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division du budget académique, de l évaluation et de la performance n 2 Juin 2008 L entrée dans la vie active des jeunes lycéens de l académie d Orléans-Tours (IVA 2007) L insertion à 7 mois des lycéens s améliore : baisse de la proportion de jeunes à la recherche d un emploi A la fin de l année scolaire 2005-2006, environ 7 370 lycéens des classes de terminales de l enseignement professionnel et technologique sortent du système éducatif. Au 1er février 2007, sept mois après leur sortie, 62% d entre eux ont un contrat de travail, soit 3 points de plus par rapport à l année 2006. Cette amélioration s explique par l augmentation de la proportion des contrats non aidés (+3 points). Par ailleurs, les contrats de professionnalisation sont plus nombreux et représentent 87% de l ensemble des contrats aidés contre 45% l année précédente. En conséquence, la proportion de jeunes à la recherche d un emploi diminue de 4 points et concerne 31% des anciens lycéens. Ce pourcentage retrouve le niveau enregistré en 2004. En bref En 2007, la situation professionnelle des anciens lycéens, sept mois après la fin de leur études, s améliore. Toutefois, la proportion de CDI parmi les contrats de travail non aidés diminue de 2 points au profit des CDD et des contrats intérimaires. L insertion reste plus favorable chez les et dans les départements de l axe ligérien. Le niveau de diplôme demeure essentiel dans l obtention d un emploi. L insertion est plus avantageuse pour les lycéens formés dans cinq domaines : l hôtellerie-restauration-tourisme, la réparation automobile, le travail des métaux-mécanique, le bâtiment-travaux publics et la santé. Le temps partiel concerne toujours plus les que les (26% contre 7%) et il reste le plus souvent supérieur ou égal à un mi-temps. La mobilité entre les départements de formation et de travail est peu importante dans Loiret. Elle est plus fréquente dans le Cher et le Loir-et- Cher.

L entrée dans la vie active des jeunes lycéens de l académie d Orléans-Tours La baisse du chômage est générale. En effet, fin 2006, la région a le taux de chômage (7.5% contre 8.6% au niveau national) le plus faible après le Limousin, la Bretagne et les Pays de la Loire. Elle gagne trois places par rapport à 2005. Ce faible taux de chômage s observe dans tous les départements de l académie et plus particulièrement le Loiret. Les inscriptions des jeunes à l ANPE ont diminué de 10%. (source : bilan économique et social de la région centre 2006) Parmi les sortants en emploi salarié, 38% ont signé un CDI (sont compris dans les CDI, les contrats nouvelle embauche). Cette proportion diminue de 2 points par rapport à 2006. En revanche, la part des contrats à durée limitée augmente de 4 points entre 2006 et 2007 avec 59% (35% de CDD et 24% d intérim). L insertion reste toujours plus difficile pour les. La proportion de jeunes à la recherche d un emploi, malgré une baisse de 2 points par rapport à 2006, reste très supérieure à celle des : 35% pour 26%. De plus, la part des contrats aidés progresse de 5 points chez les avec 8% contre une augmentation de 1 point chez les avec 7%. Seul l écart entre les pourcentages d emplois salariés se réduit entre 2006 et 2007, il passe de 11 points à 8 points en faveur des. Ainsi 51% des ont un contrat non aidé contre 59% des. L insertion des anciens lycéens est plus favorable dans les départements de l axe ligérien et en particulier dans le Loiret où 67% des sortants ont un contrat de travail et 27% sont au chômage. L emploi salarié représente 60% des sortants. Les jeunes formés dans l Indre-et-Loire ont connu une forte amélioration de leur insertion professionnelle, 64% d entre eux ont un contrat de travail (+8 points entre 2006 et 2007) et la part de ces jeunes à la recherche d un emploi a diminué de 9 points par rapport à l an dernier avec 29%. Ce résultat peut être lié à l évolution particulièrement favorable de l emploi salarié dans ce département (+1.4% entre 2005 et 2006 source : bilan économique et social de la région centre 2006). La situation s améliore également dans l Eure-et- Loir : le chômage a reculé de 8 points (32% en 2007) et 59% des sortants ont un contrat de travail. Dans l Indre, la tendance s inverse par rapport à l année passée. L insertion se dégrade : la part de l emploi non aidé a diminué de 4 points avec 51%. En outre l emploi aidé est peu fréquent dans ce département et le chômage concerne 38% des sortants ; le taux le plus élevé de l académie. Enfin dans le Cher, les emplois aidés diminuent et le chômage progresse de 4 points (35%). La situation professionnelle des sortants formés dans ce département est moins favorable que celle de l ensemble des sortants. Graphique 1 : évolution de la situation professionnelle des sortants de lycées depuis 2007 55% 7% 3% 31% 4% IVA 2007 52% 7% 2% 35% 4% IVA 2006 53% 5% 4% 35% 3% IVA 2005 0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70% 80% 90% 100% salariés emplois aidés stages de formation chômage inactifs

L entrée dans la vie active des jeunes lycéens de l académie d Orléans-Tours Le diplôme reste incontestablement un atout essentiel dans l insertion des jeunes. Ainsi les sortants diplômés du BTS s insèrent beaucoup mieux que les sortants de niveau IV (bac technologique et professionnel) et niveau V (BEP, CAP et MC) de formation. La part d anciens lycéens au chômage a cependant baissé chez tous les sortants diplômés ou non diplômés. C est d ailleurs chez ces derniers que la diminution est l une des plus importantes (-9 points). Les bacheliers technologique bénéficient de la meilleure amélioration de l insertion : la proportion des sortants en emploi non aidé a progressé de 7 points et le chômage a diminué de 10 points. La proportion de CDI parmi les contrats de travail non aidés croît avec le niveau de formation : 47% des diplômés de BTS signent un CDI contre 42% des bacheliers professionnels et 34% des diplômés de niveau V. Les CDD sont plus nombreux chez les sortants bacheliers technologiques avec 41% (35% chez les titulaires de BTS). L intérim concerne plus les jeunes non diplômés (37%) ou ceux diplômés de niveau V (28%) alors qu il représente 17% des contrats de travail salariés chez les sortants titulaires d un BTS. L insertion professionnelle demeure plus favorable dans les mêmes domaines de formation que l année dernière. Tout d abord, dans l hôtellerie-restaurationtourisme, où la proportion de l emploi salarié progresse de 11 points et atteint 69%, le taux le plus élevé observé parmi l ensemble des filières de formation. L insertion des jeunes issus de la réparation automobile et du travail des métaux-mécanique est également très favorable dans ces deux domaines et en progression. Par ailleurs, il est important de souligner que les anciens lycéens spécialisés dans la réparation automobile ne travaillent pas le plus souvent dans une entreprise du secteur de leur spécialité. En effet, les résultats de l enquête IVA montrent, depuis plusieurs années, qu environ 40% des jeunes salariés sont embauchés dans le secteur industriel. Le domaine de formation bâtiment-travaux publics continue d être porteur d emploi et enregistre une diminution importante de la proportion de jeunes au chômage (-7 points pour 4 points en moyenne). Enfin, la filière de la santé connaît une amélioration en 2007 et fait maintenant partie des domaines de formation les plus favorables. 6 anciens lycéens sur 10 issus de cette spécialité ont un emploi salarié et 2 anciens lycéens sur 10 sont à la recherche d un emploi. Graphique 2 : situation professionnelle des anciens lycéens au 1er février 2007 selon le plus haut diplôme possédé Total s ortants 55% 7% 3% 31% 4% B TS 72% 5% 1% 20% 2% B ac P ro 65% 3% 2% 27% 3% B ac Tec hno 54% 12% 4% 24% 6% B E P ou C A P 46% 7% 3% 40% 4% N on dipl. et B E P C, C F G 40% 9% 7% 38% 6% 0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70% 80% 90% 100% S alariés em plois aidés s tages de form ation C hôm age Inac tifs

L entrée dans la vie active des jeunes lycéens de l académie d Orléans-Tours Tableau 1 : situation professionnelle des anciens lycéens au 1er février 2007 selon les principales filières de formation Filières de formation Salariés Emplois aidés Stages de formation Chômage Inactifs Effectifs Propreté, sécurité et autres services aux collectivités 36% 3% 0% 60% 1% 148 Cuir, textile, habillement 42% 6% 6% 40% 6% 128 Industries de transformation 43% 7% 5% 34% 10% 119 Services sociaux, autres services aux particuliers 44% 8% 5% 39% 3% 616 Alimentation 46% 3% 3% 46% 2% 154 Administration, gestion et finances 51% 8% 4% 33% 4% 2 059 Bois et matériaux associés 56% 4% 0% 37% 3% 168 Électricité, électronique 57% 9% 3% 25% 6% 797 Transports, logistique 57% 5% 3% 29% 6% 165 Commerce, vente 58% 6% 2% 31% 3% 905 Santé 60% 6% 6% 22% 6% 284 Bâtiment, travaux publics 62% 9% 3% 22% 4% 309 Réparation automobile 63% 7% 4% 22% 4% 230 Travail des métaux, mécanique 64% 7% 3% 23% 3% 798 Hôtellerie, restauration, tourisme 69% 5% 2% 19% 3% 393 Total 55% 7% 3% 31% 4% 7 273 Les anciens lycéens spécialisés dans le commerce et la vente ont une insertion plus favorable qu en moyenne au niveau de l emploi. Ces jeunes ne travaillent pas uniquement dans le secteur commercial, ils sont également nombreux dans la banque, les assurances, l immobilier et les services. Pour les jeunes formés dans la filière électricitéélectronique la situation professionnelle est aussi plus avantageuse qu en moyenne. L emploi a progressé de 7 points entre 2006 et 2007. A l opposé, la filière de l industrie des transformations (chimie, filière STL, céramique, plasturgie) connaît des difficultés. Alors qu elle se situait au niveau de la moyenne de l ensemble des filières en 2006, l insertion se dégrade en 2007 : l emploi salarié a perdu 10 points et le chômage a gagné 6 points. Dans les domaines du boismatériaux associés, de l alimentation, des services sociaux-autres services aux particuliers, du cuirtextile-habillement et de la propreté-sécurité-autres services à la collectivité, la situation professionnelle des anciens lycéens demeure délicate. Le chômage représente jusqu à 60% des sortants dans la filière de la propreté-sécurité-autres services à la collectivité. Enfin, dans les domaines de l administrationgestion-finance et des transports-logistique, la situation est relativement proche de la moyenne. Les emplois aidés apparaissent dans certaines filières : le bâtiment-travaux publics, l électricitéélectronique, la réparation automobile. Ils restent présents dans le domaine de l administrationgestion-finances et diminuent dans la propretésécurité-autres services aux collectivités et les services sociaux et autres services aux particuliers. Le pourcentage de salariés déclarant avoir déjà travaillé chez leur employeur, lors de stage ou de job d été, est légèrement plus faible qu en 2006 avec 34%. Il reste plus élevé chez les sortants bacheliers professionnels (38%) et augmente chez les sortants diplômés de niveau V (38%). Ce taux diminue chez les titulaires du bac technologique (- 10 points avec 32% ). Enfin, il progresse chez les sortants titulaires du BTS mais demeure inférieur à la moyenne de 2 points.

L entrée dans la vie active des jeunes lycéens de l académie d Orléans-Tours Ce ratio atteint 43% dans le domaine de la santé et 39% dans la filière commerce-vente. A l opposé, il n est que de 24% dans le domaine de l électricitéélectronique et de 21% dans la filière alimentation. Le temps partiel concerne 16% des sortants salariés (+1 point par rapport à 2006) et ce sont les qui sont le plus touchées avec 26%. Le temps partiel est le plus souvent supérieur à un mi-temps. 38% des salariés déclarent travailler dans une entreprise de 50 salariés et plus, 34% dans une entreprise de 10 à 49 salariés et 28% dans une entreprise de moins de 10 salariés. 65% des salariés issus du domaine de l industrie des transformations déclarent exercer leur métier dans des entreprises de plus de 50 salariés. Dans la filière de l électricité-électronique, ce pourcentage est de 49%. Enfin, dans les domaines de l administration-gestion-finances et le travail des métaux-mécanique, il est de 45%.Chez les jeunes salariés issus des filières commerce-vente et réparation automobile, la majorité indique qu ils travaillent dans des entreprises de moins de 10 salariés. Pour ceux venant de l hôtellerierestauration-tourisme, ce sont les entreprises de 10 à 49 salariés qui sont les plus fréquentes. La mobilité entre le département de formation et le département de l entreprise d accueil parmi les sortants salariés est peu importante chez les jeunes formés dans le Loiret. Près des trois quarts d entre eux n ont pas quitté le département. Ce pourcentage est un peu plus faible dans les départements de l Indre-et-Loire, l Eure-et-Loir et l Indre avec 70%. En revanche, les jeunes formés dans le Cher et le Loir-et-Cher sont plus mobiles, seulement un peu plus de 60% d entre eux restent dans leur département de formation. Un grand nombre de ces jeunes partent travailler dans d autres départements de l académie : pour les sortants du Loir-et-Cher, plutôt vers les deux autres départements de l axe ligérien, pour les sortants du Cher, plutôt vers le Loiret, l Indre-et-Loire et l Eureet-Loir. L Ile de France est la destination la plus fréquente hors académie, en particulier pour les jeunes de l Eure-et-Loir (18%) et du Loir-et-cher (10%). La région des Pays de Loire, attire les sortants de l Indre-et-Loire et du Loir-et-Cher ; la région Rhône Alpes, les anciens lycéens du Cher et du Loir-et-Cher ; enfin, le Limousin, les jeunes de l Indre. Graphique 3 : Part des jeunes travaillant dans un autre département que celui de leur formation au 1er février 2007 45% 40% 35% 30% 25% 20% 15% 10% CHER EURE-ET-LOIR INDRE INDRE-ET-LOIRE LOIR-ET-CHER LOIRET Définition des niveaux de formation pour l enquête IVA Niveau V : années terminales des CAP/BEP, mention complémentaire, première année des baccalauréats et brevets professionnels, 1 ère et 2e années du baccalauréat professionnel préparé en 3 ans. Niveau IV : années terminales des baccalauréats professionnels et technologiques. Formations de l enseignement supérieur d où l individu sort sans diplôme. Niveau III : diplômés des cycles courts de l enseignement supérieur (BTS et DTS). Stats études est une publication de la division du budget académique, de l évaluation et de la performance du rectorat de l académie d Orléans- Tours. Stats études n 2, juin 2008. Directeur de publication : Ali Bencheneb. Rédaction : Céline LEDUC. Imprimé au rectorat. Rectorat de l académie d Orléans-Tours 21 rue Saint-Etienne, 45043 Orléans Cédex 1

L insertion des après un BTS Les conditions d entrée dans la vie active des jeunes diffèrent selon le genre, le niveau de diplôme et la spécialité préparée. De fait, le marché du travail est en général moins favorable pour les jeunes quelque soit le mode de formation (scolaire ou apprentissage). Par comparaison avec la population masculine, leur risque de chômage est plus grand, leur salaire inférieur et les contrats à temps partiel plus fréquents. Pour autant, ces écarts s estompent avec l élévation du niveau de diplôme. Ainsi avec un niveau III de formation (le plus souvent titulaires du BTS) à la sortie du lycée, et connaissent une insertion professionnelle relativement proche. Chez les apprentis, les comparaisons sont plus délicates car les jeunes sont proportionnellement moins nombreuses que les (38%) et l offre de formation est concentrée au niveau V. Néanmoins, le même constat peut être fait pour le niveau III de formation où les jeunes sont plus représentées (55% des sortants). Les conditions de travail des diplômées de niveau III restent toutefois encore à améliorer (salaire). 1. Des conditions d insertion plus difficiles pour les qui s atténuent avec l augmentation du niveau de formation Depuis 2000, la proportion des jeunes en emploi (aidé ou non), 7 mois après leur sortie du système éducatif, reste toujours inférieure à celle des. Par ailleurs, l écart diminue en période de conjoncture économique favorable (2002-2004) alors qu il augmente en période défavorable (2006-2007). 7 6 5 4 3 Source : Rectorat - enquête IVA l axe des abscisses correspond aux années d observations de l enquête, par exemple l année 2001 signifie qu il s agit du résultat de la situation des anciens lycéens au 1 er février 2001, ces derniers étant sortis en juin 2000. 7 6 5 4 3 Evolution de la proportion d'anciens lycéens en emploi (aidé ou non) selon le genre (%) Evolution de la proportion d'anciens apprentis en emploi (aidé ou non) selon le genre (%) Source : Rectorat - enquête IPA l axe des abscisses correspond aux années d observations de l enquête, par exemple l année 2001 signifie qu il s agit du résultat de la situation des anciens apprentis au 1 er février 2001, ces derniers étant sortis en juin 2000. Toutefois les différences entre les et les s estompent avec l élévation du diplôme. 7 6 5 4 3 Evolution de la proportion des anciens lycéens de niveau III de formation en emploi (aidé ou non) selon le genre (%) Source : Rectorat - enquête IVA 7 6 5 4 3 Source : Rectorat - enquête IVA Les écarts chez les sortants de niveau V de formation peuvent atteindre jusqu à 19 points pour les anciens lycéens et 28 points pour les anciens apprentis. Chez les sortants de niveau III de formation, la plus grande différence est de 2 points pour les anciens lycéens, et le plus souvent cette différence est à l avantage des, et de 9 points chez les apprentis. Toutefois pour ces derniers, l historique montre des variations qui ne sont pas très stables d une année à l autre, du fait que l effectif des sortants concernés soit inférieur (les sortants de niveau III représentent 18,5% de l ensemble de l effectif des sortants). Par ailleurs, ce même Evolution de la proportion des anciens lycéens de niveau V de formation en emploi (aidé ou non) selon le genre (%)

résultat est décrit dans les enquêtes de cheminement (voir article sur le devenir des femmes sorties de formation professionnelle en région Centre en 2001). Evolution de la proportion des anciens apprentis de niveau III de formation en emploi (aidé ou non) selon le genre (%) 7 6 5 4 3 Source : Rectorat - enquête IPA 7 6 5 4 3 Source : Rectorat - enquête IPA 2. A diplôme égal, les titulaires d un BTS du secteur des services s insèrent mieux que les Les recherchent un emploi dans un champ plus restreint que celui des. En effet, les anciennes lycéennes viennent principalement de 5 filières du secteur des services, en particulier l administration, la gestion et les finances ainsi que le commerce et la vente. Les anciens lycéens viennent en grande majorité de 6 filières dont 4 de la production, avec en particulier l électricité et l électronique, le travail des métaux et le bâtiment. D autre part dans les secteurs concernés la concurrence est parfois rude entre les diplômées et les employeurs favorisent en premier les sortantes les plus qualifiées. Les choisissent plus souvent des secteurs pour lesquels le bac professionnel est déjà un bon passeport pour l insertion comme dans le bâtiment par exemple. Comme les anciennes lycéennes, les anciennes apprenties sont spécialisées dans moins de domaines que les anciens apprentis et recherchent aussi un emploi dans moins de Evolution de la proportion des anciens apprentis de niveau V de formation en emploi (aidé ou non) selon le genre (%) secteurs. Trois domaines prédominent, uniquement dans le secteur des services, contre 6 domaines chez les. Une seule filière est commune, il s agit du commerce et de la vente. Les sont issues également du domaine de l administration, de la gestion et des finances ainsi que de la santé. Les ont suivi une formation dans l agriculture, l électricité et l électronique, la propreté et la sécurité, la réparation automobile et le travail des métaux. Cependant, à niveau de formation égal, les anciennes lycéennes s insèrent mieux que les lorsqu elles sont diplômées d un BTS du secteur des services. A noter que l emploi aidé représente environ 8% de l emploi chez les et les contre 20% chez les de niveau V et 16% chez les de niveau IV issus du secteur des services. 100% 90% 80% 70% 60% 50% 40% 30% 20% Evolution de la proportion des anciens lycéens de niveau III de formation du secteur des services en emploi (aidé ou non) selon le genre (%) 10% 0% Source : Rectorat - enquête IVA Dans le secteur de la production, c est l inverse, mais ce résultat est à relativiser au vu du faible nombre de sortantes (en moyenne une centaine). Chez les apprentis, la tendance observée est moins nette (toujours en raison des effectifs), toutefois sur les dix années observées les diplômées d un BTS des services ont plus souvent un meilleur accès à l emploi que les. 100% 90% 80% 70% 60% Source : Rectorat - enquête IPA Evolution de la proportion des anciens apprentis de niveau III de formation du secteur des services en emploi (aidé ou non) selon le genre (%) 50% 40% 30% 20% 10% 0%

L emploi aidé représente en moyenne 4% des emplois chez les et 6% des emplois chez les contre respectivement 16% et 12% chez les sortants de niveau V de ce même secteur de formation. Dans le secteur de la production, il est beaucoup plus difficile d analyser car les sont encore moins nombreuses (parfois moins de 50 sortants selon les années). Au 1 er février 2008, les principales activités exercées dans le premier emploi sont concentrées sur 3 domaines : le commerce, la vente et le technico-commercial (plus fréquent chez les ), la comptabilité, la gestion et la fonction administrative, et le secrétariat, le standard et l accueil (plus souvent chez les ). Certains lycéens (10% des sortants de niveau 3 du secteur tertiaire) exercent un emploi spécialisé dans l informatique, les études et les méthodes et certains apprentis (8%) ont un travail spécialisé dans l agriculture. Parmi les métiers les plus cités figurent : - les assistant(e)s commerciaux, - les assistant(e)s administratifs(ves), - les comptables, - les vendeurs(euses), - les chargé(e)s de clientèle - les manipulateurs radio, - les technicien(ne)s de laboratoire, - les administrateurs de bases de données ou de réseau, - les réceptionnistes, - les chefs de cuisine, chefs de rang ou de partie, - les paysagistes. Il y a également des métiers qui sont plus fréquents chez les sortants de niveau V et qui sont parfois dans les réponses des sortants de niveau III en emploi, comme les manutentionnaires et les employé(e)s de libreservice. Près d un sortant de lycée ou de Centre de formation d apprentis sur cinq travaille dans le secteur de l immobilier et du commerce. Les autres sortants sont employés le plus souvent dans le secteur de la banque et des assurances, dans les services aux particuliers et les services aux entreprises. Par ailleurs, les sont également employées dans les secteurs de l enseignement et de la santé, de l administration et des collectivités territoriales, et les anciennes apprenties travaillent plus particulièrement dans les secteurs de l agriculture et de l industrie mécanique, électricité, métallurgie. Les anciens lycéens sont aussi employés dans les secteurs de l hôtellerie et la restauration et les anciens apprentis, dans le bâtiment (2 nd œuvre) et dans l industrie mécanique, électricité et métallurgie. 3. Même à ce niveau de qualification, les conditions d emploi restent plus précaires pour les En effet, les signent plus souvent un CDI que les. En 2007, 48% des anciens lycéens sont dans ce cas contre 40% chez des anciennes lycéennes et en 2008, l écart augmente : 58% contre 38%. En moyenne, sur les dix dernières années, 39% des anciennes lycéennes ont obtenu un emploi stable contre 51% des. Même constat parmi les sortants de l apprentissage : en 2007, 73% des ont un CDI contre 56% des et en 2008 l écart se creuse également (79% contre 56%). En moyenne, sur les dix dernières années, un peu plus de la moitié des anciennes apprenties ont obtenu un emploi stable contre presque les trois quarts des anciens apprentis. Principales branches d'activité des entreprises qui emploient les jeunes sortants de niveau III (%) anciens lycéens anciens apprentis Ensemble Ensemble Immobilier, commerce 20,9 17,0 19,7 19,8 19,5 19,7 Banques, assurances 10,9 9,8 10,6 18,6 15,6 17,5 Enseignement, santé 10,4 4,6 8,7 8,7 1,3 5,9 Services aux entreprises 10,0 8,5 9,5 5,8 16,9 10,0 Services aux particuliers 9,7 7,8 9,2 5,8 14,3 9,0 Administration ou collectivité territoriale (mairie ) 6,4 3,9 5,7 5,2 1,3 3,8 hôtellerie, restauration 6,2 15,0 8,7 1,7 1,3 1,6 Bâtiment du second œuvre (menuiserie, chauffage, élect.) 2,8 1,3 2,4 5,8 5,2 5,6 Industrie mécanique, électricité, métallurgie 1,9 3,3 2,3 8,1 5,2 7,0 Agriculture 1,0 0,7 0,9 7,6 2,6 5,7 lecture : 20,9% des anciennes lycéennes travaillent dans le secteur de l'immobilier et du commerce. Ce taux est de 19,8% chez les anciennes apprenties. il s'agit ici, de l'activité de l'entreprise qui emploie le jeune et non de la fonction principale de l'emploi occupé par le jeune. Ainsi une ancienne apprenties de niveau III peut être assistante de direction ou comptable dans une entreprise du batiment Sources : Rectorat - enquêtes IVA et IPA

Concernant le salaire horaire net moyen, il est de 7,80 pour l ensemble des sortants des lycées et 7,75 pour l ensemble des sortants des CFA en 2008. Il y a peu de différence entre les niveaux de formation, il varie chez les anciens lycéens entre 7,45 pour un sortant de niveau V et 7,94 pour un sortant de niveau IV (7,82 pour un sortant de niveau III). Chez les anciens apprentis, il est compris entre 7,40 pour un sortant de niveau V et 8,20 pour un sortant de niveau III. Il est plus élevé chez les même chez les sortants diplômés de BTS (8,20 contre 7,53 chez les anciennes lycéennes et 8,50 contre 7,91 chez les anciennes apprenties). Les différences sont légèrement plus importantes entre les filières. En effet, dans le domaine de l hôtellerie et la restauration, le salaire horaire net moyen est proche de 7 et dans l administration et l électricité, il est supérieur à 8. De même pour la filière du BTP chez les anciens apprentis. Une des raisons qui peut expliquer cet écart entre et, est le temps partiel. Même s il diminue de façon importante avec l augmentation du niveau de formation, il reste plus fréquent chez les. Pour donner un ordre de grandeur, en 2008, le temps partiel (le plus souvent supérieur à un mi-temps) représente 27% des emplois chez les anciennes lycéennes et 17% chez les anciennes apprenties contre respectivement 7,4% et 3,7% chez les. Ces pourcentages baissent chez les sortantes de niveau III de formation (respectivement 14,6% et 9,4%). Il est à noter que les données dont nous disposons ne nous permettent pas d analyser si le temps partiel est choisi ou subi. Rectorat (Division de l Organisation Scolaire, de la Prospective, de l Evaluation et de la Performance) Définition : niveaux de formation de l Education nationale Vbis : Années terminales du premier cycle (troisièmes), sections terminales de l enseignement spécial. Années intermédiaires du second cycle court (première année des CAP et BEP en 2 ans). V : Années terminales du second cycle court (année terminales des CAP, BEP), 2 nde et 1 ère générales et technologiques, première année des baccalauréats et brevets professionnels, 1 ère et 2 ème années du baccalauréat professionnel préparé en 3 ans. IV : Années terminales des seconds cycles longs. Formations de l enseignement supérieur d où l individu sort sans diplôme. III : Diplômés des cycles courts de l enseignement supérieur : brevets de techniciens supérieurs (BTS), diplômes universitaires de technologie (DUT), 1 ère et 2 ème années de licence, diplômes paramédicaux et sociaux, diplômes des cycles courts des écoles de commerce ; d art, etc. I et II : Diplômés des cycles longs de l enseignement supérieur : Licences, Masters, Doctorats, diplômes des écoles d ingénieurs et des cycles longs des écoles de commerce, d art, etc..