La situation économique Assemblée Générale U.N.M.I Le 2 octobre 2013 J-F BOUILLON Directeur Associé
La situation économique en 2013
3 AG UNMI 2 Octobre 2013 La croissance Les chiffres des principaux pays de l OCDE Pays 2006 2007 2008 2009 2010 2011 P1 2012 2012 P1 2013 2013 P 2014 Allemagne 3,6 2,8 0,7-4,7 3,5 3,1 2,5 0,9 2 0,4 1,9 France 2,4 2,3 0,1-2,7 1,4 1,7 2,1 0 2,1 0 0,8 Pays Bas 3,4 3,9 1,9-3,9 1,8 1,3 1,9-0,3 0,7-0,9 0,7 Belgique 2,7 2,8 0,8-2,7 2,1 2 2 0,4 1,3 0 1,1 Espagne 4 3,6 0,9-3,7-0,1 0,7 1,6-1,4-0,8-1,7 0,4 Irlande 5,3 5,6-3,6-7,6-1 0,7 2,3 0,9 2,1 1 1,9 Italie 2,1 1,4-1,3-5,2 1,2 0,5 1,6-2,4-0,4-1,8 0,4 Portugal 1,4 2,4 0-2,5 1,3-1,6-1,5-3,2-0,9-2,7 0,2 Grande Bretagne 2,8 2,7-0,1-4,9 1,3 0,7 1,8 0,3 1,9 0,8 1,5 Japon 2 2,4-1,2-6,3 4-0,7 2,2 2 1,5 1,6 1,4 Etats Unis 2,7 1,9 0-2,6 2,9 1,7 3,1 2,2 2,6 1,9 2,8 Chiffres OCDE Mai 2013 P1: Prévisions en juin 2011 P: Prévisions en mail 2013
4 AG UNMI 2 Octobre 2013 La croissance Focus sur la France et l Allemagne: Une légère amélioration La croissance 2013 en France Les perspectives ont été récemment revues légèrement à la hausse à 0,1% et 0,8% en 2013. Elle reste insuffisante pour créer une véritable dynamique sur l emploi. La croissance 2013 et 2014 en Allemagne Les perspectives restent favorables avec 1,9% en 2014 N.B: les prévisions de croissance du gouvernement français sont de 0,1% en 2012, de 0,8% en 2014 et de 2% à partir de 2015
5 AG UNMI 2 Octobre 2013 La croissance Focus sur la France et l Allemagne: L activité en France est équivalente à celle de 2007-2008.
6 AG UNMI 2 Octobre 2013 Les déficits publics en France Chiffres gouvernementaux La réduction des déficits résulte historiquement en France d un accroissement des recettes via l impôt. Cela s est accentué ces dernières années.
7 AG UNMI 2 Octobre 2013 Les déficits publics Évolution des prélèvements obligatoires en France Le taux devrait atteindre le niveau record de 46,1% en 2014.
8 AG UNMI 2 Octobre 2013 Les dettes publiques Focus sur la France: La France doit poursuivre la réduction de son déficit public et le poids de sa dette dans un contexte économique très incertain. Comme beaucoup de pays, la France poursuit sa politique de stabilisation voire de réduction de ses dépenses, mais surtout d augmentation de ses recettes ce qui peut maintenir les pressions «récessionnistes». Elle doit également rassurer les investisseurs internationaux qui détiennent toujours une part importante de sa dette (cf. graphique ci-après) même si celui-ci diminue.
9 AG UNMI 2 Octobre 2013 Les dettes publiques Graphique: taux de détention par les nonrésidents de la dette publique française
10 AG UNMI 2 Octobre 2013 Les dettes publiques Taux d endettement en % du PIB en 2012
11 AG UNMI 2 Octobre 2013 Les dettes publiques La zone Euro n est pas la plus endettée. Les Etats-Unis et la Grande Bretagne grâce aux opérations de rachat de leur dette par la Federal Reserve et la BoE ont réussi à maintenir un équilibre entre l offre et la demande (compensant le relatif désintérêt des investisseurs asiatiques). La BCE est autorisée à prendre des mesures similaires pour les pays qui en feraient la demande. Le Japon, grâce à des mesures monétaires exceptionnelles (injection de liquidités et forte baisse du yen) tente de doper son économie.
12 AG UNMI 2 Octobre 2013 Evolution des bilans des Banques Centrales
13 AG UNMI 2 Octobre 2013 Evolution des taux directeurs des Banques Centrales
14 AG UNMI 2 Octobre 2013 La politique des banques centrales Constat et perspectives: Les banques centrales ont permis de diminuer les risques de récession massive dans les grands pays industrialisés et d explosion de la zone euro. On constate que les bilans des banques centrales ont considérablement augmenté au cours de ces 6 dernières années atteignant des niveaux sans précédent. Cependant, les politiques actuelles sont très différentes: La BCE voit son bilan se réduire sous l effet du rachat par les banques de leur dette La Federal Reserve poursuit ses plans de soutien mais jusqu à quand? La Banque du Japon (BoJ) souhaite doubler la masse monétaire.
15 AG UNMI 2 Octobre 2013 La politique des banques centrales Constat et perspectives: Cette situation exceptionnelle n est pas sans risque: Elle pourrait conduire à une résurgence de l inflation si elle se poursuivait trop longtemps notamment aux Etats-Unis et par voie de conséquence à des tensions sur les taux obligataires. Elle conduit aussi aux développements sans précédent des opérations spéculatives du fait de taux extrêmement bas Elle habitue les agents financiers à des interventions permanentes des banques centrales Elle conduit les «politiques» à poursuivre leur ajustement structurel sans procéder à des réformes de fond, seules garantes d une reprise d une croissance durable.