Rapport d activité du SIEM



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Transcription:

1 Rapport d activité du SIEM Exercice 2012 Présenté le 14 mai 2013 au comité d administration du SIEM RAPPORT D ACTIVITE 2012 CLASS. RAPPORT 21/02/2013 30/04/2013 Rapport relatif à l activité de l établissement public de coopération intercommunal durant l exercice 2012, présenté conformément à l article L5211-39 du Code Général des Collectivités Territoriales

2 SOMMAIRE Brève présentation du SIEM 1. Organisation et activité du comité d administration 2. Activités du service technique Les interventions réalisées, La Production, - Les sites de production, - Bilan de la production 2012. Le Contrôle de la qualité, - Les périmètres de protection, - Le traitement de l eau, - Les analyses, - L autocontrôle. La Distribution, - Le réseau de distribution, - Les travaux réalisés en 2012, - Les travaux à l étude pour 2013, - Les sites de stockage. Conclusion. 3. Activités du service administratif Le service gestion des clients, Les autres activités du service administratif, Le Prix de l Eau, - La tarification, - Les éléments relatifs au prix de l eau, - La facture d eau. Les Autres Données Financières - Les autres recettes, - La dette, - L autofinancement, - La capacité d emprunt, - Synthèse du compte administratif de l exercice 2012, - Affectation des dépenses de l exercice 2012, par commune. Conclusion. Annexe : Tableau des indicateurs.

3 Brève présentation du Syndicat Intercommunal des Eaux des Moises : Créé le 12 août 1949, à l initiative des communes d Allinges, Douvaine, Draillant, Excenevex, Messery, Perrignier, Sciez et Yvoire, le Syndicat Intercommunal des Eaux des Moises réalisait uniquement la production et le transport de l eau, depuis la source «des Moises» jusque dans les communes adhérentes, ces dernières assurant la distribution ainsi que la construction des réseaux. Sept nouvelles communes ont ensuite adhéré, Cervens en 1957, Chenssur-Léman et Nernier en 1968, Massongy en 1972, Margencel en 1973, Orcier en 1999 et Armoy en 2005. Le SIEM regroupe désormais 15 communes et comptait 14 200 abonnés le 31 décembre 2012, ce qui représente entre 28.000 et 35.000 habitants selon la saison. La production de l année 2012 s est élevée à 2 817 000 m³ alors que le volume mis en distribution, en tenant compte des écarts de mesure des compteurs et des volumes d eau utilisés pour le service, atteignait 2 046 000 m³. Le rendement du réseau a été proche de 73% en 2012, il est comparable à celui de l année 2011. Le rendement calculé à partir de la production moyenne des années 2011 et 2012, qui est plus proche de la réalité, puisque les consommations facturées qui sont prises en compte pour le calcul du rendement, ont été enregistrées en partie sur l année 2011 et sur l année 2012, atteint 76%, il est équivalent à celui de l année 2011. La protection de la ressource, la production et la distribution de l eau, la construction et la maintenance des réseaux, constituent aujourd hui les missions principales exercées par le SIEM. Le réseau de distribution qui est très étendu puisqu il mesure près de 400 km. fait l objet de restructurations permanentes, quant aux ressources, elles sont toutes protégées par des périmètres de protection réglementaires, à l exception de celles d Armoy. Les travaux de restructuration des captages d Armoy seront réalisés, dès que la commune d Armoy aura cédé les terrains sur lesquels les ouvrages sont implantés, ce qui devrait être le cas en 2013, la réalisation des travaux de protection est donc envisagée pour 2014. Globalement les ressources du SEM sont excédentaires, mais la situation peut devenir critique, lors des longues périodes de sécheresse, c est pourquoi une nouvelle usine de traitement de l eau du lac Léman sera mise en service en 2013.

4 Liste des communes membres et des populations desservies Commune Population permanente Population saisonnière Population totale Allinges 4 099 120 4 219 Armoy 1 225 114 1 339 Cervens 1 113 28 1 141 Chens-sur-Léman 1 940 494 2 434 Douvaine 5 050 231 5 281 Draillant 729 96 825 Excenevex 1 027 1 123 2 150 Margencel 1 900 262 2 162 Massongy 1 457 66 1 523 Messery 2 150 478 2 628 Nernier 472 304 776 Orcier 820 144 964 Perrignier 1 642 70 1 712 Sciez 5 513 1 681 7 194 Yvoire 875 369 1 244 Totaux 30 012 5 580 35 592 1. Organisation et activité du comité d administration Comité d administration 41 délégués (2 délégués pour les communes de moins de 1.000 habitants, 3 pour les autres) Bureau Président : Lucien CHESSEL 1 er. Vice-Président : Roger BRASIER Finances et affaires générales 2 ème. Vice-Président : Jean-Luc BIDAL Environnement et protection des ressources 3 ème. Vice-Président : Jean-François BAUD Travaux réseaux secteur Ouest 4 ème. Vice-Président : Pierre ARTIQUE Travaux réseaux secteur Est - Bâtiments Les réunions du Comité en 2012 Points principaux de l ordre du

5 Les réunions du Comité en 2012 Principaux points de l ordre du jour : 06 mars 2012 - Compte administratif et compte de gestion 2011, décision modificative n 1, construction et financem ent de la nouvelle usine de traitement de l eau du lac Léman, taux de TVA, conventions de financement, subventions accordées. 10 avril 2012 Financement de la nouvelle usine de traitement de l eau du Lac Léman Contrat de crédit-bail immobilier, 29 mai 2012 - Rapport sur le prix et la qualité de l eau 2011, décision modificative n 2, modifications tarifaires, nouvelle usine de traitement de l eau du lac Léman, modification de la composition du comité, 30 octobre 2012 - Débat budgétaire, programmes de travaux, nouvelle usine de traitement de l eau du lac Léman, acquisitions foncières, conventions diverses, ouverture de discussions avec le SIEV, 07 décembre 2012 - Vote du budget 2013 et des tarifs 2014, décision modificative n 3, admissions en non-valeur, programmes de travaux en projet, acquisitions foncières, approbation de marchés, subvention à la mutuelle du personnel et participation au financement de la protection complémentaire. Les réunions du Bureau restreint en 2012 03 avril 2012 Affaires générales Périmètres de protection du pompage de Prés Marlivaz à Douvaine, 10 septembre 2012 Affaire générales Acquisition éventuelle de la propriété Rossiaud, gestion des emprunts. Les réunions de la commission d appel d offres en 2012 06 janvier 2012 - Sélection de l entreprise chargée de réaliser les travaux de réfections de chaussée Marché à bons de commande de 3 ans. 10 septembre 2012 - Sélection de l assureur pour le contrat «dommages ouvrage» de la nouvelle usine de traitement, - Sélection de l entreprise chargée de réaliser les travaux d équipement des captages d Orcier avec des dispositifs de traitement par rayonnement ultra-violets.

6 16 novembre 2012 - Sélection de l entreprise chargée des travaux de réfection du réseau d eau potable du Domaine de Coudrée à Sciez. 2. Activités du service technique : L organisation du service : Composé de 15 techniciens, le service technique du SIEM est organisé de la manière suivante : La direction technique qui est chargée de l organisation générale, de la supervision et des études, Le bureau d étude, qui réalise les projets d extension et de restructuration de réseau, Le service de la production, qui a pour principale mission la surveillance des sites de production, des réservoirs et du réseau, ainsi que le suivi de la qualité. Le service des travaux qui est chargé de la réalisation des nouveaux branchements, des interventions sur le réseau, des études et de la surveillance des travaux réalisés dans les lotissements. Ce service assure également le contrôle des chantiers réalisés par les entreprises titulaires de marchés avec le SIEM, ce qui représente un volume annuel moyen d environ 2 millions d euros. Le service de la logistique qui a pour principale fonction, le relevé et la maintenance des compteurs ainsi que la gestion des achats et du magasin. Ce service assure également toutes les interventions particulières en lien avec les compteurs et la facturation, (étalonnage de compteurs, recouvrement de factures impayées etc..). Le service de la communication et du développement durable qui est chargé de l animation et de la gestion des projets environnementaux comme le programme INTERREG ALPEAU. Ce service intervient également pour la sensibilisation du public à la protection de l eau, il organise des campagnes de communication, des visites et participe à des manifestations, notamment dans le milieu scolaire.

Les interventions du service technique : 7 Dès qu un incident est constaté ou signalé, (fuite, rupture de canalisation, manque d eau), une première analyse est effectuée pour connaître les moyens à mettre en œuvre. Selon la gravité de l incident, un ou plusieurs agents sont envoyés sur place avec le matériel approprié. Ce dispositif qui est en vigueur 24 heures sur 24, permet dans la plupart des cas, de résoudre le problème sans qu il n ait d incidence pour les abonnés. Dans le cas de fuites importantes ou de ruptures de canalisations, la distribution de l eau peut être interrompue, mais l organisation du réseau permet de limiter les secteurs impactés. La surveillance permanente des sites de production et de stockage par le réseau de télégestion, permet de prévenir la plupart des incidents, tout comme la maintenance préventive des appareillages de régulation et de mesure. Les interventions programmables (branchements neufs, relevés et changements de compteurs) sont organisées en fonction de la disponibilité des abonnés, des entreprises et des agents du SIEM. Tableau des interventions réalisées en 2012 TOTAL PAR ALLINGES ARMOY CERVENS CHENS DOUVAINE DRAILLANT EXCENEVEX MARGENCEL MASSONGY MESSERY NERNIER ORCIER PERRIGNIER SCIEZ YVOIRE INTERVENTION Pose de canalisations (ml) 1078 218 404 3483 5183 Branchements neufs individuel 51 3 9 31 41 8 6 14 13 24 1 10 9 29 23 272 Branchements neufs collectif 147 101 36 23 307 Raccordements lotissements 2 2 3 1 2 10 Réparations à facturer 2 1 1 2 1 1 2 10 Factures diverses (réducteur ) 0 1 Changement compteur 34 18 2 27 33 10 8 12 22 26 8 6 20 284 7 517 2 Relevé compteur 36 5 8 35 67 4 16 16 23 40 12 8 20 74 34 398 4 Ouvert. branch./pose compteur 2 3 4 2 1 2 4 18 5 Purge branchement 1 1 1 1 1 1 6 1 13 6 Fermeture/dépose compteur 3 1 1 3 1 1 1 3 4 2 20 7 Réalisation branchement 0 8 Déplacement du coffre compteur 6 4 2 1 3 5 21 9 RDV nouveau branchement 4 1 3 10 3 4 2 1 3 5 36 10 Fuite compteur 10 3 5 10 12 6 5 8 5 10 3 6 4 28 7 122 11 Vérification conso anormale 3 4 3 1 5 3 2 2 2 12 5 42 12 Réfection du branchement/siem 5 4 2 4 1 1 2 4 4 27 Réfection du branchement/entreprise 34 12 35 8 5 94 14 Fuite réseau 2 1 2 5 1 1 4 5 2 1 2 7 1 34 18 Détection fuite après compteur 1 1 1 4 1 1 9 19 Etalonnage du compteur 1 1 2 20 diagnostic qualité eau 2 1 1 2 1 1 8 22 Problème compteur 1 1 1 2 6 5 1 8 4 4 1 10 8 52 23 Vérification pression 3 3 2 4 2 5 2 1 2 5 2 31 25 Mise à niveau tampon 7 8 5 8 3 6 1 4 1 3 4 2 52 26 Manque d'eau 11 6 2 10 19 5 8 8 10 6 1 2 8 14 3 113 27 Coupure d'eau non paiement 19 7 8 29 44 4 11 18 16 15 3 4 13 34 14 239 28 Pose télérelevé 2 1 3 32 Intervention 6 3 3 9 2 1 3 6 3 1 10 3 50 35 Ouverture/fermeture vanne 6 1 6 3 6 8 3 1 3 1 7 4 20 5 74 36 Interventions sur PI 10 7 7 15 17 1 13 5 5 1 7 3 4 33 2 130 95 Contrôle PI (pour mémoire) (1) 107 41 33 81 113 28 52 64 46 67 30 41 65 137 34 939 TOTAL INTERVENTIONS PAR COMMUNE 216 97 62 350 403 58 133 102 117 196 51 54 112 619 134 2704 (1) Les contrôles PI ne sont pas comptabilisés dans les totaux par communes

8 La Production Les sites de production Au nombre de 14 (11 sources dont 1 non exploitée, 2 pompages en nappe phréatique et un pompage dans le Lac Léman), ils permettent au syndicat de disposer d une ressource diversifiée, abondante et assez bien répartie sur le territoire syndical. Production par Site Années 2011 et 2012 1 200 000 1 000 000 800 000 600 000 400 000 200 000 0 Draillant Douvaine Yvoire Moises Ecole Praquemont Orcier Armoy 2011 687 991 145 134 265 463 578 846 380 042 256 707 185 349 97 925 2012 446 083 154 858 300 947 909 472 370 372 260 115 261 416 113 985 Depuis 1985, les points d eau les plus importants sont pourvus de périmètres de protection conformes à la réglementation ce qui a permis une amélioration de la qualité de l eau sur le plan bactériologique et une stabilisation des pollutions d ordre chimique (nitrates, pesticides). De nouvelles procédures ont été engagées en 2005 pour permettre la révision du périmètre de protection de la source de l Ecole de Draillant et du pompage de Prés Chappuis à Douvaine, ainsi que pour protéger les ressources de la commune d Armoy qui ne sont pas encore munies de périmètres réglementaires. En disposant de ressources diversifiées et de réserves importantes, le SIEM peut maintenir une alimentation suffisante, même en situation critique. De 2003 à 2005, la pluviométrie a été très largement déficitaire ce qui a entraîné une chute du débit des sources, qui a été compensée par des prélèvements plus importants dans les nappes phréatiques et le Lac Léman.

9 Redevenu normal à partir de 2006, le volume des précipitations a été très faible en 2010 et 2011 (déficit de plus de 30%), ce qui a conduit à des prélèvements plus importants dans les nappes, dont le niveau était critique en fin d année 2011. Grâce à une meilleure pluviométrie en 2012, le débit des sources et le niveau des nappes sont revenus à des valeurs normales. Pour faire face aux aléas climatiques et au développement de la région, d importantes recherches ont été lancées, en vue de trouver de nouvelles ressources. Le schéma directeur d alimentation en eau potable du SIEM a été achevé et approuvé en 2009, il fixe les grands axes de la politique d investissement dans les 20 prochaines années. La construction d une nouvelle usine de traitement de l eau du Lac Léman qui a été définie comme prioritaire dans le schéma directeur, a débuté en 2012 à Excenevex, elle remplacera la station actuelle d Yvoire qui ne peut être agrandie et modernisée. La nouvelle unité de production, d une capacité de 6.500 m³/jour, disposera d une chaîne de traitement très complète, (préfiltration, chloration, ultrafiltration, ozonation, filtration sur charbon actif et post-chloration), elle entrera en fonction durant l été 2013. Pluviométrie Année 2012 METEO-FRANCE Station de Douvaine Données exprimées en mm. 200 150 100 50 0 Janvier Février Mars Avril Mai Juin Juillet Août Septembre Octobre Novembre Décembre Moyenne 65.40 56.80 67.70 66.00 86.60 100.30 70.80 104.70 87.80 76.80 81.40 67.30 2010 21.50 95.00 53.50 25.50 110.00 52.00 38.00 134.50 34.00 39.40 113.80 88.40 2011 43.40 23.40 24.60 16.40 62.30 92.70 130.00 77.50 56.70 50.00 14.80 124.00 2012 66.80 1.60 20.20 118.40 75.00 95.60 53.00 108.90 100.50 76.80 207.70 140.40

10 La source des Moises La source «des Moises» est habituellement la ressource la plus importante du SIEM, puisqu elle représente en général le tiers du volume produit par l ensemble des ressources. En 2012, malgré une longue période de sécheresse, elle a retrouvé une capacité de production normale, et elle a représenté 32 % de la production totale du SIEM. Sources des Moises Production et Trop-Plein - Année 2012 (Trop-plein rejeté et trop-plein à la source) Données exprimées en m³/jour 5 000 4 500 4 000 3 500 3 000 2 500 2 000 1 500 1 000 500 0-500 -1 000 Janvier Février Mars Avril Mai Juin Juillet Août Septembre Octobre Novembre Décembre Production Utilisée 2278 1776 1831 3465 4393 2349 3351 1448 1219 1431 2555 3482 Trop-Plein 0 0 0 412 6 1 2 0 0 1 711 1048 Production Totale 2278 1776 1831 3877 4399 2350 3353 1448 1219 1432 3266 4530 La source des Moises alimente complètement la commune de Cervens, ainsi qu une partie de Draillant, d Allinges et de Perrignier. Le surplus de production est mélangé avec l eau de la source de l Ecole et du pompage de Draillant. La production de ces 3 ressources est réunie dans les réservoirs de La Tour et de Gravin, elle contribue à l alimentation de l'ensemble des autres communes du SIEM. Le site des Moises comprend plusieurs ensembles d ouvrages implantés dans le massif du Mont Forchat (commune de Draillant) à des altitudes échelonnées de 1043 à 1064 mètres. Le premier ensemble est composé de : Une chambre (cote 1056 m) à porte métallique recevant les eaux d une canalisation béton de diamètre 400 mm, Une chambre (cote 1064 m) à porte métallique recevant les eaux de deux drains en béton de diamètre 600 mm,

11 Le second ensemble est composé de : Une chambre de réunion (cote 1043 m) enterrée avec un capot Foug, elle reçoit les eaux d une canalisation béton de diamètre 250 mm, et d un deuxième ouvrage situé à l amont (cote 1047 m). Ce dernier est fait d une chambre enterrée fermée par un capot Foug qui reçoit les eaux de deux drains de 150 et 250 mm de diamètre. Les eaux de l ensemble 1 et de l ensemble 2 sont dirigées vers le réservoir du Col de Cou via le nouveau réservoir du Mont pour le comptage. Le troisième ensemble est constitué par : Une chambre bétonnée (cote 1047 m) avec un capot Foug, elle reçoit les eaux de trois drains béton de diamètre 100 mm disposés en étoile. Ce dernier ouvrage sert au remplissage du nouveau réservoir du mont qui dessert les hameaux de Sur le Mont et Chez Jordan à Draillant ainsi que la commune de Cervens et une partie de Perrignier (hameaux de Fougueux et Brécorens). Les captages de la source des Moises ENSEMBLE N 1 ENSEMBLE N 3 ENSEMBLE N 2 RESERVOIR DU MONT

12 Les principales caractéristiques de l eau provenant des Sources des Moises sont les suivantes : S O U R C E D E S M O I S E S 5 0 4 0 3 0 2 0 1 0 0 2 0 0 7 2 0 0 8 2 0 0 9 2 0 1 0 2 0 1 1 2 0 1 2 D u r e té T H ( F r a n ç a is ) 1 7,2 1 6,9 1 6,9 1 6,1 1 7,5 1 6,7 S u lf a te s (2 5 0 m g / l m a x i) 7, 6 8, 3 8, 5 7, 7 6, 4 8, 4 N i tr a te s (5 0 m g /l m a x i) 3, 6 3, 6 3, 6 3, 5 2, 9 4, 7 La qualité des eaux de la source des Moises est stable et constante par rapport aux dernières années. En 2012 le débit le plus faible a été atteint en septembre (1.219 m³/jour) et le plus élevé en décembre (4.530 m³/jour), la production moyenne utilisée sur l année a été de 2.478 m³/jour, elle a été beaucoup plus élevée qu en 2011 où elle atteignait 1.590 m³/jour. 5 000 4 500 4 000 3 500 3 000 2 500 2 000 1 500 1 000 500 0 Production Source des Moises Années 2011 et 2012 Avec trop-plein Données exprimées en m³/jour Janvier Février Mars Avril Mai Juin Juillet Août Septe. Octob. Nove. Déce. 2011 3 207 2 302 1 626 1 526 1 159 1 486 1 631 1 568 1 262 1 032 851 1 503 2012 2 278 1 776 1 831 3 877 4 399 2 350 3 353 1 448 1 219 1 432 3 266 4 530 Production moyenne utilisée «Source des Moises» Année 2009 2010 2011 2012 Production 2 092 m³/j 2 571 m³/j 1 590 m³/j 2 478 m³/j

13 La production totale pour l année 2012 a été de 909.472 m³, ce qui est très supérieur à celle de 2011 qui était de 578.846 m³. Le débit de la source des Moises a été moyen tout au long de l année 2012, avec des pointes importantes en avril, mai et décembre. Le réservoir de «Sur le Mont», situé près de la source des Moises, assure l alimentation et la défense incendie du secteur des hameaux de sur Le Mont et Chez Jordan à Draillant. Le surplus est acheminé vers la commune de Cervens. Il est équipé d un dispositif de traitement par rayonnement ultra violets qui assure la désinfection de l eau distribuée, mais pour Cervens le dispositif de traitement par chloration a été maintenu. En effet, le rayonnement ultra-violet a une action ponctuelle très efficace mais il ne permet pas de garantir la qualité de l eau, lorsque le temps de séjour est relativement long, ce qui est le cas pour Cervens en raison de la longueur du réseau. La canalisation d adduction en direction du réservoir du Col de Cou a été remplacée jusqu au bas du village de Sur le Mont, elle est désormais complètement indépendante du réseau de distribution de ce hameau. Cette modification a permis de supprimer les fluctuations de débit et de pression qui étaient fréquentes dans ce secteur et pouvaient gêner les abonnés. Des évolutions auront également lieu au niveau des périmètres de protection immédiate qui seront clôturés en totalité dans le futur, ce qui n est pas le cas pour l instant puisque seuls les abords des captages sont pourvus de clôtures. Ces travaux qui n ont pas un caractère urgent, puisque les captages sont déjà protégés par les clôtures existantes, seront engagés dans les prochaines années, dès qu une aide aura été obtenue de l Agence de l Eau, ou d un autre organisme. Plusieurs actions ont été menées pour protéger et valoriser le massif du Forchat qui est considéré aujourd'hui comme un véritable château d eau puisqu il renferme d importantes ressources alimentant l ensemble des communes du SIEM ainsi qu Habère-Poche et une partie de Lullin. La création d un Parc Naturel Hydrogéologique a même été envisagée, mais la complexité du projet n a pas permis au SIEM de le mener à terme seul. Il a néanmoins été suivi d un programme d études important, dans le cadre d un projet européen intitulé INTERREG ALPEAU, qui a permis de mettre en place des actions consacrées à l aménagement et à la gestion raisonnée de la forêt qui couvre une grande partie du massif du Forchat. Une association de propriétaires a été créée, pour la gestion et l exploitation de la forêt, et la desserte du massif va être fortement améliorée, par l aménagement de la route forestière existante et la création de pistes d exploitation.

La station de pompage de Draillant : 14 Créée en 1967, elle est équipée pour produire 6000 m³ par jour, mais elle est assez peu sollicitée en temps normal, lorsque la production de la source «des Moises» est suffisante. Elle peut desservir l ensemble du syndicat, à l exception de Cervens. En 2012 elle a couvert près de 16 % de la production totale car elle a été très sollicitée en début de saison, en raison de la faiblesse des ressources gravitaires, provoquée par le long déficit pluviométrique (2009, 2010, 2011). Le puits principal a une profondeur de 40 mètres et la nappe qui avait atteint un niveau relativement bas puisqu elle se trouvait à 16 mètres du sol fin 2011, s est bien rechargée grâce aux fortes précipitations de l automne 2012, puisqu elle se situe aujourd hui à moins de 10 mètres du sol. Cette nappe qui a pu être préservée depuis quelques années, grâce à une gestion plus globale des ressources, constitue la principale réserve du syndicat et elle le restera tant que la production d eau à partir du Lac Léman n aura pas été accrue. Elle ne peut néanmoins faire l objet de prélèvements très importants sur une longue période, car sa capacité est limitée. Ainsi, en 1989 et 1990 et alors qu elle était très sollicitée, elle s était abaissée à moins 25 mètres, ce qui ne laissait plus qu environ 10 mètres de hauteur d eau disponible dans le puits. Pompage de Draillant Production année 2012 Données exprimées en m³/jour 3 500 3 000 2 500 2 000 1 500 1 000 500 0 Janvier Février Mars Avril Mai Juin Juillet Août Septembre Octobre Novembre Décembre Production m³/j. 1280 2468 1944 425 203 456 1450 1945 1919 1737 674 78 Niveau Nappe 24.30 23.48 23.43 24.91 25.50 25.79 25.39 24.83 24.51 24.41 26.88 29.06 Niveau Mini 5.00 5.00 5.00 5.00 5.00 5.00 5.00 5.00 5.00 5.00 5.00 5.00 40.00 35.00 30.00 25.00 20.00 15.00 10.00 5.00 0.00

15 En 2002, d importants travaux ont été réalisés dans le puits de pompage, en effet, les pompes d exhaure arrivaient en fin de vie, elles ont donc été changées. Les canalisations installées dans le puits ont également été remplacées par de l inox, car elles étaient vétustes. En 2007, la station a été équipée d un groupe électrogène de 200 KWA et de protections renforcées contre la foudre, toutes les armoires électriques ont également été remplacées. La nappe de Draillant a fait l objet de plusieurs études, qui sont pour l instant terminées, mais le suivi des forages réalisés en 2005 se poursuit. D autres investigations seront nécessaires car une ressource profonde a été mise en évidence près du hameau de «Bonnant» qui se situe au nord de Draillant. Les premiers résultats sont encourageants mais ils devront être confirmés car la nouvelle nappe pourrait avoir des relations avec d autres systèmes, ce qui rendrait son exploitation délicate. Pour l instant, les éléments relatifs à la géologie du secteur montrent que sous la terre végétale on observe de haut en bas : - Jusqu à - 4 m, des argiles grisâtres, - De - 4 m à - 29,40 m, des alluvions (galets et sables), - De - 29,40 m à - 36,10 m, des sables argileux à gros blocs (cristallins voire calcaires).

16 Les principales caractéristiques de l eau provenant du pompage de Draillant sont les suivantes : P O M P A G E D E D R A I L L A N T 7 0 6 0 5 0 4 0 3 0 2 0 1 0 0 2 0 0 7 2 0 0 8 2 0 0 9 2 0 1 0 2 0 1 1 2 0 1 2 D u r e t é T H ( F r a n ç a i s ) 3 7.4 3 7.3 2 9.5 3 5.6 4 0.6 S u l f a t e s ( 2 5 0 m g / l m a x i) 4 7 4 9 5 0 4 6.6 6 3 N i t r a t e s ( 5 0 m g / l m a x i ) 1 0.6 9 6. 8 5. 9 5. 9 Depuis 2001 les prélèvements sont réalisés sur l eau brute directement en sortie de puits. Les résultats montrent une bonne qualité des eaux. Ils demeurent stables depuis plusieurs années. En 2012 la production la plus faible a été de 78 m³/jour en décembre, la plus élevée de 2 468 m³/jour en février, la production moyenne sur l année était de 1 215 m³/jour ce qui représente un peu plus de 4 heures de fonctionnement par jour. En 2011, c est en janvier que la production était la plus faible avec 248 m³/jour et en novembre qu elle était la plus élevée, en atteignant 2 923 m³/jour. 3 000 2 500 2 000 1 500 1 000 500 0 Pompage de Draillant Production totale des années 2011 et 2012 Données exprimées en m³/jour Janvier Février Mars Avril Mai Juin Juillet Août Septem. Octobre Novemb. Décemb. 2011 248 798 1050 1988 2661 1240 1542 2774 2774 2439 2923 2086 2012 1280 2468 1944 425 203 456 1450 1945 1919 1737 674 78

17 Production moyenne «Pompage de Draillant» Année 2009 2010 2011 2012 Production 1.566 m³/j 1.386 m³ 1.890 m³ 1.215 m³ La production totale pour l année 2012 a été de 446.083 m³, elle atteignait 687.991 m³ en 2011, 505.729 m³ en 2010 et 571.726 m³ en 2009. Les études hydrogéologiques réalisées depuis 1999 ont permis de préciser la nature et la géométrie des formations dans le rayon d action théorique du forage de Draillant, elles serviront également de base à la définition des travaux ultérieurs nécessaires à la conception de l outil de modélisation. L aquifère capté au puits de Draillant, apparaît au terme de ces premières investigations géophysiques, contenu dans un étroit sillon de sable et graviers qui se développe au nord-est et au centre de la dépression «Les Blaves» - Draillant. Ce sillon peut être en continuité avec une structure identique, identifiée dans le secteur «Des Blaves». Au niveau de Draillant, des structures résistantes ont été identifiées, mais leur nature ne peut être formellement définie, (influence du substratum proche ou sillons étroits et profonds remplis de formations graveleuses). Localisées à proximité du puits de Draillant, la confirmation de la présence, de la nature et des caractéristiques hydrodynamiques de ces structures est fondamentale pour la connaissance de l aquifère. En aval de Draillant, le sillon observé précédemment semble se poursuivre jusqu à la hauteur du ruisseau des Moises, il n est pas sûr cependant que cette structure soit en relation avec l aquifère de Draillant. Elle peut correspondre à des dépôts antérieurs aux terrasses de Thonon, dans cette hypothèse, ce résistant profond pourrait constituer une cible intéressante pour la recherche d une nouvelle ressource. Enfin, au sud du ruisseau des Moises, les sillons s estompent, les dépôts se présentent alors sous la forme d un épandage vaste et épais. Ces premières phases de recherches qui contribuent à une meilleure connaissance de l environnement du pompage de Draillant devront se poursuivre dans le futur, en direction d Orcier, afin d approfondir l étude des relations entre la nappe de Draillant et l aquifère des Terrasses de Thonon.

18 La source de l Ecole de Draillant : Située au chef-lieu de Draillant, à côté des écoles, elle a représenté 13% de la production totale en 2012. L eau de cette source qui contient trop de sulfates doit être diluée avec de l eau de la source «des Moises» (1/3 Source de l Ecole et 2/3 Source des Moises) avant d être distribuée dans le Bas-Chablais. Un dispositif de régulation automatisée a été installé pour assurer l homogénéité du mélange, il conduit à rejeter une partie de la production de l eau de la source de l Ecole, lorsque le volume d eau en provenance de la source des Moises est insuffisant pour assurer une dilution correcte. Source de l'ecole Production et Trop-Plein - Année 2012 Données exprimées en m³/jour 2 000 1 500 1 000 500 0-500 Janvier Février Mars Avril Mai Juin Juillet Août Septembre Octobre Novembre Décembre Production Utilisée 932 1056 1124 842 1037 1217 1311 1262 1159 1018 716 466 Trop-Plein 16 0 17 202 150 127 25 3 0 43 266 530 Production Totale 948 1056 1141 1044 1187 1344 1336 1265 1159 1061 982 996 Cette source a fait l objet d une rénovation complète en 1994, le captage se situe à 630 mètres d altitude, il est constitué de 2 drains ayant sensiblement le même débit. Il collecte des eaux fortement sulfatées résultant de la dissolution des gypses au niveau du front des PréAlpes Médianes. Les eaux souterraines circulent ensuite dans les sables et graviers, la nappe est protégée dans la dépression de Draillant «Le Grand Pré», par un recouvrement argileux de 1 à 2,5 mètres d épaisseur.

19 Les principales caractéristiques de l eau provenant de la source de l Ecole sont les suivantes : SO UR CE D E L'EC OLE 60 0 50 0 40 0 30 0 20 0 10 0 0 20 08 20 09 20 10 20 11 20 12 Dureté TH ( Fran çais ) 75.5 74.5 76.9 Sulfates (250 m g/l maxi) 550 514.0 567 Nitrates (50 mg/l m axi) 2.9 2.4 2.4 Les résultats demeurent stables depuis plusieurs années malgré la concentration en sulfates qui est supérieure aux normes Pour améliorer la protection de cette ressource, une étude géophysique a été réalisée en 2002, avec pour objectif : La définition de la géométrie et de la nature des terrains de couverture et des terrains sous-jacents, La localisation des zones d écoulement préférentiel des eaux captées, La vérification de la conformité des systèmes d assainissement des habitations proches, Le contrôle de l étanchéité d un aqueduc qui longe le périmètre de protection. Le dépouillement des données recueillies a permis de mieux connaître l environnement géologique de la source ainsi que les contraintes qui pèsent sur ce point d eau. Les périmètres de protection qui ont été redéfinis ont fait l objet d extensions et d adaptations mineures, qui seront officialisées par une procédure de révision qui est en cours. En 2008, la Communauté de Communes des Collines du Léman a construit un réseau d assainissement dans le secteur de la source de l Ecole, sur lequel toutes les habitations situées dans le périmètre de protection rapprochée ont été raccordées. Le financement des travaux a été assuré par le SIEM, car ils étaient considérés comme indispensables pour la protection de la source de l Ecole.

20 En 2012 la production nette la plus faible était de 466 m³/jour en décembre, la plus élevée de 1.311 m³/jour en juillet. La production moyenne pour l année a été de 1.009 m³/jour, elle est proche de celle de l année 2011 qui était de 1.044 m³/jour. En 2011 la production la plus faible était enregistrée en janvier avec 783 m³/jour alors qu elle atteignait 1.293 m³/jour en mars. 1 500 Source de l'ecole de Draillant Production totale des années 2011 et 2012 Données exprimées en m³/jour 1 250 1 000 750 500 250 0 Janvier Février Mars Avril Mai Juin Juillet Août Septem. Octobre Novemb. Décemb. 2011 1087 1289 1318 1251 1176 1099 1015 1076 893 1010 971 931 2012 948 1056 1141 1044 1187 1344 1336 1265 1159 1061 982 996 Production moyenne «Source de l Ecole» Année 2009 2010 2011 2012 Production 1.145 m³/j 1.087 m³/j 1.044 m³/j 1.009 m³/j La production totale utilisée pour l année 2012 a été de 370.372 m³, elle était de 380.042 m³ en 2011, 396.937 m³ en 2010 et 417.910 m³ en 2009. La station de pompage et de traitement de l eau du Lac Léman Construite en 1990 à Yvoire elle disposait d une capacité de production de 2.000 m³ par jour. La chaîne de traitement était composée d une filtration primaire par tamis 25 microns, d un traitement au dioxyde de chlore et d une filtration secondaire par cartouches 10 microns. En 2012 elle a fonctionné jusqu en octobre, et elle a fourni près de 10% de la production totale du syndicat, elle a ensuite été mise à l arrêt pour être totalement restructurée. Dès l été 2013, elle alimentera en eau brute la nouvelle usine de traitement, qui est actuellement en construction à Excenevex et qui sera mise en service en juillet 2013.

21 En effet, pour renforcer et diversifier les ressources du SIEM, conformément aux orientations du schéma directeur, la construction d une nouvelle unité de production à partir d eau du lac Léman a été décidée en 2009. Cette usine, sera dotée des filières de filtration et de traitement les plus modernes, et disposera d une capacité de production de 6.500 m³ par jour, pour la première phase, avec possibilité d extension à 13.000 m³/jour. Dans un premier temps, elle alimentera partiellement les communes de Sciez, Excenevex, Yvoire, Nernier, Messery et Chens-sur-Léman, ensuite, elle desservira également Douvaine et Massongy. Le projet a été approuvé par le comité d administration du SIEM le 11 décembre 2009, et la maîtrise d œuvre a été confiée, au bureau d études Bonnard et Gardel, spécialisé dans ce type d ouvrage. Les travaux sont réalisés par un groupement d entreprises piloté par la société DEGREMONT. Le coût global se situe aux alentours de 12 millions d euros, dont la moitié pour l usine et le reste pour les infrastructures (canalisations et réservoirs). Le plan de financement est composé d autofinancement, d aides de l Agence de l Eau et du SMDEA, d un emprunt réalisé auprès de la Caisse des Dépôts et Consignations, et d un crédit-bail immobilier. La mise en service du nouvel ouvrage est programmée pour l été 2013, après 18 mois de travaux et d essais. La création de cette nouvelle usine s avère nécessaire car la station d Yvoire ne peut être agrandie, en raison de l exiguïté du terrain sur lequel elle est implantée. De plus les filières de traitement qui étaient en place à Yvoire devaient impérativement être modernisées, pour pouvoir traiter de manière optimum, l eau du Lac Léman, quelle que soit sa qualité, cette dernière pouvant varier de manière importante. Enfin, une extension significative de la zone de distribution de l eau du lac aura lieu dans les prochaines années, afin de couvrir les besoins de la commune de Douvaine qui sont en forte augmentation et qui ne peuvent être satisfaits par les ressources traditionnelles. Le chantier de la nouvelle usine de Chevilly

22 Les principales caractéristiques de l eau provenant de la station d Yvoire sont les suivantes : POMPAGE D'YVOIRE 60 50 40 30 20 10 0 2007 2008 2009 2010 2011 2012 Dureté TH ( Français) 13.8 14 13.9 13.7 13.6 13.6 Sulfates (250 mg/l maxi) 46.8 46.7 46.6 44.7 44.8 48.5 Nitrates (50 mg/l maxi) 2.3 2.4 2.4 2.2 2.4 2.2 L eau du lac est de bonne qualité bactériologique et chimique à la profondeur de captage de - 40 mètres, les résultats de l année 2012 restent constants par rapport aux années précédentes. Seule la turbidité des eaux brutes fluctue en fonction des conditions météorologiques, mais sans dépasser les normes. Pompage du Lac Léman Production Années 2009-2010 - 2011-2012 Données exprimées en m³/jour 2 500 2 000 1 500 1 000 500 0-500 Janvier Février Mars Avril Mai Juin Juillet Août Septembre Octobre Novembre Décembre 2009 0 0 0 0 0 379 1058 1114 0 0 0 0 2010 0 0 0 0 792 878 1330 0 0 327 593 633 2011 515 209 567 926 1206 1586 1412 0 3 683 811 887 2012 617 1027 772 743 816 920 1296 1688 1119 817 0 0

23 En 2012 la production la plus forte était de 1.688 m³/jour en août, elle était nulle en novembre et décembre, la production moyenne sur l année était de 820 m³/jour ce qui représente 8 heures de fonctionnement par jour. En 2011, c est en juin que la production la plus élevée a été enregistrée avec 1.586 m³/j, elle était nulle en août et septembre car la station était à l arrêt en raison de la dégradation de la qualité de l eau du lac. En 2011, la production moyenne sur l année était de 729 m³/jour. Production moyenne «Pompage du Lac Léman» Année 2009 2010 2011 2012 Production 219 m³/j 376 m³/j 729 m³/j 820 m³/j La production totale pour l année 2012 a été de 300.947 m³, elle était de 265.463 m³ en 2011, 137.302 m³ en 2010 et 79.934 m³ en 2009. La station de pompage de Douvaine : Elle alimente partiellement Douvaine et quelques quartiers de Chenssur-Léman et elle a représenté un peu plus de 5% de la production totale en 2012. Pompage de Douvaine Production année 2012 Données exprimées en m³/jour 1 000 12.00 800 10.00 600 8.00 6.00 400 4.00 200 2.00 0 Janvier Février Mars Avril Mai Juin Juillet Août Septembre Octobre Novembre Décembre Production m3/j. 48 633 576 324 290 324 265 533 458 441 533 671 Niveau Nappe au repos 9.16 8.75 8.76 9.09 9.21 9.12 8.76 8.59 8.53 8.59 9.78 9.92 Niveau Mini 5.00 5.00 5.00 5.00 5.00 5.00 5.00 5.00 5.00 5.00 5.00 5.00 0.00

24 La nappe de Douvaine qui affleure le sol en plusieurs endroits ne dispose pas d une protection naturelle très importante, en outre elle se trouve à proximité d une plaine où l agriculture est intensive. De ce fait, l eau qu elle contient a une teneur en nitrates relativement élevée (teneur moyenne 25 mg/l), même si elle reste conforme aux normes actuelles qui fixent à 50 mg/l la teneur maximum en nitrates. L eau de la nappe de Douvaine est diluée en permanence avec des eaux en provenance d autres ressources, ce qui permet d abaisser fortement sa teneur en nitrates. Située entre Douvaine et Massongy, à une altitude de 425 mètres la station de pompage des «Prés Chapuis» a été mise en service en 1984, elle comprend 2 ouvrages de prélèvement proches l un de l autre. Le premier puits, est en liaison avec le réservoir «Des Vignes» situé sur les hauteurs de Douvaine, il peut produire un peu plus de 1.000 m³ par jour, mais les prélèvements sont volontairement limités, pour préserver la nappe qui n a pas une capacité très importante et pour permettre de maintenir l homogénéité du mélange nécessaire à la dilution des nitrates. Cette gestion prudente, permet de maintenir la nappe à un excellent niveau depuis plusieurs années, elle constitue ainsi une réserve qui pourrait s avérer très utile, pour alimenter les communes de Douvaine et Chens-sur-Léman, en cas de forte sécheresse. La production du second puits qui est de 40 m³/heure, est injectée dans l ouvrage principal, afin de renforcer la nappe principale. Selon les résultats des investigations sommaires qui ont été réalisées en 2003 et 2004, ce second ouvrage semble mobiliser une nappe distincte de la première, ce qui pourrait permettre à terme une légère augmentation de la production globale du pompage de Douvaine. Néanmoins, compte tenu de la fragilité quantitative et qualitative de cette ressource, elle ne sera pas suffisante pour faire face à l accroissement important de la demande en eau générée par le développement continu des communes de Douvaine et Chens-sur-Léman. Seule une nouvelle alimentation à partir du Lac Léman, pourra sécuriser l alimentation de ce secteur très dynamique. La coupe du second puits montre de haut en bas : - de 0 à - 4,70 mètres des argiles brunes holocènes, - de - 4,70 à - 8 mètres des graviers, - de - 8 à - 9 des sables limoneux, - de - 9 à - 11,60 des argiles bleues morainiques.

25 Les principales caractéristiques de l eau provenant de la station de pompage de Douvaine sont les suivantes : Source de Prés Chapuis 50 40 30 20 10 0 2007 2008 2009 2010 2011 2012 Dureté TH ( Français) 40 41 40.9 38.8 Sulfates (250 mg/l maxi) 42.0 35.8 31.4 30.1 38.0 Nitrates (50 mg/l maxi) 37.4 31 29.9 33 30 La qualité de l eau de la nappe de Douvaine demeure stable. La concentration en nitrates semble décroitre mais elle reste toujours relativement importante.

26 Dans le cadre de la révision des périmètres de protection de cette ressource, qui est en préparation, une démarche a été mise en place avec l agriculteur qui cultive une grand partie des parcelles situées dans le périmètre de protection rapprochée. Avec l aide du Conseil général, le SIEM finance l implantation de cultures dérobées polliniques, après les récoltes, afin de maintenir une couverture du sol en hiver. Ces cultures présentent de nombreux avantages, puisqu elles consomment une partie des nitrates présents dans le sol et permettent aux abeilles de disposer de vastes étendues fleuries, offrant une palette de couleurs variées, qui embellissent le paysage. Les cultures dérobées sont broyées lorsqu elles arrivent en fin de cycle, constituant ainsi un engrais vert qui permet de limiter voire de supprimer les autres fertilisants. Un programme de suivi de cette démarche est en cours d élaboration, il complétera celui d auto surveillance qui a été mis en place depuis 2001, et qui a été renforcé pour suivre plus précisément l évolution des teneurs en nitrates et pesticides qui ne varient que très peu mais restent néanmoins présents. Le SIEM a également décidé fin 2012, d acquérir la propriété Rossiaud, qui permettra de maîtriser et protéger une zone de près de 3 ha., comprenant des étangs donnant un accès direct à la nappe. En 2012 la production a été très faible en janvier (48 m³/jour), et c est en décembre qu elle était la plus élevée, elle atteignait alors 671 m³/jour. La production moyenne sur l année était de 422 m³/jour ce qui représente 4 heures de fonctionnement par jour. En 2011 la production était nulle en janvier, et c est en août qu elle était la plus élevée avec 607 m³/jour. Pompage de Douvaine Production totale des années 2011 et 2012 Données exprimées en m³/jour 1 000 800 600 400 200 0 Janvier Février Mars Avril Mai Juin Juillet Août Septem. Octobre Novemb. Décemb. 2011 0 162 320 355 403 448 549 607 497 501 520 414 2012 48 633 576 324 290 324 265 533 458 441 533 671

27 Production moyenne «Pompage de Douvaine» Année 2009 2010 2011 2012 Production 274 m³/j 222 m³/j 399 m³/j 422 m³/j La production totale pour l année 2012 a été de 154.858 m³, elle était de 145.134 m³ en 2011, de 80.913 m³ en 2010, et de 100.007 m³ en 2009. En raison du plan VIGIPIRATE, l alimentation des communes de Douvaine et de Chens-sur-Léman devrait être réalisée principalement à partir du pompage de Douvaine, mais cette exigence ne peut être satisfaite car : la teneur trop élevée en nitrates de la nappe de Douvaine, rend nécessaire sa dilution avec de l eau en provenance d autres ressources, le potentiel maximum de la nappe de Douvaine se situe aux alentours de 1.000 m³/jour, alors que les besoins du secteur peuvent atteindre 2.500 à 3.000 m³/jour en période de pointe. L alimentation de Douvaine et Chens-sur-Léman, qui est réalisée en grande partie par les ressources situées dans les secteurs hauts du SIEM, sera assurée par la nouvelle usine de traitement de l eau du Lac Léman, lorsque la liaison entre cette usine et le pompage des Prés Chappuis à Douvaine, aura été réalisée. Ce projet est en cours d étude, sa réalisation est prévue à partir de 2015, elle devrait s étaler sur 2 ou 3 années. Depuis la fin de l année 2005, la plus grande partie de l alimentation de Douvaine s effectue à partir des ressources de Draillant ce qui permet à la nappe de Douvaine de conserver un niveau très satisfaisant (environ 1 m. du sol). La source de «Praquemont» : Située sur la commune de «Le Lyaud» elle alimente Allinges, Margencel et une partie d Armoy, elle a fourni un peu moins de 10% de la production totale du syndicat en 2012. Sa teneur en nitrates, (18 mg/l en moyenne) demeure constante et bien qu elle reste à un niveau acceptable, elle doit être surveillée. Le SIEM a lancé une campagne d acquisitions foncières et projette de passer des conventions avec les agriculteurs, afin de favoriser une évolution vers des pratiques agricoles moins consommatrices de fertilisants et de produits phytosanitaires. Cette démarche, qui est en phase de démarrage, a été très bien accueillie par les agriculteurs, qui souhaitent évoluer vers des solutions plus respectueuses de l environnement.

28 Elle va entrer dans une phase plus concrète en 2013 ou 2014, l implantation de cultures dérobées polliniques sera également proposée dans les périmètres de protection rapprochée. Source de Praquemont Production et Trop-Plein - Année 2012 Données exprimées en m³/jour 1 600 1 400 1 200 1 000 800 600 400 200 0-200 Janvier Février Mars Avril Mai Juin Juillet Août Sept. Octob. Nove. Déce. Production Utilisée 608 592 549 673 757 759 670 601 577 654 869 1191 Trop-Plein 0 0 0 0 0 12 0 0 0 0 32 3 Production Totale 608 592 549 673 757 771 670 601 577 654 901 1194 Composée de 2 captages elle se situe à 579 mètres d altitude à la limite des communes d Allinges, de Le Lyaud et d Orcier. Les captages sont implantés au pied d un talus constitué de sables, graviers et galets qui renferment la nappe. Le premier captage est constitué par une chambre maçonnée munie d un capot Foug. L eau est collectée en fond de chambre par plusieurs barbacanes. Le second captage est constitué par une chambre maçonnée munie d un capot Foug. Il reçoit les eaux d un drain béton de diamètre 150 mm. et de barbacanes situées dans sa partie orientale. Le périmètre de protection a été clôturé en 2003. Ainsi, la source de Praquemont bénéficie d une protection conforme à la réglementation. L eau collectée par les 2 captages est dirigée vers une chambre de réunion située en aval, de là elle est distribuée dans le réseau d Allinges.

29 Les principales caractéristiques de l eau provenant de la Source de Praquemont sont les suivantes : S O U R C E D E P R ATQUEM O N D 50 40 30 20 10 0 2007 2008 2009 20 10 2011 20 12 Du reté T H ( Fran çais ) 34.3 34.5 3 5.3 35.7 35.5 31.5 Su lfates (250 m g/l maxi) 16.1 15.4 1 4.8 16.5 17 19.5 Nitra tes (50 mg /l m ax i) 17.8 18.6 2 1.3 19.4 17.9 16.5 Les caractéristiques de cette ressource sont stables et de bonne qualité. Le SIEM envisage d accroître sa maîtrise foncière du secteur afin de limiter au maximum les risques de pollution. Un meilleur contrôle des pratiques culturales et des activités liées aux carrières, notamment lorsque l exploitation est terminée et qu elles sont remises en état, devrait permettre une amélioration de la situation. Depuis 2003, la commune de Le Lyaud a été raccordée au réseau d assainissement de la Communauté de Communes des Collines du Léman, ce qui a constitué un progrès important pour l amélioration de la qualité de l eau de la source de Praquemont, mais également de celle des Blaves, exploitée par la ville de Thonon-les-Bains. En 2012 la production la plus faible a été de 549 m³/jour en mars, la plus élevée de 1194 m³/jour en décembre, la production moyenne sur l année était de 709 m³/jour. En 2011 la production la plus faible était enregistrée en novembre avec 383 m³/jour alors que la production la plus élevée atteignait 1.023 m³/jour en janvier.

30 Source de Praquemont Production totale des années 2011 et 2012 Données exprimées en m3/jour 1 400 1 200 1 000 800 600 400 200 0 Janvier Février Mars Avril Mai Juin Juillet Août Septembre Octobre Novembre Décembre 2011 1023 984 905 820 705 684 685 641 577 592 383 490 2012 608 592 549 673 757 771 670 601 577 654 901 1194 Production «Source de Praquemont» Année 2009 2010 2011 2012 Production moyenne/jour 867 m³/j 913 m³/j 705 m³/j 709 m³/j Production annuelle 316 356 m³ 333 099 m³ 256 707 m³ 260 115 m³ La production de la source de Praquemont est régulière, elle suffit pour alimenter une grande partie d Allinges et de Margencel, malgré l expansion que connaissent ces communes. Pour faire face à la chute de débit qui est généralement constatée en été, de l eau est acheminée depuis le pompage de Draillant, par l intermédiaire du réservoir de Grand-Clos. La réalisation fin 2006 d un bouclage entre le réseau de la commune d Orcier et le secteur haut service d Allinges, apporte une sécurité supplémentaire, puisqu il permet désormais d alimenter une partie d Allinges par les ressources d Orcier. Cette nouvelle jonction a libéré une partie de la production de la source de Praquemont, qui peut être distribuée en cas de besoin à Armoy, grâce à la station de pompage de l Ermitage, qui est surtout utilisée lorsque les ressources d Armoy sont insuffisantes, ce qui a été souvent le cas en 2011 et 2012.

31 Les ressources situées dans la commune d Orcier Depuis l adhésion de la Commune d Orcier en 1999, le syndicat a réalisé plusieurs programmes de travaux pour renouveler le réseau d eau potable qui était en grande partie obsolète. La procédure d'instauration des périmètres de protection des 3 sources exploitées à Orcier est totalement achevée, les terrains ont tous été acquis et clôturés et les travaux de rénovation des captages du Pont du Mouche et des Favrat sont terminés. Fin 2012, des dispositifs de traitement par rayons ultraviolet ont été installés sur toutes les ressources. Sources d'orcier Production et Trop-Plein - Année 2012 Données exprimées en m³/jour 1300 1200 1100 1000 900 800 700 600 500 400 300 200 100 0 Janvier Février Mars Avril Mai Juin Juillet Août Septe. Octob. Nove. Déce. Production Utilisée 803 679 593 796 888 911 755 529 407 494 722 960 Trop-Plein 10 7 7 127 199 12 5 15 41 7 153 321 Production Totale 813 686 600 923 1087 923 760 544 448 501 875 1281

32 Les analyses au départ de la distribution du mélange des 3 sources dans le réservoir de la Basse montrent un taux maximal de nitrates à 5,30 µg/l, et un taux de sulfates maximal à 27 µg/l. La dureté moyenne est de 25 Français. En 2012 la production la plus faible a été de 448 m³/jour en septembre, la plus élevée de 1.281 m³/jour en décembre, la production moyenne sur l année était de 712 m³/jour. En 2011 la production la plus faible était enregistrée en novembre avec 370 m³/jour alors que la production la plus élevée atteignait 939 m³/jour en janvier. Sources d'orcier Production totale des années 2011 et 2012 Données exprimées en m³/jour 1 400 1 200 1 000 800 600 400 200 0 Janvier Février Mars Avril Mai Juin Juillet Août Septem. Octobre Novemb. Décemb. 2011 939 763 517 427 431 450 546 609 469 430 370 457 2012 813 686 600 923 1087 923 760 544 448 501 875 1281 Production «Sources d Orcier» Année 2009 2010 2011 2012 Production moyenne/jour 538 m³/j 608 m³/j 509 m³/j 712 m³/j Production annuelle 196 282 m³ 221 841 m³ 185 349 m³ 261 416 m³