Directives techniques Programme de lutte contre la pseudotuberculose des chèvres

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BGK / SSPR Case postale 3360 Herzogenbuchsee Tel.: 062 956 68 58 Fax: 062 956 68 79 bgk.sspr@caprovis.ch www.petits-ruminants.ch Directives techniques Programme de lutte contre la pseudotuberculose des chèvres Contenu 1. Introduction 2. But du programme 3. Conditions d admission au programme 4. Définition: pseudotuberculose clinique 5. Tâches incombant à l éleveur 6. Tâches incombant au SSPR 7. Tâches incombant au contrôleur de la pseudotuberculose 8. Coûts du programme de lutte 9. Procédure de contrôle et de prélèvement des écouvillons 10. Mesures à prendre en présence de pseudotuberculose 11. Classification des exploitations 12. Intervalles d examens 13. Trafic des animaux / expositions / estivage 14. Statut d exploitation et certificat 15. Dispositions finales 16. Entrée en vigueur 1. Introduction Le programme de lutte contre la pseudotuberculose s adresse aux éleveurs de chèvres. Le SSPR propose par ailleurs un programme d assainissement de la pseudotuberculose. 2. But du programme Le programme de lutte contre la pseudotuberculose vise à mettre en place des troupeaux cliniquement indemnes de pseudotuberculose. Il permet de réduire le risque de propagation de l affection au sein d un troupeau et entre les troupeaux. Il en découle des avantages en termes d amélioration de la santé animale, de réduction des pertes économiques, d accroissement de la sécurité des denrées alimentaires et de réduction du risque lié au trafic des animaux. Le programme de lutte peut être mis en place aussi bien à l échelon de l exploitation individuelle qu à celui d un syndicat. Beratungs- und Gesundheitsdienst für Kleinwiederkäuer BGK Service consultatif et sanitaire pour petits ruminants SSPR Servizio consultivo e sanitario per piccoli ruminanti SSPR Servetsch consultativ e sanitar da pitschens remagliaders SSPR

Seite 2 3. Conditions d admission au programme Les exploitations qui souhaitent participer au programme doivent remplir les conditions suivantes: - Les conditions doivent permettre de respecter les dispositions relatives au trafic des animaux reportées au point 13. - L exploitation doit être disposée à éliminer les animaux atteints de pseudotuberculose clinique. - Lorsqu une élimination immédiate des animaux touchés n est pas réalisable, il faut pouvoir les garder de manière totalement isolée jusqu au moment de l élimination. 4. Définition: pseudotuberculose clinique - On parle de pseudotuberculose clinique lorsqu un abcès est observé à l un des endroits typiques de la tête, du cou, de l épaule, du genou ou de la mamelle et/ou que le germe Corynebacterium pseudotuberculosis a été mis en évidence dans un abcès. - On est en présence de pseudotuberculose clinique, lorsque des anticorps contre le germe Corynebacterium pseudotuberculosis ont été décelés dans le sang d animaux présentant des cicatrices aux localisations typiques. - Il y a soupçon de pseudotuberculose clinique lorsque des tuméfactions de ganglions lymphatiques et/ou des cicatrices ont été découvertes aux endroits typiques de la tête, du cou, de l épaule, du genou ou de la mamelle. 5. Tâches incombant à l éleveur Le détenteur des animaux s engage à faire examiner son troupeau une fois par année civile par un contrôleur reconnu par le SSPR. Le détenteur fait appel au contrôleur. Au moment de l examen, une liste à jour du troupeau doit être présente. Le détenteur des animaux contrôle régulièrement ses animaux quant à la présence des symptômes suspects mentionnés au point 4 et les annonces au contrôleur. Avant que le vétérinaire ouvre un abcès et prélève un écouvillon pour la mise en évidence de l agent pathogène, il convient d isoler l animal du reste du troupeau. En présence de pseudotuberculose clinique, l animal doit être éliminé. Il est interdit de le replacer dans le troupeau ou de le vendre à une autre exploitation. Le détenteur des animaux doit respecter les dispositions relatives au trafic des animaux mentionnées au point 13. Lorsque des chèvres et des moutons sont gardés dans la même exploitation, le détenteur communique au SSPR s il observe sur ses moutons des tuméfactions suspectes ou des abcès, ou si le germe de la pseudotuberculose a été décelé. 6. Tâches incombant au SSPR Le SSPR informe et conseille les éleveurs de chèvres, syndicats d élevage et syndicats d alpage intéressés en matière de pseudotuberculose et concernant le programme de lutte. Il forme des contrôleurs, leur fournit un soutien spécifique et des formations continues régulières. Le SSPR veille en outre à assurer un réseau le plus complet possible de contrôleurs sur tout le territoire suisse. Il

Seite 3 envoie le matériel servant au diagnostic de laboratoire et, sur entente, prend en charge les coûts d examen, vérifie et gère les protocoles d examens. Enfin, il établit les certificats. 7. Tâches incombant au contrôleur de la pseudotuberculose Le contrôleur de la pseudotuberculose réalise les examens conformément aux prescriptions du SSPR, complète les protocoles d examens et les envoie au SSPR immédiatement après le contrôle du troupeau. Il suit au moins tous les 3 ans un cours de formation continue relatif au programme de lutte. Il n est pas autorisé à réaliser les contrôles dans sa propre exploitation. 8. Coûts du programme de lutte La participation au programme de lutte coûte 20 francs par exploitation et par an. Par ailleurs, les coûts relatifs aux examens des animaux réalisés par le contrôleur sont à la charge du détenteur des animaux. L indemnisation se fait en fonction du temps passé et est prélevée directement. Elle est d au moins 25 francs par heure. Des frais de déplacement peuvent également être facturés. Les examens de laboratoire pour la mise en évidence de l agent pathogène sont, d entente avec le SSPR, à la charge de ce dernier. 9. Procédure de contrôle et de prélèvement des écouvillons Les animaux doivent être identifiés de manière univoque au moyen d une marque auriculaire de la BDTA. Toutes les chèvres de plus de 6 mois présentes dans l exploitation sont contrôlées de manière ciblée quant à la présence éventuelle de pseudotuberculose. Pour ce faire, on palpe les ganglions lymphatiques typiquement touchés de la tête, du cou, de l épaule, du genou et de la mamelle. Les résultats sont consignés par écrit. Du pus prélevé au moyen d un écouvillon dans des abcès mûrs peut être envoyé pour un examen bactériologique. Lorsqu il n y a pas d abcès mûr, on peut réaliser l examen de laboratoire ultérieurement. Dans ce cas, il convient d identifier ces animaux et de les contrôler régulièrement, afin de prévenir la vidange spontanée d un abcès. Le pus obtenu par l ouverture contrôlée et le rinçage d un abcès doit être soigneusement récolté et éliminé avec les ordures. 10. Mesures à prendre en présence de pseudotuberculose Il existe en principe trois possibilités de prévenir la propagation de la pseudotuberculose: - l élimination immédiate des animaux touchés; - l isolement des animaux touchés en vue d un abattage ultérieur; - l assainissement du troupeau, en séparant les animaux nouveau-nés de leur mère dès la naissance et en les élevant séparément. Ces animaux ne doivent pas recevoir de lait provenant d un troupeau atteint de pseudotuberculose. La procédure choisie est discutée entre le détenteur des animaux et le SSPR. Une fois que les animaux atteints de pseudotuberculose ont été éliminés, il importe de nettoyer la chèvrerie et les instruments à la haute pression puis de les désinfecter. Les installations de chèvrerie rugueuses (p.ex. en bois) doivent être remplacées.

Seite 4 11. Classification des exploitations - Exploitation cliniquement indemne de pseudotuberculose Lorsque le contrôle n a relevé la présence ni d un abcès, ni de tuméfactions ou de cicatrices aux emplacements typiques, l exploitation est considérée comme «cliniquement indemne de pseudotuberculose». Le détenteur obtient le certificat correspondant. - Cas de suspicion Lorsque des animaux dans le troupeau présentent des ganglions lymphatiques gonflés, le troupeau est considéré comme «cliniquement non indemne de pseudotuberculose» jusqu à ce que l on dispose du résultat de l examen bactériologique provenant du pus d un abcès mûr. En l absence de germes de la pseudotuberculose, le troupeau est considéré comme «cliniquement indemne de pseudotuberculose». Lorsque l on met en évidence des cicatrices aux emplacements typiques, le troupeau est également considéré comme «cliniquement non indemne de pseudotuberculose». Les mesures à mettre en œuvre pour la suite des clarifications de ce cas de suspicion sont décidées d entente avec le SSPR. - Exploitation atteinte de pseudotuberculose clinique En présence de pseudotuberculose clinique, la suite de la procédure est déterminée selon le point 10. Le SSPR définit, d entente avec le détenteur des animaux, la procédure à suivre en fonction de la structure de l exploitation, du nombre d animaux cliniquement positifs et de la situation économique. 12. Intervalles d examens En principe, les exploitations doivent être examinées par le contrôleur une fois par année civile. Lorsqu un cas de pseudotuberculose clinique est découvert, le contrôle suivant a lieu 4 à 6 semaines après l élimination des animaux concernés. Il en va de même lorsque le détenteur observe un abcès et que de la pseudotuberculose est diagnostiquée à l examen du pus. L élimination est vérifiée sur la base de la liste des animaux de l exploitation. 13. Trafic des animaux / expositions / estivage Les troupeaux affichant le statut «cliniquement indemne de pseudotuberculose» ne peuvent avoir de contacts avec des animaux atteints de pseudotuberculose clinique. Le SSPR recommande de n acheter de chèvres que d exploitations cliniquement ou sérologiquement indemnes de pseudotuberculose. Les animaux achetés ne doivent présenter aucun symptôme de pseudotuberculose clinique. Lorsqu ils proviennent de troupeaux non contrôlés, le risque d infection est élevé. Lors de la visite d expositions, il faut s assurer qu un contrôle d entrée ait pour but de vérifier par palpation les ganglions de tous les animaux exposés à la recherche d indices de pseudotuberculose. Les animaux suspects doivent être renvoyés ou attachés de manière séparée. Le SSPR recommande aux exploitations cliniquement indemnes de pseudotuberculose de n estiver leurs animaux qu avec des troupeaux affichant le même statut. Lorsque cela n est pas possible, un contrôle minutieux de tous les animaux doit avoir lieu au moment de l inalpe. Ce faisant, les chèvres présentant une suspicion de pseudotuberculose clinique doivent être renvoyées. Le personnel

Seite 5 d alpage doit être informé des symptômes de la maladie et de la procédure à mettre en œuvre en cas de suspicion. Si un cas de pseudotuberculose fait son apparition, l animal concerné doit être renvoyés de l alpage. 14. Statut d exploitation et certificat Le SSPR octroie le statut d exploitation «cliniquement indemne de pseudotuberculose» ou «cliniquement non indemne de pseudotuberculose» sur la base de l examen annuel de l exploitation. Les exploitations cliniquement indemnes de pseudotuberculose reçoivent le certificat correspondant. Il est établi avec la liste des animaux. Le certificat est valable durant une année ou jusqu à l apparition de pseudotuberculose clinique. 15. Dispositions finales Les exploitations participant au programme de lutte contre la pseudotuberculose s engagent à respecter les directives techniques afférentes. En cas de non-respect ou d infraction à celles-ci, la gérance du SSPR se réserve le droit de retirer le statut de l exploitation concernée et/ou d exclure le membre en question du programme. 16. Entrée en vigueur Les présentes directives techniques entrent en vigueur le 1 er janvier 2016.