Présentation dans le cadre de la Journée pédagogique 18 août 2015 «Enseigner, former ou éduquer à l ère du Rapport Demers»
NAISSANCE, MANDAT ET VISÉES Un des cinq chantiers issus du Sommet sur l enseignement supérieur de 2013 Chantier sur une loi-cadre des universités Chantier sur un Conseil national des universités Chantier sur la politique de financement des universités Chantier sur l'aide financière aux études Chantier sur l'offre de formation collégiale MANDAT Dans le but de favoriser l ACCÈS à la formation collégiale partout au Québec, une COMPLÉMENTARITÉ de l offre de formation dans les régions et la VIABILITÉ des programmes en région, faire des recommandations au ministre sur : 1. le déploiement de l offre de formation collégiale au Québec; 2. la définition de créneaux régionaux; 3. l optimisation de la formation continue. 2
CONTEXTE Constats relevés lors des consultations ÉVOLUTION DU RÉSEAU TENDANCES DÉMOGRAPHIQUES DÉCENTRALISATION DES RESPONSABILITÉS POPULATION ÉTUDIANTE DIVERSIFIÉE EXIGENCES DU MARCHÉ DU TRAVAIL DISPONIBILITÉ DES RESSOURCES 3
DÉPLOIEMENT DE L OFFRE DE FORMATION COLLÉGIALE AU QUÉBEC Recommandations Cheminement des étudiants Analyser la fréquentation dans les passerelles DEP-DEC afin de mieux les promouvoir; Développement de projets visant à accroître le pouvoir d attraction des programmes, projets à caractère stimulant et complémentaires au parcours scolaire ; Programme de mobilité étudiante dans un cégep de région ou dans un programme sous le seuil de viabilité; Revoir, de concert avec les collèges, certaines conditions particulières d admission qui semblent inappropriées pour en assurer la validité; 4
DÉPLOIEMENT DE L OFFRE DE FORMATION COLLÉGIALE AU QUÉBEC Recommandations (suite) Revoir le financement et la stratégie promotionnelle de nos programmes auprès des étudiants étrangers, en partenariat avec le réseau collégial; Adopter une stratégie ministérielle de déploiement de la formation à distance dans l ensemble du réseau collégial touchant la formation régulière et la formation continue; Mettre en place des projets expérimentaux de conception de programmes ou de parties (modules) de programme de DEC techniques à distance, en réponse aux besoins du marché; Bonifier le Programme d internationalisation de l éducation québécoise; 5
DÉPLOIEMENT DE L OFFRE DE FORMATION COLLÉGIALE AU QUÉBEC Recommandations (suite) En termes de financement, affecter 1,5 M$ à l utilisation des TIC à des projets collectifs visant la formation à distance; Augmenter l offre de formation dans la région de l Outaouais, notamment dans les programmes techniques; Maintenir et adapter le financement des cégeps dont l effectif étudiant est en baisse et les cégeps des régions de Montréal et Québec. Analyser, revoir et promouvoir la formule ATE; Développer davantage de liens avec le milieu du travail; 6
DÉPLOIEMENT DE L OFFRE DE FORMATION COLLÉGIALE AU QUÉBEC Recommandations (suite) Revoir le Cadre de gestion de l offre de formation professionnelle et de formation collégiale technique; Améliorer les processus de gestion de la carte programmes; Améliorer le processus d élaboration et de révision des programmes d études techniques; Favoriser la collaboration entre les conseils des ordres d enseignant collégial et universitaire; Explorer la possibilité de créer un nouveau diplôme conférant un grade d études appliquées, décerné en codiplomation par un collège et une université et cohérent avec la structure du système d éducation québécois; 7
DÉPLOIEMENT DE L OFFRE DE FORMATION COLLÉGIALE AU QUÉBEC Recommandations (suite) Revoir les formats de programmes d études techniques via des modifications au RREC; Introduire la possibilité aux collèges de décerner a posteriori un CECT (formation spécifique complétée); Permettre d expérimenter de nouvelles formules de découpage de programme de DEC en modules; Rendre possible la sanction du DEC par cumul d AEC; Rendre plus fluide le parcours de formation DEP / AEC sous la base d une formation jugée équivalente (avec cours préalables à l admission. 8
DÉFIS DU RÉSEAU Revoir la formation générale La formation générale est toujours saluée par le Conseil supérieur de l éducation et est loin d être remise en question. Un assouplissement de la structure serait souhaité. Il est primordial de conserver un statut particulier à la langue d enseignement et de respecter le principe qu elle doit être complémentaire à la formation spécifique. Les collèges sont les mieux placés pour développer une formation générale cohérente avec les besoins de leur milieu. La perspective est de laisser chaque établissement, et non le ministère, gérer les modalités déterminant la formation offerte. 9
DÉFIS DU RÉSEAU Revoir la formation générale (suite) Laisser les «coudées franches» aux enseignants sur le plan pédagogique pour adapter les stratégies propres à convaincre les étudiants de la pertinence des apprentissages réalisés en formation générale, augmentant ainsi leur motivation. Laisser aux étudiants un rôle à jouer dans le choix d une partie significative de la composition de leur formation générale. 10
DÉFIS DU RÉSEAU Recadrer l EUF dans un environnement pédagogique Dans la mesure où l épreuve est une condition de sanction imposée par le RREC, il nous semble incontournable que le ministre ait la responsabilité d inclure à l intérieur du programme de DEC une préparation adéquate de l étudiant à rencontrer les standards de la maîtrise de la langue que comporte l épreuve. Au lieu de condamner à la non-diplomation ceux qui échouent à l épreuve, ne pourrait-on pas répondre aux besoins de ces étudiants en introduisant plus de souplesse dans de possibles choix à l intérieur de la formation générale pour répondre à leur besoin en maîtrise de la langue? 11
DÉFIS DU RÉSEAU Responsabilisations accrues pour les établissements Le Québec a fait le choix de faire des collèges des établissements d enseignement supérieur. Or, il faudrait s assurer qu ils puissent élaborer leurs programmes et décerner leurs diplômes tout comme le font les universités. 12
DÉFIS DU RÉSEAU Constats lors des consultations Problématiques déjà connues par le réseau et parfois depuis longtemps; Plusieurs des solutions avancées ont déjà été proposées dans le passé; Même si plusieurs intervenants réclament des changements pour améliorer la situation du réseau collégial, ils mettent aussi beaucoup d énergie à démontrer la nécessité de préserver leurs acquis; Les lieux de réflexion en place ont atteint la limite de leur capacité à faire progresser le réseau collégial. 13
QU EN EST-IL DES ENSEIGNANTS? Les échanges disciplinaires et pédagogiques (adoption par des équipes d'enseignants plutôt que par des individus); Mobilité pour les enseignants, internationale ou interrégionale; Enseignement en classes virtuelles; Motivation et engagement des enseignants à participer à des projets (temps et énergie investis); Intérêt envers l'utilisation des TIC; Plages réservées à la collaboration, à l'horaire des enseignants et des étudiants; 14
QU EN EST-IL DES ENSEIGNANTS? (SUITE) Intégration des enseignants de la formation continue aux départements de l enseignement régulier et ainsi d assurer la pérennité de l expertise. Maintenant à nous la suite? 15