DIRECTIVE ADMINISTRATIVE DOMAINE : PERSONNEL Politique : Vérification des antécédents criminels PER.13.1 En vigueur le : 1 er février 2005 Révisée le : 1 er février 2005 VERIFICATION DES ANTECEDENTS CRIMINELS BUT Le Conseil scolaire de district catholique Centre-Sud reconnaissant sa responsabilité conformément à la Loi sur l éducation de fournir un milieu de travail et d apprentissage sain et sécuritaire pour les élèves et le personnel, met en place des mesures voulant que tous ses employés actuels et futurs, les fournisseurs de services actuels et futurs et ceux dont ils sont responsables, ainsi que toute autre personne risquant d'être en contact direct et régulier avec les élèves fournissent un relevé d'antécédents criminels. A. VÉRIFICATION DES ANTÉCÉDENTS CRIMINELS DES EMPLOYÉS Tous les employés actuels devront fournir annuellement une déclaration d infraction conformément au Règlement 521/01, tel qu amendé par le Règlement 323/03. Tous les nouveaux employés devront fournir, à leurs propres frais, un relevé original des antécédents criminels. 1) Définitions Le «relevé des antécédents criminels» est un document concernant un individu : a) qui a été préparé par un corps ou service de police à partir de données nationales figurant dans la banque de données du Centre d information de la police canadienne (CIPC) dans les six (6) mois qui précèdent le jour où la Corporation des services en éducation de l Ontario (CSÉO) obtient le document au nom du Conseil; et b) qui contient des renseignements concernant les antécédents criminels du particulier, y compris les condamnations en vertu du Code criminel (Canada), des infractions à caractère sexuel pour lesquelles il a obtenu un pardon, celles en vertu de la Loi réglementant certaines drogues et autres substances, de la Loi sur les stupéfiants, de la Loi sur les aliments et drogues ainsi que tout mandat et accusation en cours. «La déclaration d infraction» est une déclaration écrite signée par un particulier énumérant toutes les infractions au Code Criminel (Canada) pour lesquelles il a été reconnu coupable jusqu à la date de la déclaration et qui remplissent les conditions suivantes : a) elles ne figurent pas dans un relevé des antécédents criminels obtenu par l Ordre des enseignantes et des enseignants de l Ontario après le 31 décembre 1998 ni dans le dernier relevé des antécédents criminels obtenu par le Conseil en vertu du présent règlement; et b) la réhabilitation n a pas été délivrée ou octroyée pour ces infractions en vertu de l article 4.1 de la Loi sur le casier judiciaire (Canada). 2) Conditions requises En vertu du «Règlement sur la collecte des renseignements personnels», le Conseil scolaire de district catholique Centre-Sud recueille les documents suivants :
I. Pour les employés actuels a) Les employés actuels doivent fournir au Conseil une déclaration d infraction, au plus tard le 1 er septembre de chaque année au cours de laquelle ils travaillent pour le Conseil. b) Toute personne oeuvrant au sein du Conseil qui, au 1 er septembre d une année est en congé parental, en congé de maternité ou en congé sans traitement, en invalidité de longue durée ou en absence autorisée de longue durée, doit satisfaire aux exigences du paragraphe précédent avant de pouvoir réintégrer ses fonctions au sein du Conseil. II. Pour les nouveaux employés 1) Conditions d embauche Le Conseil recueille les antécédents criminels d un particulier avant le jour où il commence à travailler pour le Conseil. Toutes les offres d emploi du Conseil préciseront la condition que le candidat doit fournir le relevé des antécédents criminels exigé. Le Conseil devra, à partir de ce moment-là, recueillir d un particulier une déclaration d infraction au plus tard le 1 er septembre de chaque année où cette personne est à son emploi. 2) Mesures d urgence Généralement, un candidat ne commence pas à travailler pour un conseil avant que ce dernier n ait reçu le relevé des antécédents criminels. Ce n est que dans des circonstances exceptionnelles qu on permettra à une personne de commencer à travailler pour le Conseil avant que celui-ci n ait reçu son relevé des antécédents criminels. Le candidat devra alors soumettre une déclaration d infraction qui pourra ou non, selon la seule décision du Conseil, lui permettre de commencer à travailler avant la soumission du relevé des antécédents criminels. Avant d accepter une telle exception, une entente ferme devra avoir été conclue entre l'employé ou son représentant autorisé et le Conseil afin de s assurer que le relevé des antécédents criminels sera fourni sans délai. Cette entente laisse au Conseil le pouvoir de retirer son offre d emploi et de congédier l employé, s il s avérait que la déclaration d infraction fournie par l employé est fausse ou trompeuse de quelque façon que ce soit ou si le relevé d'antécédents criminels s'avère inacceptable. 3) Conservation des dossiers Le Conseil conservera un original ou une copie conforme de l original assuré par la personne désignée du Conseil ou son agent(e). Les relevés des antécédents criminels et les déclarations d infractions seront classés et conservés dans un endroit distinct et sécure. 4) Décision Lorsqu elle reçoit une preuve de condamnation ou d une autre déclaration de culpabilité, la personne attitrée du Conseil tient compte entre autres des facteurs suivants pour décider d un plan d action approprié : a) la période écoulée depuis l infraction ou les infractions; b) toute infraction impliquant des enfants et/ou des activités sexuelles et/ou de la violence et/ou des actes malhonnêtes; c) les antécédents d'emploi; d) l attitude de l employé par rapport à chaque infraction; e) tout traitement, assistance sociopsychologique ou autre service reçu depuis l infraction; f) tout autre effort de réhabilitation; g) la probabilité de récidive; h) si l alcool ou des drogues illicites étaient un facteur lors de(s) l infraction(s); i) le niveau de coopération lors de cette enquête; j) si l infraction a été commise lorsque la personne était à l'emploi du Conseil; k) si l employé est un(e) enseignant(e), la pertinence des antécédents judiciaires face aux responsabilités et aux obligations du personnel enseignant tel que précisé dans la Loi sur l éducation et ses règlements;
l) si l employé n est pas un(e) enseignant(e), la pertinence de l infraction ou des infractions face aux responsabilités et obligations du poste; et m) si l infraction ou les infractions font appel à des mesures conformément à la Loi de 2001 sur la protection des élèves (y compris l avis à l Ordre des enseignantes et des enseignants de l Ontario). Le plan d action pourra comprendre des mesures disciplinaires pouvant aller jusqu au congédiement, et/ou au retrait de l offre, et se fera en conformité avec les politiques du Conseil, les conventions collectives et les lois. 5) Conséquences du non-respect Les employé(e)s qui ne soumettent pas leur formulaire de déclaration d infraction signé au plus tard à la date précisée par le Conseil peuvent faire l objet d une suspension sans salaire jusqu à ce que le Conseil reçoive ce formulaire. B. VÉRIFICATION DES ANTÉCÉDENTS CRIMINELS DES FOURNISSEURS DE SERVICES Le Conseil sera lié par contrat avec la Corporation des services en éducation de l Ontario (CSÉO), une société sans but lucratif mise en place par les quatre associations de conseils scolaires de l Ontario et le Council of Directors of Education (Conseil ontarien des directeurs de l éducation), pour la collecte et les décisions quant au relevé des antécédents criminels de tous les fournisseurs de services 1 et leurs employés identifiés comme pouvant entrer en contact direct et régulier avec les élèves. 1) Définitions «Fournisseur de services» Particulier qui n est pas un employé du Conseil et qui est en contact direct avec les élèves dans un emplacement scolaire d un conseil, dans le cours normal de l une ou l autre des activités suivantes : a) la fourniture de biens ou de services aux termes d un contrat avec le Conseil, l exercice de ses fonctions en tant qu employé d une personne qui fournit des biens ou des services aux termes d un contrat avec le Conseil ou, b) la fourniture de services à une personne qui fournit des biens ou des services aux termes d un contrat avec le ministre. «Carte d identité» Carte de format portefeuille émise par la Corporation des services en éducation de l Ontario pour une période de trois (3) ans à une personne dont il a été déterminé qu elle ne présente aucun danger pour les élèves et qu elle peut se trouver dans un emplacement scolaire et être en contact direct et régulier avec les élèves. 2) Mesures à prendre Tout membre du personnel du Conseil accordant un contrat : a) utilisera une terminologie semblable à ce qui suit pour toute demande de proposition/soumission/devis estimatif : «Si le Conseil l exige, le soumissionnaire choisi s engage à fournir à la Corporation des services en éducation de l Ontario ou à l entité désignée par le Conseil, le consentement pour procéder tous les trois ans à la vérification des antécédents criminels comprenant les infractions au Code criminel, celles en vertu de la Loi réglementant certaines drogues et autres substances, et toute autre infraction figurant dans le 1 La Loi sur le système de justice pénale pour les adolescents protège la vie privée des personnes mineures en limitant l accès à leurs dossiers. Par conséquent, il est recommandé de faire surveiller directement par un membre du personnel un fournisseur de services ou une «autre personne» qui n a pas encore atteint l âge de 18 ans lorsqu il/elle est en contact avec les élèves.
fichier automatisé des relevés de condamnations criminelles (FARCC) de la GRC («vérification antécédents criminels») pour chaque personne ou employé(e) du soumissionnaire choisi qui pourrait être en contact direct et régulier avec les élèves dans un emplacement scolaire du Conseil. En ce qui a trait aux demandes de proposition/soumissions/devis estimatifs, le Conseil décidera si un individu ou un(e) employé(e) du soumissionnaire choisi peut entrer régulièrement en contact direct avec les élèves. Le soumissionnaire choisi s engage et est d accord qu avant d entrer en contact direct et régulier avec les élèves sur l emplacement d une école du Conseil, chaque individu ou employé(e) qui travaille pour ce soumissionnaire doit recevoir la carte d identité émise par la Corporation des services en éducation de l Ontario. Le soumissionnaire choisi est d accord que le contrat conclu entre le Conseil et lui-même selon les dispositions des présentes comprendra des conditions d indemnisation et des dispositions permettant au Conseil d y mettre fin si le soumissionnaire choisi n obtient et ne renouvelle pas les cartes d identité de chaque individu ou employé(e) qui pourrait entrer en contact direct et régulier avec les élèves dans un emplacement scolaire du Conseil et ce, avant la date où se présentera la probabilité d un tel contact direct.» b) s assurera que tous les fournisseurs de services se conforment au Règlement 521/01 avant de fournir des services au Conseil; c) mettra régulièrement à jour la liste de fournisseurs de services tel qu exigé, sans oublier de communiquer ces renseignements à la CSÉO et d informer les nouveaux fournisseurs de services de ces conditions. 3) Décision La CSÉO fera appel à un panel d experts pour dépister les employés des fournisseurs de services qui ont des antécédents judiciaires. La CSÉO fera appel à des critères de dépistage publiés et à des procédures de décision pour assurer l uniformité des décisions à travers la province. Toutes les décisions de la CSÉO seront finales. 4) Conséquences du non-respect Tout fournisseur de services qui ne se conforme pas aux conditions requises du Conseil par l entremise de la CSÉO se verra refuser le droit de fournir des biens et/ou des services au Conseil. C. VÉRIFICATION DES ANTÉCÉDENTS CRIMINELS DES AUTRES PERSONNES QUI ONT UN CONTACT DIRECT ET RÉGULIER AVEC LES ÉLÈVES Dans le but de standardiser les normes avec toutes les personnes qui ont un contact direct et régulier avec les élèves, de répondre aux exigences légales en vigueur depuis le 1 er septembre 2004 et de maximiser les efforts pour assurer la sécurité des élèves, le Conseil scolaire de district catholique Centre-Sud a signé un contrat avec la Corporation des services en éducation de l Ontario (CSÉO). Cette société à but non lucratif a été mise en place par les quatre associations de conseils scolaires de l Ontario et le 'Council of Directors of Education' (Conseil ontarien des directeurs de l éducation de l Ontario), pour la collecte de renseignements et les décisions quant au relevé des antécédents criminels de toutes les personnes de cette catégorie identifiées comme pouvant entrer en contact direct et régulier avec les élèves.
Cette catégorie comprend entre autres : a) des organismes provinciaux qui fournissent des services aux écoles, mais qui ne sont pas des fournisseurs de services selon la définition de la loi (qui comprend, mais ne se limite pas à) et qui ne sont pas exclus de ces conditions requises2, ces organismes ayant déjà en place des normes et des pratiques qui répondent ou dépassent celles de la CSÉO : 1. Services de santé publique 2. Infirmières de l Ordre de Victoria du Canada 3. Centres d accès aux soins communautaires 4. Services de santé mentale pour enfants de l Ontario 5. Garderies 6. Sociétés d aide à l enfance b) les conseillers scolaires; c) les étudiants qui fréquentent l université ou le collège et qui doivent compléter des stages pratiques ou des placements dans le cadre de programmes coopératifs dans les écoles; d) les bénévoles dans les écoles; e) les personnes de dix-huit (18) ans ou plus qui ont directement accès aux élèves. 1) Mesures à prendre Le personnel du Conseil veillera à : a) s assurer que toutes les «autres personnes» se conforment au Règlement 521/01 dans le délai prescrit; b) élaborer une procédure pour mettre régulièrement à jour la liste des «autres personnes» tel qu exigé, sans oublier de communiquer ces renseignements à la CSÉO et d informer les nouvelles «autres personnes» de ces conditions; c) élaborer une procédure pour la vérification régulière, par l administration scolaire, des cartes d identité (et cartes-photos d identité) des «autres personnes». 2) Décision La CSÉO fera appel à un groupe de spécialistes pour le dépistage des «autres personnes» qui ont un casier judiciaire. La CSÉO fera appel à des critères de dépistage publiés et à des procédures de décision pour assurer l uniformité des décisions à travers la province. Toutes les décisions de la CSÉO seront finales. 3) Conséquences du non-respect Toute «autre personne» qui ne se conforme pas aux conditions requises du Conseil par l entremise de la CSÉO quant à la vérification des antécédents criminels dans le délai prescrit, se verra refuser l accès à l école jusqu à ce qu elle se conforme à cette exigence. 2 À partir du 23 février 2004, cette liste comprendra également l Ambulance Saint-Jean ainsi que les Grands frères et Grandes sœurs du Canada.