Nouvelle évaluation de la ségrégation spatiale des immigrés, 1968-2007



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N. Paparoditis, Laboratoire MATIS


Transcription:

Nouvelle évaluation de la ségrégation spatiale des immigrés, 1968-07 Jean-Louis Pan KéShon, LSQ-Crest/Insee Gregory Verdugo, Banque de France 1

Thèmes communs Perceptions d une ségrégation «ethnique» inquiétante, en aggravation sécession des territoires, formation de ghettos, vies parallèles, conflits interethniques, menace la cohésion sociale, désintégration de la société urbaine Convergence des constats à: -l auto-ségrégation affinitairegrâce auxressources ethniques pour les Gauches, communautarisme, racisme anti-blanc pour les Droites - l aggravation de la ségrégation: G=revendicatif ; D=inassimilable échec de l intégration des immigrés. Construction de l immigration comme un problème social 2

L intégration en questions L intégration souvent prise comme assimilation -Connotation péjorative pour les immigrés et leurs descendants (Schnapper, 03); -Contresens car «renvoie àune conception de la sociétécomme système de normes intangibles et non comme production collective»(bertho, 1999). Confusions car polysémie du terme : 1 - Intégration culturelle 2 -Intégration identificatoire Intégration des migrants à la société. 3 -Intégration sociale : participation au marchédu travail, àl institution scolaire, àun habitat ordinaire 4 -Intégration égalitaire : aplanir les différences par l égalitédes droits avec les nationaux (vote, accès aux emplois publics, etc.) Intégration de la société de ses migrants. 3

La ségrs grégationgation Définition Le terme «ségrégation»est le plus souvent débarrassédes connotations de volontéde mise àdistance et de pénalitépour s en tenir aux répartitions spatiales inégales d une ou plusieurs populations. Dans ce dernier sens, qui est employéici, la ségrégation est synonyme de concentration spatiale. Dimensions nombreuses de la ségrégation (Massey et Denton, 1988) 2 principales : intensité et ampleur qui se combinent 4

Deux dimensions essentielles de la ségrs grégationgation Intensité: degré de concentration d une population dans un espace (mesuré par l indice de dissimilarité) Ampleur : proportions des populations soumises àune intensitédonnée (mesurépar l indice d isolement ou la distribution des caractéristiques des quartiers) - Ampleur + - Intensité + - - 1 + - 3 - + 2 + + 4 Ajoute une certaine complexité quant à l évolution de LA ségrégation 5

Modèle partiel de la ségrs grégationgation Appariement des loyers et des revenus - Caractéristiques moins favorables des migrants vis-à-vis de l emploi. - Caractéristiques sociales inégales entre origines de migrants. - Périodes économiques + -fastes - Durée plus limitée d accumulation de patrimoine Projection imparfaite dans l espace de la stratification sociale et ethnique : 1. Politiques nationales d intégration 2. Politiques de peuplement des acteurs locaux 3. Morphologie du parc de logements sociaux 4. Discriminations au logement et à l emploi 5. Effets contradictoires des stocks et des flux de migrants Les fluxde primo migrants alimentent la concentration spatiale car ils démarrent leur carrière résidentielle aux niveaux les plus modestes. Le stockd immigrés se diffuse spatialement en saisissant diverses opportunités au cours du temps et joue à la fluidification spatiale. 6

Contribution de l él étude Études quantitatives sur la ségrégation spatiales relativement récentes. Safi (09, RFS): 8 plus grandes agglomérations, période 1968-1999, ségrégation entre communes. Préteceille (09, RFS): Agglomération de Paris, 90% population de l Ile de France. Période 1982-1999. Utilise les TRIRIS en 1999. Limites: Communes sont très hétérogènes, Dimension géographique limitée Notre apport: Évaluation au niveau du quartier/iris Période 1968-07

Données RP 1968, 1975, 1982, 1990, 1999, 07 Exploitation complémentaire Échantillons à25% (% en 1975) Besoin de variables «sensibles»: Localisation infra-communale Pays de naissance Nationalité Accès àpartir du CASD après autorisation Comitédu Secret

Défi: créer des quartiers homogènes Difficultéde comparaison et d interprétation d indices «communaux», notamment entre unités urbaines Niveau pertinent dans littérature internationale est «census tract», entre 2 000 et 5 000 habitants selon les pays En France, IRIS àpartir de 1999, environ 2 500 habitants, communes > 10 000 habitants RP précédents: îlot, quartiers. Population très variable entre communes

Défi: créer des quartiers homogènes Approche utilisée: algorithme pour apparier les îlots et créer des pseudo-quartiers homogènes avec 2 500 habitants Principe: Conserve les quartiers de moins de 5 000 habitants Si quartier + 5 000 habitants, apparie les îlots du quartier pour obtenir pseudo quartier de 3 000 habitants au plus Utilise numérotation pour apparier Influence sur l indice de ségrégation? Rupture de série en 1999 Test sur le RP 1999: hausse de 0,01 de ID si utilise pseudo-iris

Mesure de la ségrs grégationgation Restriction : UU > 50 000 habitants Indice de dissimilarité, UU noté u: ID u 1 Giu = 2 G N N iu i u u u ID G u = u G ID u Calcule indice représentatif à partir de la moyenne pondérée Interprétation: Proportion de membres du groupe qu il faudrait déplacer pour que la répartition soit homogène entre unités 0 lorsque deux groupes répartis de façon homogène dans et 1 lorsqu aucun membre du groupe n a d unité en commun

Limites 1/2 Problème d interprétation: Indice potentiellement différent de zéro même si allocation aléatoire quand le groupe est petit (Carrington & Trotske, 1997) Important ici car taille groupes varie: En longitudinal En coupe Solution: indice aléatoire simulépar tirage 10 fois, calcule différence (observé simulé)

Limites 2/2 Ne prend pas en compte les descendants d immigrés Évalue la ségrégation des migrants mais pas la dimension «ethnique»de la ségrégation. Aucune source ne le permet (idéalement RP) Effets probables : 1 A la hausse: Quartiers très concentrés le seraient encore davantage 2 A la baisse: l assiette d évaluation spatiale étant plus étendue par la prise en compte des descendants plus diffusés dans l espace

Évolutions des populations immigrées en France 14

Résultats: ID Maghreb 60 55 50 45 40 35 30 1968 1975 1982 1990 1999 07 25 Algeria Morocco Tunisia Turkey Séminaire inégalités, DSDS, Insee 7 novembre 14

ID Européens 60 55 50 45 40 35 30 1968 1975 1982 1990 1999 07 25 Italy Spain Portugal Séminaire inégalités, DSDS, Insee 7 novembre 14

ID par régions r d origined 60 55 50 45 40 35 30 1968 1975 1982 1990 1999 07 25 Sub. Africa North Africa East Asia Middle East South-Europe Séminaire inégalités, DSDS, Insee 7 novembre 14

ID observés s et corrigés 60 55 Observés 45 40 Corrigés 50 45 40 35 30 1968 1975 1982 1990 1999 07 35 30 25 1968 1975 1982 1990 1999 07 25 15 Algeria Morocco Tunisia Turkey 10 Algeria Morocco Tunisia Turkey 60 40 55 35 50 45 40 35 30 25 1968 1975 1982 1990 1999 07 30 25 15 Italy Spain Portugal 10 Italy Spain Portugal

ID observés s et corrigés 60 55 Observés 35 Corrigés 50 30 45 40 35 30 25 1968 1975 1982 1990 1999 07 25 15 Sub. Africa North Africa East Asia Middle East South-Europe 10 Sub. Africa North Africa East Asia Middle East South-Europe Séminaire inégalités, DSDS, Insee 7 novembre 14

Distribution selon le type de quartier 100 90 80 70 60 50 40 30 Part de la même origine nationale dans le quartier Algeria Tunisia Morocco Turkey 10 0 0-5 5-10 10-15 15- + Percentage of immigrants from the same national origin in the census tract Séminaire inégalités, DSDS, Insee 7 novembre 14

80 70 60 50 40 30 Part de la même région d origine dans le quartier Sub-Saharan Africa North Africa East Asia Middle East South Europe 10 0 0-5 5-10 10-15 15- -25 25-30 30+ Percentage of immigrants from the same region in the census tract Séminaire inégalités, DSDS, Insee 7 novembre 14

30 25 Part d immigrés dans le quartier 1968-07 15 10 5 1968 1975 1982 1990 1999 07 0 0-5 5-10 10-15 15- -25 25-30 30-35 35-40 40-45 45-50 50+ Percentage of immigrants from all national origins in the census tract Séminaire inégalités, DSDS, Insee 7 novembre 14

30 25 15 10 Part d immigrés dans le quartier selon l origine Natives North-Africa Middle East Sub-Saharan Africa East Asia South Europe 5 0 0-5 5-10 10-15 15- -25 25-30 30-35 35-40 40-45 45-50 50+ Percentage of immigrants from all national origins in the census tract Séminaire inégalités, DSDS, Insee 7 novembre 14

Conclusion ½ Progression des parts de l immigration non-européenne ; Périodes économiques + ou -fastesselon les origines des migrants ; La distribution résidentielledes immigrés ne peut être identiqueàcelle des natifs car leurs caractéristiques sociales et leur patrimoine immobilier sont plus faibles, leur localisation plus sélective ; Baisse puis stabilité des indices de dissimilarité entre 1968-07 Une exception : hausse pour les Turcs Proportion d immigrés dans des quartiers concentrés en hausse entre 1999-07: environ 30% d immigrés dans des quartiers oùla population est composéde plus de 25% d immigrés en 07 Ces dimensions évoluent différemment selon les agglomérations 24

Conclusion 2/2 Pas de quartiers mono-ethniques L incorporation résidentielle des immigrés est massive : Ex. : 80% des immigrés vivent dans des quartiers oùleur présence s étage entre 0 et 30 % Le temps joue comme un agent de fluidification spatiale Disjonction des discours et des constats scientifiques: les quartiers très ségrégués opèrent un effet hypnotique d attraction de l attention s écartant des situations communes. 25