Virus de l'immunodéficience Humaine (VIH)

Documents pareils
LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86

ACCIDENTS D EXPOSITION AU RISQUE VIRAL. Dr David Bruley Service de Maladies Infectieuses CHU Grenoble

Implication des Corevih dans l arrivée des ADVIH: Expérience du Corevih LCA

Prophylaxie infectieuse après exposition professionnelle

Le VIH et votre foie

L hépatite C pas compliqué! Véronique Lussier, M.D., F.R.C.P.C. Gastroentérologue Hôpital Honoré-Mercier 16 avril 2015

VIH : Parlons-en franchement!

HEPATITES VIRALES 22/09/09. Infectieux. Mme Daumas

Des soins après avortement : Amis des Jeunes. Cartes à conseils 1-6

B MIS À JOUR EN MARS 2013

Apport de la biologie moléculaire au diagnostic des parasitoses

Programme DPC des infirmiers

Infection VIH et Grossesse Rédigée par : Laurichesse Hélène, C Jacomet

Le Livre des Infections Sexuellement Transmissibles

1 ère manche Questions fermées

Bonne lecture!! et si vous souhaitez consulter le document de l AFEF dans son intégralité, c est ici

L investigation chez la personne infectée par le VIH

Liste des principales abréviations

Service d ambulance. Normes. de soins aux patients. et de transport

Diagnostic des Hépatites virales B et C. P. Trimoulet Laboratoire de Virologie, CHU de Bordeaux

CGSLB. Assurance hospitalisation gratuite pour chaque ouvrier de la construction

Rendre les résultats d un test VIH, communiquer les messages pour refaire le test et fournir un conseil à l adulte

Vaccinations - Rédaction Dr BOUTON

IST et SIDA : s'informer pour se protéger!

Hépatite C une maladie silencieuse..

Maladies transmises sexuellement (MTS)

Association lymphome malin-traitement par Interféron-α- sarcoïdose

Pathologie VIH. Service maladies infectieuses Archet 1. Françoise ALEXIS, infirmière Monique BORGHI, infirmière 15 octobre 2013

Ordonnance collective

La maladie de Still de l adulte

Les maladies ou infections sexuellement transmissibles (MST)

Carte de soins et d urgence

AMMA HOSPI-PLAN Déclaration de sinistre

Ordonnance du DFI sur les prestations dans l assurance obligatoire des soins en cas de maladie

Etat des lieux du prélèvement et de la greffe d organes, de tissus et de cellules MAROC

ABL and Evivar Medical for Strategic Partnership and Alliance in HIV and Hepatitis


LE GRAND LIVRE Du. Pr Jean-Jacques Altman Dr Roxane Ducloux Dr Laurence Lévy-Dutel. Prévenir les complications. et surveiller la maladie

Infection par le VIH/sida et travail

ÊTES-VOUS SÛRS DE TOUT SAVOIR sur le VIH

Arthralgies persistantes après une infection à chikungunya: évolution après plus d un an chez 88 patients adultes

Le taux de cellules CD4, la charge virale et autres tests

Le VIH et votre cœur

Vivre avec le VIH. Point de départ

Peut-on reconnaître une tumeur de bas-grade en imagerie conventionnelle? S. Foscolo, L. Taillandier, E. Schmitt, A.S. Rivierre, S. Bracard, CHU NANCY

Qualité des soins Campagne de sensibilisation

Etablissement Français du Sang

PRINTEMPS MEDICAL DE BOURGOGNE ASSOCIATIONS ANTIAGREGANTS ET ANTICOAGULANTS : INDICATIONS ET CONTRE INDICATIONS

LE PSORIASIS ET SES CO-MORBIDITES PARTICULIEREMENT LE DIABETE

LA TUBERCULOSE Docteur ALAIN BERAUD

DÉFICITS IMMUNITAIRE COMMUN VARIABLE

Pierre-Yves Comtois, Marc Leclerc, Bruno Lemay, Karina Ortega Révision scientifique : Benoît Lemire, pharmacien

Fécondation in vitro avec don d ovocytes

PROGRESSEZ EN SPORT ET EN SANTÉ. Mieux vivre avec ma maladie chronique, Me soigner par l activité physique Programmes Santé

LES ACCIDENTS D EXPOSITION AU RISQUE VIRAL Prise en charge & Prévention

Définition de l Infectiologie

Streptocoque B :apports des tests en fin de grossesse, nouvelles propositions.

L adhésion au traitement: les clés du succès

Hépatite = inflammation du foie. Pr Bronowicki CHU Nancy Conférence mensuelle - section de Forbach

Hépatite. ses causes ses conséquences sa prévention

Diabète de type 1 de l enfant et de l adolescent

LES HEPATITES VIRALES

Cécile Bergeron, B. Sc. inf. Anne Plante, M.Sc. Inf., CSIO, CSIP

Mme BORGHI Monique Infirmière ETP Mme ALEXIS Françoise Hopital Archet I Infectiologie/Virologie Clinique

Restitution de l 'atelier 1 Protocoles thérapeutiques et aspects médicaux de la PTME

Stratégies de dépistage des bactéries multirésistantes. Qui? Pourquoi? Comment? Après? L exemple des MRSA

I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE

INAUGURATION LABORATOIRE DE THERAPIE CELLULAIRE 16 FEVRIER 2012 DOSSIER DE PRESSE

Le don de moelle osseuse :

Que faire devant un résultat positif, négatif ou indéterminé? Elisabeth Bouvet Atelier IGRA VIH JNI Tours 13 Juin 2012

Migraine et Abus de Médicaments

Les Arbres décisionnels

+ Questions et réponses

Item 95 Maladies sexuellement transmissibles : infections urogénitales à gonocoque et Chlamydia trachomatis (en dehors de la maladie de Nicolas-Favre)

chronique La maladie rénale Un risque pour bon nombre de vos patients Document destiné aux professionnels de santé

Migraine et céphalées de tension: diagnostic différentiel et enjeux thérapeutiques

Vaccinations pour les professionnels : actualités

Assurance maladie grave

Bilan d Activité du Don de Plaquettes par cytaphérèse Sur une Période d une année au Service Hématologie EHS ELCC Blida.

SYNOPSIS INFORMATIONS GÉNÉRALES

RÉFÉRENCES ET RECOMMANDATIONS MEDICALES

Liège, le 29 juillet APPEL INTERNE et EXTERNE AUX CANDIDATURES N

Prophylaxie infectieuse après exposition sexuelle

et l utilisation des traitements biologiques

BOITE A IMAGES PREVENTION DE LA MALADIE A VIRUS EBOLA

Évolution des pratiques vaccinales : 3. vaccination après la grossesse

1- Parmi les affirmations suivantes, quelles sont les réponses vraies :

ASSURANCE COLLECTIVE DÉCLARATION D'ASSURABILITÉ

Co-infection HVB HVC CO-infection VIH HVB et HVC

Spondylarthropathies : diagnostic, place des anti-tnf et surveillance par le généraliste. Pr P. Claudepierre CHU Henri Mondor - Créteil

Tests rapides d orientation diagnostique Expérience du CASO de Cayenne

TUBERCULOSE Nouveautés 2009

TEST DE DÉTECTION DE LA PRODUCTION D INTERFÉRON γ POUR LE DIAGNOSTIC DES INFECTIONS TUBERCULEUSES

Christian TREPO, MD, PhD

Vaccination des voyageurs dont la sérologie VIH est positive.

Céphalées vues aux Urgences. Dominique VALADE Centre d Urgence des Céphalées Hôpital Lariboisière PARIS

Vivre en santé après le traitement pour un cancer pédiatrique

PARTIE II : RISQUE INFECTIEUX ET PROTECTION DE L ORGANISME. Chapitre 1 : L Homme confronté aux microbes de son environnement

Cliquez sur : «Mon compte» Entrez vos données personnelles* puis Cliquez sur : «Mon profil».

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS DE LA COMMISSION. 10 octobre 2001

Transcription:

Tableau clinique initial Tableau clinique tardif/complications Histoire de la maladie - Les symptômes de l infection aigue surviennent chez 52% des patients dans les premières semaines de l infection. - Sans traitement la maladie va évoluer progressivement vers les stades avancés pendant plusieurs années jusqu au SIDA (Syndrome d Immunodéficience Acquise défini comme une séropositivité associée aux complications reprises dans le stade C du CDC ou 4 de l OMS). Symptômes de l infection aigue - Fréquents : signes généraux (mimant une mononucléose) : fièvre (70-80%), fatigue (70%), malaise (60%), myalgie (50%), éruption locale ou généralisée non prurigineuse maculopapulaire (50%), mal de gorge (40-60%), sudation nocturne (25-30%). Signes cliniques - Fréquents : adénopathies bilatérales localisées au niveau cervical (40%), occipital, inguinal, axillaire, parfois généralisées. Symptômes gastro-intestinaux (+/-30%) (diarrhée, nausée, vomissement). Céphalées (45%) - Parfois : ulcères oraux, œsophagiens, génitaux. - Rare : tableau d hépatite, tableau de pancréatite, tableau de méningite virale, d encéphalite, symptômes pulmonaires, infection opportuniste. Infections opportunistes - Infections associées aux premiers stades de la maladie : zona, candidoses, leucoplasie de la langue, tuberculose pulmonaire, infection bactérienne sévère. - Infections associées au stade SIDA : Candidose oesophagienne ou bronchique, mycose généralisée, toxoplasmose cérébrale, cryptococcose extra-pulmonaire, cryptosporidiose, pneumonie à Pneumocystis, cytomegalovirus, septicémie à Salmonellose non typhoïde, leucoencéphalite multifocale progressive (infection au virus JC), tuberculose extra-pulmonaire, encéphalopathie à VIH. Complications oncologiques - L infection par le VIH augmente le risque de nombreux cancers, - Cancers associés au stade SIDA : sarcome de Kaposi, lymphome non Hodgkinien, cancer invasif du col de l utérus, - Cancer non associé au stade SIDA : cancer anal, cancer pulmonaire, cancer de la peau, cancer du pharynx, cancer hépatique. - Les femmes séropositives pour le HIV sont à haut risque de développer un cancer du col de l utérus. Complication ostéo-articulaire - Risque d ostéopénie, voire d ostéoporose. Complication cérébrale - Vieillissement prématuré Diabète - Patient à risque de développer un diabète de type 2. Complication cardiovasculaire - L infection par le HIV est associée à une majoration du risque de maladies cardiovasculaires.

Complication rénale - 3,5 à 48,5% des patients infectés par le VIH souffrent d insuffisance rénale chronique. Complication pulmonaire - L infection par le VIH est associée à une augmentation du risque d incidence de BPCO, cancer pulmonaire, d hypertension pulmonaire et d infection pulmonaire. Complication gastro-intestinale - Nausée, vomissement (due aux infections ou la médication). - Entéropathie HIV. Durée de l infection - Les patients séropositifs sont porteurs à vie du VIH Période d incubation est l intervalle entre l exposition et l apparition des premiers symptômes. - 1 à 3 mois. Période de Contagiosité est la période durant laquelle le patient reste contagieux. Modes de transmission Analyses de biologie médicale - Tout patient séropositif est potentiellement contagieux. - La transmission est limitée si la charge virale est indétectable. - Par contact direct : sanguin, sperme, - Rapport sexuel, Anal : risque très élevé, Vaginal : risque élevé Oral : risque faible (risque majoré si contact avec du sperme) - Transmission verticale, - Inoculation accidentelle (tatouage, acupuncture, matériel d injection non stérilisé), - Transfusion de sang ou de dérivés du sang, sans test de dépistage préalable, - Toxicomanie : partage de matériel d injection, - Blessure accidentelle avec du matériel souillé. Chez qui proposer un test - Ne pas proposer un test de dépistage à toute personne se présentant en consultation de médecine générale car faible incidence. - Il est recommandé de proposer un test à un intervalle de 12 mois chez les personnes à risques (dont tous les hommes ayant des rapports sexuels avec d autres hommes : HSH). Cet intervalle peut être raccourci à tous les 3 mois si le risque est particulièrement important (par exemple : HSH ayant des rapports sexuels sans préservatifs). - Certaines situations cliniques doivent faire proposer un test HIV : éruption papuleuse d allure virale, zona sévère ou nécrosant, muguet floride, mycose génitale sévère, leucoplasie de la langue, molluscum contagiosum chez l adulte, sarcome de Kaposi, pneumonie interstitielle ou dyspnéisante, dermite séborrhéique sévère, tuberculose, atteinte neurologique brutale, amaigrissement significatif avec altération de l état général, diarrhée prolongée de l adulte.

Avant de proposer le test Le patient doit être informé des bénéfices du test (bénéfice du diagnostic précoce en termes de complication, et de diminution du risque de transmission du VIH). Réaliser une anamnèse portant sur les comportements sexuels, et les comportements à risques (Cf. : fiche : «Comment aborder la sexualité en consultation), ainsi que les précédents tests HIV. S assurer des connaissances du patient à propos du préservatif. Proposer le dépistage d autres IST. Proposer une prophylaxie post-exposition si éligible Conseiller le patient sur des pratiques sexuelles diminuant les risques de transmissions du VIH. Informer le patient que le résultat du test est soumis au secret médical. Recueillir le consentement verbal du patient et le rapporter dans le dossier médical. Donner au patient une opportunité de poser ses questions. Les tests de dépistages Par prélèvement sanguin (tube sec) Sérologie HIV : test de dépistage. Haute sensibilité (99.78-100%) et une haute spécificité (99.5-99.93%). Tests rapides TROD (TEST de dépistage Rapide à Orientation Diagnostique du VIH) : test sérologique rapide par prélèvement capillaire réalisé par des médecins ou autres professionnels de la santé Auto-Test : Test sérologique rapide vendu en pharmacie. Analyse de suivi du patient séropositif PCR HIV : évaluation de la charge virale. Non recommandé pour le dépistage car faux positifs possibles et non homologué pour le dépistage. Numérotation des CD4 : évaluation de l atteinte immunitaire. Période fenêtre est l intervalle entre l exposition et la détection d une infection décelable par un test. Prise en charge des résultats - Sérologie positive : Réaliser une PCR. Si charge virale indétectable, réaliser une seconde sérologie. - Sérologie non contributive : répéter la sérologie 1 à 2 semaine plus tard. - Test rapide positif : contrôle par un test sérologique. - 6 semaines pour les tests de 4 ème génération. - 12 semaines pour les tests de 3 ème génération (ne plus utiliser). - Auto-test : 3 mois.

Traitement Prévention - Utilisation de préservatif masculin ou féminin ou digue dentaire et conseils de prévention. - Prophylaxie pré-exposition (PreP) - Indication : la PreP peut-être proposée aux personnes séronégatives à risque de contracter une infection par le HIV - http://www.inami.fgov.be/fr/themes/cout-remboursement/parmutualite/medicament-produitssante/remboursement/specialites/adaptations/pages/medicament- PrEp-VIH.aspx#.WlcJw9_iZPZ - Remboursée si prescrite par un centre de référence HIV. - Ne remplace pas le port du préservatif - Pour plus d information : http://myprep.be/ Premiers soins - Cf. fiche HBV Prophylaxie post-exposition (PEP) - Si exposition au VIH dans les 72h : référer le patient dans un centre HIV pour une prophylaxie post-exposition (idéalement dans les 4 heures après l exposition). - Exposition par du matériel souillé : proposer prophylaxie en fonction de la charge virale de la personne source. Référer dans un centre HIV. Contrôle sérologique à réaliser à 6 semaines, 3 mois et 6 mois.! Recommandation belge : http://www.breachhiv.be/media/docs/guidelines/nonoccupationalpostexposurepr ophylaxis2.0.pdf7 Résultat positif et confirmé - Patient asymptomatique ou symptômes mimant une mononucléose : référer le patient en consultation courante dans un centre de référence HIV. - Patient symptomatique : référer le patient en consultation urgente dans un centre HIV. - Si urgence vitale : référer le patient à un service d urgences. Suivi Après la réalisation de chaque test - Rechercher simultanément : Chlamydia, Syphilis, hépatite B, Hépatite C, Gonocoque. (Cfr. Fiche «Dépistage des infections sexuellement transmissibles (IST) : comment faire?») - Encourager toute personne dépistée à se refaire dépister après chaque risque d exposition au VIH. - Proposer des conseils concernant les pratiques sexuelles à risques. - Informer les patients à propos du risque de transmission. Test positif - Rassurer le patient sur l existence de traitement et sur la possibilité de vivre une grossesse sous supervision médicale. - Informer le patient à propos du secret médical.

- Effectuer un test de contrôle. - Organiser un rendez-vous dans la semaine pour discuter du résultat du test de contrôle et des implications du diagnostic. - Discuter de l importance de prévenir son partenaire sexuel ou son/ses partenaire(s) d échange de seringue. Proposer au patient de l assister lors de l annonce à ses partenaires. - Evaluer le besoin d un soutien psychologique ou un service adapté. - Discussion des méthodes de prévention (préservatif, ). - Programmer une visite de contrôle dans les jours qui suivent. Après PEP - Contrôle sérologie HIV à 3 mois, 6 mois et 12 mois. - Suivi fonction rénale, hépatique et pancréatique à 2 semaines. Suivi du patient séropositif - L observance au traitement est essentielle pour diminuer les risques de transmission du HIV, diminuer le risque de résistance du HIV au traitement antirétroviral ainsi que les complications. - Accompagner le patient dans l annonce du diagnostic à son partenaire sexuel. - Adapter le traitement chronique en fonction du risque d interaction avec la thérapie antirétrovirale.! Interaction médicamenteuse : https://www.hivdruginteractions.org/ - Un contrôle de la charge virale doit être effectué tous les 3 à 6 mois par PCR éventuellement complété par la numérotation des cellules CD4 en fonction de la réponse au traitement. Suivi à organiser en partenariat avec l infectiologue traitant. - Suivant le traitement antirétroviral administré un suivi des fonctions rénale, hépatique, et pancréatique doit être réalisé. La prévention chez le patient séropositif - Vaccination DTPA, hépatite B, hépatite A (population HSH), Vaccination pneumocoque et Influenza. - Suivi des facteurs de risque cardiovasculaire. - Dépistage du cancer du col de l utérus annuel chez les femmes. - Proposer un dépistage du cancer du rectum par rectosigmoïdoscopie chez les patient HSH. - Prévention de l ostéoporose. - Maladie avancée : suivi antibioprophylaxie initié en consultation spécialisée. Partenaire - Les patients séropositifs doivent être encouragés à signaler l infection à leur partenaire sexuel et les encourager à consulter un médecin. Cette étape peut prendre plusieurs années. - Le partenaire sexuel d une personne séropositive peut se voir proposer une PreP si la charge virale de son partenaire reste élevée. - Proposer une PEP si le patient répond au critère de remboursement. - Grossesse possible sous supervision médicale après discussion sur Centre HIV francophones agréés par l INAMI les différents risques pour le partenaire et l enfant. - Bruxelles : Cliniques Universitaires Saint-Luc Centre de prise en charge, Avenue Hippocrate, 10, 1200 BRUXELLES. - Bruxelles : C.H.U. Saint-Pierre Centre de Traitement de l'immunodéficience (C.E.T.I.M.), Rue Haute, 322, 1000 BRUXELLES

- Bruxelles : Cliniques Universitaires de Bruxelles Hôpital Erasme - ULB Centre de référence Unité de Traitement des Immunodéficiences. Route de Lennik, 808, 1070 BRUXELLES - Hainaut : CHU de Charleroi Espace Santé, Boulevard Zoé Drion, 1, 6000 CHARLEROI (tél. : 071/23.21.70) - Liège : Centre de référence C.H.U. de Liège Policliniques L. Brull. Quai Godefroid Kurth, 45, 4020 LIEGE (tél. : 04/270.31.90) - Namur : C.H.U. Mont-Godine Avenue du Dr Therasse, 1, 3 5530 YVOIR (tél. : 081/ 42.38.00) Dernière mise à jour : janvier 2018 Bibliographie 1. Gökengin D, Geretti AM, Begovac J, Palfreeman A et al. European Guideline on HIV testing. Int J STD AIDS. 2014 Sep;25(10):695-704. 2. Conseil supérieur de la santé. Recommandations en matière de prévention des accidents d exposition au sang et autres liquides biologiques dans les institutions de soins.2014. Publication du CSS N 8429. Disponible sur : https://www.health.belgium.be/sites/default/files/uploads/fields/fpshealth_theme_file/19070417/recommanda tions%20en%20mati%c3%a8re%20de%20pr%c3%a9vention%20des%20accidents%20d%e2%80%99exposition%2 0au%20sang%20et%20autres%20liquides%20biologiques%20dans%20les%20institutions%20de%20soins%20%28 mai%202011%29%20%28.pdf 3. CDC. Sexually Transmitted Diseases Treatment Guidelines. 2015. Disponible sur : https://www.cdc.gov/std/tg2015/hiv.htm 4. Gyselaers W, Jonckheer P, Ahmadzai N, Ansari MT et al. What are the recommended clinical assessment and screening tests during pregnancy?. Good Clinical Practice (GCP) Brussels: 2015 Belgian Health Care Knowledge Centre (KCE). KCE Reports 248. 5. WHO. Guidelines on HIV self-testing and partner notification. Supplement to consolidated guidelines on HIV testing services. 2016. Disponible sur: http://www.who.int/hiv/pub/vct/hiv-self-testing-guidelines/en/ 6. WHO. Consolidated guidelines on HIV prevention, diagnosis, treatment and care for key populations. 2016 update. Disponible sur: http://www.who.int/hiv/pub/guidelines/keypopulations-2016/en/ 7. WHO. Consolidated guidelines on HIV testing services. 2015. Disponible sur: http://www.who.int/hiv/pub/guidelines/hiv-testing-services/en/ 8. https://www.canada.ca/fr/sante-publique/services/biosecurite-biosurete-laboratoire/fiches-techniques-santesecurite-agents-pathogenes-evaluation-risques/virus-immunodeficience-humaine.html 9. CSS. Dépistage décentralisé et démédicalisé du VIH en Belgique : réponse à une demande d avis émanant des autorités de santé publique. 2015. Publication du CSS N 9224. Disponible sur: https://www.health.belgium.be/sites/default/files/uploads/fields/fpshealth_theme_file/css_9224_avis_vih.pdf 10. NICE. HIV testing: increasing uptake among people who may have undiagnosed HIV. 2016. Disponible sur: https://www.nice.org.uk/guidance/ng60/ 11. WHO. Prise en charge du VIH. Dernières informations sur le suivi du traitement, mesure de la charge virale et numération des CD4. 2017. Disponible sur: http://apps.who.int/iris/bitstream/10665/255894/1/who-hiv- 2017.22-fre.pdf?ua=1 12. DynaMed Plus. Overview of HIV infection. 2018. Disponible sur: http://www.dynamed.com.gateway2.cdlh.be/login.aspx?direct=true&site=dynamed&id=114424