TUTORAT UE Biostats Séance n 5 Semaine du 22/11/2010

Documents pareils
Docteur José LABARERE

METHODOLOGIE GENERALE DE LA RECHERCHE EPIDEMIOLOGIQUE : LES ENQUETES EPIDEMIOLOGIQUES

Études épidémiologiques analytiques et biais

Chapitre 3 : Principe des tests statistiques d hypothèse. José LABARERE

Principe d un test statistique

Lois de probabilité. Anita Burgun

Tests paramétriques de comparaison de 2 moyennes Exercices commentés José LABARERE

Item 169 : Évaluation thérapeutique et niveau de preuve

Tests de comparaison de moyennes. Dr Sahar BAYAT MASTER 1 année UE «Introduction à la biostatistique»

La survie nette actuelle à long terme Qualités de sept méthodes d estimation

Cours (7) de statistiques à distance, élaboré par Zarrouk Fayçal, ISSEP Ksar-Said, LES STATISTIQUES INFERENTIELLES

Analyse de la variance Comparaison de plusieurs moyennes

23. Interprétation clinique des mesures de l effet traitement

Recherche documentaire et autoformation. Lecture critique d un article médical. Recommandations pour la pratique. Les maladies orphelines

MÉTHODOLOGIE DE LA RECHERCHE DANS LE DOMAINE DE LA SANTÉ

LA RESPONSABILITÉ DU RADIOLOGUE Point de vue de l avocat

MINISTERE DE LA SANTE ET DES SOLIDARITES DIRECTION GENERALE DE LA SANTE- DDASS DE SEINE MARITIME

Chapitre 6 Test de comparaison de pourcentages χ². José LABARERE

VACCINS ANTIPNEUMOCOCCIQUES

A. Protocole de recherche (ainsi que l abrégé en langue française)

Création de procédures inter-services pour la gestion des essais de phase I à l Institut Gustave Roussy

Estimation et tests statistiques, TD 5. Solutions

Objectifs pédagogiques Lecture critique d article

Exposé n 5: Bases IMS, Thalès Quel apport pour la sécurité d emploi des médicaments?

TESTS D'HYPOTHESES Etude d'un exemple

Droits des patients et indemnisation des accidents médicaux

Droits des patients et indemnisation des accidents médicaux

Statistiques Canadiennes sur le Cancer, et HMR sur le poumon

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86

Feuille 6 : Tests. Peut-on dire que l usine a respecté ses engagements? Faire un test d hypothèses pour y répondre.

Cohorte Observatoire Musculosquelettique (COMETT) Pénibilité et Vieillissement

Cancer bronchique primitif: données épidémiologiques récentes

GUIDE DE LECTURE CRITIQUE D'UN ARTICLE MEDICAL ORIGINAL (LCA)

Essais cliniques de phase 0 : état de la littérature

L axe 5 du Cancéropole Nord Ouest

Essais précoces non comparatifs : principes et calcul du nombre de sujets nécessaire

«Cours Statistique et logiciel R»

I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE

Surveillance épidémiologique de la mortalité et investigation d agrégats spatio-temporels en entreprise PRINCIPES GÉNÉRAUX ET DONNÉES NÉCESSAIRES

ASSOCIATION MEDICALE MONDIALE DECLARATION D HELSINKI Principes éthiques applicables à la recherche médicale impliquant des êtres humains

La formation dans tous ses états. Programme et méthode de formation continue sur la

First Line and Maintenance in Nonsquamous NSCLC: What Do the Data Tell Us?

LECTURE CRITIQUE 1 ER PAS

Biostatistiques Biologie- Vétérinaire FUNDP Eric Depiereux, Benoît DeHertogh, Grégoire Vincke

Tout sur les nouvelles cotations des perfusions

Valeur ajoutée relative basée sur les comparaisons indirectes Giens 2008, TR 5

Système de bonus-malus SBM 03 Assurance contre les accidents professionnels

Professeur Patrice FRANCOIS

Structure typique d un protocole de recherche. Préparé par Johanne Desrosiers dans le cadre d une formation au réseau FORMSAV


RESPONSABILITÉ INDEMNITAIRE

Supplément du BDK 24 : Aide à la recherche bibliographique

Perspectives en sciences sociales et santé publique. Bernard Taverne (CRCF/IRD)

URGENCE HUMANITAIRE LES 10 COMMANDEMENTS

Pistes pour une évaluation économique des politiques de prévention en santé au travail

Logiciels de gestion sur mesure Etude et développement. Logiciel de suivi des évènements indésirables dans les établissements hospitaliers

2. Rechercher les études

Un coût, des coûts, quels coûts?

"Formation et évaluation de la compétence du pharmacien clinicien expérience suisse"

Compliance (syn. Adhérence - Observance) IFMT-MS-Sémin.Médict.Nov.05 1

un Plan d Action Séniors un accord ou d entreprise Construire TRANSPORT & LOGISTIQUE Avec la participation de

Guide à l intention des patients sur les thérapies à base de cellules souches

SOMMAIRE I. INTRODUCTION 4 II. SOURCES D INFORMATION 5

Dossier de presse. Présentation des statistiques 2009 et de la réforme de la tarification

Système de bonus-malus Assurance contre les accidents professionnels

Modèles prédictifs belges de l absentéisme pour cause de maladie ou d accident.

Fondation PremUp. Mieux naître pour mieux vivre

PRINTEMPS MEDICAL DE BOURGOGNE ASSOCIATIONS ANTIAGREGANTS ET ANTICOAGULANTS : INDICATIONS ET CONTRE INDICATIONS

Evaluer le risque fracturaire: l outil FRAX (Fracture Risk Assessment Tool)

Obligations des entreprises en matière d emploi des seniors

9.11 Les jeux de hasard et d argent

Les Jeudis de l'europe

Les Parcours Scientifiques et les Ecoles Doctorales

CE QU IL FAUT SAVOIR PARTICIPATION À UN ESSAI CLINIQUE SUR UN MÉDICAMENT

Analyse stochastique de la CRM à ordre partiel dans le cadre des essais cliniques de phase I

COMPARAISON DE LOGICIELS TESTANT L INDEPENDANCE DE VARIABLES BINAIRES

Peut-on ne pas reprendre des marges «insuffisantes» en cas de Carcinome canalaire infiltrant

L'EVALUATION DE L'IMPACT D'UN MEDICAMENT SUR LA SANTE DES POPULATIONS ET LA SANTE PUBLIQUE

Epidémiologie appliquée aux sciences vétérinaires DES DAOA DES - DEA

PROGRAMME (Susceptible de modifications)

INFORMATION À DESTINATION DES PROFESSIONNELS DE SANTÉ LE DON DU VIVANT

clinique d un médicament

Plan. Introduction. Les Nouveaux Anticoagulants Oraux et le sujet âgé. Audit de prescription au Centre Hospitalier Geriatrique du Mont d Or

T de Student Khi-deux Corrélation

Pemetrexed, pionnier de la chimiothérapie histoguidée. Dr Olivier CASTELNAU Institut Arnault TZANCK ST Laurent du Var

Introduction à l approche bootstrap

L hôpital dans la société. L expérience du CHU de Paris, l AP HP. Pierre Lombrail, Jean-Yves Fagon

PROTEGER SON DOS ex. Cliniques St Luc

Accord relatif à l activité de portage salarial

Section 1. Actions de formation organisées ou agréées par l administration en vue de la préparation aux concours et examens professionnels

SURVEILLANCE EPIDEMIOLOGIQUE DES TMS EN ENTREPRISES : LES RESULTATS DU SUIVI A TROIS ANS DE LA COHORTE COSALI

Ligue Algérienne pour la Défense des droits de l Homme الرابطة الجزائرية للدفاع عن حقوق السنسان. Le calvaire sans fin des malades du cancer

EVALUATION DES TECHNOLOGIES DE SANTÉ ANALYSE MÉDICO-ÉCONOMIQUE. Efficacité et efficience des hypolipémiants Une analyse centrée sur les statines

Qu est-ce qu un sarcome?

PRESTATIONS BANCAIRES

MBA Spécialisé en Alternance

Biostatistiques : Petits effectifs

Pascal LACHAISE Paul TORNER. Matthieu PICARD

Détermination des primes Assurance contre les accidents professionnels et non professionnels

Équivalence et Non-infériorité

Transcription:

FACULTE De PHARMACIE TUTORAT UE4 2010-2011 Biostats Séance n 5 Semaine du 22/11/2010 Epidemiologie - Mme. Fabbro Perray Séance préparée par Nîmes QCM n 1 : Concernant l épidémiologie : a) L épidémiologie a pour but d étudier l état de santé des populations dans le temps et l espace. b) L épidémiologie se divise en deux branches : analytique et descriptive. c) L épidémiologie descriptive permet d étudier des causes de problème de santé. d) L épidémiologie évaluative ou analytique mesure les effets d une intervention de santé. e) L épidémiologie analytique identifie des facteurs de risque. QCM n 2 : Indicateurs de Morbidité Mortalité : a) Il existe 3 types de Morbidité : Morbidité ressentie, objective et diagnostiquée. b) La Morbidité diagnostiquée dépend de la Morbidité observée, c est à dire objective, et est la seule mesurable (Prévalence + Incidence). c) Les indicateurs de Mortalité sont statiques à contrario des indicateurs de Morbidité dits dynamiques (la maladie peut évoluer). d) Il y a des «Taux Bruts» de Mortalité (par ex. sur la Pop. française) et des «Taux Spécifiques» (par ex. par tranche d âge). e) La létalité est un indicateur statique et se résume à : QCM n 3 : Les indicateurs de santé : a) L incidence et la prévalence sont obtenues par des enquêtes transversales. b) La prévalence est un indicateur dynamique, à la différence de l incidence et de la mortalité c) La prévalence et l incidence d une maladie varient toujours dans le même sens. d) La morbidité correspond au passage de l état de non maladie à l état de maladie. e) L incidence permet de calculer le RR, la prévalence permet le calcul de l excès de risque. QCM n 4 : Incidence Prévalence : Nb de décès par Cancer Nb de sujets atteints de cancer 1 2 a c d b e Enquête t t début fin Enquête Durée de la Maladie : 2010-2011 Tutorat UE4 Biostatistiques Séance n 5 1 / 5

a) Le cas a est un cas incident et b est un cas prévalent. b) Le schéma 1 représente une enquête transversale et peut donc recueillir les cas incidents a (par contre le schéma 2 est une enquête longitudinale). c) L enquête 1 est plus rapide et donc logiquement moins coûteuse que la 2 ème. d) Les cas c et d sont 2 cas incidents car on les observe pendant l enquête. e) Le cas e est un cas prévalent. QCM n 5 : Durant l année 2009, il y a eu en France (pop : 64 241 000 habitants) 2 568 nouveaux cas de méningite a pneumocoque. Parmi les victimes, 421 décès sont directement attribuables à la pathologie : a) La prévalence de la maladie est de 4/100 000 habitants en 2009 b) L incidence cumulée est de 4/100 000 habitants en 2009 c) Le risque relatif vaut 6,1 d) La mortalité par méningite à pneumocoque est de 16,4% e) La létalité de la méningite à pneumocoque est de 16,4% QCM n 6 : Mesure du risque et d association : a) Le risque correspond à la probabilité de survenue d un événement (décès, maladie) pendant un intervalle de temps défini b) L effet d un facteur de risque se mesure en partie par des mesures d association : risque relatif et excès de risque. c) Le risque relatif correspond au rapport d) Lorsque la maladie est rare (<1%), l OR est assimilable au RR. e) Un RR = 0 indique que le facteur ne constitue ni un risque, ni un effet protecteur. QCM n 7 : On donne dans une population donnée : Malade Non malade Exposé 40 10 Non exposé 20 130 a) RR = 26 b) RR = 6 c) ER = 0,83 d) PRA = 0,56 e) FE = 0,67 QCM n 8 : Généralités : a) Les indicateurs en épidémiologie sont descriptifs (RR, ORR, ) ou étiologiques (prévalence, incidence, mortalité) b) Les enquêtes observationnelles permettent une imputation causale. c) Dans un essai thérapeutique comparatif, c est principalement la randomisation qui permet l imputation causale d) Dans la procédure expérimentale, les deux groupes ne diffèrent que d un seul critère e) (suite idem d) C est ce qui permet l imputation causale 2010-2011 Tutorat UE4 Biostatistiques Séance n 5 2 / 5

QCM n 9 : Les enquêtes observationnelles : a) L expérimentation n est pas toujours possible. b) Il existe plus de biais (notamment de confusion) dans les études observationnelles que les expérimentales, d où l impossibilité de conclure à une imputation causale. c) On en trouve trois sortes : enquête de prévalence, cohortes et cas/témoins d) Pour les cas/témoins, on fait un recueil prospectif tandis que le recueil est rétrospectif pour les études cohortes e) Les études de cohorte sont celles qui se rapprochent le plus de l expérimentation QCM n 10 : Les enquêtes de cohortes exposés/non exposés a) On suit les sujets dans le temps : il s agit donc d une étude longitudinale b) On a deux groupes : les exposés et les non exposés, on étudie ensuite l apparition de la maladie chez ces sujets au cours du temps c) Le biais principal dans ces enquêtes est le biais de classement, lié aux perdus de vue d) Un des avantages de ces enquêtes est le coût faible e) Un des inconvénients de ces enquêtes est généralement la durée longue QCM n 11 : Une étude a suivi un groupe de sujets indemnes de cancer de la peau et a décompté au cours du suivi les sujets qui ont développé un cancer de la peau dans deux sous groupes : les sujets qui s exposent au soleil et les sujets qui ne s exposent pas au soleil. Les résultats sont rapportés dans le tableau suivant : Cancer de la peau Pas de cancer de la peau Exposés au soleil 5000 10000 Non exposés au soleil 5000 35000 a) Il s agit d une enquête exposés/non exposés b) Le RR est de 3,5 c) Le RR est de 2,67 d) On peut dire que l exposition au soleil augmente le risque de survenue de cancer de la peau e) L ER est égal à 0,21 QCM n 12 : Les enquêtes cas/témoins a) On a deux groupes : les cas, sujets indemnes de la maladie, les témoins, sujets atteints b) Le recueil des données est prospectif c) Ces enquêtes permettent le calcul de l OR et de l incidence d) Les cas doivent être représentatifs de l ensemble des cas, ceci peut être obtenu en choisissant un seul lieu de recrutement e) Les biais sont plus importants et plus nombreux que pour les études de cohorte, notamment uniquement en ce qui concerne les biais de sélection et de confusion 2010-2011 Tutorat UE4 Biostatistiques Séance n 5 3 / 5

QCM n 13 : On veut étudier le lien entre consommation de café et cancer de la vessie en constituant deux groupes : un groupe atteints de cancer de vessie et un groupe indemne de cancer de vessie témoins cancers Consommation de café 40 65 Pas de consommation de café 40 15 80 80 a) L étude cas/témoins est particulièrement adaptée pour l étude des maladies rares, comme dans cet exemple b) L incidence est de 0,5 c) L OR est de 0,23 d) L OR est de 4,33 e) On peut approximer le RR à l OR dans cet exemple QCM n 14 : Les biais dans les études épidémiologiques: a) Sont des erreurs aléatoires dues à un manque de précision. b) Peuvent être minimisés par des précautions méthodologiques accrues. c) Sont liés aux fluctuations d échantillonnage. d) On observe 4 types de biais : Biais de sélection, de classement, de confusion et d information. e) Le tabac est un facteur de confusion dans la relation IDM/alcool. QCM n 15 : Etudes expérimentales, essais thérapeutiques comparatifs : a) Lors d essais thérapeutiques comparatifs on peut comparer différents traitements, comme comparer différentes mesures préventives par exemple. b) Lors des essais thérapeutiques comparatifs, on ne doit pas inclure seulement des sujets atteints de la maladie étudiée, sinon l échantillon ne serait alors plus représentatif de la population cible. c) Les essais multicentriques ont pour but de rechercher les mécanismes d actions du traitement, mais aussi de déceler les effets secondaires. d) Pour construire notre échantillon, il y a des critères d inclusion des sujets (gravité du signe, clause d ambivalence) et des critères d exclusion (âge, contre-indications). e) Les essais thérapeutiques comparatifs diffèrent des études épidémiologiques de population dans le sens où il y a une intervention thérapeutique, c est une expérimentation et non une simple observation. QCM n 16 : Etudes expérimentales, essais thérapeutiques comparatifs : a) Le principe est le suivant : Suivi répété prospectif et identique des malades, divisés en 2 groupes au hasard, l un ayant le traitement évalué, l autre un traitement de référence (ou un placebo ou rien), pendant une période très variable. b) L étude est rétrospective car lors du recueil des données (critère de jugement), on analyse les observations faites du début jusqu à la fin. c) Pour comparer statistiquement entre les 2 groupes le critère de jugement choisis «Amélioration de la Qualité de Vie» (pour un traitement palliatif en fin de vie), on aura recours à un test du Chi². d) L imputation Causale, qui permet donc d imputer la différence observée à l effet du traitement, s obtient pour le jugement de causalité en calculant le Nombre de Sujets Nécessaires e) Et pour le jugement de signification (Statistique) en randomisant. 2010-2011 Tutorat UE4 Biostatistiques Séance n 5 4 / 5

QCM n 17 : Lors d un essai clinique, on souhaite comparer l efficacité d une chimiothérapie par Docetaxel avec ou sans anti-angiogénique (AAG) contre le cancer. L étude porte sur deux groupes de 56 patients, et le critère de jugement est la concentration en cellules tumorales dans le sang à l issu du traitement. De plus, cette variable est gaussienne. Le risque de première espèce est pris à 0.05 : Moyenne Variance (x1000 cellules / ml ) Chimio. Avec AAG 28 6 Chimio. Sans AAG 30 11 a) Il est nécessaire qu il y ait eu randomisation au préalable pour le jugement de signification, pour ainsi avoir 2 groupes les plus ressemblants possibles et les plus représentatifs de la Pop. cible. b) Il est nécessaire qu il y ait eu au préalable calcul du Nombre de Sujet Nécessaires pour le jugement de signification, pour ainsi pouvoir faire le test statistique dans de bonnes conditions. c) Tout au long du suivi, il faudrait que les patients Avec ou Sans AAG soient comparables en tout points (hormis la différence du traitement). d) On a n1<30 et n2<30 (Effectif total = 56), on aura recours au Test de Student. e) Sous le Test de Student à n1+n2-2 d.d.l, on trouve Tobs = 2,33 et on rejette Ho. f) Toutes les réponses précédentes sont fausses 2010-2011 Tutorat UE4 Biostatistiques Séance n 5 5 / 5