardio-neurovasculaires en 2015 (RG) 3, 8 millions de personnes 13 Mds (10% des dépenses) dont 10 Mds pour les maladies chroniques et 3 Mds pour les phases aigues Une dépense moyenne remboursée de 3 500 /an/ personne, plus élevée pour les phases aigues (environ 10 000 /an/personne en moyenne Insuffisance cardiaque chronique érébral Maladie valvulaire Autres affections cardiovasculaires chroniques Insuffisance cardiaque aiguë Accident vasculaire cérébral aigu 0 Embolie pulmo Syndrome coronaire aigu Dépense moyenne ( /an/patient) Champ : Régime général (y compris SLM)- France entière Source : Cnamts (cartographie 2015- version G4)

2012-2015: Maladies cardioneurovasculaires chroniques : Taux de croissance annuel moyen (TCAM) Evolution dynamique de la dépense globale (+2, 9%) essentiellement tirée par la hausse soutenue des effectifs (+3,2%). Une dépense annuelle moyenne pour la prise en charge des en baisse de -2,7% pour la maladie coronaire chronique) Maladies cardioneurovasculaires chroniques Autres affections cardiovasculaires Maladie valvulaire Troubles du rythme ou de la conduction cardiaque Artériopathie oblitérante du membre inférieur Insuffisance cardiaque chronique Séquelle d'accident vasculaire cérébral Maladie coronaire chronique -2,7% -0,3% -0,2% -0,4% -0,5% -0,3% 0,9% 1,8% 1,5% 2,5% 2,1% 3,2% 2,9% 2,5% 3,1% 3,7% 4,3% 3,8% 5,1% 4,8% 5,% 4,6% 5,6% 5,3% -4% -3% -2% -1% 0% 1% 2% 3% 4% 5% 6% Dépense moyenne Effectifs Dépense totale TCAM 2012-2015 Champ : Régime général (y compris SLM)- France entière Source : Cnamts (cartographie 2015- version G4)

2012-2015: Maladie coronaire chronique (ex: angine de poitrine) Evolution de la dépense remboursée moyenne /an / patient 1,5 million de personnes et 3,4 Mds de dépenses en 2015 Baisse de la dépense annuelle moyenne (-8% entre 2012-2015) Impact notamment de baisses de prix? du virage ambulatoire? 2012 88 678 461 2 021 /an Soins généralistes Soins des autres spécialistes Soins de kinésithérapie 2013 95 623 445 Soins infirmiers Médicaments Autres produits de santé Transports Autres postes SDV 2014 99 564 454 MCO séjours MCO liste en sus Actes et consultations externes Autres hospitalisations (psy/ssr/had) 2015 100 503 437 1 860 /an Prestations en espèces 0 500 Champ : Régime général (y compris SLM)- France entière 1 000 1 500 2 000 2 500 Source : Cnamts (cartographie 2015- version G4) 22

2015- Poids des cancers actifs Effectif 2M Les cancers en 2015 (régime général) 2,5 millions de personnes dont 1 million en phase active (44%) 14,1 Mds dont 12,5 Mds pour la phase active (près de 90% des dépenses) Environ 11 400 /an/patient en moyenne pour les cancers en phase active Une augmentation des dépenses sur la période 2012-2015 de +4%/an en moyenne qui s explique essentiellement par une hausse de la dépense moyenne/an/patient (cancers actifs prostate et sein en particulier) Cancers actifs 1M Autres cancers actifs Note de lecture: la taille de la bulle est proportionnelle au montant des dépenses remboursées totales affecté à chaque pathologie, traitement ou évènement de santé représenté sur le graphique. Cancer de la prostate actif Cancer du sein de la femme actif Cancer du poumon actif 0 Cancer du côlon actif Dépense moyenne /an/patient Champ : Régime général (y compris SLM)- France entière Source : Cnamts (cartographie 2015- version G4)

Cancer du sein actif: Dépenses remboursées annuelles moyennes et évolution sur la période 2012-2015 Dépense moyenne passe de 11 288 /an/patient en 2012 à 12 035 /an/ patient en 2015 Impact de l arrivée / montée en charge de nouveaux médicaments (immunothérapie anticancéreuse)? Soins généralistes 2012 1 542 3 471 1 985 Soins des autres spécialistes Soins de kinésithérapie Soins infirmiers 2013 1 558 3 469 1 960 Médicaments +5% Autres produits de santé Transports 2014 1 517 3 512 2 057 Autres postes SDV MCO séjours -6% +22% MCO liste en sus 2015 1 420 3 568 2 502 Actes et consultations externes Autres hospitalisations (psy/ssr/had) Prestations en espèces 0 2 000 4 000 6 000 8 000 10 000 12 000 14 000 Champ : Régime général (y compris SLM)- France entière Source : Cnamts (cartographie 2015- version G4) 24

Projections des effectifs sur 2016-2020

Projections d effectifs : méthode Les projections reposent sur 3 hypothèses : Une extrapolation des fréquences des pathologies observées sur le régime général à l ensemble de la population française La prise en compte de l évolution démographique prévue par l INSEE sur la période 2016-2020 Une évolution «épidémiologique» déduite des évolutions observées sur la période 2013-2015 Hypothèses donc prudence!

Méthodologie - 3 grandes étapes structurantes Projections : Diabète en 2016 27

Méthodologie - 3 grandes étapes structurantes Projections : Diabète en 2017 28

Méthodologie - 3 grandes étapes structurantes Projections : Diabète en 2018 29

Méthodologie - 3 grandes étapes structurantes Projections : Diabète en 2019 30

Méthodologie - 3 grandes étapes structurantes Projections : Diabète en 2020 31

Méthodologie - 3 grandes étapes structurantes Projections : Diabète en 2020 32

Méthodologie - 3 grandes étapes structurantes Projections : Diabète en 2020 Projections Diabète 2016-2020 3,7 millions de personnes en 2015 4,1 millions de personnes en 2020 soit + 455 000 personnes (+12%), 62% en raison de l évolution démographique 33

Méthodologie - 3 grandes étapes structurantes Projections : Maladies cardioneurovasculaires en 2016 34

Méthodologie - 3 grandes étapes structurantes Projections : Maladies cardioneurovasculaires en 2017 35

Méthodologie - 3 grandes étapes structurantes Projections : Maladies cardioneurovasculaires en 2018 36

Méthodologie - 3 grandes étapes structurantes Projections : Maladies cardioneurovasculaires en 2019 37

Méthodologie - 3 grandes étapes structurantes Projections : Maladies cardioneurovasculaires en 2020 38

Méthodologie - 3 grandes étapes structurantes Projections : Maladies cardioneurovasculaires en 2020 Projections maladies cardioneurovasculaires 2015-2020 4,5 millions de personnes en 2015 5,1 millions de personnes en 2020 soit + 604 000 personnes (+13%), les 2/3 en raison de l évolution démographique 39

Projection à l horizon 2020: Top 5 d augmentation en termes d effectifs Effectifs* en 2015 Effectifs projetés en 2020 Evol 2015-2020 (%) Evol 2015-2020 (nb) Dont effet Dont effet démographique épidémiologique Maladies cardioneurovasculaires 4 510 000 5 114 000 13% 604 400 400 000 204 400 Diabète 3 695 000 4 151 000 12% 455 300 285 800 169 500 Maladies respiratoires chroniques (hors mucoviscidose) 3 563 000 3 904 000 10% 340 500 153 300 187 200 Maladies psychiatriques 2 188 000 2 434 000 11% 246 100 63 400 182 600 Maladies inflammatoires ou rares ou VIH ou SIDA 1 148 000 1 383 000 20% 234 800 44 500 190 300 *extrapolés France entière Attention: les effectifs ne sont pas sommables car certains patients peuvent avoir plusieurs pathologies et donc se retrouver dans plusieurs catégories

Projection à l horizon 2020: Top 5 d augmentation en termes d effectifs Sur la période 2016-2020, la croissance annuelle moyenne des effectifs tend à ralentir comparativement à celle observée sur la période 2013-2015. Taux de croissance annuel moyen (/an) Sur 2013-2015 (observé) Sur 2016-2020 (projections) Maladies cardioneurovasculaires 3,3% 2,7% Diabète 2,8% 2,4% Maladies respiratoires chroniques (hors mucoviscidose) 2,2% 1,9% Maladies psychiatriques 4,8% 2,1% Maladies inflammatoires ou rares ou VIH ou SIDA 4,1% 3,8%

Projection à l horizon 2020: principaux enseignements Sur la période 2016-2020 La croissance des effectifs se poursuit pour la plupart des pathologies Elle tend globalement à ralentir par rapport à ce qui était observé entre 2013-2015 Elle résulte d effets contrastés, selon les pathologies, entre les évolutions démographiques et «épidémiologiques» D ici 2020, 580 000 personnes supplémentaires auront au moins une pathologie, un traitement au long cours, une maternité ou une hospitalisation ponctuelle alors qu elles n en avaient pas en 2015 42

La cartographie en conclusion Un outil précieux d analyse des évolutions des effectifs concernés par des pathologies et des traitements, comme sur les ressources affectées à la prise en charge des malades, Des données parfois à prendre avec précaution : c est le cas notamment des projections compte tenu des hypothèses prises en compte, Une source d informations utiles aux décideurs et aux chercheurs, au service du pilotage du système de soins français, Des données qui témoignent des défis auxquels est confronté le système de santé du fait du vieillissement de la population française et de la transition épidémiologique.

Questions

Méthode Détails

Exemple de fiche «Pathologie» disponible sur ameli.fr https://www.ameli.fr/l-assurancemaladie/statistiques-et-publications/etudes-en-santepublique/cartographie-des-pathologies-et-desdepenses/

pécificités de la démarche Une cartographie faite à partir des données issues des bases de remboursements de l Assurance maladie Développement d algorithmes médicaux Utilisation de l information médicalisée présente dans le Sniiram/SNDS: motifs médicaux des ALD, des séjours hospitaliers, actes et/ou médicaments spécifiques Identification de près de 60 groupes différents de populations avec des pathologies, ou prenant des traitements médicamenteux de façon chroniques ou des évènements de santé particulièrement fréquents et/ou coûteux Quasi-complétude des données: Application des algorithmes médicaux aux 57 millions d assurés du régime général (y compris SLM) soit 4 assurés sur 5 Extrapolations possibles ensuite à l ensemble de la population française 27 postes de dépenses différents considérés

Méthodologie d affectation des dépenses 4 grandes étapes structurantes Etape 1 Constitution de «groupes de populations» à partir des algorithmes médicaux Repérages de personnes avec des pathologies ou seulement traitées pour des facteurs de risques, ou prenant certains traitements de façon chronique (psychotropes, antalgiques ) Regroupement en 13 +3 grandes catégories Etape 2 Etape 3 Extraction des dépenses remboursées pour chaque individu Agrégation selon 27 postes de dépenses Répartition des dépenses remboursées, selon une méthodologie «top down», entre chaque groupe de populations considéré Pas de double compte, dépenses sommables Etape 4 Extrapolation des dépenses remboursées de la population étudiée (RG+SLM) à l ensemble de la population française

56 groupes, 13 grandes catégories de «pathologies» Syndrome coronaire aigu Maladie coronaire chronique AVC aigu AVC séquelle, ou AIT Insuffisance cardiaque aiguë Insuffisance cardiaque chronique AOMI Troubles du rythme ou conduction Maladie valvulaire Embolie pulmonaire aiguë Autres Cancer du sein, actif / surveillé Cancer du côlon, actif / surveillé Cancer du poumon, actif / surveillé Cancer de la prostate, actif / surveillé Autre cancer, actif / surveillé

13 grandes catégories + 3 autres groupes Population avec hospitalisations ponctuelles bénéficiaires ayant eu au cours de l année une hospitalisation MCO sans lien avec leur pathologie bénéficiaires n ayant aucune des 56 «pathologies» repérables par les algorithmes, mais ayant eu au cours de l année une hospitalisation MCO pour d autres motifs Traitements antalgique ou antiinflammatoire bénéficiaires sans pathologie repérable, ni maternité, ni hospitalisation ponctuelle mais traités de façon chronique par antalgiques ou antiinflammatoires (au moins 6 délivrances) Soins courants Bénéficiaires «sans pathologie repérable, ni maternité, ni hospitalisation ponctuelle, ni traitement antalgique ou antiinflammatoire» C est-à-dire le reste de la population

Méthodologie - Postes de dépenses considérés Soins de ville Soins de médecins (généralistes, spécialistes) Soins dentaires Soins infirmiers Soins de kiné Soins des sages-femmes Soins d autres paramédicaux Biologie Médicaments Autres produits de santé (LPP liste des produits et prestations) Transports Autres soins de ville Hôpital (public et privé) Séjours Médecine Chirurgie Obstétrique (MCO) Dépenses en sus des séjours MCO Actes et consultations externes Séjours en établissements psychiatriques Séjours en Soins de Suite et Réadaptation (SSR) Séjours en Hospitalisation à domicile (HAD) Prestations en espèces* IJ maladie/ ATMP** IJ maternité Invalidité * Sauf pour les bénéficiaires appartenant à la fonction publique ** Indemnités journalières pour maladie ou accidents du travail /maladie professionnelle

Méthodologie - Illustration Illustration de la méthode d affectation des dépenses pour les bénéficiaires ayant plusieurs pathologies Imaginons une dépense d indemnité journalière maladie de 2 M pour l ensemble des personnes qui à la fois sont diabétiques et ont eu un infarctus du myocarde (combinaison) Comment répartir les dépenses d IJ maladie de ces personnes entre les deux pathologies? 1. Evaluation des dépenses moyennes du poste IJ maladie pour les patients atteints d une unique pathologie : Dépense moyenne du poste IJ maladie des patients diabétiques sans autre pathologie identifiée dans les bases : 160 Dépenses moyenne du poste IJ maladie des patients ayant un infarctus sans autre pathologie identifiée dans les bases : 1 295 2. Répartition des dépenses des patients au prorata entre les 2 pathologies : 2 017 000 x 160/(160 + 1 295) = 222 000 2 017 000 x 1 295/(160+ 1 295) = 1 795 000 52

Méthode - Illustration Illustration de la méthode d affectation des dépenses pour les bénéficiaires ayant plusieurs pathologies Imaginons une dépense d indemnité journalière maladie de 2 M pour l ensemble des personnes qui à la fois sont diabétiques et ont eu un infarctus du myocarde (combinaison) Comment répartir les dépenses d IJ maladie de ces personnes entre les deux pathologies? 1. Evaluation des dépenses moyennes du poste IJ maladie pour les patients atteints d une unique pathologie : Dépense moyenne du poste IJ maladie des patients diabétiques sans autre pathologie identifiée dans les bases : 160 Dépenses moyenne du poste IJ maladie des patients ayant un infarctus sans autre pathologie identifiée dans les bases : 1 295 2. Répartition des dépenses des patients au prorata entre les 2 pathologies : 2 017 000 x 160/(160 + 1 295) = 222 000 2 017 000 x 1 295/(160+ 1 295) = 1 795 000 Méthodologie appliquée pour tous les postes de dépenses sauf hospitalisations en établissements MCO et PSY (hors secteur ambulatoire), IJ maternité (affectation directe) 53

Résultats Détails

2012-2015 : Evolutions des effectifs Maladies cardioneurovasculaires Traitements du risque vasculaire (a) -245 500 332 200 Diabète Cancers Maladies psychiatriques ou psychotropes Maladies neurologiques ou dégénératives Maladies respiratoires chroniques (b) Maladies inflammatoires ou rares ou VIH ou SIDA Insuffisance rénale chronique terminale Maladies du foie ou du pancréas (b) Autres affections de longue durée Traitement antalgique ou anti-inflammatoire (c) Maternité (d) Hospitalisations ponctuelles (e) -102 600-58 800-55 200 65 600 83 300 134 600 104 300 8 100 18 800 135 400 254 300 335 000-300 000-200 000-100 000 0 100 000 200 000 300 000 400 000 Effectifs Nombre de personnes Champ : Régime général (y compris SLM)- France entière Source : Cnamts (cartographie 2015- version G4)

2015: Répartition des dépenses remboursées entre les différentes grandes catégories de «pathologies» 133,5 Mds d euros pour le Régime général (extrapolation: 158,4 Mds pour l ensemble des régimes) Champ : Régime général (y compris SLM)- France entière Source : Cnamts (cartographie 2015- version G4)

Dépenses RG Evolutions des dépenses remboursées entre 2013 et 2015 Mise en perspective avec les évolution des effectifs et coûts moyens Evolutions sur la période 2012-2015- Zoom «maladies du foie et du pancréas» TCAM 2015/2012 12,7% 14,2% TCAM 2015/2013 27,2% 28,8% 2015/2014-9,9% -8,8% 2014/2013 79,6% 82,0% +880 M 2013/2012-11,4% -10,2% -20,0% 0,0% 20,0% 40,0% 60,0% 80,0% 100,0% Coût moyen Effectif Depense Champ : Régime général (y compris SLM)- France entière Source : Cnamts (cartographie 2015- version G4) TCAM = Taux de croissance annuel