office national de sécurité sociale Estimations rapides de l emploi salarié (ONSS) pour le troisième trimestre 2014



Documents pareils
Notes méthodologiques

Contrat d adaptation professionnelle INFORMATIONS A L USAGE DE L ENTREPRISE FORMATRICE ET DE SON SECRETARIAT SOCIAL

Comité sectoriel de la sécurité sociale et de la santé Section sécurité sociale

Comité sectoriel de la sécurité sociale et de la santé Section sécurité sociale

Comité sectoriel de la sécurité sociale et de la santé Section sécurité sociale

Le statut social des travailleurs indépendants Indépendant complémentaire

Comité sectoriel de la sécurité sociale et de la santé Section sécurité sociale

Comité sectoriel de la sécurité sociale et de la santé Section sécurité sociale

Comité sectoriel de la Sécurité sociale et de la Santé Section «Sécurité sociale»

La réforme des pensions expliquée

Module 1. Formation à la structure Mutuelle et aux outils d'accès aux soins de santé

DU 3 JUILLET 1978 RELATIVE AUX CONTRATS DE TRAVAIL, LA CONVENTION COLLEC- MENSUEL GARANTI AUX OUVRIERS EN CAS D'INCAPACITE DE TRAVAIL

PRECOMPTE PROFESSIONNEL. à partir du 1 janvier

travailler en france frontalière Guide pratique du travailleur frontalier

Comité sectoriel de la sécurité sociale et de la santé Section sécurité sociale

L écart salarial entre les femmes et les hommes en Belgique

1. La présente circulaire concerne les primes d'ancienneté qui sont octroyées aux travailleurs durant leur carrière auprès d'un employeur.

Comité sectoriel de la Sécurité sociale et de la Santé Section «Sécurité sociale»

LOI DU 3 JUILLET 1978 RELATIVE AUX CONTRATS DE TRAVAIL, LA CONVENTION D'UN SALAIRE MENSUEL GARANTI A CERTAINS EMPLOYES EN CAS

Comité sectoriel de la sécurité sociale et de la santé Section Sécurité sociale

JAPON. Nomenclature. nationale (prestations de maladie) Pension nationale Assurance pension des salariés. Assurance maladie gérée par des sociétés

Frédéric Clerbaux Conseiller juridique à l'unipso

La prise en compte du travail à temps partiel dans les droits à retraite des différents régimes

La Sécurité Sociale en Belgique

éclairages QUI SONT LES ALLOCATAIRES INDEMNISÉS PAR L ASSURANCE CHÔMAGE? Près de 3 demandeurs d emploi sur 5 sont couverts par l Assurance chômage

Moins d accidents et moins de victimes en 2009

Note méthodologique. Les principales différences avec les TES sont mentionnées dans l encadré 1.

COMMENTAIRE DU FORMULAIRE DE DEMANDE 2015

Les vacances annuelles

CAPELO - Compléments au dossier de carrière

ALLOCATIONS POUR FRAIS D'EMPLOI

Quelle est l influence d une réduction des prestations d 1/5, via le crédit-temps et l interruption de carrière, sur le revenu du ménage?

PRESENTATION DU PROJET DATAWAREHOUSE MARCHE DU TRAVAIL

BELGIQUE. 1. Principes généraux.

Manuel de l utilisateur de l'application en ligne Données Historiques Capelo 01/07/2013

GRÈCE. Les dépenses sociales sont exprimées en millions d Euros (EUR).

LE NAVIGANT PROFESSIONNEL ET SA RETRAITE COMPLÉMENTAIRE

Projet de Protocole d'accord du 28 octobre traduction du texte original rédigé et signé en néerlandais

15 Tourisme, culture et sport

JOURNEE DE SOLIDARITE CONDITIONS DE MISE EN PLACE

Quel est le régime d assurance maladie applicable à l artiste de spectacle vivant, mobile dans la Grande Région?

LES STAGIAIRES. 1. Qui sont les «stagiaires» au sens de la réglementation?

NOR: SPSS C. (BO Affaires sociales et Santé ) Le ministre de la santé publique et de l'assurance maladie

Fiche 37 Notions clés sur le temps de travail des agents de la FPT

Vu la loi du 15 janvier 1990 relative à l institution et à l organisation d une Banque-carrefour de la sécurité sociale, notamment l article 15;

CONGÉS ET AMÉNAGEMENTS DU TEMPS DE TRAVAIL LORS DE LA NAISSANCE D UN ENFANT juin 2011

AVIS N 68 DU BUREAU DU CONSEIL DE L EGALITE DES CHANCES ENTRE HOMMES ET FEMMES DU 14 FEVRIER 2003, RELATIF AU TRAVAIL AUTORISÉ POUR LES PENSIONNÉS :

Demande d'allocations de crédit-temps

Pension complémentaire construction CP 124

MINISTÈRE DES AFFAIRES SOCIALES ET DE LA SANTÉ. Assurance maladie, maternité, décès. Direction de la sécurité sociale

Comité sectoriel de la sécurité sociale et de la santé Section sécurité sociale

Ma situation fiscale

Réformes socio-économiques

SUR LES RETRAITES PAR REPARTITION DU SECTEUR PRIVE ET LES FONDS DE PENSION

Madame, Monsieur, Employés : 28 jours Ouvriers : 14 jours Chômeurs : 48 heures En cas de rechute : 48 heures

Comité sectoriel de la sécurité sociale et de la santé Section sécurité sociale

LICENCIEMENT COLLECTIF, FERMETURE D ENTREPRISE, FAILLITE : QUELS DROITS POUR LES TRAVAILLEURS CONCERNES?

La Commission de la protection de la vie privée (ci-après "la Commission") ;

Vu la demande de la Banque Nationale de Belgique du 5 octobre 2005;

main-d oeuvr mploi Profil économique opulation active construction résidentielle logement

Comité sectoriel de la Sécurité sociale et de la Santé Section «Sécurité sociale»

NOTE. Objet : Message XML pour l'émission de déclarations aux SSA Nombre de pages : 68. Table des matières

CIRCULAIRE d INFORMATIONS N 2010/05 du 23 JUIN 2010

Créer votre propre emploi? Relevez le défi!

COMMUNIQUE DE PRESSE Bruxelles 10 décembre 2012

Les badges de chantier*

L'administrateur général

B.A.BA pour les FRONTALIERS FRANCO-BELGES

Les sept piliers de la sécurité sociale

Intérimaire? Vous avez des droits! FGTB. Coordination intérim Ensemble, on est plus fort

Demande de crédit-temps à 1/2 temps

12ème. *Source : Centre d Analyse Stratégique «Les secteurs de la nouvelle croissance : une projection à l horizon 2030», Rapport n 48, janvier 2012

Vu la constitution, notamment ses articles 151, 154 et 155;

Concerne : réforme et précision sur le système de pensions complémentaires.

Indicateur n 13 : Evolution des effectifs et des dépenses de personnel des établissements de santé

Instructions aux employeurs

Les primes de fin d'année 2014 dans le secteur à profit social

L emploi des jeunes dans les entreprises de l économie sociale et solidaire

Heures supplémentaires

MOBILITE INTERNATIONALE. Un contrat de travail pertinent

Invalidité et incapacité permanente dans la fonction publique. Direction générale de l administration et de la fonction publique

12.1. Le cumul emploi-retraite

ÉDITORIAL. Chiffres Clés. 29% des emplois. 11% des établissements employeurs de la région

L allocation d aide au retour à l emploi (ARE)

juin 2013 septembre 2012 Le crédit-temps

Sommaire. L entrée en vigueur de l avenant n 21 sur les salaires minima au 1 er novembre 2013

CIRCULAIRE N DU 2 JUILLET 2002

Service Public Fédéral FINANCES Expertise et support stratégique. Bruxelles, le 11 décembre 2012

Mes droits aux vacances. ... en survol

Comité sectoriel de la Sécurité sociale et de la Santé Section «Sécurité sociale»

Nouveautés au 1er janvier 2015

Comité sectoriel de la Sécurité sociale et de la Santé Section «Sécurité sociale»

La retraite IRCANTEC. A. La retraite complémentaire IRCANTEC

ACCORD RELATIF A L'APPLICATION DE L'AMENAGEMENT ET DE LA REDUCTION DU TEMPS DE TRAVAIL AUX INTERIMAIRES

L allocation d aide au retour à l emploi (ARE)

SUISSE. Les dépenses sociales sont exprimées en millions de francs suisses (CHF).

MINISTERE DE LA COMMUNAUTE FRANCAISE ADMINISTRATION GENERALE DE L ENSEIGNEMENT ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE

LES RÈGLES D INDEMNISATION DE L ASSURANCE CHÔMAGE CONVENTION D ASSURANCE CHÔMAGE DU 14 MAI 2014

Focus. Lien entre rémunération du travail et allocation de chômage

Transcription:

office national de sécurité sociale Estimations rapides de l emploi salarié (ONSS) pour le troisième trimestre 2014 Document publié sous l égide du Collège des administrateurs généraux des Institutions publiques de sécurité sociale

office national de sécurité sociale Institution publique de sécurité sociale Estimations rapides de l emploi salarié (ONSS) pour le troisième trimestre 2014 Document publié sous l égide du Collège des administrateurs généraux des institutions publiques de sécurité sociale

Table des matières Avant-propos... 5 A. Champ d observation... 7 B. Méthode d établissement... 7 C. Définition des unités statistiques... 7 1. Dispositions communes aux postes de travail et aux travailleurs occupés... 8 2. Le poste de travail... 8 3. Le travailleur... 8 4. Le volume de travail (exprimé en équivalents temps plein)... 9 D. Méthode d estimation des travailleurs absents de la base de données... 10 E. Critères de classification... 11 1. Critères liés aux prestations... 11 2. Critères propres au travailleur... 12 3. Critères propres à l employeur... 13 F. Particularités antérieures au troisième trimestre 2014... 14 G. Particularités du troisième trimestre 2014... 14 H. Commentaire succinct... 14 Tableaux I. Evolution du nombre de travailleurs Tableau 1 - par sexe et classe d âge... 19 Tableau 2 - par activité de l employeur (NACE-Bel 2008)... 20 Tableau 3 - par secteur et statut... 21 Tableau 4 - par résidence principale du travailleur... 22 Tableau 5 - par type et degré d'occupation... 23 Tableau 6 - par groupe sectoriel (commission paritaire) du travailleur... 24 II. Evolution du nombre de postes de travail Tableau 1 - par sexe et classe d âge... 27 Tableau 2 - par activité de l employeur (NACE-Bel 2008)... 28 Tableau 3 - par secteur et statut... 29 Tableau 4 - par résidence principale du travailleur... 30 Tableau 5 - par type de prestation et durée de travail... 31 Tableau 6 - par secteur et dimension de l employeur... 32 Tableau 7 - par groupe sectoriel (commission paritaire) du travailleur... 33

III. Evolution du volume de travail en équivalents-temps plein Tableau 1 - par sexe et classe d âge... 37 Tableau 2 - par activité de l employeur (NACE-Bel 2008)... 38 Tableau 3 - par secteur et statut... 39 Tableau 4 - par résidence principale du travailleur... 40 Tableau 5 - par type de prestation et durée de travail... 41 Tableau 6 - par secteur et dimension de l employeur... 42 Tableau 7 - par groupe sectoriel (commission paritaire) du travailleur... 43

Avant-propos Les données relatives à l emploi salarié ou à la population active sont toujours attendues avec grand intérêt dans les milieux économiques, politiques, scientifiques et sociaux, parce que l information qu elles renferment sert de base dans de nombreux domaines. Depuis le milieu des années 90, un groupe de travail a été mis sur pied sous l égide du Collège des Administrateurs généraux des institutions publiques de sécurité sociale. Ce groupe de travail comprenait des représentants de la BCSS, de l ONSS, de l ONEm et de la Smals. Il a étudié les potentialités des nouveaux systèmes informatiques et la possibilité de relier, dans le cadre du réseau d échange des données animé par la Banque-Carrefour, certaines banques de données des institutions de sécurité sociale et le Registre national. Ceci a tout d abord conduit à ce que les brochures trimestrielles de l ONSS relatives à l emploi n aient plus comme seuls angles d incidence les caractéristiques des employeurs (secteur, branche d activité) ou les caractéristiques des prestations (statut, lieu de travail), mais fassent aussi une place centrale aux caractéristiques personnelles des travailleurs (âge, domicile, ). Ceci a débouché, d une part, sur la brochure des Estimations rapides de l emploi, où figurent un certain nombre de tableaux présentant des évolutions, complétés par des estimations récentes et, d autre part, de sur la brochure de L emploi salarié, qui contient des tableaux plus complets et détaillés. La base de ces brochures est constituée par les données administratives que les employeurs transmettent dans le cadre de leurs obligations envers l ONSS. On peut affirmer que le groupe cité ci-dessus et les expériences acquises dans le cadre de la réalisation de ces brochures ont contribué à la mise sur pied du Datawarehouse du Marché du Travail. Les applications de base qui ont été développées dans le cadre du Datawarehouse du marché du travail donnent une image beaucoup plus vaste du marché du travail que ce qui était disponible auparavant. Cela ne signifie certainement pas que les brochures trimestrielles de l ONSS soient devenues superflues! L ambition de l ONSS reste de donner, grâce à ses brochures, une image rapide et exacte de l emploi salarié qui ressort de sa compétence. C est dans ce but qu ont démarré les travaux statistiques liés à la profonde modification de la déclaration trimestrielle à l ONSS. L année 2003 a été une année charnière dans les procédures de transmission des données administratives. Au 1 er janvier de cette année-là, des pas importants ont été franchis dans la réalisation de l e-governement dans la sécurité sociale. La transformation de la déclaration trimestrielle de l ONSS dans le cadre du projet DmfA (déclaration multifonctionnelle - multifunctionele aangifte) a inévitablement conduit à des adaptations de nos méthodes statistiques. Mais nous avons veillé à ce que le contenu des variables reste autant que possible inchangé et donc à garder la plus grande continuité possible dans nos séries temporelles. Pour les ruptures inévitables dans les séries temporelles, des tableaux supplémentaires ont été prévus dans la brochure spéciale Aperçu de l emploi salarié (ONSS) pour l année 2003 qui explicitent clairement l impact des modifications. L'année 2008 a vu l'entrée en vigueur d'une nouvelle nomenclature d'activités. Si une nouvelle nomenclature correspond mieux qu'une ancienne avec la réalité économique du moment, la conversion d'une ancienne à une nouvelle classification provoque une rupture dans les séries temporelles. 5

Depuis 2011 la déclaration du personnel du secteur public a été modifiée, ce qui fait que des travailleurs se trouvant dans certaines situations de non-activité peuvent être isolés. Cette adaptation permet de mieux rapprocher de la réalité socio-économique, tant le dénombrement des travailleurs que le calcul du volume de travail en équivalents-temps plein. C'est ainsi que les travailleurs qui se trouvent en position de disponibilité préalable à la pension ne sont plus comptabilisés comme travailleurs occupés. Par ailleurs, une nouvelle répartition entre secteurs privé et public est appliquée qui, elle aussi, a été réamorcée en 2008. Les séries temporelles corrigées présentées dans cette brochure amorcent également un renouvellement de l'offre en statistiques relatives à l'emploi salarié, que ce soit sous la forme de brochures ou par le biais du site web de l'office. 6

Estimations rapides de l emploi salarié (ONSS) pour le troisième trimestre 2014 A. Champ d observation Le champ d observation de la statistique des effectifs des travailleurs est lié directement au champ d application de la sécurité sociale des travailleurs salariés dans les limites fixées par le législateur en matière d assujettissement. Les modifications apportées au champ d application de la sécurité sociale, mentionnées dans d autres publications de l Office et sur son site Web, ne doivent pas être perdues de vue lors des comparaisons réalisées avec les statistiques établies pour d autres trimestres. Le champ d observation du présent aperçu est limité aux travailleurs qui doivent être déclarés à l ONSS. Il ne comprend donc pas les travailleurs qui relèvent des autres institutions publiques de sécurité sociale, à savoir les travailleurs occupés par les pouvoirs publics locaux (qui ressortissent à l ONSSAPL), ainsi que les marins de la marine marchande (qui dépendent de la CSPM). Les ouvriers mineurs et les personnes y assimilées, qui dépendaient auparavant du FNROM, relèvent de la compétence de l ONSS (depuis le premier trimestre 1999) et sont donc repris dans les tableaux. B. Méthode d établissement Les statistiques s appuient sur les données figurant dans la base de données salaires-carrière de l ONSS (appelée LATG jusqu en 2002, remplacée par la base de données DmfA en 2003). Cette base de données reprend l ensemble des relevés du personnel déclaré par les employeurs; ces relevés constituent les éléments de base de la déclaration trimestrielle établie par chaque employeur. Les statistiques sont donc réalisées sur la base d informations reçues dans un cadre juridique légal et figurant dans une base de données administratives. Lors de la réalisation des opérations de traitement statistique, certaines déclarations peuvent s avérer manquantes pour de multiples raisons. Les données manquantes sont estimées suivant une méthode décrite plus loin, qui fait appel à des informations relatives aux personnes, contenues dans la base de données ou issues d autres bases de données. C. Définition des unités statistiques Les différentes unités statistiques dérivent de la notion de travailleur assujetti à la sécurité sociale. Il s agit ici du travailleur ressortissant à l ONSS en vertu de la loi du 27 juin 1969 et de l arrêté royal du 28 novembre 1969. Ce travailleur génère plusieurs unités statistiques. 7

1. Dispositions communes aux postes de travail et aux travailleurs occupés Deux des dénombrements présentés dans les présentes estimations, ceux relatifs aux postes de travail et aux travailleurs occupés, sont réalisés au dernier jour du trimestre. Ils comptabilisent tant les travailleurs présents au travail au dernier jour du trimestre que ceux dont le contrat de travail est suspendu, mais non rompu, par suite de maladie ou d accident ( 1 ), de repos de grossesse ou d accouchement, ou de rappel sous les armes, ainsi que ceux qui ne sont pas au travail le jour considéré pour raison de congé, de grève, de chômage partiel ou accidentel ou bien d absence justifiée ou non. Les travailleurs en interruption totale de carrière professionnelle ou ayant suspendu complètement leurs activités professionnelles dans le cadre des dispositions relatives au crédit-temps ne sont pas comptabilisés (mais bien leurs remplaçants). Depuis 2011 la déclaration du personnel du secteur public a été modifiée, ce qui fait que des travailleurs se trouvant dans certaines situations de non-activité peuvent être isolés. C'est ainsi que les travailleurs qui se trouvent en position de disponibilité préalable à la retraite ne sont plus comptabilisés comme travailleurs occupés. 2. Le poste de travail La statistique des postes de travail occupés à la fin d un trimestre consiste à dénombrer le nombre de travailleurs occupés par chaque employeur à la fin d un trimestre. Les travailleurs qui, à la fin d un trimestre, sont occupés par plus d un employeur, sont comptabilisés plusieurs fois. La différence entre le nombre de postes de travail et le nombre de travailleurs occupés est exclusivement due à ces travailleurs à occupations multiples. Les travailleurs qui remplissent simultanément plusieurs fonctions auprès d un même employeur (soit sous plusieurs statuts, soit sous plusieurs contrats) n occupent qu un seul poste de travail. Seules les caractéristiques de la prestation principale sont retenues. Celle-ci sera sélectionnée de façon analogue à la prestation principale du travailleur occupé (voir point suivant). Ce cas se produit le plus souvent dans le secteur de l enseignement. 3. Le travailleur La statistique du nombre de travailleurs occupés repose sur l élimination des doubles comptages issus des multiples prestations d un même travailleur en fin de trimestre. La détection de ces prestations multiples s opère grâce au numéro d identification à la sécurité sociale (NISS) de chaque travailleur. Cet identifiant unique est constitué par le numéro de Registre national dans la plupart des cas; en l absence de numéro de Registre national, l identification d un travailleur est opérée à l aide de registres annexes gérés par la Banquecarrefour de la Sécurité sociale. Lorsqu un travailleur exécute plusieurs contrats de travail simultanés en fin de trimestre, il ne sera comptabilisé qu une fois et les caractéristiques, liées à l employeur et à la prestation, qui lui seront attribuées seront celles de la prestation principale. Dans le cas de plusieurs contrats de travail simultanés, on utilisera les critères suivants pour déterminer la prestation principale (critères en ordre décroissant de priorité): le type de prestation (temps plein, temps partiel,...); le salaire brut le plus élevé; le volume de travail le plus important (voir ci-dessous); le plus grand nombre de journées assimilées. ( 1 ) Jusqu'en 2002, seuls les travailleurs dont l'incapacité de travail pour cause de maladie (sauf maladie professionnelle) ou d'accident (sauf accident du travail) ne dépassait pas 12 mois étaient comptabilisés. 8

4. Le volume de travail (exprimé en équivalents temps plein) La détermination du volume de travail se base sur toutes les périodes de travail rémunérées déclarées pour l ensemble du trimestre, à l exclusion des périodes de travail rémunéré fictives (indemnités et jours rémunérés lors de la rupture d un contrat de travail). Il n est pas tenu compte des périodes qui, pour l octroi des prestations sociales, sont assimilées à des périodes de travail et qui souvent donnent lieu au paiement de revenus de remplacement ( 2 ). Pour assurer une certaine uniformité, les journées de vacances des ouvriers sont prises en compte (pour les employés, ces jours sont déjà repris comme journées rémunérées). Les périodes de travail rémunérées d un travailleur ayant été occupé au cours du trimestre chez plusieurs employeurs, sous plusieurs statuts et/ou sous différents régimes de travail, sont donc toutes prises en considération, en fonction des caractéristiques propres à chacune d elles. Les éléments relatifs aux périodes rémunérées sont communiqués de manière hétérogène sur la déclaration trimestrielle. L unité de base pour les travailleurs occupés à temps plein est la journée; aucune indication relative à la durée moyenne de la prestation rémunérée en heures par jour ou en heures par semaine n est fournie; par conséquent, les journées déclarées ne peuvent être converties en heures. Par contre, les prestations rémunérées des travailleurs à temps partiel sont exprimées tant en journées qu en heures. De plus, la durée hebdomadaire de travail d un travailleur de référence doit être mentionnée. Ce travailleur de référence est une personne (fictive), qui, dans la même entreprise ou, à défaut, dans le même secteur d activité, est occupée à temps plein durant tout le trimestre dans une fonction similaire. Pour un travailleur à temps plein, ni le nombre réel d heures rémunérées (ou éventuellement prestées), ni la durée hebdomadaire normale du travail ne sont donc mentionnés. Cela empêche l établissement de statistiques relatives aux heures rémunérées (ou éventuellement prestées). Cependant, il est possible de calculer le rapport de la prestation de travail d un travailleur tant à temps plein qu à temps partiel avec celle du travailleur de référence, le travailleur de référence étant comptabilisé comme une unité équivalent temps plein. Ce calcul présente donc une indication du degré d occupation d un poste de travail pendant le trimestre. Les prestations réduites (inférieures à 1 équivalent temps plein ) peuvent trouver leur origine dans: une période d occupation plus courte (inférieure au trimestre); des prestations à temps partiel (temps de travail hebdomadaire inférieur à celui du travailleur de référence); des périodes d absence au travail non couvertes par une rémunération (exemple: en cas de périodes assimilées). Le calcul du volume de travail en équivalents temps plein généré par une prestation consiste donc, pour un travailleur occupé à temps plein, à comparer le nombre de journées rémunérées et de journées de vacances avec le nombre maximal de journées rémunérées pendant le trimestre. Pour un travailleur à temps partiel, la comparaison est modulée par le rapport entre le nombre moyen d heures rémunérées par jour et le nombre d heures de travail par jour du travailleur de référence. Cette définition de l équivalent temps plein ne s appuie pas sur la durée du travail prévue dans les contrats de travail, mais sur les prestations déclarées. Cette définition se rapproche donc du volume de travail effectivement presté, mais certains biais n en sont pas absents. En effet, les heures de travail supplémentaires lors de périodes d intense activité qui sont compensées par des périodes de repos lors de périodes creuses n apparaissent pas sur la déclaration et ( 2 ) Dans le LATG (jusqu'en 2002), ces périodes assimilées donnaient lieu à la déclaration de "journées assimilées". Cette notion n'existe plus en tant que telle dans la DmfA mais une distinction est prévue dans les traitements statistiques entre les différentes périodes déclarées sur la base du code qui les caractérise; on sépare ainsi les périodes rémunérées, les périodes de vacances, les périodes assimilées et des périodes diverses. 9

n influencent donc pas le volume de travail en équivalents temps plein. Par contre, le travail supplémentaire qui est directement rémunéré et qui est exprimé en journées pour les travailleurs à temps plein et en heures pour les travailleurs à temps partiel influence le volume de travail ( 3 ). Par ailleurs, les notions de journée de travail et d heure de travail dépassent le temps effectivement consacré à travailler. Les jours fériés légaux ainsi que les journées de vacances annuelles des employés et des fonctionnaires sont considérés comme journées rémunérées. De plus, certains jours d absence sont traités différemment suivant le statut du travailleur: ils peuvent être payés par l employeur et sont par conséquent considérés comme journées rémunérées; ils peuvent également être couverts par un revenu de remplacement et sont alors considérés comme journées assimilées. Ces dispositions non homogènes faussent les comparaisons entre groupes de travailleurs. L'adaptation de la déclaration du secteur public, entrée en vigueur en 2011, permet de distinguer des travailleurs dans certaines situations de non-activité dans la déclaration trimestrielle. Certaines "prestations", dorénavant nettement distinguées, ne sont par conséquent plus prises en considération dans la détermination du volume de travail. Il s'agit en particulier des périodes de disponibilité préalables à la pension et des périodes de disponibilité pour maladie. D. Méthode d estimation des travailleurs absents de la base de données Lors des opérations préalables à l exécution du traitement statistique, les informations relatives aux travailleurs déclarés par un employeur sur une déclaration peuvent manquer en tout ou en partie. Ces données manquantes sont estimées sur la base d autres informations contenues dans la base de données ainsi que d éléments présents dans d autres bases de données. La première étape consiste à sélectionner les travailleurs manquants. Cette sélection est réalisée en comparant la déclaration du trimestre concerné avec celle du trimestre précédent. La disparition de travailleurs ayant figuré sur une déclaration ou l absence d une déclaration complète peut avoir diverses causes: l employeur n est plus actif à la suite de cessation d activités, de mise sous curatelle; l employeur n est plus connu sous le même numéro d identification (transfert, reprise,...); l employeur a expressément déclaré ne plus occuper de travailleurs (déclaration néant ); l employeur a introduit une déclaration à l ONSS, dont les éléments n ont pas été intégrés dans la base de données (déclaration illisible ou incohérente ayant dû être renvoyée, ou bien non encore enregistrée); l employeur a introduit une déclaration partielle ( silencieux partiel ) ou n a pas introduit de déclaration ( silencieux complet ); une partie du personnel n est plus occupée chez cet employeur. La deuxième étape consiste à déterminer si les travailleurs ne figurant plus sur la déclaration de leur employeur du trimestre précédent sont encore liés à cet employeur. Une première recherche permet de retrouver les travailleurs qui sont déclarés par un autre employeur ( 4 ). Ensuite, on vérifie s il n existe pas de trace des travailleurs, non retrouvés auprès d un ( 3 ) De manière générale, la déclaration d'heures de travail supplémentaires d'un travailleur à temps partiel est plus fréquente que la déclaration de journées supplémentaires d'un travailleur à temps plein, même si toute distinction entre périodes "normales" et "supplémentaires" reste impossible. ( 4 ) Plus exactement les travailleurs qui se retrouvent déclarés sous un autre identifiant d'employeur. Cela peut signifier que le travailleur est parti chez un autre employeur ou bien que l'entreprise ou une partie de celle-ci a changé d'identifiant (fusion, filialisation, ). 10

employeur, dans d autres bases de données. Jusqu en 2002, la recherche consistait uniquement à consulter les données du registre national et des registres annexes, les bases de données de l ONEm et de celles du cadastre des pensions pour établir si les travailleurs avaient éventuellement quitté le marché du travail (chômage, retraite, décès, ). Depuis 2003, un contrôle est exercé au sein du registre du personnel électronique de l employeur ( 5 ). Sur la base des étapes précédentes, les travailleurs manquants sont regroupés par employeur et une liste des employeurs avec un nombre relativement grand de travailleurs manquants est élaborée. Un contrôle manuel complémentaire permet de déterminer les employeurs pour lesquels une déclaration ou une partie de déclaration manque et pour lesquels les données seront estimées par imputation. Cette imputation est opérée pour tous les secteurs en reprenant les données du trimestre précédent. E. Critères de classification Les données concernant les postes de travail, les travailleurs occupés et le volume de travail exprimé en équivalents temps plein, sont réparties suivant différents critères dont certains sont inhérents aux employeurs, quelques-uns sont propres au travailleur et d autres encore se rapportent à la prestation de travail proprement dite. Lorsqu un travailleur livre simultanément des prestations auprès de plusieurs employeurs en fin de trimestre, seules les caractéristiques liées à la prestation principale sont retenues comme critères pour la réalisation des statistiques relatives aux travailleurs occupés (voir supra). 1. Critères liés aux prestations Le critère du statut se limite à la distinction entre travailleurs ouvriers, employés et fonctionnaires ( 6 ) aucune discrimination ne concerne la qualification proprement dite (manœuvres, spécialistes, qualifiés, personnel de direction, etc.). Le type de prestation renvoie à la durée des prestations. On distingue 3 types de prestations: les prestations à temps plein; les prestations à temps partiel: ce sont les prestations d un travailleur qui, en moyenne, ne preste qu une partie du temps de travail accompli par un travailleur à temps plein ( travailleur de référence ) qui, dans l entreprise ou, à défaut dans le secteur, effectue le même travail que l intéressé; les prestations saisonnières, intérimaires et limitées; les prestations saisonnières sont des périodes de travail de courte durée effectuées, soit en raison de la nature saisonnière du travail, soit parce que des entreprises sont obligées de recruter du personnel de renfort à certaines époques de l année; les prestations intérimaires sont celles accomplies par des travailleurs temporaires et intérimaires mis à disposition d utilisateurs par des agences d intérim; les prestations limitées apparaissent au troisième trimestre 2003; ce sont des prestations de travail exécutées par des travailleurs liés avec leur employeur par un contrat de travail de courte durée pour une occupation qui, par jour, ne dépasse pas la durée journalière habituelle; les travailleurs concernés sont par exemple les extras dans l Horeca, les moniteurs dans le secteur socioculturel, qui ne sont engagés que pour quelques heures; les prestations des travailleurs occasionnels dans l agriculture et l horticulture et dans ( 5 ) Depuis la généralisation de Dimona à tous les secteurs, tous les contrats de travail entre employeurs et travailleurs (sauf rares exceptions) sont enregistrés dans un registre du personnel électronique géré de manière centralisée par l'onss et l'onssapl. ( 6 ) Sont repris comme fonctionnaires: les travailleurs statuaires auprès des employeurs de droit public. Les travailleurs statutaires auprès des employeurs de droit privé sont repris comme employé (n'est d'application qu'à partir du premier trimestre 2005). Les travailleurs contractuels dans le secteur public sont repris comme ouvrier ou employé (selon leur contrat de travail). 11

l Horeca sont respectivement considérées comme prestations saisonnières et limitées. Le type de prestation est déduit de l indication du type de contrat (temps plein ou temps partiel) sur la déclaration. Pour les prestations à temps partiel ainsi que pour les prestations saisonnières, intérimaires et limitées, l employeur doit déclarer, à côté des journées rémunérées, les heures rémunérées ainsi que la durée hebdomadaire de travail du travailleur de référence. Les prestations saisonnières, intérimaires et limitées sont distinguées par une mention complémentaire. La durée du travail est calculée en faisant le rapport entre la moyenne par semaine des heures d un travailleur (prestations rémunérées, jours de vacances et journées assimilées) avec la moyenne par semaine des heures qu aurait prestées la personne de référence. La durée du travail est exprimée en pourcentage d une prestation à temps plein. Lorsqu un travailleur alterne des périodes à temps plein avec des périodes à temps partiel chez un employeur ( prestations mixtes ), le type de prestations et la durée du travail s appuieront sur la période déclarée la plus récente. La répartition d'après le groupe sectoriel s'appuie sur la commission paritaire. Un employeur ne relève théoriquement que d'une commission paritaire, déterminée en fonction de son activité principale, en application du principe "l'accessoire suit le principal". Cependant de nombreuses exceptions existent (entre autres parce qu'on rencontre dans certains secteurs des commissions paritaires différentes pour les ouvriers et les employés). La commission paritaire ne dépend donc pas uniquement de l'activité économique de l'entreprise mais également de la nature des prestations de travail fournies. Contrairement à l'activité économique, la détermination de la commission paritaire incombe à l'entreprise ( 7 ); par conséquent, la répartition par groupe sectoriel s'appuie exclusivement sur les données communiquées par l'employeur. L'ONSS ne réalise aucune modification unilatérale. 2. Critères propres au travailleur L utilisation du numéro d identification à la sécurité sociale permet de lier des caractéristiques propres aux personnes avec leur contrat de travail. Les présentes statistiques utilisent les critères de l âge, du sexe et de la résidence principale. Ces critères s appuient sur les données du Registre national des personnes physiques et des registres complémentaires de la BCSS. Si les informations destinées à déterminer l âge ou la résidence principale manquent ou conduisent à des valeurs anormales, les travailleurs concernés sont regroupés sous une rubrique inconnu. Le sexe est inconnu dans un nombre de cas tellement limité (moins de 50) qu une détermination au hasard est effectuée. L âge est celui atteint au dernier jour du trimestre. Les classes d âge choisies vont jusqu à 24 ans, de 25 à 39 ans, de 40 à 49 ans, de 50 à 64 ans et au-delà de 64 ans. La répartition selon la résidence principale du travailleur correspond à la situation connue au dernier jour du trimestre. La rubrique inconnu concerne entre autres les travailleurs n ayant pas de résidence principale en Belgique (frontaliers, bateliers,...) et les travailleurs pour lesquels il n existe pas d information. Le type d occupation et le degré d occupation sont des données dérivées du type de prestation et de la durée du travail. En effet, ces notions découlent de l examen de l ensemble des prestations trimestrielles d un travailleur. S il n y a qu une seule prestation en cours à la fin du trimestre, le type d occupation et la durée d occupation correspondent respectivement avec le type de prestation et la durée du travail (de la même manière que correspondent les ( 7 ) L'ONSS se borne à déterminer si un employeur doit payer des cotisations à un fonds de sécurité d'existence (fonds social), éventuellement après avis de l'administration des Relations collectives du Travail. 12

notions poste de travail et travailleur occupés). S il y a plusieurs prestations déclarées à la fin d un trimestre, elles sont rassemblées avec les critères de classement suivants: s il y a une prestation à temps plein, le type d occupation sera considéré à temps plein; s il y une prestation à temps partiel, sans qu il n y ait de prestations à temps plein, le type d occupation sera à temps partiel; s il y a uniquement des prestations saisonnières, intérimaires ou limitées, le type d occupation sera saisonnier, intérimaire ou limité. Le degré d occupation d un travailleur ne concerne que les travailleurs occupés à temps partiel, ou bien à prestations saisonnières, intérimaires ou limitées ; il est la somme des durées du travail de ses prestations à temps partiel, d une part, saisonnières, intérimaires ou limitées, d autre part. 3. Critères propres à l employeur Les critères propres à l employeur se rapportent à l unité juridique employeur, telle qu'elle est définie pour l application de la sécurité sociale et non à l implantation où le travailleur est occupé (voir à ce propos les statistiques décentralisées ). L activité économique est donc l activité principale de l employeur (l activité générant le plus grand chiffre d affaires ou, à défaut, rassemblant le plus grand nombre de travailleurs). La subdivision s opère conformément à la nomenclature statistique des activités économiques utilisée dans l Union européenne, le code NACE-Bel. La répartition des travailleurs occupés a lieu d après l activité principale de l employeur auprès de qui la prestation principale est fournie. Aucune observation statistique ne porte sur la profession ou la fonction que les travailleurs exercent individuellement ( 8 ). Les travailleurs intérimaires sont distribués suivant les critères de classification de l agence d intérim et non suivant les critères appliqués aux employeurs qui font appel à eux. L agence d intérim et son effectif de travailleurs, tant administratifs qu intérimaires, sont affectés à la rubrique N. Activités de services administratifs et de soutien. La dimension de l employeur dépend du nombre total des postes de travail occupés. La brochure comprend un nombre réduit de classes dimensionnelles, qui englobent les employeurs occupant respectivement moins de 20 travailleurs, de 20 à 199 travailleurs, de 200 à 999 travailleurs, 1.000 travailleurs et plus; pour le secteur public, la distinction est encore plus simple: moins de 1.000 travailleurs, 1.000 travailleurs et plus. Le secteur renvoie à la distinction entre, d une part, le secteur privé et, d autre part, le secteur public. A titre de rappel, l essentiel du secteur de l enseignement est intégré au secteur public (quel que soit le pouvoir organisateur et la nature de l enseignement) ( 9 ). De plus amples informations concernant cette distinction figurent au point suivant et sont développées sur le site web de l'onss. La répartition entre secteurs privé et public est parfois délicate; l augmentation ou la diminution constatée dans un secteur n est pas toujours due à une réduction ou à une augmentation du personnel, mais peut s expliquer, surtout ces dernières années, par des glissements d employeurs du secteur privé vers le secteur public et vice versa (par exemple: privatisations, autonomie de filiales,...). La présence dans le secteur privé de données relatives à la section O. Administration publique est due principalement à l existence d organismes privés s occupant de la sécurité sociale obligatoire (mutuelles, caisses communes contre les accidents du travail,...). ( 8 ) Par exemple, un mécanicien travaillant dans une entreprise textile sera classé dans l'industrie textile. ( 9 ) Depuis 2003, une série d'employeurs de l'enseignement ne sont plus repris dans le secteur public. Il s'agit essentiellement d'écoles tout à fait privées qui ne relèvent en aucune façon de la compétence des départements de l'enseignement des trois Communautés (auto-écoles, ). 13

F. Particularités antérieures au troisième trimestre 2014 Tous les tableaux présentent une comparaison des données par rapport à celles de trimestres antérieurs. La comparaison des trimestres sur une base annuelle reflète une tendance, alors que celle par rapport aux trois trimestres précédents est influencée par des facteurs saisonniers. Ces comparaisons subissent cependant l influence de toutes les particularités des trimestres antérieurs, et non pas uniquement de celles propres au trimestre concerné. Depuis 2011, la déclaration du personnel du secteur public a été modifiée, ce qui fait que des travailleurs se trouvant dans certaines situations de non-activité peuvent être isolés. Par conséquent, tant le dénombrement du nombre de travailleurs et de postes de travail en fin de trimestre que le calcul du volume de travail en équivalents-temps plein peuvent être plus précis. Cependant, l'implémentation de cette réforme ("Capelo") ne s'est pas déroulée sans mal chez tous les employeurs ( 10 ). Les résultats ont été corrigés autant que possible sur la base des informations disponibles et les données antérieures à 2011 ont été réestimées afin d'être intégrées dans la série nouvelle à partir de 2011. Par ailleurs, la révision des séries temporelles a été concomitante avec la modification de la répartition entre secteurs privé et public. A la suite de cette modification, quelque 3.400 travailleurs du secteur privé ont été transférés dans le secteur public (principalement du personnel des écoles qui est directement rémunéré par le pouvoir organisateur) alors qu'environ 16.500 travailleurs du secteur public passent dans le secteur privé (quelque 8.500 travailleurs des hôpitaux universitaires de l'ucl et de l'ulb et environ 7.500 travailleurs de différents organismes qui offrent des formations en dehors du cursus scolaire normal). G. Particularités du troisième trimestre 2014 L interprétation des données et de leur évolution repose sur la prise en compte de certains phénomènes propres à ce trimestre. Au troisième trimestre 2014, il n'y a eu aucun transfert important à la suite d'adaptation de codes, de fusion ou de reprise. Cependant des glissements ont eu lieu dans la mention des commissions paritaires, à la suite desquels quelque 16.000 travailleurs ne relèvent plus du groupe sectoriel "Secteurs divers" mais bien, à parts quasiment égales, des groupes sectoriels "Services aux entreprises et aux personnes" et "Secteur "non marchand" (social)". H. Commentaire succinct Même si la tendance négative de l emploi en 2012-2013 s est arrêtée durant la première moitié de 2014, la croissance économique au troisième trimestre 2014 semble encore trop limitée pour permettre une réelle reprise du marché de l emploi. Par rapport à la période analogue de l année précédente, l emploi salarié au troisième trimestre 2014 a à peine augmenté. ( 10 ) Compte tenu du fait que les données concernant environ 3.200 travailleurs se trouvant repris dans le régime spécifique de mise en disponibilité préalable à la pension propre au Ministère de la Défense (suspension volontaire des prestations) n'ont été enregistrées à l'onss qu'après la publication des brochures trimestrielles (revues) concernant 2011, ces travailleurs y sont encore comptabilisés. Cependant, dans les séries temporelles présentées ici, les personnes en question en sont exclues pour toute la période. 14

Le nombre de postes de travail au 30 septembre 2014 était plus élevé de 0,3% par rapport à l année précédente. Le volume de travail en équivalents-temps plein a également enregistré une hausse de 0,3% par rapport au troisième trimestre 2013. Globalement, l image d un marché du travail en amélioration partielle demeure caractérisée par une croissance du recours au travail intérimaire, qui est cependant aussi confronté avec les effets des restructurations (e.a. industrie et services financiers) et de la restriction des budgets publics (e.a. construction, administration publique). La tendance de l emploi dans l industrie reste toujours négative (-2,3% en postes de travail et en volume de travail) et ce, dans la plupart des sous-secteurs. Les restructurations et les fermetures exercent un effet négatif sur l emploi principalement dans les industries métalliques, la fabrication de machines et d équipements et la fabrication de matériels de transport. L emploi dans la construction continue à fortement reculer, aussi bien en postes de travail (- 3%) qu en volume de travail (-4%). Les services commerciaux ont enregistré une augmentation de l emploi par rapport au troisième trimestre 2013 (+1% en postes de travail, +0,7% en volume de travail). Cette augmentation est essentiellement le résultat d une forte croissance dans les services administratifs et de soutien, entre autre sous l influence du redressement du secteur de l intérim. Les secteurs du commerce, du transport et de l'information et de la Communication révèlent une image fortement contrastée: une baisse au sein des sous-secteurs du commerce de gros et de l'édition et une tendance fortement négative auprès des entreprises publiques dissimulent une légère hausse dans les autres sous-secteurs. L'emploi dans l'horeca, mesuré tant en postes de travail qu'en équivalents-temps plein repart à la hausse. L emploi dans le secteur Activités financières souffre toujours fortement de l impact des restructurations qui ont été opérées ces dernières années. Par rapport à 2013, les services non-commerciaux enregistrent une croissance d environ 1% en postes de travail et en volume de travail. Cette croissance est surtout due à l enseignement ainsi qu au secteur de la santé humaine et de l action sociale (+1,5% pour ces deux secteurs). L évolution de l emploi dans le secteur de l administration publique reste toujours négative. Le troisième trimestre 2014 confirme la reprise de la demande en forces de travail via l'intérim, qui s impose à présent aussi auprès des employés. Fin septembre 2014, le nombre de postes de travail comptabilisées est nettement supérieur à la situation de l année précédente (+9% pour les ouvriers, +13% pour les employés). Le volume de travail exprimé en équivalents-temps plein a également été clairement plus élevé durant le troisième trimestre 2014 par rapport au troisième trimestre 2013 (+12,5% auprès des ouvriers et des employés). Le bon niveau atteint au troisième trimestre 2011 a été égalé. La demande en forces de travail pour les activités de ménage pour les particuliers via le système des titres-services semble se stabiliser, avec toutefois une croissance sur base annuelle du volume de travail de presque 3%. 15

16 Cette brochure est également disponible sur le site web de l ONSS (www.onss.fgov.be, cliquer vers les statistiques). Des exemplaires supplémentaires ou des données plus détaillées peuvent être commandés via stat.info@onss.fgov.be

I. Evolution du nombre de travailleurs occupés 17

18

Age (1) 2010/3 2011/3 2012/3 2012/4 2013/1 2013/2 2013/3 2013/4 2014/1 2014/2 2014/3 Total Hommes 1.814.612 1.830.008 1.811.438 1.788.320 1.784.352 1.785.120 1.800.814 1.771.559 1.781.443 1.786.902 1.793.400 Femmes 1.563.989 1.593.116 1.598.576 1.598.508 1.595.134 1.590.494 1.608.801 1.605.530 1.612.975 1.614.799 1.625.600 Total 3.378.601 3.423.124 3.410.014 3.386.828 3.379.486 3.375.614 3.409.615 3.377.089 3.394.418 3.401.701 3.419.000 EVOLUTION DU NOMBRE DE TRAVAILLEURS OCCUPÉS PAR SEXE ET CLASSE D'ÂGE Tableau 1 Série temporelle corrigée <25 Hommes 174.893 176.811 165.005 160.475 156.608 152.745 157.786 152.950 151.609 149.569 152.100 Femmes 143.666 143.539 134.511 134.398 128.320 121.817 127.317 128.046 124.275 119.916 124.100 Total 318.559 320.350 299.516 294.873 284.928 274.562 285.103 280.996 275.884 269.485 276.200 25-39 Hommes 693.453 695.503 686.083 674.831 674.580 676.989 680.534 667.139 673.743 678.271 678.700 Femmes 638.810 642.303 638.674 636.397 635.902 632.797 637.524 634.845 639.523 640.687 640.800 Total 1.332.263 1.337.806 1.324.757 1.311.228 1.310.482 1.309.786 1.318.058 1.301.984 1.313.266 1.318.958 1.319.500 40-49 Hommes 500.860 500.461 492.920 486.708 484.850 483.215 483.729 475.273 475.513 474.834 473.600 Femmes 445.927 451.107 450.920 449.125 448.362 447.712 449.240 445.163 445.806 444.709 444.900 Total 946.787 951.568 943.840 935.833 933.212 930.927 932.969 920.436 921.319 919.543 918.500 50-64 Hommes 433.106 444.733 454.480 454.125 455.872 459.520 465.093 463.536 467.397 470.992 475.200 65 et plus ou inconnu (2) Femmes 330.227 350.318 368.331 372.318 376.368 381.803 387.986 390.792 396.667 402.662 408.800 Total 763.333 795.051 822.811 826.443 832.240 841.323 853.079 854.328 864.064 873.654 884.000 Hommes 12.300 12.500 12.950 12.181 12.442 12.651 13.672 12.661 13.181 13.236 13.800 Femmes 5.359 5.849 6.140 6.270 6.182 6.365 6.734 6.684 6.704 6.825 7.000 Total 17.659 18.349 19.090 18.451 18.624 19.016 20.406 19.345 19.885 20.061 20.800 (1) Age de la personne au dernier jour du trimestre. (2) Données concernant les personnes pour lesquelles les éléments relatifs à l'âge ne sont pas disponibles. 19

Activité (NACE-Bel 2008) 2010/3 2011/3 2012/3 2012/4 2013/1 2013/2 2013/3 2013/4 2014/1 2014/2 2014/3 A Agriculture, chasse, sylviculture et pêche 28.739 24.648 27.156 14.131 16.647 21.706 31.610 13.976 18.473 24.416 26.200 F Construction 213.647 217.035 215.823 213.696 211.832 210.187 209.720 205.717 205.476 204.217 203.300 J Information et communication 91.980 92.831 92.867 93.025 92.251 92.312 93.206 93.006 93.202 92.796 93.300 K Activités financières et assurances 130.511 130.859 129.427 129.020 128.277 127.596 127.136 126.659 125.947 125.351 125.600 L Activités immobilières 17.912 18.246 18.846 18.945 19.029 19.059 19.099 19.112 19.080 19.279 19.400 O-P Administration publique et enseignement 566.629 570.084 569.021 576.051 576.900 563.653 572.834 578.753 584.328 574.954 572.300 Q Santé humaine et action sociale 417.160 428.733 433.694 436.353 435.662 436.538 440.209 442.384 443.020 445.136 450.000 Total 3.378.601 3.423.124 3.410.014 3.386.828 3.379.486 3.375.614 3.409.615 3.377.089 3.394.418 3.401.701 3.419.000 20 EVOLUTION DU NOMBRE DE TRAVAILLEURS OCCUPÉS PAR ACTIVITÉ DE L'EMPLOYEUR Série temporelle corrigée Tabl. 2 B-C-D-E Industries, production et distribution d'électricité, de gaz et d'eau, gestion des déchets 539.729 540.472 531.850 527.982 524.485 520.866 519.266 515.151 512.019 509.351 508.100 G-H-I Commerce, transports et entreposage, hébergement et restauration 809.675 816.645 809.063 807.604 802.743 804.805 803.028 803.212 801.400 804.959 807.000 M-N Activités de services administratifs, de soutien et spécialisés 451.424 471.060 469.102 457.937 459.160 467.582 480.561 467.509 478.855 489.155 500.000 R-S-T-U Arts, spectacles et activités récréatives, autres services, divers 111.195 112.511 113.165 112.084 112.500 111.310 112.946 111.610 112.618 112.087 113.800