Dossier de presse Arrivée et pose des premiers tuyaux du tronçon maritime de l émissaire en mer - 1 -
S o m m a i r e Edito de Georges FRÊCHE, Président de Montpellier Agglomération p. 2 Présentation du projet de l émissaire en mer p. 3 Présentation générale Description des travaux Organisation des travaux Planning Groupement d entreprises Rappel : la Station d épuration de la Céreirède, p. 6 état actuel et présentation des travaux de modernisation et d extension Présentation du projet La station d épuration de la Céreirède actuelle La future station d épuration de la Céreirède Coût et Financement Calendrier et intervenant de l opération Historique du projet Contact presse : Audrey Porteron 04 67 13 64 34-2 -
Les premiers tuyaux du tronçon maritime de l émissaire en mer arrivent de Sète aujourd hui 1km100 de tuyaux remorqués Dans l exercice de sa compétence assainissement, la Communauté d Agglomération de Montpellier s est donné comme objectif d assurer le plus haut niveau de collecte, de traitement et de rejet des eaux usées afin de protéger l ensemble de notre environnement naturel, en particulier ruisseaux, étangs, littoral, sur l ensemble du territoire communautaire. Ainsi la modernisation et l extension de la station d épuration de la Céreirède sont mises en œuvre au service des pêcheurs, des baigneurs, de la régénération du Lez, des étangs littoraux, des plages et de notre Méditerranée. Ce grand chantier de Montpellier Agglomération comprend en plus de la station d épuration, la création d un émissaire en mer d un diamètre de 1,6 m et long de 20 km, dont 4,5 km pour le tronçon terrestre, 4,5 km pour le tronçon lagunaire et 11 km pour le tronçon maritime, dont l extrémité sera située à 30 m de profondeur. Les travaux de l émissaire en mer qui ont déjà commencé depuis plusieurs mois, et pour lesquels nous assistons aujourd hui à l arrivée et à la pose du premier tronçon de la partie maritime, permettront de doter Montpellier Agglomération de la solution technique d ensemble la plus performante à l heure actuelle. La modernisation de la Station d épuration avec émissaire en mer précède l adoption du Schéma Directeur d Assainissement de la Communauté d Agglomération actuellement en cours d élaboration. Mais elle intègre parfaitement les exigences réglementaires fixées pour chaque système d assainissement (réduction des flux polluants, SAGE, ) et permettra la reconquête et la sauvegarde des milieux naturels. La Communauté d Agglomération de Montpellier, dans un esprit de cohérence et de globalisation des actions, œuvre pour construire un territoire équilibré, solidaire et attractif, en préservant la qualité de vie des habitants dans un souci de développement durable. - 3 - Georges Frêche, Président de Montpellier Agglomération
Présentation du projet de l émissaire en mer Pour la partie maritime de l émissaire, la traversée du Grau du Prévost et la construction de l «estacade», sur la plage de Palavas, ont débuté en mars. Cette estacade de 250 m de long permettra la pose du premier tronçon de l émissaire sous la plage. C est cette opération qui débute ce 3 juin 2003. Le 24 mars, les 5 premiers tronçons en Polyéthylène haute densité, d une longueur unitaire de 500 m (soit 2,750 km au total), sont arrivés dans le port autonome de Sète en provenance de Norvège après un voyage de 2 700 km. Les 15 tronçons restants seront acheminés au rythme d un voyage par mois. Les 20 tronçons seront équipés, dans le site du port de Sète, des lests de béton nécessaires à leur protection avant d être acheminés à Palavas où ils seront assemblés, déposés sur les fonds marins et recouverts de matelas de béton afin d assurer leur protection finale. Les travaux s achèveront en avril 2004. 1. DESCRIPTION GENERALE En partant du point «Zéro Maritime», l émissaire traverse le grau du Prévost en diagonale à partir du parking situé au Nord-Est du pont du grau, vers la plage à proximité du bâtiment des secouristes au Sud-Ouest du pont. Dans sa partie en mer, jusqu au point d arrivée de la conduite, le cheminement de l émissaire suivra un tracé aussi direct que possible vers le large en évitant impérativement : - Les zones continues de roche qui se trouvent au droit du grau du Prévost dans les profondeurs de 10m à 13m, - La zone des récifs artificiels, - Les plaques de roches affleurantes dans les profondeurs de 10m à 20m - Les zones où la couverture sédimentaire est trop faible pour l ensouillage de la conduite. - 4 -
2. DESCRIPTION DES TRAVAUX Les travaux concernent la réalisation de la partie maritime de l'émissaire en mer de la station d épuration de la Céreirède et comprennent : 1 - La fourniture d'une conduite en PEHD (polyéthylène de Haute Densité) de 11 000 mètres de longueur environ, de 1600 mm de diamètre extérieur et de 61 mm d épaisseur. Les tubes en PEHD sont fabriqués dans l usine de Pipelife Norge AS à Stathelle en Norvège employant un procédé d'extrusion. Les tuyaux sont construits, dans des longueurs variant de 515 à 550 m, d un seul tronçon, sans soudure. Le transport vers le Sud de la France se fait par remorquage en mer. Quatre voyages de 2 700 milles nautiques soit près de 5000 kilomètres seront nécessaires au transport des 20 tronçons. 2 Un ouvrage provisoire en palplanches pour permettre l atterrage de la conduite réalisé en trois rideaux de palplanches parallèles (files 1, 2 et 3) qui constitue : le batardeau à l intérieur duquel sera posée la conduite, constitué de 2 rideaux de palplanches (files 2 et 3) espacés de 5 m, avec traversée du Grau du Prévost. Ces deux rideaux prennent leur origine à terre au PM 0 et se poursuivent jusqu au PM 350. une estacade en remblai qui débute dés l entrée dans le domaine public maritime, à partir du PM 140 et jusqu au PM 350. Celle-ci est réalisée en mettant en remblai les sables extraits pour préparer la souille de pose de l émissaire entre les files 2 et 3, à l intérieur des files 1 et 2. Les travaux de construction de l'estacade, battage des palplanches et dragage ont été réalisés à 2 postes. Cet ouvrage provisoire construit entre début janvier et fin mai 2003 sera démonté dès le 15 septembre 2003, après l interruption de travaux pendant la période estivale. 3 - Le dragage de la souille nécessaire à la pose de l émissaire par un ponton dipper puis par une drague aspiratrice en marche depuis l extrémité de l estacade jusqu au point de rejet à environ 30 m de profondeur. 4 - La préparation des tronçons par la mise en place de lests annulaires en béton qui sont enfilés sur tous les tronçons avant leur remorquage sur le site d immersion. Les tronçons sont ainsi coulés en position. Des manchons de couplage en polyester armé de fibres de verre à spécification maritimes permettent d assembler entre eux les différents tronçons. - 5 -
Les opérations qui suivent sont la pose de la conduite et son ensouillage (protection contre la houle, les mouvements sédimentaires et les chaluts) et enfin la pose de matelas en béton qui constitue un lestage supplémentaire mais aussi une protection mécanique. Lestage : Lests annulaires - 7000 m3 de béton Diamètre extérieur Longueur Epaisseur Nombre Poids : 2 m : 1,9 m : variable de 110 à 130 mm : 5450 unités : 3,1 tonnes Lests matelas - 9000 m3 de béton Type 1 186 unités de 7,00 m x 3,00 m x 0,30 m Poids unitaire : 10,7 tonnes Type 2 3240 unités de 7,00 m x 3,00 m x 0,15 m Poids unitaire : 6,1 tonnes 5- Pose du diffuseur au point de rejet sur le fond de la mer. Le point de rejet se trouve dans la zone définie par l Arrêté Préfectoral du 31 décembre 1999 Un balisage de la zone de rejet est effectué par des bouées de marques spéciales. Le diffuseur se constituera d un tronçon de tuyau de 460 m de long qui sera équipé de 78 clapets anti-retour qui assureront une dilution du panache des eaux traitées conformément aux normes européennes en vigueur. 3. ORGANISATION DES TRAVAUX Le projet se déroulera selon les étapes suivantes : 1 Battage de l estacade (ouvrage de protection de la souille dans la zone de déferlement) 2 Fabrication et livraison des tronçons de tuyaux 3 Fabrication et livraison des lests 4 Préparation des tronçons au port de Sète 5 Dragage de la souille entre les isobathes -3.00 et -9.00 m (NGF) 6 Pose du premier tronçon 7 Dragage de la souille entre -9.00 et -30.00 m 8 Pose de la conduite entre -9.00 et -30.00 m 9 Pose des matelas de lestage 10 Démontage de l estacade 11 Rembla i de la souille entre -0.00 et -9.00 m - 6 -
4. PLANNING Un planning a été mis au point pour réduire au maximum les perturbations dues à l activité du chantier. Pour cela, tous travaux sur la plage et la zone côtière de 300 m seront évités entre le 15 juin et le 15 septembre. Les travaux en mer (ateliers maritimes) débuteront en mai. Le premier tronçon, d une longueur de 1.100 m, est posé le 3 juin 2003. Les autres tronçons, d une longueur comprise entre 515 et 550 m, seront posés entre le 15 septembre et fin octobre 2003. Les derniers travaux comprendront le lestage de la conduite et le remblai de la souille. Le chantier sera terminé au cours du 1 er trimestre 2004. 5. GROUPEMENT D ENTREPRISES Le marché à été confié par la Communauté d Agglomération de Montpellier au groupement d entreprises EMCC Van Oord ACZ Draflumar- SOGEA sud. La société EMCC, mandataire du groupement, spécialisée dans les travaux maritimes et fluviaux prendra en charge, avec SOGEA Sud, les travaux pour la réalisation de l estacade. Draflumar, filiale française du groupe néerlandais Van Oord ACZ, spécialiste des travaux maritimes et de dragage, est responsable des travaux maritimes, de dragage de la souille, de la préparation et la pose des tuyaux, de la pose des matelas de lestage, etc Montant du marché : 33 541 905 HT Délai des travaux : 14 mois Fin des travaux : février 2004 Groupement d entreprises EMCC, VAN OORD ACZ, DRAFLUMAR, SOGEA Sud - 7 -
R A P P E L Station d épuration de la Céreirède : état actuel et présentation des travaux de modernisation et d extension - 8 -
PRESENTATION DU PROJET UNE ACTION EN FAVEUR DU DEVELOPPEMENT DURABLE Le projet Prescrit par Le Conseil Supérieur d Hygiène de France (la plus haute autorité de l Etat dans ce domaine), le projet de la Communauté d Agglomération de Montpellier pour la modernisation et l extension de station d épuration de la Céreirède permettra, sans attendre les conclusions du Schéma Directeur, de raccorder 12 communes du bassin versant du Lez, avec envoi des eaux traitées en mer, par un émissaire de 20 km de long (9 km de tracé terrestre et 11 km en mer) à 30 m de profondeur. Il s agit de la première réalisation du Schéma Directeur, qui concernera à terme l ensemble des communes de l Agglomération de Montpellier. Après 9 mois de terrassement avec fouilles archéologiques menées conjointement, la construction des nouvelles installations de la Céreirède peut maintenant commencer. Les 7 communes raccordées aujourd hui sont : Montpellier, Saint Jean de Védas, Juvignac, Grabels, Castelnau le Lez, Clapiers, Montferrier sur Lez 4 nouvelles communes sont à raccorder : Lattes, Prades le Lez, Palavas les Flots et Saint Clément de Rivière. Pour la sauvegarde des milieux lagunaires, les rejets de la station d épuration de Villeneuve les Maguelone ne sont plus envoyés dans les étangs. L expérimentation en cours sera poursuivie à son terme avant choix définitif du mode de rejet. Les avantages du projet Parmi les avantages qu offrira dès le 3 ème trimestre 2004 la nouvelle station de la Céreirède, on peut citer :? l assurance du meilleur taux d épuration possible à ce jour,? la garantie de la qualité des eaux de baignade sur le littoral maritime,? la réhabilitation du Lez et des étangs,? la sauvegarde du milieu marin et des métiers de la pêche,? le traitement des eaux de pluie,? la suppression des nuisances sonores et olfactives de proximité,? une parfaite insertion du site dans l environnement,? la mise en place d un système de contrôle et de surveillance permanente des installations,? la préservation de l avenir grâce à une importante réserve foncière pour toutes extensions futures. Une commission de suivi et de contrôle sur les rejets en mer sera constituée avec la Commission Locale de l Eau (organisme responsable de l élaboration et de la mise en place du SAGE - Schéma d Aménagement et de Gestion des Eaux), l Agence de l Eau, l IFREMER, les Services de l Etat et la Communauté d Agglomération de Montpellier. - 9 -
LA STATION D EPURATION DE LA CEREIREDE ACTUELLE Description de la filière actuelle de traitement PRETRAITEMENTS: dégrillage, dessablage, déshuilage (capacité 130.000 équivalent / habitant) DECANTATION PRIMAIRE : 4 unités TRAITEMENT BIOLOGIQUE PAR BOUES ACTIVEES MOYENNE CHARGE : 2 unités CLARIFICATION : 2 unités BOUES EPAISSIES, DIGEREES, DESHYDRATEES, EPANDAGE AGRICOLE REJET AU LEZ DOPAGE DE LA DECANTATION PRIMAIRE (depuis 1994) DOPAGE DE L'OXYGENATION (depuis 1997) Une capacité de 260 000 équivalents-habitants Débit moyen Débit de pointe Matières organiques (DB05) Matières en suspension (MES) 80 000 m3/jour 2 m3/ seconde 14 T/Jour 14 T/Jour Rendements MATIERES ORGANIQUES (DBO5) 80% MATIERES EN SUSPENSION (MES) 80% Foncier La station est construite sur un terrain de 5 Ha Dates de construction: 1963 = traitement primaire 130.000 équivalent/habitant 1973 = traitement primaire 260.000 eh 1977 = traitement secondaire 260.000 eh - 10 -
LA FUTURE STATION D EPURATION DE LA CEREIREDE agrandie et modernisée Les objectifs : Le choix des solutions techniques pour la modernisation de la station et la sélection des entreprises intervenant dans cette opération ont été motivés par les critères suivants : garantie du respect de l environnement, fiabilité des équipements, disponibilités foncières permettant de préserver l avenir, conditions d exploitation facilitées (circuit de surveillance indépendant de l exploitation), réutilisation des décanteurs primaires actuels pour assurer une double fonction : secours de l étape boues activées très forte charge, traitement des surverses des bassins de régulation, prise en compte de l environnement : bassins de régulation et de stockage des premières eaux de pluies semi-enterrés, lutte contre les nuisances olfactives et sonores. Cet aspect particulièrement important pour les riverains de la station a fait l objet d une attention particulière, afin que les normes européennes très strictes en matière de bruit et d odeur soient respectées. La nouvelle station ne génèrera aucune nuisance de ce type pour les riverains. Description de la filière de traitement :? Traitement des eaux? Relèvement par 6 pompes, dont 2 en secours : débit total relevé = 4 m3/s Prétraitements (dégrillage, dessablage, déshuilage) sur 4 files : débit total traité = 4 m3/s? Traitement biologique des graisses (biolix )? Régulation du débit et traitement des premières eaux de pluie : 3 bassins semienterrés, volume total = 25.000 m3? Traitement des eaux de surverse des bassins de régulation : 4 décanteurs primaires existants réhabilités, débit traité = 2,5 m3/s? Vidange des bassins par 4 pompes, dont 1 en secours : débit variable de 500 à 1300 m3/h? Alimentation du traitement biologique : débit régulé = 1,5 m3/s, soit 130.000 m3/j? Traitement biologique en deux étapes à biofiltration : - boues activées très forte charge : 2 bassins d aération (volume total = 7.800 m3) et 2 clarificateurs (surface totale = 3.800 m2) existants réhabilités - cellules de biofiltrattion sur billes de polystyrène, alimentées par 8 pompes : (surface totale = 1.400 m2, volume total = 4.850 m3). La filière de traitement des eaux garantit une qualité du rejet, correspondant à des rendements compris entre 90 et 95 % ( DBO = 20 mg/l ; DCO = 75 mg/l ; MES = 20 mg/l) - 11 -
? Traitement des boues Epaississement des boues de forte charge : 2 épaississeurs gravitaires Epaississement des boues de biofiltration : 2 flottateurs aérés Digestion thermophile (55 ) : 3 digesteurs, volume total = 9.100 m3 Déshydratation : 4 centrifugeuses ; production de boues = 26.500 t/an à 25 % de MS Chaulage des boues (en cas de besoin) : chaux vive, capacité = 1 t MS/h? Traitement de l air Couverture totale des ouvrages (à l exception des ouvrages de décantation) Ventilation et collecte de l air vicié Traitement sur 2 files de 3 tours de lavage : tour «acide» (azote), tour «base + javel ph9» (H2S, aldéhydes et cétones), tour «base + javel ph11» (mercaptants et chlore). Une capacité de 470 000 équivalents - habitants Débit moyen Débit régulé Matières organiques (DB05) Matières en suspension (MES) 130 000 m3/jour 1,5 m3/seconde 28 T/jour 32 T/jour Rendements Foncier MATIERES ORGANIQUES (DBO5) 90 % MATIERES EN SUSPENSION (MES) 95 % Nouvelle emprise de la station : 8 hectares - 12 -
COUT ET FINANCEMENT Coût Budget prévisionnel global de l opération au 1er janvier 2002 Millions d Euros HT Travaux station d épuration 58 Emissaire en mer 59 Travaux de raccordement 12, 5 Accès et intégration de la station 0, 5 Maîtrise d œuvre, conduite d opération 8, 2 coordination, contrôle technique Provision pour traitement des boues 6, 5 Etudes (dont étude IFREMER) 1 Foncier 0, 5 Archéologie 1, 3 Suivi du milieu naturel Lez-Méditerranée 1 Assurances 1, 5 TOTAL 150 millions d Euros HT Financement Subvention Agence de l Eau Rhône-Méditerranée-Corse 45 millions d Euros HT Solde à la charge de Montpellier Agglomération 105 millions d Euros HT Subventions sollicitées par Montpellier Agglomération Département de l Hérault : demande déposée, en cours d instruction Région Languedoc-Roussillon : demande déposée, réponse négative à ce jour - 13 -
CALENDRIER ET INTERVENANTS DE L OPERATION Calendrier Opérations Engagement Achèvement Station d épuration 2002 2004 Emissaire en mer 2002 2004 Traitement et valorisation des boues 2002 2004 Suivi du milieu naturel Lez-Méditerranée 2002 2006 Lancement des travaux Station d épuration Tronçon maritime de l émissaire Tronçon lagunaire de l émissaire Tronçon terrestre de l émissaire début 2002, délai 30 mois fin 2002, délai 16 mois mi - 2002, délai 18 mois mi 2003, délai 16 mois Mise en service 3 ème trimestre 2004-14 -
Intervenants Maître d ouvrage : Montpellier Agglomération Conducteur d opération : Groupement SERM BRL Ingénierie Maître d œuvre : Cabinet Merlin - Montpellier Coordonnateur Sécurité : CSBA Bagnolet IF BTP - Saint Just Entreprises intervenant sur la station d épuration : Contrôle technique : APAVE - Lattes SOCOTEC Montpellier Process de la station d épuration : Société OTV France Sud - Marseille Fouilles archéologiques : DRAC Languedoc-Roussillon INRAP - Nîmes Génie Civil : Groupement BEC-SOGEA Montpellier Expertise géotechnique :Fugro Géotechnique - Jacou Exploitant : Compagnie Générale des Eaux Montpellier Entreprises intervenant sur la partie émissaire : Emissaire lagunaire : Entreprises SOGEA (SOGEA Construction et SOGEA Sud) Emissaire en mer : Groupement EMCC / DRAFLUMAR / VAN OORD / SOGEA Emissaire terrestre : groupement SOGEA / SPIE / SADE / MAZZA - 15 -
HISTORIQUE DU DOSSIER 1965 Construction de la première tranche de la station de la Céreirède 1973 Construction de la deuxième tranche 1978 Construction de la troisième tranche correspondant à la station actuelle 1989 Le District acquiert la compétence assainissement et prend en charge la station 1991 Directive européenne sur l assainissement des collectivités locales Le District lance une étude IFREMER sur la faisabilité d un émissaire en mer pour le rejet au large des effluents 1992 Vote de la loi sur l eau (gestion, pollution, qualité) Le District soumet un premier projet d extension de la station et organise la concertation avec les pouvoirs publics, les collectivités locales et les syndicats de pêcheurs. La Préfecture ne se prononce pas. 1993 Nouveau dossier du District à l étude : 2 solutions, le rejet dans le Lez ou en mer Réunions de concertation sur le projet d extension «Lez ou mer?» Demande de DUP (Déclaration d Intérêt Publique) pour l extension de la station Résultats de l étude IFREMER, favorable à un émissaire long en mer 1994 Le Conseil Supérieur d Hygiène de France, saisi par le Préfet, prescrit la solution d une station unique avec émissaire et rejet en mer Le Conseil du District vote à l unanimité la solution rejet en mer Il demande à la préfecture la qualification PIG (Projet d Intérêt Général) 1995 Le District dépose en Préfecture le dossier administratif d extension de la Céreirède avec rejet en mer La nouvelle assemblée du District, issue des élections municipales, se prononce à nouveau en faveur du projet. 1996 Arrêté préfectoral : périmètre d agglomération du secteur de Montpellier (22 mai) 1997 Validation et confirmation du projet par les Services de l Etat 1998 Demande de DUP et d autorisation en juillet 1999 Ouverture des enquêtes préalables à la déclaration d utilité publique Avis favorable de la Commission d enquête (26 avril) Avis favorable du Conseil Départemental d Hygiène de France (29 juillet) Avis favorable du Conseil Supérieur d Hygiène de France (19 octobre) Appel d offre sur performances pour le choix du process de la station (25 novembre) Arrêté préfectoral d autorisation au titre de la loi sur l eau (31 décembre) 2000 Signature du Contrat d Agglomération entre le District et l Agence de l Eau Rhône-Méditerranée-Corse qui participe au financement du projet (25 janvier) Déclaration d Utilité Publique (23 février) Le choix du process de la station est confié à la Société OTV (25 juillet) Appel d offres pour les tronçons maritime et lagunaire de l émissaire ( 1erdécembre) 2001 Appels d offres pour les travaux de génie civil (22 janvier) Dépôt du permis de construire (20 avril) Signature protocole d accord et permis de construire avec la Commune de Lattes (23 juillet) 2002 Lancement des travaux de terrassement et fouilles archéologiques 15.03.2003 Première coulée de béton de la station d épuration de la Céreirède 3.06.2003 Arrivée et pose des premiers tuyaux du tronçon maritime de l émissaire en mer - 16 -