Inventaire des mesures d aide à l emploi en 2007



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Transcription:

ENIAC / Observatoire bruxellois de l Emploi Inventaire des mesures d aide à l emploi en 2007 Août 2008 Région de Bruxelles-Capitale DOCUMENT RÉALISÉ DANS LE CADRE DU SUIVI DU PROGRAMME NATIONAL DE RÉFORME 2005-2008 (PNR)

Cet inventaire ne pourrait être aussi complet sans la précieuse collaboration des services d ACTIRIS, de l Administration de l Emploi et de l Economie plurielle du Ministère de la Région de Bruxelles Capitale et de la Société de Développement pour la Région de Bruxelles-Capitale. Traduction terminée le 03 novembre 2008.

TABLE DES MATIERES AGENTS CONTRACTUELS SUBVENTIONNÉS AUPRÈS DE CERTAINS POUVOIRS LOCAUX...1 AGENTS CONTRACTUELS SUBVENTIONNÉS AUPRÈS DE CERTAINS POUVOIRS PUBLICS...5 PROGRAMMES DE TRANSITION PROFESSIONNELLE...9 GESTION DES LICENCIEMENTS COLLECTIFS...13 BRUSSELS OUTPLACEMENT...20 CONVENTION DE PREMIER EMPLOI DANS LES PROJETS GLOBAUX DE SOCIÉTÉ...23 CONVENTION DE PREMIER EMPLOI "EXPÉRIENCE D EMPLOI FORMATRICE" AU SEIN DES ORGANISMES D INTÉRÊT PUBLIC BRUXELLOIS...25 CONTRAT DE PROJET PROFESSIONNEL...28 SERVICE ESPACE RESSOURCES EMPLOI...34 SERVICE GUIDANCE RECHERCHE ACTIVE D EMPLOI ET LES PARTENAIRES DE RECHERCHE ACTIVE D EMPLOI...41 PROGRAMME D INSERTION SOCIOPROFESSIONNELLE AVEC LES CPAS...49 PARTENARIAT EN MATIÈRE D INSERTION SOCIOPROFESSIONNELLE...58 BUREAU SOCIAL D INTERIM...66 SERVICE DE CONSULTATION SOCIALE...68 CENTRE DE RÉFÉRENCE PROFESSIONNELLE...71 INTERVENTION DANS LES FRAIS DE RÉINSTALLATION DES CHÔMEURS...77 PRIME DE TRANSITION PROFESSIONNELLE...79 LUTTE CONTRE LA DISCRIMINATION A L EMBAUCHE...82 GUICHET D INFORMATION SUR LA DISCRIMINATION À L EMBAUCHE...86 PLATES-FORMES LOCALES POUR L EMPLOI...89 OBSERVATOIRE BRUXELLOIS DE L EMPLOI...92 FORMATION DES CONSEILLERS ET AGENTS D INSERTION...95 AIDES À LA FORMATION...99 AIDES À LA CONSULTANCE...101 INTERVENTION DANS LA RÉMUNÉRATION DES CHÔMEURS ENGAGÉS POUR DES PROJETS D EXPANSION ÉCONOMIQUE - ARRÊTÉ ROYAL 123...103 INTERVENTION DANS LA RÉMUNÉRATION DES CHÔMEURS ENGAGÉS POUR DES PROJETS D EXPANSION ÉCONOMIQUE - ARRÊTÉ ROYAL 258...106 SOUTIEN À LA CRÉATION D ACTIVITÉS ÉCONOMIQUES : CENTRE D ENTREPRISES ET GUICHET D ÉCONOMIE LOCALE...108 PARTENARIAT DANS LE CADRE D UNE FILIÈRE D INSERTION PAR L ÉCONOMIQUE...113 FONDS D AMORÇAGE, MICROCRÉDIT ET PRÊT SUBORDONNÉ...117 SOUTIEN AUX COOPÉRATIVES D ACTIVITÉS...121 AGRÉMENT ET FINANCEMENT DES INITIATIVES LOCALES DE DÉVELOPPEMENT DE L EMPLOI ET DES ENTREPRISES D INSERTION...124 RECHERCHE DES SYNERGIES TRANSVERSALES POUR L EMPLOI (PACTE TERRITORIAL POUR L EMPLOI)...126

COORDINATION ET CONCERTATION DES OPÉRATEURS LOCAUX D INSERTION...129 AGRÉMENT DES OPÉRATEURS D EMPLOI DANS LE CADRE DE LA GESTION MIXTE DU MARCHÉ DE L EMPLOI...131 SURVEILLANCE DE LA LÉGISLATION RELATIVE À LA GESTION MIXTE DU MARCHÉ DE L EMPLOI DANS LA RÉGION DE BRUXELLES-CAPITALE...134 OCTROI DU PERMIS DE TRAVAIL AUX TRAVAILLEURS ÉTRANGERS...136 SURVEILLANCE DE LA LÉGISLATION RELATIVE À L OCCUPATION DES TRAVAILLEURS ÉTRANGERS PAR L INSPECTION RÉGIONALE DE L EMPLOI...138 AIDE À L INTÉGRATION PROFESSIONNELLE : LES CHÈQUES...142 FORMATION PROFESSIONNELLE INDIVIDUELLE EN ENTREPRISE...149 ACCUEIL DES ENFANTS DES CHERCHEURS D EMPLOI...152 PARTENARIAT POUR L'ACCUEIL DES ENFANTS DES CHERCHEURS D'EMPLOI...155 MESURES PRISES EN EXÉCUTION DE L'ACCORD DE COOPÉRATION RELATIF À LA PROMOTION DE LA MOBILITÉ INTERRÉGIONALE DES DEMANDEURS D'EMPLOI...158 LA STRATÉGIE EUROPÉENNE POUR L EMPLOI, LE PROGRAMME NATIONAL DE RÉFORME ET LA CONTRIBUTION BRUXELLOISE...162 TABLEAU DES MESURES INVENTORIÉES, LIGNES DIRECTRICES, C2E...167 ABRÉVIATIONS UTILISÉES...169 4

AGENTS CONTRACTUELS SUBVENTIONNÉS AUPRÈS DE CERTAINS POUVOIRS LOCAUX Cadre juridique A.R. n 474 du 28 octobre 1986 portant création d un régime de contractuels subventionnés par l Etat auprès de certains pouvoirs locaux (M.B. du 20 novembre 1986). Arrêté du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale du 5 février 1998 déterminant les critères de répartition des subventions accordées aux pouvoirs locaux occupant des agents contractuels subventionnés (M.B. 05 juin 1998). Objectifs Les pouvoirs locaux tels que les communes, les CPAS, les associations de communes, de CPAS et les zones de police peuvent faire appel à des Agents Contractuels Subventionnés (ACS) pour l exécution de tâches relevant du secteur non-marchand et répondant à des besoins collectifs qui, autrement, ne peuvent être rencontrés. Ces tâches sont exécutées par des chercheurs d emploi inoccupés et des bénéficiaires du revenu d intégration ou de l aide sociale financière. Le but de la mesure est d améliorer le service au public et de promouvoir la mise à l emploi de groupes fragilisés. Principes généraux Peuvent être engagés dans le cadre de ce programme d emploi principalement les chercheurs d emploi inoccupés qui au moment de leur engagement sont inscrits auprès d ACTIRIS comme chercheurs d emploi inoccupés et qui, par ailleurs, peuvent fournir la preuve de leur inscription pendant six mois comme chercheurs d emploi inoccupés auprès d un service public de placement au cours de l année qui précède leur engagement ainsi que les chercheurs d emploi qui bénéficient du revenu d intégration ou de l aide sociale au moment de l engagement et qui ont en outre perçu le revenu d intégration ou l aide sociale pendant au moins six mois au cours des douze mois qui précèdent l engagement. Peuvent donc être engagés dans le cadre de ce programme d emploi : Les chercheurs d emploi inoccupés qui au moment de leur engagement étaient inscrits auprès d ACTIRIS et qui ont été inscrits pendant six mois au moins auprès d un service public de placement au cours des douze mois qui précèdent leur engagement ; les chercheurs d emploi qui au moment de l engagement perçoivent le revenu d intégration ou l aide sociale et qui en ont bénéficié pendant 6 mois au moins au cours des douze mois qui précèdent l engagement ; les chômeurs complets indemnisés qui satisfont à l une des conditions suivantes : soit être âgé de quarante ans au moins ; soit être engagé dans un organisme d accueil d enfants de moins de douze ans ; soit être engagé par un CPAS en tant qu assistant social ou en tant qu universitaire dans le cadre d un projet pour les besoins de la réinsertion socioprofessionnelle de bénéficiaires du revenu d intégration ou de l aide sociale; les chercheurs d emploi dont le droit aux allocations de chômage est suspendu conformément aux articles 80 à 88 de l Arrêté royal du 25 novembre 1991 ; 1

les chercheurs d emploi qui perçoivent le revenu d intégration ou l aide sociale et qui satisfont à l une des conditions suivantes : avoir perçu le revenu d intégration ou l aide financière pendant six mois au moins au cours des 12 mois précédant l engagement ; être âgé de quarante ans au moins ; être engagé par un organisme d accueil d enfants de moins de douze ans; les personnes handicapées bénéficiant des allocations de remplacement de revenus ou d intégration en application de la loi relative aux allocations aux handicapés du 27 février 1987 ; les travailleurs à temps plein et à temps partiel engagés dans le cadre du régime des ACS, du TCT, du FBI, des contrats APE, WEP ou WEP+. Les pouvoirs locaux sont partiellement dispensés des cotisations patronales ONSS et perçoivent une prime de la Région de Bruxelles-Capitale. Chaque année, le Gouvernement de Bruxelles-Capitale détermine le montant des subsides ACS sous forme de points. Chaque point représente une subvention de 5.702. Ces points sont répartis entre les pouvoirs locaux sur la base de critères objectifs (nombre d habitants, de chercheurs d emploi, de bénéficiaires du revenu d intégration, de bénéficiaires de l aide sociale). Les pouvoirs locaux peuvent créer des postes avec les points obtenus et ce à raison de un à deux points par poste. Ils décident librement des initiatives qui doivent être prises ou suivies avec la collaboration de ces travailleurs. Depuis 2004, le Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale accorde des points supplémentaires aux administrations communales qui ont (ou avaient) conclu un contrat de quartier. Ces dernières reçoivent six points supplémentaires par contrat de quartier. Le Gouvernement souhaite ainsi stimuler la continuité du fonctionnement et le suivi de ces contrats de quartier. Pour ces fonctions, les communes peuvent créer des emplois de 1, 2, 3 ou 4 points. En outre, depuis 2005, le Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale a conclu des conventions particulières avec les administrations locales et les CPAS accordant à ces employeurs des emplois supplémentaires pour des secteurs où la Région veut mettre en œuvre des actions particulières. Pour les administrations communales, l accent était mis ces trois dernières années sur : - le secteur de l accueil de la petite enfance ; - le secteur de l entretien et le nettoyage de la voirie communale ; - le secteur des actions pour améliorer la sécurité et la prévention. Les CPAS n ont pas reçu de postes supplémentaires au cours de ces trois années. Les conventions conclues en 1998 avec les CPAS en vue de la création de 73 postes à mi-temps afin de soutenir les actions en matière de réinsertion socioprofessionnelle des bénéficiaires du revenu d intégration restent toujours d application (prime de 24.072 pour les assistants sociaux et de 27.790 pour les universitaires). Encadrement administratif ACTIRIS transmet tous les mois des avances à l ONSSAPL que celui-ci transmet aux administrations locales. Au début de l année suivante, ACTIRIS procède au décompte des primes sur la base des déclarations trimestrielles des pouvoirs locaux auprès de l ONSSAPL. Pour le financement de ce régime, la Région récupère auprès de l Autorité fédérale une partie des subsides alloués sous la forme de droits de tirage. 2

Budget Budget prévu pour l année en cours 23.821.000,00. Dépenses réelles 23.364.421,41. Évaluation Quantitative Au cours de la période 1999-2005, le Gouvernement a accordé annuellement un total de 2.747 points aux pouvoirs locaux, dont 2.052 pour les communes et 695 pour les CPAS. Pour les années 2006-2007, le Gouvernement a porté le nombre de points à 2.800 unités : 2.160 pour les communes et 640 pour les CPAS. Ce nombre de points demeure identique en 2007. Par le biais de conventions spécifiques, les pouvoirs locaux ont en outre obtenu les postes ACS suivants : 41 postes ACS à temps plein pour l accueil d enfants de moins de trois ans auprès de 30 crèches communales ; 73 postes ACS à mi-temps en vue de l élargissement des actions des CPAS en matière de réinsertion socioprofessionnelle (voir la fiche descriptive du programme d insertion mené par les CPAS pour une information détaillée). Le Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale a augmenté le nombre de postes ACS des administrations locales. En 2006, faisant suite à une décision prise en 2005, 238 emplois ont été créés. Chaque commune a reçu deux employés administratifs chargés de l application des peines et sanctions administratives visées à l article 119 bis de la nouvelle loi communale. Les 200 autres postes sont répartis entre les secteurs de l accueil de la petite enfance, l entretien de la voirie communale et de la mise en œuvre de la politique de sécurité communale. Les administrations communales peuvent dans une large mesure répartir elles-mêmes les postes entre ces trois domaines et répondre ainsi aux besoins qui se font le plus sentir dans la commune. La Région verse une prime de 22.808 pour ces 238 postes. En 2007, faisant suite à une décision prise en 2006, les administrations communales ont reçu 183 postes supplémentaires. Pour les communes ayant reçu 10 postes ou plus, 2 emplois étaient réservés au secteur de l accueil de la petite enfance. Pour les postes restants, les communes pouvaient choisir librement entre les secteurs de l accueil de la petite enfance (0 à 3 ans), le nettoyage et l entretien de la voirie communale et la mise en œuvre de la politique de prévention et de sécurité des communes. En 2008, faisant suite à une décision prise en 2007, les administrations communales recevront 220 postes supplémentaires, qui seront répartis entre les secteurs prioritaires comme ceux de l année précédente. Fin 2007, 1.887,5 personnes travaillaient dans une commune ou dans un CPAS. Pour des raisons techniques (changement de programme informatique), il est impossible de fournir un tableau présentant les caractéristiques des travailleurs occupés en 2007. 3

Qualitative En ce qui concerne l augmentation des subsides destinés aux pouvoirs locaux, le Gouvernement de Bruxelles-Capitale a concentré son action de manière formelle sur le groupe des chercheurs d emploi faiblement qualifiés (nettoyage et entretien de la voirie communale, actions de prévention et de sécurité), l'accueil de la petite enfance et sur le soutien des contrats de quartier en cours ainsi que le suivi des contrats de quartier venus à expiration. Les pouvoirs locaux décident en outre de l affectation des subsides ACS restants: ils établissent eux-mêmes le nombre de postes qu ils créeront avec les points disponibles et décident en toute liberté quelles seront les activités qu ils confieront aux ACS concernés (à condition que ces activités se situent dans le secteur non-marchand et ne puissent bénéficier de subsides sur la base d autres lois, ordonnances ou arrêtés). Les conventions particulières conclues avec les administrations communales fixent les secteurs d activité où les ACS doivent être mis au travail, mais laissent encore aux communes une marge de manœuvre quant au choix des fonctions et des tâches à exécuter. Perspectives 2008-2009 Le Gouvernement de Bruxelles-Capitale intensifiera ses efforts quant au souci de l entretien et de la propreté des voies communales et sur le plan de la sécurité. Il accordera aux administrations communales les moyens financiers pour poursuivre le développement de leurs activités dans les secteurs de la petite enfance et de la promotion de la sécurité. En 2008, la Région accordera aux administrations communales 220 emplois supplémentaires pour soutenir leurs actions dans les trois domaines précités. Articulation avec les lignes directrices de la Stratégie européenne pour l emploi 2008-2010 LD 19. 4

AGENTS CONTRACTUELS SUBVENTIONNÉS AUPRÈS DE CERTAINS POUVOIRS PUBLICS Cadre juridique Loi-programme du 30 décembre 1988. Arrêté du 28 novembre 2002 du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale, relatif au régime des contractuels subventionnés. Arrêté du 30 juin 2005 du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale modifiant l arrêté du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale du 28 novembre 2002 relatif au régime des contractuels subventionnés. Objectifs Les pouvoirs publics régionaux et communautaires, les établissements d enseignement, les associations sans but lucratif, les organismes d intérêt public et les sociétés locales de logements sociaux peuvent bénéficier de primes régionales pour l engagement d Agents Contractuels Subventionnés (ACS). Principes généraux Peuvent être engagés dans ce programme d emploi, essentiellement les chercheurs d emploi inoccupés inscrits auprès d ACTIRIS qui soit ont été inscrits au moins pendant six mois auprès d un service public de placement d un État faisant partie de l Espace économique européen au cours de l année qui précède leur engagement, soit qui sont bénéficiaires du droit à l intégration sociale ou de l aide sociale et ont bénéficié de ce droit durant six mois au moins au cours de l année qui précède leur engagement. Peuvent être engagés dans le cadre de ce programme d emploi essentiellement : les chômeurs complets indemnisés ou les chercheurs d emploi bénéficiaires du droit à l intégration sociale qui remplissent l une des conditions suivantes : être âgé de 40 ans au moins ; être engagé par un établissement d enseignement reconnu par la Communauté flamande ou française ; être engagé par un organisme d accueil d enfants de moins de douze ans ; être engagé en remplacement d un agent qui interrompt sa carrière ; les chercheurs d emploi dont le droit aux allocations de chômage a été suspendu, conformément aux articles 80 à 88 de l arrêté royal du 25 novembre 1991 ; les chercheurs d emploi handicapés bénéficiant des allocations de remplacement de revenus ou d intégration en application de la loi relative aux allocations aux personnes handicapées du 27 février 1987 ; les chercheurs d emploi avec un statut sportif de haut niveau qui sont présentés par les fédérations sportives agréées par la Communauté flamande ou française ; les travailleurs à temps plein et à temps partiel occupés dans le cadre du régime des ACS, TCT, FBI, PRIME, APE, WEP, WEP+. 5

L employeur bénéficie d une prime annuelle de 5.035 par agent contractuel engagé à temps plein. Une dispense partielle des cotisations patronales de sécurité sociale est également prévue. Le Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale peut fixer le montant de la prime à un niveau supérieur. Ainsi, la prime majorée, telle que déterminée par l article 25, 1 de l Arrêté du 28 novembre 2002 du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale, est établie suivant le barème de la fonction publique régionale sans ancienneté. Elle peut être attribuée aux employeurs organisant des activités de formation des chercheurs d emploi ou des programmes d insertion socioprofessionnelle. La prime majorée Art. 21 de l Arrêté du 28 novembre 2002 du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale équivaut à la rémunération brute plafonnée aux barèmes de la fonction publique régionale avec ancienneté, majorée d un pourcentage forfaitaire destiné à couvrir le pécule de vacances, l allocation de fin d année, les cotisations patronales, les primes et cotisations d assurance contre les accidents du travail, l intervention de l employeur dans les frais de transport et le montant de l allocation de foyer ou de résidence et de 12,39 /mois destinée à couvrir les frais de secrétariat social. Le remplacement des pourcentages antérieurs de 20% (employés) et 30% (ouvriers) par un pourcentage forfaitaire conforme au niveau de qualification est entré en vigueur le 1 er septembre 2005 en vertu de l arrêté du 30 juin 2005. Pour bénéficier de la prime, l employeur doit conclure un contrat de travail à durée indéterminée avec l agent et lui procurer des qualifications complémentaires améliorant sa position sur le marché du travail. Les projets sont systématiquement contrôlés par les inspecteurs qui, par ailleurs, s efforcent de servir d intermédiaire en cas de problème entre l employeur et le travailleur. On rappellera que : le 1 er janvier 2003, les postes de travail créés dans le cadre du Fonds Budgétaire Interdépartemental de promotion de l emploi (FBIe) ont été transformés en postes ACS. Au 1 er février 2004, la gestion journalière des ex-fbi a été reprise par la Communauté française et au 1 er juillet 2004 par la Communauté flamande ; le 1 er janvier 2004, l Arrêté du 28 novembre 2002 du Gouvernement de la Région de Bruxelles- Capitale, relatif au régime des contractuels subventionnés a abrogé les TCT. Encadrement administratif La gestion des postes de travail est effectuée par ACTIRIS. Ceci comprend, entre autres, l exécution des décisions ministérielles, le contrôle des pièces justificatives et le paiement des primes. Budget Budget prévu pour l année en cours 135.835.000,00. Dépenses réelles 124.800.286,36. Évaluation Quantitative On dénombre fin 2007 6.384 emplois en équivalent temps plein (ETP), dont 5.580 sont occupés. Ces chiffres sont moins élevés que les années précédentes, étant donné qu en 2007 le service a entrepris la clôture des postes dits perdus, c est-à-dire les postes non pourvus dans les délais légaux et pour 6

lesquels l employeur ne peut plus prétendre à la prime ACS. Par ailleurs, 136,8 nouveaux postes (ETP) ont été accordés. L accueil de la petite enfance, les projets d utilité publique régionale, la prévention dans les sociétés immobilières de service public sont les secteurs où ces emplois apparaissent de la manière la plus significative. 19 ETP à durée déterminée pour l asbl Europa 50 ont aussi été accordés. RÉPARTITION DES TRAVAILLEURS SOUS CONTRAT ACS EN 2007 SELON LE SEXE, LA CLASSE D ÂGE ET LE STATUT Classe d âge Hommes Femmes Total < 25 ans 94 156 250 25-44 ans 1.552 2.715 4.267 45 ans et + 893 1.555 2.448 Total 2.539 4.426 6.965 Statut Ouvrier 817 490 1.307 Employé 1.722 3.936 5.658 Total 2.539 4.426 6.965 On dénombre 6.965 travailleurs ACS employés dans le cadre de la Loi-programme ACS au 31 décembre 2007. Ils figurent majoritairement dans les services collectifs (5.559 travailleurs sur 6.965). 63,5% de ces travailleurs sont de sexe féminin. Une large majorité d entre elles (65%) ont moins de 45 ans. Les hommes représentent 36,4% des travailleurs; 65% d entre eux ont moins de 45 ans. Comme l indique le tableau ci-dessus, le contrat de travail «employé» est le plus représenté (81%) parmi l ensemble des contrats. On constate cependant que proportionnellement plus de femmes (69,6%) que d hommes (30,4%) travaillent sous le statut d employé. Qualitative On a abandonné depuis 2006 la méthode de calcul selon laquelle les chiffres des années précédentes englobaient la totalité des travailleurs ACS ayant occupé ou occupant un poste ACS dans le courant de l année considérée. Le chiffre de 6.965 ne concerne que les ACS qui étaient en service au 31 décembre 2007. Cette nouvelle méthode de calcul explique partiellement la diminution observée par rapport au chiffre de l année 2005 (7.574). Un autre élément à l origine de cette baisse réside dans le fait que, dans le courant de l année 2006, une partie des postes a disparu du fichier : ils sont considérés comme «perdus» (car plus susceptibles d être occupés) et de ce fait ne peuvent plus entrer en considération. Sur le plan du contenu, nous pouvons souligner que le but initial des ACS-Loi programme visant en tant que programme d emploi à résorber le chômage et à donner aux personnes des qualifications supplémentaires qui leur permettent de trouver un emploi sur le marché du travail régulier, s est de plus en plus estompé ces dernières années. Les primes ACS accordées par la Région de Bruxelles- Capitale servent de plus en plus à remédier au manque de moyens des Communautés dans les domaines pour lesquels celles-ci sont compétentes. L ancienneté des travailleurs ACS en augmentation constante constitue un autre phénomène: au lieu d accéder au circuit du travail régulier, on constate que, une fois que les personnes sont entrées dans le système, elles opèrent difficilement un mouvement en sens inverse. Au cours des 5 dernières années, la part relative des travailleurs ayant une ancienneté de moins de 5 ans est passée de 52,9% à 48,3%, et ce en dépit de la création de quelque 875 emplois ACS supplémentaires, dont +/- 800 à durée indéterminée. La part des ACS ayant une ancienneté de 20 ans ou plus est en outre passée de 0,9% à 5,8%. 7

Perspectives 2008-2009 Conformément aux prévisions reprises dans la déclaration de politique pour 2007, le Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale a décidé de créer 500 postes ACS supplémentaires dont 220 dans le cadre du régime ACS Pouvoirs locaux (communes et CPAS) et 280 dans le cadre de la Loiprogramme ACS. Ces postes seront mis en fonction dans le courant de l année 2008. Ils peuvent être répartis en quatre grandes catégories : l accueil à la petite enfance (120 ETP), l encadrement de projets d économie sociale (25 ETP), l aide à domicile aux personnes malades, handicapées et âgées (85 ETP), le soutien aux associations sportives (15 ETP), les projets présentant un intérêt public régional ou un caractère urgent (35 ETP). Articulation avec les lignes directrices de la Stratégie européenne pour l emploi 2008-2010 LD 19. 8

PROGRAMMES DE TRANSITION PROFESSIONNELLE Cadre juridique Ordonnance du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale du 18 décembre 1997 portant assentiment à l accord de coopération conclu le 4 mars 1997 entre l État fédéral et les Régions relatif aux programmes de transition professionnelle (MB du 3 avril 1998). Ordonnance du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale du 29 octobre 1998 portant assentiment à l accord de coopération du 15 mai 1998 modifiant l accord de coopération du 4 mars 1997 conclu entre l État fédéral et les Régions relatif aux programmes de transition professionnelle (MB du 23 décembre 1998). Arrêté du 29 janvier 1998 du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale d exécution de l ordonnance du 18 décembre 1998 portant approbation de l accord de coopération du 4 mars 1997 entre l État fédéral et les Régions concernant les programmes de transition professionnelle (MB du 13 juin 1998). Arrêté du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale du 26 novembre 1998 modifiant l arrêté du 29 janvier 1998 portant exécution de l ordonnance du 18 décembre 1997 tel que modifié par l ordonnance du 29 octobre 1998 portant assentiment à l accord de coopération du 4 mars 1997 entre l État fédéral et les Régions concernant les programmes de transition professionnelle (MB du 2 avril 1999). A.R. du 19 février 2003 fixant les conditions dans lesquelles les travailleurs peuvent être mis à la disposition des utilisateurs dans le cadre des programmes de transition (M.B. du 03 mars 2003). Objectifs Les programmes de transition professionnelle (PTP) ont pour objectif d offrir à certaines catégories de chercheurs d emploi la possibilité d améliorer leur position sur le marché de l emploi en acquérant un savoir-faire et une expérience professionnelle assortis d un accompagnement sur le terrain et d une formation professionnelle. Ces programmes favorisent ainsi leur transition vers un contrat de travail régulier. Les travailleurs sont insérés dans des activités d utilité sociale répondant à des besoins collectifs de société qui ne sont pas suffisamment rencontrés par le circuit de travail régulier. Principes généraux Les programmes de transition professionnelle s adressent au segment peu qualifié du marché du travail : les chercheurs d emploi qui n ont pas obtenu de diplôme, de certificat ou de brevet d enseignement secondaire supérieur. Sont visées au sein de ce groupe cible notamment les catégories suivantes : les chercheurs d emploi de moins de 25 ans, qui ne disposent pas d un diplôme, d une attestation ou d un brevet de l enseignement secondaire supérieur, et qui, au jour de l engagement, soit bénéficient d allocations d attente et sont inscrits comme chercheurs d emploi depuis au moins neuf mois, soit bénéficient d allocations de chômage depuis au moins neuf mois, soit bénéficient du revenu d intégration depuis au moins neuf mois ; les chômeurs complets qui bénéficient d allocations d attente et qui sont inscrits comme chercheurs d emploi depuis au moins douze mois ; les chômeurs complets qui bénéficient d allocations de chômage depuis au moins 24 mois, dont les chômeurs qui ont effectué des prestations dans le cadre des agences locales pour l emploi ; 9

et les chercheurs d emploi qui bénéficient du revenu d intégration ou de l aide sociale depuis au moins douze mois. L employeur bénéficie de plusieurs avantages : 1. Il peut déduire de la rémunération nette un montant de 247,89 (pour un travailleur occupé au moins à mi-temps) ou de 322,26 (pour un travailleur occupé au moins à 4/5 temps), qui est à charge de l État fédéral (en l occurrence l ONEM ou le CPAS). 2. Pour les travailleurs qui ont effectué précédemment suffisamment de prestations dans le cadre des agences locales pour l emploi (ALE) et qui bénéficient de ce fait d une dispense ALE, ces allocations forfaitaires sont majorées de 49,58. Pour les travailleurs qui résident habituellement dans les communes qui dépassent de 20% au moins le taux de chômage moyen de la Région (avant le 30 juin de chaque année), l allocation forfaitaire s élève à 433,81 par mois si le travailleur est occupé au moins à mi-temps et à 545,37 par mois s il est occupé au moins à 4/5 temps. Les interventions majorées visées aux deux alinéas précédents ne sont pas cumulables. 3. Il reçoit une prime régionale dont le montant est au moins égal à l intervention de l État fédéral. 4. Il bénéficie des réductions des cotisations de sécurité sociale prévues par le plan Activa (400 ou 1.000 par trimestre). Encadrement administratif L État fédéral, en l occurrence l ONEm ou le CPAS, paie une partie du salaire net, appelée allocation d intégration. L Autorité fédérale accorde également la réduction des cotisations de sécurité sociale prévue par le plan Activa (400 ou 1.000 par trimestre). La Région, en l occurrence ACTIRIS, accorde une prime régionale dont le montant est au moins égal à l intervention fédérale. Budget Budget prévu pour l année en cours 5.600.000,00. Dépenses réelles 5.869.949,32. Évaluation Quantitative Durant la période 2002 à 2004, un nombre important de projets (32) et d emplois (393) PTP ont été perdus suite à la fin, d une part, du projet des quartiers d initiative et, d autre part, des projets dits transversaux (principalement des projets menés par la STIB, Bruxelles-Propreté et la Société de Logement de la Région bruxelloise). Il restait encore en 2007 un total de 746 emplois disponibles, dont 623,5 étaient occupés à la date du 31 décembre 2007 (83,6%). 10

Qualitative Comparé avec la situation au printemps de l année 2002 lorsque le nombre de postes de travail PTP atteignait son pic, il ne reste fin 2007 qu environ deux tiers des emplois PTP créés depuis 1998. Cependant, la perte de postes de travail dans les projets en cours est quasi nulle. Le Gouvernement a accordé un nombre limité de postes perdus à d autres employeurs. Par ailleurs, le taux d occupation des 746 postes PTP restants en 2007 augmente (83,6% en 2007 contre 73,8% en 2006 et 80,3% en 2005). Le recul du régime des PTP est dû à de multiples raisons. Lors des évaluations faites par ACTIRIS et par la Cour des Comptes, quelques aspects ont pu être identifiés. Ainsi, la plupart des employeurs se plaignaient de la complexité administrative du régime des PTP, nécessitant l envoi, chaque mois, de plusieurs formulaires et justificatifs aux différentes instances qui paient l allocation d intégration et la prime (l ONEM ou le CPAS pour l allocation d intégration et ACTIRIS pour la prime). En outre, la confusion entre les ACS et les PTP nuit aux deux régimes. Pour ce qui est des PTP, les aspects de formation et de transition professionnelle se sont vus négligés par certains employeurs par rapport au travail productif. Contrairement à ce qui avait été initialement prévu, une partie du coût salarial reste à charge des employeurs, dans le mesure où le Gouvernement s est vu contraint de limiter son intervention aux éléments majeurs du coût salarial. Or, certains employeurs ne disposaient pas de revenus suffisamment importants pour assumer leur part de la charge salariale. D autres employeurs ont des problèmes à trouver des candidats qui acceptent de travailler dans les liens d un contrat à 4/5 temps ou mi-temps, étant donné que les revenus d une telle occupation n excèdent pas ou à peine le montant des revenus de remplacement accordés par l ONEM ou le CPAS. Enfin, le coût d un poste de travail dans le régime des PTP a augmenté annuellement depuis l année 2004. Perspectives 2008-2009 La Région de Bruxelles-Capitale souhaite revitaliser le régime des PTP, notamment en augmentant le nombre de jeunes occupés dans un programme de transition professionnelle. A cette fin, le Plan d Action pour les Jeunes vise la création de 100 emplois supplémentaires réservés aux jeunes demandeurs d'emploi de moins de 30 ans. Le Gouvernement mettra davantage l accent sur l aspect de transition professionnelle. Le volet formation doit être repensé et l accompagnement vers un nouvel emploi, pendant et après l occupation dans le PTP, doit être renforcé. Le Gouvernement envisage la création d un mécanisme pour redistribuer les postes en fonction des résultats obtenus en termes de transition professionnelle vers un emploi régulier. A travers ce programme, le Gouvernement souhaite aussi promouvoir activement le système de la mise à disposition. Cette mesure permet aux travailleurs d effectuer un stage de maximum 9 mois dans une entreprise tierce. Adopté par le Gouvernement et les interlocuteurs sociaux bruxellois en janvier 2008, le Plan d Action pour les Jeunes prévoit un appel à projets pour un total de 100 emplois PTP supplémentaires. Enfin, le Gouvernement bruxellois souhaite une évaluation périodique des projets et des résultats obtenus quant à la réalité d'une plus grande opportunité de transition professionnelle de ce programme. 11

Articulation avec les lignes directrices de la Stratégie européenne pour l emploi 2008-2010 LD 19. 12

GESTION DES LICENCIEMENTS COLLECTIFS Cadre juridique En matière de gestion active des restructurations Loi du 23.12.2005 relative au Pacte de Solidarité entre les Générations Titre IV Emploi Chapitre V Gestion active des restructurations Art 31-41 Arrêté royal (A.R.) du 09.03.2006 relatif à la gestion active des restructurations modifié par l'ar du 10.11.2006 portant modification sur le précité concernant les conditions d assimilation d une Cellule Emploi créée par une Région à une cellule d emploi fédéral et par l'ar du 28.03.2007 modifiant l AR du 16 juillet 2004 visant à promouvoir l emploi des travailleurs licenciés dans le cadre de restructurations et de divers AR pris en exécution du contrat de solidarité entre les générations A.R. du 07.12.1992 relatif à l octroi d allocations de chômage en cas de prépension conventionnelle dont les dernières modifications ont été spécifiées dans l'ar du 09.03.2006 insérant une section 3bis dans l AR précité, l'ar du 28.03.2007 modifiant l AR du 16.07.04 précité, l'ar du 03.05.2007 fixant la prépension conventionnelle dans le cadre du Pacte de Solidarité entre les Générations Arrêté du 12.10.2006 qui étend le dispositif en question, à l ensemble des entreprises en restructuration, sur base volontaire Accord de coopération du 24.02.2005 relatif à la mobilité interrégionale des chercheurs d emploi Convention collective de Travail N 82 bis modifiant la convention collective de travail N 82 relative au droit au reclassement professionnel pour les travailleurs de 45 ans et plus qui sont licenciés (01.12.2007) Modèle bruxellois de la mise en œuvre des cellules pour l Emploi : application dans la Région de Bruxelles-Capitale de l AR du 09.03.2006 relatif à la gestion active des restructurations version revue et modifiée le 27 novembre 2007. En matière de gestion des licenciements collectifs Arrêté royal du 24.05.1976 sur les licenciements collectifs Loi du 13.02.1998 portant des dispositions en faveur de l emploi Chapitre VII Licenciements collectifs Art 62-70 Loi dite Renault Objectifs En ce qui concerne la Gestion active des restructurations De manière générale, selon les dispositions légales fédérales : encourager les entreprises en restructuration à investir dans le reclassement des travailleurs licenciés en leur offrant un plan social convenable ; soutenir les efforts de l employeur et du travailleur en vue de trouver un nouvel emploi, intervenir à l âge clé de 45 ans, tant pour l employeur dans ses politiques de recrutement que pour le travailleur dans son attitude à l égard du marché du travail ; mettre des conditions préalables à l accès à la prépension et suivre ainsi les directives européennes en matière de taux d emploi des travailleurs âgés. 13

De manière spécifique, selon le modèle régional bruxellois : "Exécuter les décisions du Gouvernement fédéral prises dans le cadre de la loi du 23.12.2005 relative au Pacte de Solidarité entre les générations, plus spécifiquement, de l A.R. du 09.03.2006 relatif à la gestion active des restructurations ainsi que celle prise le 12.10.06 par le gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale qui étend le dispositif décrit dans le modèle, à l ensemble des entreprises en restructuration, mais sur base volontaire ; Permettre d honorer les obligations, déléguées aux organismes régionaux, tant vis-à-vis des travailleurs que des employeurs ; Informer les entreprises qui sont en phase de restructuration des procédures existantes (droits et obligations tant de l employeur que du travailleur, du modèle bruxellois de cellule pour l emploi) : le plan de restructuration, les modalités de constitution et de fonctionnement de la cellule pour l emploi, ses missions, les possibilités d outplacement, de formation et d autres avantages en vue d un nouvel emploi" 1 En ce qui concerne les licenciements collectifs L objectif initial tel que défini par la réglementation est de : vérifier la conformité et le bon déroulement de la procédure de licenciement collectif initiée par un employeur à l égard de travailleurs qu il souhaiterait licencier, tout particulièrement en ce qui concerne la procédure d information et de consultation des représentants des travailleurs ; donner les informations utiles aux employeurs et à leurs représentants ; récolter les informations utiles à l examen d un éventuel plan de restructuration ; assurer éventuellement le passage de la procédure de licenciement collectif à celle relative à la gestion active des restructurations et, dans ce cadre, contribuer à la création d une cellule pour l emploi et en assurer la coordination ; informer diverses instances. Principes généraux S'il ne s'agit pas d'un licenciement collectif dans le contexte de la Gestion active de restructurations, ACTIRIS, à travers le service gestionnaire des licenciements collectifs, est tenu de donner à l employeur qui l informe de son intention de procéder à un licenciement collectif, les informations requises par les procédures de licenciement collectif et d attirer son attention sur l existence de droits et d obligations en matière de gestion active de restructurations, au cas où il l envisage. Lors de la notification du licenciement collectif, indépendamment du fait qu elle s inscrive ou non dans le cadre de la Gestion active des restructurations, ACTIRIS doit : s assurer du respect par l employeur de toutes les dispositions réglementaires moyennant les vérifications requises, d éventuelles demandes d informations complémentaires, l acceptation ou le refus de ce qui légitime la notion de licenciement collectif, l acceptation de la preuve par laquelle l employeur veut démontrer son respect de la procédure d information et de concertation (loi Renault) ; communiquer à l employeur les dates de début et de fin de la période de gel 2 à la suite de laquelle ce dernier pourra notifier la rupture de contrat au personnel concerné ; 1 Extrait du document relatif au Modèle bruxellois pour la mise en œuvre des cellules pour l'emploi, page 5 (version 24.11.2007). Document consultable sur le site www.actiris.be, dans le volet relatif aux services pour les employeurs. 2 Période durant laquelle l'employeur ne peut faire aucune démarche susceptible de modifier la relation contractuelle. 14

éventuellement, selon le cas, d octroyer soit le raccourcissement soit la prolongation de la période de gel pendant laquelle il est toujours clairement spécifié qu aucune notification de fin de contrat ne peut intervenir. Si la notification de licenciement collectif s opère dans le cadre de la Gestion active des restructurations, interviennent alors d autres principes présentés de manière succincte comme suit 3 : avis du Service régional bruxellois de l Emploi, dénommé Service, quant au plan de restructuration de l entreprise, selon un processus de décision spécifique à la Région de Bruxelles-Capitale. Ce plan doit contenir diverses mesures visant le replacement des travailleurs et répondre aux critères d évaluation fixés quant à l outplacement, la formation et tout autre type d accompagnement des travailleurs devant rester disponibles sur le marché de l emploi ; dans le cas où la restructuration touche un grand nombre de travailleurs originaires d autres Régions, contribution du Service à la mise sur pied d une cellule de crise et participation en vue d organiser et de suivre la prise en charge des personnes perdant leur emploi ; mise en place par le Service d une coordination des séances d information collectives destinées aux travailleurs menacés de licenciement collectif, en interne et en collaboration avec diverses entités externes: Bruxelles Formation ou le RDB (VDAB), les prestataires de services d outplacement et, si nécessaire, en collaboration avec les autres Services régionaux et/ou autres entités communautaires ; mise en œuvre par le Service, des cellules pour l emploi avec l entreprise qui en prend l initiative et avec les autres partenaires qui y participent (au moins, une des organisations syndicales représentatives, le fonds sectoriel de formation pour autant qu il existe, le Service Public de la formation professionnelle). C est en sa qualité de régisseur/coordinateur que le Service veille à la mise en œuvre concrète des mesures d accompagnement, au respect de la procédure d inscription des travailleurs, des obligations auxquelles sont soumis l employeur, le prestataire de service d outplacement Parallèlement à cette tâche de direction et de suivi des cellules, il doit mettre en place le suivi administratif des personnes licenciées dans le cadre de la Gestion active des restructurations et des différentes reconnaissances possibles, en collaboration avec l ONEm. Ainsi, par exemple, la gestion de listings par entreprise contenant divers renseignements indispensables à la délivrance par l ONEm des cartes de restructuration et à la délivrance ultérieure par le Service, d attestations de participation à la cellule pour l'emploi est de son ressort ; élaboration par le Service, d instruments de suivi des licenciements collectifs et des cellules pour l emploi: instrument de suivi des licenciements collectifs avec ou sans Gestion active des restructurations, mise en place d une cellule de coordination des cellules pour l emploi et élaboration d instruments de suivi des cellules pour l emploi (l un, synoptique et l autre, plus détaillé, par entreprise), production de statistiques mensuelles pour les plus grandes restructurations (plus de 250 travailleurs parmi lesquels 50 au moins sont domiciliés dans une autre Région et/ou Communauté) et statistiques trimestrielles pour les autres, moyennant la mise en place d un relevé de définition des catégories prises en considération et de divers paramètres ainsi que de quelques "procédures" communes avec les autres Régions, notamment ; Du fait de l intervention de différents niveaux de pouvoir dans le dispositif mis en place à la suite du Pacte de Solidarité et de la nécessité d adaptations ou d ajustements, ACTIRIS participe à la formalisation d échanges d informations et à la définition de modes de collaboration avec les autres Services publics de l Emploi régionaux dans le cadre de l accord de coopération relatif à la mobilité interrégionale des chercheurs d emploi. Parallèlement, la collaboration d'actiris avec les instances fédérales s est renforcée, notamment avec l ONEm (formalisation d une entente quant à l interprétation et aux applications successives des dispositions réglementaires; répartition des rôles entre les différents intervenants et réduction de quelques limites floues, mise en place de 3 S'en référer au Modèle bruxellois pour disposer des informations détaillées complémentaires. 15

procédures communes ) et la Direction des Relations collectives de travail (Cellule Prépension) du SPF Emploi, Travail et Concertation sociale (communication systématique des diverses reconnaissances octroyées aux entreprises permettant notamment à ACTIRIS, en tant que directeur de cellule, de respecter les délais d inscription dans la cellule pour l'emploi des travailleurs licenciés). On notera enfin que selon le dispositif réglementaire concrétisant le Pacte de Solidarité entre les générations, il faut entendre par employeur en restructuration, l'entreprise qui répond, de manière cumulative, aux deux conditions suivantes: elle procède à un licenciement collectif et, dans le cadre de la prépension, elle veut licencier des travailleurs âgés, à un âge inférieur à l'âge normal de la prépension en vigueur dans l'entreprise et adresse à cet effet une demande de reconnaissance comme entreprise en restructuration au Ministre fédéral de l'emploi. Suite à la concertation avec les interlocuteurs sociaux, le Gouvernement de la Région de Bruxelles- Capitale a décidé en date du 12.10.2006 d étendre ce dispositif réglementaire, à l ensemble des entreprises en restructuration, mais sur base volontaire. ACTIRIS est dès lors attentif à répondre de manière opportune à toute demande introduite par une entreprise qui souhaite investir dans le reclassement des travailleurs licenciés. Encadrement administratif ACTIRIS Budget pour l'année en cours 150.000,00 en vue du renforcement de l effectif du service des licenciements collectifs et cellules pour l'emploi d'actiris. Évaluation Quantitative Depuis la mise en application en Région bruxelloise des premiers arrêtés pris en exécution de la Gestion active des restructurations (soit fin 2006), ACTIRIS dénombre 31 annonces de licenciements collectifs dont 28 ont été notifiées (données arrêtées au jusqu au 31 mars 2008). Parmi elles, 14 se sont concrétisées dans le cadre de la Gestion active des restructurations et une s est avérée ne pas correspondre à la notion de licenciement collectif. 14 cellules pour l emploi ont été mises en place dans le cadre de cette Gestion active des restructurations et une autre, sur base volontaire. Selon les documents fournis dans le cadre des notifications de licenciements collectifs, 5.569 personnes ont été licenciées par rapport à un nombre moyen de salariés (tel que défini par la législation sur les licenciements collectifs) de 16.292 soit, à titre indicatif, 34% du personnel occupé. Ces licenciements touchent 3.804 hommes (68,3%) et 1.456 femmes (26,1%). 5,6% ne sont pas spécifiés. La ventilation par catégorie de travailleurs se présente comme suit : 59,3% sont des ouvriers; 38,2% sont constitués par des employés (y compris des managers). 2.5% ne sont pas spécifiés. Depuis la création des cellules pour l emploi en Région bruxelloise, ACTIRIS compte un total de 4.184 personnes inscrites dans les cellules qu il dirige; étant entendu que ce nombre se trouve modifié au fur et à mesure des évènements qui interviennent par la suite (refus de collaboration, nouvel emploi, incapacité de travail...). 16

Le taux de remise au travail n'est pas encore établi car la définition opérationnelle de cet indicateur est en cours d'élaboration. Au plan chronologique, 4 licenciements collectifs ont été annoncés en 2006, 23 en 2007 et 4 autres au 1er trimestre 2008. 4 intentions/annonces n ont pas été confirmées par la suite, une l a été fin 2006, 19 en 2007 et 4 au cours du premier trimestre 2008. Au plan des secteurs d activités touchés par les licenciements, ACTIRIS a observé la répartition suivante : 6 associations appartiennent au secteur non marchand pour 25 entreprises œuvrant dans le secteur privé marchand. Parmi les 6 entreprises du secteur non marchand, 4 appartiennent au secteur socioculturel et 2 au secteur des services de santé. En ce qui concerne le secteur marchand, 6 ont mené ou continuent de mener des activités dans le secteur de l automobile, 2 dans le secteur bancaire, 2 dans le secteur pharmaceutique et les autres se répartissant dans divers secteurs comme la distribution, l'industrie alimentaire, etc. Qualitative La mise en œuvre de ce nouveau dispositif de Gestion active des restructurations s est avérée complexe : elle a nécessité souplesse, disponibilité et de nombreux réajustements. La complexité provient de diverses caractéristiques telles que : l intervention de différents niveaux de pouvoir dans le domaine décrit (fédéral, communautaire et régional) ; la fixation par ces différents niveaux de pouvoir de dispositions propres et l exercice de compétences spécifiques. A titre d exemple, la Région de Bruxelles-Capitale a défini son propre modèle de fonctionnement par lequel elle confie à ACTIRIS la proposition d un avis -moyennant 10 critères d évaluation- sur chaque plan de restructuration introduit un employeur. Dans les 2 autres Régions, cette compétence d avis est confiée au Cabinet du Ministre régional de l Emploi ; la promulgation des nombreux arrêtés d exécution du Pacte de solidarité entre les générations aux différents niveaux de pouvoir, notamment fédéral, s est étalée entre mars 2006 et décembre 2007. La première phase de mise en place de ce dispositif a donc couvert une période de 2 ans. Les réajustements du dispositif ont été déterminés dans le Modèle bruxellois : le premier modèle (19 septembre 2006) a connu 6 versions successives et le second modèle a été adopté fin 2007, avec en annexe un formulaire adressé à tout employeur pour lui communiquer les informations utiles. La disponibilité du service des licenciements collectifs a été requise pour répondre à de nombreuses demandes d information provenant des employeurs, des représentants des travailleurs et des travailleurs eux-mêmes. Ces demandes ont été formulées par des interlocuteurs différents, à des moments différents du processus et dans des lieux différents : entretiens avec des employeurs ou leur bureau d avocats sur les droits et obligations en matière de restructuration, d abaissement de l âge de la prépension, de cellule pour l emploi, d outplacement, d inscriptions, ; organisation et tenue de séances d information auprès des travailleurs, questions/réponses, liste d adresses des autres organismes concernés (notamment l ONEm et ses bureaux de chômage), demandes d informations complémentaires sur les cartes de restructurations, utilité de l attestation de participation aux activités de reclassement, réclamations, voire plaintes, le tout, dans le souci constant du respect des diverses compétences ; interventions de représentants de travailleurs lorsque la procédure de licenciements collectifs n est pas respectée - sans que le service des licenciements collectifs n intervienne lui-même dans les négociations entre partenaires sociaux - ou demande d informations dans le cadre de l exercice de leur fonction de représentants des travailleurs. La souplesse dans le sens où le service a dû faire preuve de capacité d adaptation et de "rebondissement", que ce soit par rapport à : la réglementation et ses interprétations ; 17