Françoise CARPY-GOULARD, EI-PURPAN Jean-Luc BOCHU, SOLAGRO Conférence Internationale SIFEE, Québec, septembre 2008
Introduction Le contexte agricole et énergétique français 1. La nécessité d un outil d évaluation présentation de l outil Planète-GES 2. Un terrain d application : les grandes cultures du Sud Ouest de la France au travers REAR 3. Les principaux résultats : Energie, GES et Carbone 4. L intérêt des Zones Non Productives ou ZCE Conclusion
Agriculture = Secteur Consommateur ET Producteur d Energie Agriculture = Secteur Emetteur de GES mais pouvant stocker du Carbone Plan Climat 2004 : «facteur 4 en 2050», production de biomasse X 4 également Grenelle de l Environnement Ambition annoncée de 30% des Exploitations Agricoles autonomes d un point de vue énergétique Développement des biocarburants soumis à un bilan environnemental
Utilisation de la méthode PLANETE-GES, issue de l outil PLANETE Création en 2002 - collaboration Association SOLAGRO et ENESAD Analyse énergétique de l exploitation agricole Et estimation des Gaz à Effet de Serre (GES) Avec le soutien de l ADEME
Utilisation de la méthode PLANETE-GES, issue de l outil PLANETE Création en 2002 - collaboration Association SOLAGRO et ENESAD Analyse énergétique de l exploitation agricole Et estimation des Gaz à Effet de Serre (GES) Avec le soutien de l ADEME
Utilisation de la méthode PLANETE-GES «PLANETE-GES» permet : 1- La réalisation d une analyse énergétique PLANETE Conversion des quantités d intrants en énergie consommée grâce à des coefficients énergétiques unitaires Les produits de l agriculture sont convertis en valeur énergétique sur le critère de leur énergie brute digestible
Utilisation de la méthode PLANETE-GES «PLANETE-GES» permet : 1- La réalisation d une analyse énergétique PLANETE 2- La réalisation d un bilan d azote 3- La réalisation d un bilan GES simple et détaillé (IPPC96) avec approche voisine du bilan Carbone (périmètres) et calculs CO 2, CH 4 et N 2 O et stockage C (sols, haies, bois matériaux ) Outil «proche» du bilan Carbone des entreprises : Séparation en 3 périmètres : interne, intermédiaire, global N intègre pas «toutes» les émissions : manque les déchets et le transport jusqu au 1 er «client»
11 Politiques agricole et environnementale Marchés mondiaux volatiles Pression sociale (respect environnement, traçabilit abilité ) Acteurs du du monde monde agricole dans dans un un contexte de de forte forte incertitude Manque Manque de de références, rréférences, rences, Frein Frein à à l innovation l innovation l acquisition l acquisition de de références rréférences rences de de proximité, proximité,, afin afin de de faire faire évoluer évoluer les les systèmes systèmes de de production production vers vers plus plus de de durabilité durabilité
300 250 EQF= équivalent litre de fioul 35 MégaJoules 200 EQF/ha 150 100 50 0 Consommation moyenne 2003 Consommation moyenne 2007 525 EQF/ha en 2003 515 EQF/ha en 2007
M. Baric : non-labour sur 87 % de la SAU, irrigation sur 13 % de la SAU, 10 % de légumineuses et matériel en CUMA intégrale. M. Laffont : non-labour sur 95 % de la SAU, irrigation sur 3 % de la SAU, 25 % de légumineuses. M. Marchioni : pratique du semi-direct sur l ensemble de sa surface, absence d irrigation et 17 % de légumineuses.
6000 5000 + 15 qtx EQF= équivalent litre de fioul 35 MégaJoules a F /h E Q 4000 3000 + 40 qtx 2000 1000 0 Production énergétique en 2003 Production énergétique en 2007 2350 EQF/ha en 2007, contre 1910 EQF/ha en 2003
a F /h E Q 4500 4000 3500 3000 2500 EQF= équivalent litre de fioul 35 MégaJoules 2000 1500 1000 500 0 Bari Daig Klim Laff Marc Mart Page Pébi Riga Rive Trév Zilar BD Bilan énergétique 2003 Bilan énergétique 2007 1836 EQF/ha en 2007 contre1386 EQF/ha en 2003 L efficacité énergétique passée de 3,55 à 4,50 (rapport C/N des principales cultures)
Les rejets en CO 2 : 45 % des émissions totales 1,1 t C0 2 /ha en 2007 (1 t/ha en 2003) Des écarts assez importants : M. Marchioni : 0,7 t CO 2 /ha M. Pébille : 1,9 t CO 2 /ha (Labour et Irrigation)
2 M. Pébille Emissions de CO 2 (en t /ha) 1,8 1,6 1,4 1,2 1 y = 0,753x + 1,527 R² = 0,557 0,8 M. Marchioni 0,6 0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70% 80% 90% 100% % de non labour
Les rejets en N 2 0 : 1 N 2 O = 310 t eqco 2 55 % des émissions totales 1,23 t C0 2 /ha en 2007 (1,27 t/ha en 2003) Apports azotés = 63 % des émissions Pression azotée/ha versus Légumineuses
1,7 M. Martino 1,6 Emissions de N 2 O (en t CO 2 /ha) 1,5 1,4 1,3 1,2 M. Laffont y = 0,006x + 0,346 R² = 0,654 1,1 1 100 110 120 130 140 150 160 Pression azotée (en kg N/ha)
Estimation du potentiel de chaque exploitation en terme de stock de base (et de flux annuel) : En t CO 2 /ha 147 t en sols cultivés contre 257 sous forêt Occupations et stocks de carbone organique dans les sols (0-30 cm) (INRA, 2002)
Estimation du potentiel de chaque exploitation en terme (de stock de base et) de flux annuel : Des bonnes pratiques permettant un stockage additionnel de 0,27 tc/ha/an, soit 0,99 tco 2 /ha/an (non-labour, restitution des résidus de récolte, couverts d interculture) Apport «forestier» des éléments naturels bordant les parcelles de 0,17 tc/ha/an, soit 0,60 tco 2 /ha/an (haies, bandes enherbées, lisières de bois) 2 exploitants / 12 «compensent» totalement «leurs» rejets en GES En Moyenne, 69% de compensation annuelle
Une forte proportion en éléments naturels (8,1%) Zone de Compensation Ecologique Surface cultivée; 1% Autre ZCE; 17% Surface boisée; 32% Surface herbacée; 52% nouvel indicateur (IDÉ) permettant de caractériser le dynamisme écologique des parcelles culturales Stockage de Carbone Lutte contre l érosion Augmentation de la biodiversité Lutte biologique par conservation des habitats
Un repérage et une cartographie permettent la mise en place de l indicateur (IDÉ) caractérisant le dynamisme écologique des parcelles 61% de la surface agricole du réseau REAR est «couverte» Corrélation avec la taille moyenne des parcelles 5 ha IDE 50% 3 ha IDE 85%
Importance cruciale des Eléments Naturels dits «Non Productifs» Importance d une approche multi-critère et systémique dans le cadre d une évaluation environnementale REAR, un réseau en progression vers les exigences agro-écologiques de durabilité o Nécessité de considérer parallèlement les approches économiques et socio-territoriales
Merci de votre attention francoise.goulard@purpan.fr QUESTIONS?