Évolutions réglementaire et normative de l assainissement non collectif : comment modifient-elles en profondeur le paysage technique?



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Transcription:

Évolutions réglementaire et normative de l assainissement non collectif : comment modifient-elles en profondeur le paysage technique? C. Boutin, V. Dubois To cite this version: C. Boutin, V. Dubois. Évolutions réglementaire et normative de l assainissement non collectif :. Sciences Eaux et Territoires, 2012, p. 54 - p. 59. <hal-00773441> HAL Id: hal-00773441 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-00773441 Submitted on 14 Jan 2013 HAL is a multi-disciplinary open access archive for the deposit and dissemination of scientific research documents, whether they are published or not. The documents may come from teaching and research institutions in France or abroad, or from public or private research centers. L archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est destinée au dépôt et à la diffusion de documents scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, émanant des établissements d enseignement et de recherche français ou étrangers, des laboratoires publics ou privés.

54 Note d information Évolutions réglementaire et normative de l assainissement non collectif : comment modifient-elles en profondeur le paysage technique? En France, la réglementation relative aux prescriptions techniques applicables aux installations d assainissement non collectif ne cesse d évoluer et conduit à l apparition sur le territoire de nombreux produits comme les «micro-stations». Cette note réalise un focus des principales évolutions et fournit un tableau de classification de ces filières. L e décret du 3 juin 1994 relatif à la collecte et au traitement des eaux usées définit en sa section 1 les zones d'assainissement collectif et les zones d'assainissement non collectif. L'article 2 donne la possibilité de «placer en zones d'assainissement non collectif les parties du territoire d'une commune dans lesquelles l'installation d'un réseau de collecte ne se justifie pas, soit parce qu'elle ne présente pas d'intérêt pour l'environnement, soit parce que son coût serait excessif». Réglementation de l assainissement non collectif de moins de 20 équivalents-habitants L arrêté du 7 mars 2012, modifiant l arrêté du 7 septembre 2009, fixe les prescriptions techniques applicables aux installations d assainissement non collectif recevant une charge brute de pollution organique inférieure ou égale à 1,2 kg/j de DBO 51. Ces arrêtés techniques modifient grandement les possibilités techniques offertes à toute personne ou groupement de personnes de moins de 20 habitants, devant s équiper ou réhabiliter une filière d épuration (photo ➊). Sans modifier les principes généraux (absence d atteinte à la salubrité publique et à la qualité du milieu récepteur), la réglementation décline, par son article 6 et ses articles 7 et 8 deux grandes possibilités de prescriptions techniques. L article 6, qui s applique aux «installations de traitement par le sol en place ou par massif reconstitué» concerne les filières qualifiées par nombre de techniciens comme «classiques» ou «traditionnelles». Il s agit des épandages sur sol en place et des différentes formes de filtres à sable. Il ne génère pas d évolutions majeures. 1. Demande biochimique en oxygène sur 5 jours. 2. Assainissement non collectif. 3. Conformité européenne ou bien procédure jugée équivalente par la réglementation française. Cette situation n'a pas encore été rencontrée. 4. Population totale équivalente. 5. Matière en suspension. La nouveauté, sujet de cette note, provient des articles 7 et 8 qui autorisent l installation de dispositifs agréés par les ministères en charge de l'écologie et de la santé, impliqués dans le domaine de l ANC 2 et décrivent la procédure d évaluation à appliquer pour obtenir cet agrément. Jusqu alors, les filières différentes de celles décrites à l article 6 pouvaient être installées par dérogation préfectorale. Une autre nouveauté, d ordre technique, concerne l autorisation donnée à l installation de «toilettes sèches». Ce sujet ne sera traité dans ce document. Les procédures d évaluation, décrites précisément dans les annexes 2 et 3 de cet arrêté sont de deux types : procédure «simplifiée» : elle fait suite à la procédure de marquage CE 3 dont le but est de s assurer que les produits, mis en circulation sur le marché européen répondent bien aux sept exigences essentielles imposées par le règlement européen «produits de construction» du 9 mars 2011. C est le cas le plus fréquent aujourd hui. En ANC, on s attache plus particulièrement aux exigences relatives à la résistance mécanique, la stabilité, l hygiène, la santé et l environnement. Cette procédure de marquage CE correspond à la norme NF EN 12566-3 + A1, intitulée : «Petites installations de traitement des eaux usées jusqu à 50 PTE 4, partie 3 ; stations d épuration des eaux usées domestiques prêtes à l emploi et/ou assemblées sur site». Ces essais sur plateforme sont d une durée minimale de trente-huit semaines ; procédure «complète» pour les filières «hors marquage CE» : elle est plus contraignante du fait d une période d essai plus longue. Aux trente-huit semaines mentionnées précédemment, s ajoutent quatre semaines d essai en surcharge hydraulique à 200 % et deux semaines de stress simulant une non-occupation. Ces procédures décrivent donc un protocole de mesures qui permet d annoncer, dans ces conditions précises, l efficacité des ouvrages. Elles ne garantissent pas un niveau de qualité du rejet minimum car ce n est pas l objectif. ::::::::::::: Sciences Eaux & Territoires n 09 2012

55 Vivien Dubois (Irstea) 1 Complexification des filières autorisées. C est pourquoi l État français a souhaité compléter l analyse des essais de type normatif et impose que : 90 % d un certain nombre de valeurs respectent, sur plate-forme les seuils de 30 mg.l -1 en MES 5 et 35 mg.l -1 en DBO 5 ; les valeurs de 85 mg.l -1 en MES et 50 mg.l -1 en DBO 5 ne soient jamais atteintes. Les constructeurs se sont lancés dans ces procédures et les ministères en charge de l ANC ont délivré plus d une centaine d agréments depuis juillet 2010 : le nombre de filières disponibles sur le marché s accroît régulièrement et, à la mi-octobre 2012, on compte près d une quarantaine de dispositifs (photo ➋). Le portail «Assainissement non collectif» du portail interministériel tient à jour régulièrement la liste des agréments. Il est vraiment important de garder à l esprit que ces agréments sont délivrés à un constructeur donné, ce qui lui permet de commercialiser et d installer le produit d une capacité en équivalents habitants fixée, décrit explicitement dans la fiche technique liée à l agrément publié au Journal Officiel. Toute modification d une partie de la filière (élément constitutif, nature du composant des cuves, changement de taille ) nécessite l obtention d un nouvel agrément. Réglementation de l assainissement non collectif de plus de 20 équivalents-habitants Pour les installations d ANC de taille supérieure à 1,2 kg/j de DBO 5, c est l arrêté du 22 juin 2007 qui s applique sans ambigüité puisque les «dispositifs d assainissement non collectif recevant une charge brute de pollution organique supérieure à 1,2 kg/j de DBO 5» sont mentionnés dans son titre. Comparées aux ouvrages de taille inferieure à 1,2 kg/j de DBO 5, les obligations s expriment donc en terme de qualité et non plus de moyen. De longue date, pour les collectivités de petite taille, les techniciens de l assainissement collectif privilégient les filières aux coûts d exploitation en adéquation avec des budgets communaux restreints. Les filières pouvant fonctionner sans énergie sont donc privilégiées car l entretien et la maintenance peuvent être réalisés par un personnel dont la formation en électromécanique n est pas nécessaire. Pour ces deux raisons d ordres réglementaire et technique, l argumentaire des constructeurs, basé sur la possession de leur agrément pour s installer dans des collectivités de plus grande taille, n est guère compréhensible. Classification Le tableau ➊ propose un classement de tous les procédés autorisés, soit par l article 6 de l arrêté, soit par agrément. Ce classement s appuie sur les processus d épuration biologique aérobie couramment utilisés par les techniciens de l assainissement collectif. Le principal critère de cette classification repose sur la manière dont l oxygène nécessaire au développement bactérien aérobie est apporté. On distingue deux situations : soit un apport naturel, soit un apport forcé à l aide de moyens mécaniques divers (aérateur de surface, membranes poreuses ) Dans le deuxième cas, le raccordement à un réseau électrique est absolument nécessaire. Les seules filières, utilisant directement l oxygène de l air par convection ou diffusion, sont de type «cultures fixées sur support fin». Elles peuvent fonctionner sans énergie extérieure. Une qualification complémentaire «d extensives» ou «compactes» tient compte des charges surfaciques appliquées, établie sur la base d une limite d une emprise de l ordre de 3 m 2 /EH, indépendamment des nombreux matériaux de remplissage (dénommés également média filtrant) : sol, sable, zéolithe, laine de roche, fibre de coco. La filière par «disques biologiques» est un cas particulier : l apport en oxygène provient directement des passages alternés des disques dans l air et dans l eau et l apport électrique est nécessaire pour entrainer la rotation des disques autour de leur axe. Nombreuses sont les filières pour lesquelles l apport d oxygène est forcé. Lorsque les boues biologiques sont en suspension (cultures libres), on rencontre deux grandes familles de filières que sont les «boues activées» et les «boues activées séquentielles», davantage connues sous le terme anglophone de SBR (Sequencing Batch Reactor). Lorsque les boues biologiques sont fixées sur un support (cultures fixées), les dispositifs sont tous immergés. La distinction supplémentaire vient de la mobilité du media filtrant : il peut être fixe ou fluidisé, c est-à-dire mobile. En absence de classification, toutes ces filières répondaient au vocable trop général de «micro-stations» ; une telle classification selon les processus d épuration classiques permet d apporter rapidement un première regard technique en identifiant les contraintes ou intérêts équivalents par famille. Sciences Eaux & Territoires n 09 2012 :::::::::::::

::::::::::::: Sciences Eaux & Territoires n 09 2012 1 Filières autorisées en ANC par grandes familles de procédés d épuration au 15 octobre 2012, hors toilettes sèches Cultures fixées sur support fin Famille Extensives Compactes Media Absence d apport forcé d oxygène Dénomination Taille Titulaire de l agrément Arrêté- Art 6 ou n agrément Sol Epandage souterrain sur sol en place <20 EH Arrêté - Art 6 Sable Gravier / sable Filtre à sable vertical <20 EH Arrêté - Art 6 Enviro-Septic ES 6EH 6 EH 2011-014, 2011-014 bis DBO EXPERT inc Dispositif de traitement Enviro-Septic ES Gamme 5-20 EH 2012-011 Filtre à sable horizontal 1 <20 EH Arrêté - Art 6 AUTOEPURE 3000 2 2011-004 et 2011-004 bis EPUR NATURE Gamme AUTOEPURE Gamme 8-20 EH 2012-013 Jardin d assainissement FV+FH 3 AQUATIRIS 2011-022 Sable SEPTODIFFUSEUR SD Gamme 2-20 EH SEBICO 2010-008, 2010-009 et 2011-015 Zéolithe Fibre de coco Filtre à massif de zéolithe Arrêté - Art 6 Filtre à massif de zéolithe modèles 5 à 20 EH 5-20 EH EPARCO 2010-023, Arrêté - Art 6 Filière d assainissement Compactodiffuseur à zéolithe 9 EH Ouest Environnement 2012-033 Gamme EPURFIX modèles CP Gamme 5-20 EH PREMIER TECH AQUA 4 2010-012, 2010-018, 2010-018 bis, 2011-018, 2012-027 Gamme ECOFLO (modèles CP MC) Gamme 3-20 EH 2012-034 Gamme EPURFLO MODELES MINI CP MAXI CP MEGA CP Gamme 5-20 EH 2010-013, 2010-014, 2010-017, 2010-017bis, 2011-020, 2011-021, 2012-026, 2012-028 PRECOFLO MODELE CP Gamme 4-20 EH 2011-019, 2012-029 Gamme Stratepur modèles Mini CP et Mega CP Gamme 5-20 EH 2012-008 -2012-036 Gamme Stratepur modèles Maxi CP Gamme 4-20 EH STRADAL 2012-006 -2012-035 56 Évolutions réglementaire et normative de l assainissement non collectif : Gamme EPURBA COMPACT Gamme 4-20 EH 2012-010 -2012-037 Laine de roche BIOROCK-D5 (ou modèle D5) 2010-026 et 2010-026 bis BIOROCK Gamme BIOROCK D 6 et 10 EH 2012-014 COMPACT O ST2 4 à 6 EH Assainissement Autonome 2011-007 (2010-002 abrogé) 1. Seule filière en anoxie. 2. Des végétaux aquatiques sont implantés sur le media. 3. Seule filière «Cultures fixées sur support fin» sans fosse septique toutes eaux. Des végétaux aquatiques sont implantés sur le media. 4. Les agréments 2010-012, 2010-013, 2010-014 ne sont plus sur le portail ANC du ministère en charge de l écologie.

Absence d apport forcé d oxygène Famille Dénomination Taille Titulaire de l agrément Arrêté- Art 6 ou n agrément Cultures fixées sur support grossier Cultures libres Disques biologiques 5 BIODISC BA 5EH KINGSPAN ENVIRONMENTAL 2010-022, 2010-022bis Avec apport forcé d oxygène Famille Dénomination Taille Titulaire de l agrément N agrément Boues activées TOPAZE T5 FS 6 NEVE Environnement 2010-003 et 2010-003 bis Gamme Oxyfiltre 7 6 5, 9 et 17 EH STOC Environnement 2011-001, 2011-001bis, 2012-012 PureStation EP600 4 EH 2011-003 et 2011-003 bis ALIAXIS R&D SAS Gamme PURESTATION 2012-017 EYVI 07 PTE 7 EH SMVE 2011-008 et 2011-008 bis OPUR Supercompact 3 3 EH BORALIT 2011-009 SEPTIZEN 1-7 AQUITAINE BIO-TESTE 2011-010 EPURALIA ADVISAEN 2011-012 BIOCLEANER-BC 4 PP 4 EH ENVI-PUR 2011-017 AQUATEC VFL AT-6EH 6 EH 2012-005 AQUATEC VFLsro AQUATEC VFL ATF-8EH 8 EH 2011-023 AS-VARIOcomp K5 2012-015 ASIO AS-VARIOcomp Roto 3 3 EH 2012-016 Végépur compact 8 2012-023 IFB Environnement Végépur ProMS 9 2012-024 MICROBIOFIXE 500 CLAIR EPUR 2012-032 TP-5EO ALBIXON 2012-038 WPL DIAMOND EH5 WPL Limited 2012-039 Évolutions réglementaire et normative de l assainissement non collectif : Sciences Eaux & Territoires n 09 2012 ::::::::::::: SBR Sequencing Batch Reactor ACTIBLOC 2500-2500 SL, 3500-2500 SL 4 EH 2010-004 et 2010-004 bis SOTRALENTZ ACTIBLOC 3500-2500 SL, 3500-3500 SL, 18000 DP 6, 8 et 20 EH 2012-009 INNO-CLEAN EW 4 4 EH KESSEL AG 2010-019 KLARO EASY 8 EH 2011-005, 2011-005bis GRAF Distribution SARL Gamme KLARO QUICK et EASY 4-8 EH 2012-031 KLAROFIX 6 6 EH UTP UMWELTTECHNIK PÖHNL 2011-013 5. L apport d oxygène se fait naturellement et l énergie électrique est nécessaire pour entraîner l axe de rotation des disques. 6. La filière agréée complète comprend une filtration complémentaire sur sable ou zéolithe à l aval du clarificateur. 7. La filière agréée complète comprend un ouvrage en cultures fixées, à l amont du clarificateur. 8. La filière agréée complète, sans clarificateur, comprend un lit de clarification/séchage planté de roseaux. 9. La filière agréée complète, sans clarificateur, comprend un lit de clarification/séchage planté de roseaux puis une filtration horizontale plantée de roseaux. 57

::::::::::::: Sciences Eaux & Territoires n 09 2012 1 Filières autorisées en ANC par grandes familles de procédés d épuration au 15 octobre 2012, hors toilettes sèches (suite) Cultures fixées immergées Famille Dénomination Taille Titulaire de l agrément N agrément Lit fixe Lit fluidisé OXYFIX C-90 MB Gamme 3-11 EH ELOY WATER BIOFRANCE F4 BIOFRANCE Plast F4, gamme BIOFRANCE Roto BIOFRANCE Bloc BIO REACTION SYSTEM SBR 5000 / BIO REACTION SYSTEM SBR 8000 5-20 EH EPUR 2010-015 et 2010-015bis, 2010-016, 2012-002, 2012-018 2010-006, 2010-006 bis, 2010-007, 2010-007bis, 2012-021 6-20 EH 2011-011, 2011-011 bis, 2012-019, 2012-020 5 et 8 EH PHYTO PLUS Environnement 2010-010, 2010-010 bis et 2012-007 Monocuve Type 6 6 EH EAUCLIN 2010-011 Delphin Compact 1 4 EH DELPHIN WATER systems 2010-020 SIMBIOSE 4BP, 5BIC, 5 BP 4 et ABAS 2010-021 et 2011-024 Microstation modulaire XXS 4 EH 2011-002 et 2011-002 bis NASSAR Techno Group Gamme Microstation XS2C 8 EH 2012-022 TRICEL FR6/3000 et FR6/4000 6 EH KMG KILLARNEY PLASTICS 2011-006 et 2012-003 BioKube 2011-016 SEBICO Microstation Aquaméris 5 et 10 EH 2012-030 BIONEST PE-5, Gamme BIONEST PE 5 et 7EH BIONEST 2010-005, 2010-005bis, 2012-025 BIOXYMOP 6025/06 6 EH SIMOP 2012-001 BLUEVITA TORNADO 4 EH BLUEVITA 2012-004 58 Évolutions réglementaire et normative de l assainissement non collectif :

Évolutions réglementaire et normative de l assainissement non collectif : 59 2 Exemple de filière agréée (plate-forme pédagogique ANC de l Office international de l eau à La Souterraine, dans la Creuse). Office international de l eau Les auteurs Catherine BOUTIN et Vivien DUBOIS Irstea, centre de Lyon, UR MALY, Milieux aquatiques, écologie et pollutions, 5 rue de la Doua, CS 70077, 69626 Villeurbanne Cedex catherine.boutin@irstea.fr vivien.dubois@irstea.fr Quelques références clés... ASSOCIATION FRANÇAISE DE NORMALISATION, 2009, Norme NF EN 12566-3 + A1 : Petites installations de traitement des eaux usées jusqu à 50 PTE, partie 3 ; stations d épuration des eaux usées domestiques prêtes à l emploi et/ou assemblées sur site. MINISTÈRE DE L'ENVIRONNEMENT, 1994, Décret n 94-669 du 3 juin 1994 relatif à la collecte et au traitement des eaux usées mentionnées aux articles L 372-1-1 et L 372-3 du code des communes, paru au Journal Officiel du 8 juin 1994. MINISTÈRE DE L ÉCOLOGIE, MINISTÈRE DE LA SANTÉ, 2007, Arrêté du 22 juin 2007 relatif à la collecte, au transport et au traitement des eaux usées des agglomérations d assainissement ainsi qu à la surveillance de leur fonctionnement et de leur efficacité, et aux dispositifs d assainissement non collectif recevant une charge brute de pollution organique supérieure à 1,2 kg/j de DBO 5, paru au Journal Officiel du 14 juillet 2007. MINISTÈRE DE L ÉCOLOGIE, MINISTÈRE DU TRAVAIL, 2012, Arrêté du 7 mars 2012 modifiant l arrêté du 7 septembre 2009 fixant les prescriptions techniques applicables aux installations d assainissement non collectif recevant une charge brute de pollution organique inferieure ou égale à 1,2 kg/j de DBO 5, paru au Journal Officiel du 25 avril 2012. PARLEMENT EUROPÉEN ET CONSEIL DE L UNION EUROPÉENNE, 2012, Règlement européen n 305/2011 du 9 mars 2011 établissant des conditions harmonisées de commercialisation pour les produits de construction et abrogeant la directive 89/106/CEE du Conseil, paru au Journal Officiel de l Union européenne du 4 avril 2012. Portail «Assainissement Non Collectif» du ministère en charge de l écologie : http://www.assainissement-non-collectif.developpement-durable.gouv.fr/ Consulter l ensemble des références sur le site de la revue www.set-revue.fr Sciences Eaux & Territoires n 09 2012 :::::::::::::