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Transcription:

Visite du 23 Janvier 2014

Sommaire Introduction. Développement de la sortie au mémorial de la shoah à Paris. Développement de la sortie au mémorial de la shoah à Drancy. Conclusion.

Introduction Jeudi 23 Janvier 2014 Nous sommes parties visiter le mémorial de la shoah à Paris le matin et à Drancy l après-midi. Au cours de ce diaporama vous découvrirez tous types de documents. Des archives privées tel que : Papiers administratifs, manuscrits, Photos, lettres, etc. Ces pièces sont les biens les plus précieux pour des familles qui le plus souvent sont l unique trace d un être cher, d une mère, d un père, massacrés pendant la Shoah.

Mémorial de la shoah à Paris

Situation géographique

Développement du mémorial de la shoah a paris Premier centre d information Européen sur le sujet, le Mémorial de la Shoah à Paris propose, sur près de 5000 m², un parcours avec de nombreuses activités pour mieux comprendre l histoire du génocide des juifs. Musée consacré à l histoire juive durant la Seconde Guerre mondiale dont l axe central est l enseignement de la shoah. Celui-ci à ouvert ses portes en janvier 2005, dans le quartier du marais.

L ALLEE DES JUSTES

Eclaircissements Le mur des justes situé sur le coté du mur du mémorial porte les noms de près de 3400 hommes et femmes qui au péril de leur vie, ont contribué au sauvetage de Juifs en France pendant la Seconde Guerre mondiale. Ces personnes ont reçu le titre de "Juste parmi les Nations", décerné par le Musée Mémorial de Yad Vashem à Jérusalem depuis 1963. À ce jour, plus de 24 000 personnes dans le monde ont reçu cette distinction.

Eclaircissements Sur les 76 000 Juifs, parmi eux 11 000 enfants, déportés de France dans le cadre du plan nazi de la destruction des Juifs d'europe, avec la collaboration du gouvernement de Vichy. Celui-ci se trouve à l entrée du mémorial. Les gens peuvent y déposer des bougies, cailloux, ou fleurs en terme de recueillements.

LE MUR DES NOMS Le Mur des Noms porte les noms des 76 000 Hommes, femmes et enfants juifs déportés de France entre 1942 et 1944.

LE MUR DES ENFANTS DISPARUS 11 000 Enfants

LA CRYPTE

Eclaircissement Situé à l'entresol, cette crypte renferme un tombeau symbolique en forme d'étoile de David en marbre noir. Celui-ci est en l'honneur des six millions de Juifs de France morts sans sépulture pendant la Seconde Guerre mondiale. Dans ce lieu sont mêlées les cendres des martyrs recueillies dans les camps de la mort ainsi que dans les ruines du ghetto de Varsovie. La flamme éternelle brûle au centre de l étoile pour perpétuer le souvenir des disparus.

PLAN DU GHETTO DE VARSOVIE Le ghetto de Varsovie est le plus grand des ghettos juifs mis en place par les nazis pendant la Shoah. Mis en place le 12 octobre 1940, il rassemblera jusqu à 450 000 Juifs. La population juive, soit plus de 30% de la population de Varsovie, s entasse dans une zone qui représente 2% de la surface de la ville et où de nombreux immeubles, touchés par les bombardements, sont inhabitables. Le mur d enceinte du ghetto est terminé le 1 er novembre 1940.

Les conditions de vie Les habitants du ghetto de Varsovie vivaient dans des conditions inhumaines. Tout d'abord dues à la surpopulation : 307 hectares pour 400 000 personnes (soit environ une personne pour 7,5 m²) de nombreuses familles vivaient à quinze ou plus dans la même pièce. Il n y avait presque rien à manger et la quête de nourriture représentait un combat quotidien pour les habitants du ghetto car les Allemands donnaient une ration de 200 calories par personnes et par jour, (la moyenne minimum pour un adolescent par jour est de 2800 calories). Les denrées introduites en contrebande depuis le «côté aryen» étaient donc essentielles pour survivre.

Mais il fallait faire attention aux gardes allemands qui abattaient sur le champ tous ceux qui étaient surpris à cacher de la nourriture (souvent de jeunes garçons). De plus les hivers étaient rudes, et les habitants n'avaient pas de quoi se chauffer, si bien qu ils appelaient «perle noire» un morceau de charbon ordinaire. Ces conditions de vie entraînèrent inévitablement des maladies et de graves épidémies, en particulier le typhus, une infection provoquée par des bactéries transmises à l homme par des rongeurs, acariens, puces ou poux de corps et dont les symptômes sont : Maux de tête violents, fièvre élevée, toux, douleurs musculaires, frissons, chute de la tension artérielle, photophobie, délire... Le nombre de morts «naturelles» augmenta de façon spectaculaire.

En 1941, un habitant du ghetto sur dix mourut de faim ou de maladie. Il était impossible de se soigner car les médecins juifs manquaient de médicaments, de vivres et d installations «Ils restent couchés et ont à peine la force de se lever pour manger ou aller aux toilettes. Ils meurent du seul fait de chercher de la nourriture. Parfois, ils meurent même un morceau de pain à la main.» (Un médecin). On ne disposait d aucune ressource pour aider les milliers d orphelins squelettiques qui erraient dans les rues. Des cadavres jonchaient les trottoirs (des enfants recouverts d un journal) en attendant d être ramassés et emmenés à la fosse commune. On n'y faisait plus attention, tellement le nombre d'enfants morts dans les rues était considérable.

. Plusieurs bâtiments avec ces portes en bois.. Elles étaient numérotées sur le haut et ils y avaient aucune isolation, et les déportés juifs étaient enfermés pendant tous leur séjour avant leur départ. PORTE (N 6)

Mémorial de la shoah à Drancy Centre d histoire & d éducation

Développement du mémorial de la shoah à Drancy Depuis son ouverture le 27 janvier 2005, le Mémorial de la Shoah est un musée dont les fonds documentaires et les compétences sont au service de la transmission et de l histoire sur la Shoah. Dans la continuité de cette mission, le Mémorial de la Shoah ouvre à Drancy un nouveau lieu d histoire et d éducation situé face à la Cité de la Muette. Réalisé à l initiative et grâce au soutien de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah, ce centre à pour vocation de présenter l histoire du camp de Drancy.

CAMP DE TRANSIT DRANCY Cité de la Muette Logements bon marché transformés en camp Réquisitionnée par les autorités nazies d occupation en Juin 1940 pour la détention provisoire des prisonniers de guerre français et anglais, puis pour les Juifs raflés à partir d août 1941. De mars 1942 jusqu à l été 1944, elle devient pour 63 000 Juifs parmi les 76 000 déportés de France la dernière étape avant la déportation vers les camps d extermination nazis en Pologne.

Monument qui témoigne des martyrs juifs de France Victimes de la barbarie nazie

CAMPS EN EUROPE

Les wagons de la Déportation Les soldats comptent les hommes par cinquante et les poussent vers les wagons. Les déportés se retrouvent à quarantecinq, cinquante, soixante ou plus, dans les wagons de marchandises qui, pour avoir servi au transport des troupes, portent encore l'inscription : 40 hommes - 8 chevaux en long. Des wagons sales, au plancher recouvert par deux à trois centimètres de poussière de ciment ou de terre, avec, pour seule ouverture, une petite lucarne grillagée ou bardée de barbelés, près de laquelle les plus souples réussissent à se glisser.

CONVOI DEPORTATION

Feuille du convoi du 3 septembre 1948

Convois de déportation en France Un grand nombre de déportés ont péris dans les chambres à gaz.

VELODROME D HIVER Les juifs étaient prisonniers avant d être déportés à AUSCHWITZ

Auschwitz-Birkenau L ultime destination sans retour des juifs déportés

Vêtements des prisonniers

Conclusion Cette sortie à été très enrichissante et m a permis d apprendre et de comprendre ce qu on vécu les prisonniers de la rafle du Vel d hiv.