Mener un projet SOA piloté par les besoins métier Interview «EASYTEAM» du 12 Janvier 2012, postée sur : http://www.itplace.tv Maxime Pawlak, directeur EASYTEAM Paris Vincent Mazelly, Journaliste Aujourd hui nous allons parler des BEST PRACTICES pour piloter un projet SOA. Maxime Pawlak, vous êtes directeur d EASYTEAM Paris, pouvez-vous nous présenter EASYTEAM? EASYTEAM, c est une très belle histoire, qui a commencé il y a un peu plus de 6 ans. Dans ce laps de temps, notre effectif est passé de 2 à 90 personnes. La société s est construite autour de la valeur de ses dirigeants et de ses salariés, mais son succès est aussi du à un positionnement très clair : 100% Oracle.
Quelle est l offre déclinée par EASYTEAM? L offre EASYTEAM, sur le périmètre technologique, c'est-à-dire base de données et middleware, consiste à combler tout l espace qui existe entre Oracle et ses clients. Cela commence par des prestations de conseil, de forfait avec des engagements de résultats, de l accompagnement dans la formation, et nous sommes le premier centre agréé ORACLE UNIVERSITY. C est aussi des centres de débordement d expertise, pour exploiter, infogérer les systèmes de nos clients, chez eux ou chez nous, Depuis quelques mois, nous sommes éditeur d une solution de comptage et d optimisation des licences qui s appelle EASYTRUST LICENCES MANAGEMENT. Revenons aux projets SOA, quelle est la réalité du marché? Depuis sa création, EASYTEAM a créé une quinzaine de projets SOA/BPM. On constate que la maturité est de plus en plus grande, à la fois pour l offre technologique, car elle permet enfin d impliquer les métiers dans les phases de conception et de modélisation, mais également des clients, qui sont eux aussi passés d une vision très technique à une vision métier. Tout ceci est permis par 4 grandes briques SOA, je crois? Effectivement, SOA/BPM aujourd hui, c est 4 grandes briques. La première, c est la brique de modélisation. Elle permet de modéliser en langage BPML les processus métier des clients. Cette brique là, chez Oracle, c est Oracle BPM. Une brique d orchestration ensuite? Une brique d orchestration, c est la force d Oracle, c est aussi Oracle BPM. Les processus métier qu on a modélisé, et peaufinés d un point de vue technique, on peut les exécuter dans Oracle BPM ; ça veut dire que l utilisateur aura toujours la main pour faire évoluer ses processus et ses workflows. Orchestrer, c est par exemple créer des workflows, humains ou techniques, qui seront des étapes automatisées de nos processus. Une brique de connexion, peut-être?
Nos processus sont par nature inter-applicatifs, des ERP ou des applications maison, on va donc avoir à se connecter à des objets, majoritairement des Web services, mais aussi des bases de données ou d autres technologies. Cette brique, c est Oracle Service Bus (OSB), qui permet non seulement la connexion technique, mais aussi la transformation des données. Last but not least, comme on dit, la brique pour les gouverner (tous)? Elle est très importante. Après la mise en place d un stack central d orchestration et de connexion, on a besoin de gouverner d un point de vue technique, mais aussi d un point de vue métier, les différents flux et processus qu on a implémentés. Chez Oracle, Business Activity Monitoring (BAM), permet de montrer en temps réel l état des processus, par exemple en échec, ou en cours d exécution. Oracle BAM peut aussi être utilisé pour donner des vues métier, par exemple le nombre et le montant total de commandes fournisseur qui sont validées ou en attente. Mais comment arrive-t-on à impliquer les métiers? Alors on arrive à les impliquer en mettant en place des binômes et des ateliers. Le binôme, comme on a pu le faire chez quelques uns de nos clients, c est par exemple quelqu un de la comptabilité fournisseur, et quelqu un de la maîtrise d ouvrage pour la partie technique. La personne technique doit avoir la connaissance du langage BPML pour faire la modélisation, tout en aidant la personne métier à être exhaustive dans la description des processus. Y-a-t-il des pièges à éviter? Il y a un certain nombre de pièges à éviter, même dans une démarche optimisée de binômes et d ateliers. Le premier réflexe des utilisateurs, et c est surprenant, c est de se projeter sur une vision application, c'est-à-dire comment je gère mon métier aujourd hui, quelle application j utilise pour réaliser telle ou telle action, alors que l objectif initial, c est surtout de bien décoreller la modélisation des processus métier de la fabrication des applications. Il faut pouvoir, dans un second temps, se poser la question de comment on va les projeter sur les applications, comment on va pouvoir l améliorer, l automatiser. Il y a certainement de forts besoins de formation?
Elle est effectivement importante. Aussi bien d un point de vue méthodologique que technique, ces technologies nécessitent de monter en compétence. EASYTEAM accompagne ses clients aussi bien sur la formation que sur le transfert de compétence. Un des pièges, dans lequel certains clients ont pu tomber auparavant, ce serait d oublier les équipes de production. Une plateforme SOA/BPM, c est une plateforme où tournent des processus, des flux d intégration, et il faut que les équipes d exploitation aient a minima une connaissance technique de la façon, par exemple, de redémarrer un processus, mais aussi de réaliser une montée de version de la plateforme, qu ils maitrisent les outils de tests tout vcela est vraiment essentiel. Merci pour cet éclairage.
Les pages d information Oracle Avant SOA Avant SOA, les process communiquent en mode point à point, avec des protocoles variés et propriétaires. Architecture SOA L architecture SOA permet de simplifier la modélisation et l administration, et permet l évolutivité et la réduction des coûts. Elle est basée sur l indépendance des couches et fonctions (modélisation,, orchestration, connexion et gouvernance. Modélisation SOA La pleine réussite du SOA provient de sa capacité à embarquer les métiers dans la modélisation des processus, en partie grâce au BPM. Fin.