DOCUMENTS ANNEXES DOSSIER PEDAGOGIQUE AVERROES JUNIOR

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1 DOCUMENTS ANNEXES DOSSIER PEDAGOGIQUE AVERROES JUNIOR Lettre de G. Tillion à l Abwher (janvier 1943) : p. 2 L expo «résistante» du Musée de l Homme : p. 3 Une plongée dans Ravensbrück : p. 4 6 Compte-rendu du procès des tortionnaires de Ravensbrück par G. Tillion : p. 7-8 Deux textes de G. Tillion sur la torture en Algérie : p «L Appel des Résistants» de mars 2004 : p Repères chronologiques : p Biblio - filmographie : p. 15

2 Lettre de Germaine Tillion aux autorités allemandes pendant son incarcération à Fresnes QUAND ON N A PLUS QUE L INSOLENCE Messieurs, Fresnes, 3 janvier 1943 J ai été arrêtée le 13 août 1942, vous le savez, parce que je me trouvais dans une zone d arrestation. Ne sachant au juste de quoi m inculper et espérant que je pourrais suggérer moi-même une idée, on me mit, pendant trois mois environ, à un régime spécial pour stimuler mon imagination. Malheureusement, ce régime acheva de m abrutir et mon commissaire dut se rabattre sur son propre génie, qui enfanta les cinq accusations suivantes dont quatre sont graves et une vraie : Assistance sociale [ ] Espionnage [ ] Evasion [ ] Parachutistes [ ] Entreprise contre la police allemande. Je serais profondément navrée si l on m accusait d ironie, c est pourquoi je me fais un devoir de citer mot à mot et en détail ce qui me fut notifié au sujet de cette dernière et extraordinaire accusation. Après avoir consulté (d un œil un peu trop rapide) le dictionnaire, mon commissaire me dit : «Vous êtes accusée d avoir voulu naturaliser la police allemande et les traîtres français». Il se rendit compte que ça ne «collait» pas, car il repiqua dans son lexique. Simple lapsus. [ ] Pendant que je réfléchissais sur ce thème, mon commissaire, émergeant enfin de son dictionnaire me disait : «Cette fois, je sais. Vous êtes chargée de rendre leur innocence aux membres de la police allemande». Il y a là peut-être (probablement) un autre contresens, mais je fus si abasourdie (et réjouie) devant cette entreprise grandiose que je ne songeai pas sur l instant à demander d explication. J ai pourtant l habitude des requêtes les plus extraordinaires, car, comme vous le savez, j ai vécu seule, en Afrique, pendant des années, en compagnie des tribus dites sauvages : des femmes mariées à des démons m ont demandé de les divorcer ; un vieux bonhomme (pire que Barbe-Bleue) qui avait, m a-t-il dit, mangé ses huit premières épouses, m a demandé une recette pour ne pas manger la neuvième [ ] Dossier pédagogique Averroès junior // Espaceculture, Marseille 2

3 Pendant que Germaine Tillion était incarcérée à Fresnes pour faits de Résistance, un de ses confrères exposait le résultat de sa mission dans les Aurès au Musée de l Homme! UNE EXPO «RESISTANTE» «L Aurès», tel est le titre de l exposition proposée par le Musée de l Homme de mai 1943 à mai Jacque Faublée, qui en est le commissaire, y présente l essentiel des pièces rapportées de leur mission par Thérèse Rivière et Germaine Tillion et fait de cette manière un double pied-de-nez aux nazis et à leurs sympathisants. L exposition célèbre en effet un peuple considéré comme «inférieur» par les thuriféraires de la «race aryenne». Elle rend de surcroît hommage au travail d une détenue pour faits de résistance! Germaine Tillion légendera d ailleurs certains objets exposés depuis sa cellule de Fresnes Dossier pédagogique Averroès junior // Espaceculture, Marseille 3

4 . RAVENSBRÜCK, UNE PLONGEE DANS «L AUTRE MONDE» Une vue des baraquements D ans le film, Germaine Tillion sait, en peu de phrases, nous faire ressentir l horreur qui la saisit lors de son arrivée au camp : «L odeur de chair brûlée», la vision «de fantômes en loques», le contact avec «une brutalité incroyable». Cet univers concentrationnaire dans lequel aucune des lois, aucune des règles qui nous régissent n ont cours, elle l appelle «l Autre monde». Pour mieux comprendre l extraordinaire réaction qui fut la sienne face à cette monstruosité, il convient de rappeler ce qu était Ravensbrück. «KONZENTRATIONSLAGER «Ravensbrück est un «Konzentrationslager», un camp de concentration, soit une version nazifiée du bagne. En tant que tel, il est destiné aux «Schutzhaftsgefangen» (individus dangereux pour le Reich), à la différence des camps d extermination, réservés aux seuls déportés «ethniques», juifs ou tsiganes, gazés dès leur arrivée. Construit sur ordre d Himmler à 80 kms au nord de Berlin, le camp de Ravensbrück ouvre dès Presque exclusivement réservé aux femmes (une petite «annexe» destinée aux hommes sera ajoutée au camp principal en 1941), il fonctionne de façon exponentielle : 900 détenues la première année, en 1942, en janvier 45. Dossier pédagogique Averroès junior // Espaceculture, Marseille 4

5 Les premières déportées sont allemandes ou autrichiennes, essentiellement communistes. Arrivent ensuite des Tsiganes, des Polonaises (qui resteront, jusqu à la fin, très majoritaires) puis, à partir de la fin 1940, des détenues de toute l Europe occupée. Les prisonnières sont soumises à des travaux forcés pouvant aller de la filature au terrassement. Très vite, elles servent de main d œuvre gratuite à l industrie allemande. Siemens, par exemple, installe à proximité 17 unités de production (photo cidessous) qui «tournent» grâce aux déportées. L EXTERMINATION PAR LE TRAVAIL Au moment de sa déportation, Germaine Tillion ignore que «l extermination par le travail» est un véritable système. Dans le film, avec 50 ans de recul, elle juge le «concept» non seulement inhumain mais économiquement absurde. En 44, elle ne peut qu en constater les effets dévastateurs. Elle estime à cette époque que l espérance de vie d une déportée ne peut excéder deux ans, et encore, à condition qu elle échappe aux maladies les plus fréquentes dans le camp (scarlatine, fluxion de poitrine, typhoïde) et qu elle soit assez maligne pour éviter, quand elle le peut, les travaux les plus durs. PRATIQUES MONSTRUEUSES En 1942, suite à une directive d Himmler, un nouveau palier est franchi dans l horreur : le Vernichtung durch Arbeit, «l extermination par le travail» se met en place. Il s agit d associer, délibérément, mauvais traitements, humiliations, faim, punitions et travaux épuisants jusqu à ce que mort s ensuive. Ravensbrück est resté tristement célèbre pour les atroces «expériences médicales» menées sur les détenues (Essais de greffes osseuses, inoculation de gangrènes gazeuses, stérilisations ). De 1941 à fin 1944, les SS ont systématiquement pratiqué «l Aktion 14f13», l euthanasie des«inaptes au travail». Ces convois particuliers vers la chambre à gaz étaient appelés «transports noirs». Considérée comme trop âgée, et donc «inexploitable», Emilie, la mère de Germaine Tillion a disparu dans un de ces «transports noirs». Entre 1941 et 1943, tous les nouveaux-nés ont été systématiquement enlevés aux déportées accouchant au camp. Une mère internée pour «profanation de la race»(relations avec un homme «de race inférieure») voyait son bébé assassiné sous ses yeux. Dossier pédagogique Averroès junior // Espaceculture, Marseille 5

6 MOURIR A RAVENSBRUCK Les déportées qui mourraient à Ravensbrück ont d abord été brûlées dans un four crématoire proche de Fürstenberg. A partir de 1943, le camp a eu son propre «équipement» (d où l odeur de chair brûlée qui saisit Germaine Tillion à son arrivée). En 1944, les SS ont obtenu la construction d une chambre à gaz sur place détenus y furent exécutés. LES DERNIERS JOURS DU CAMP En avril 45, face à l avancée soviétique, les nazis prennent la décision d évacuer Ravensbrück. Dans une panique indescriptible, avec une violence extrême, ils imposent aux détenues une marche forcée vers le nord du Mecklembourg. Ils remettent plusieurs centaines de prisonnières, parmi lesquelles beaucoup de Françaises, à la Croix Rouge suédoise. D autres sont libérées par une unité d éclaireurs soviétiques. D autres encore prennent la fuite. Quand l Armée Rouge entre dans le camp, le 30 avril 45, elle y trouve encore 3000 détenues, abandonnées par les SS en raison de leur état extrême. Au total, femmes et hommes ont été détenus à Ravensbrück ont péri. Du camp, il ne reste aujourd hui que les bunkers transformés en musée, le crématoire, la partie du mur d'enceinte qui longe la fosse commune, recouverte de roses de tous les pays, et le terrible couloir des fusillés Dossier pédagogique Averroès junior // Espaceculture, Marseille 6

7 En 1947, les associations de déportés désignent Germaine Tillion comme observatrice aux procès des tortionnaires de Ravensbrück. Voici le bouleversant compte-rendu qu elle adresse à ses camarades. «CETTE DERISOIRE CONFRONTATION ENTRE LE CRIME ET SA REPARATION» Comprenez-moi bien. Je ne dis pas que l'on doit les traiter comme ils nous ont traitées. Je ne dis pas qu'ils doivent être, a priori, sans droit - je hais la cruauté, même appliquée à ces monstres - je me demande seulement ce que va devenir la pauvre déesse Justice, avec sa petite balance à l'échelle humaine (un mort dans ce plateau-ci, un assassin dans ce plateau-là ; et prenons bien notre temps pour délibérer), absolument débordée par les cent mille assassinées, et bien obligée de leur refuser l'accès du plateau. Il n'y a pas de place pour tout le monde. Vous vous souvenez des soirs d'exécution à la Santé, à Fresnes? Quand les condamnés partaient en nous criant: «Justice, camarades...» Vous vous souvenez de ces deux longues flammes rouges qui léchaient le ciel noir de Ravensbrück? Et de l'indignation qui vous brûlait le coeur? Non pas la colère, non pas la haine, mais l'indignation, c'est-à-dire le sentiment de la justice qui se révolte en vous, et rend les plus timides capables de braver la mort sans trembler. Cet appel si fort qu'il se croyait sûr d'être entendu, ce long hurlement silencieux qui montait de chaque camp vers le ciel, et demandait justice... Je voudrais bien pouvoir vous dire cela avec des mots ordinaires, un vocabulaire technique. Mais c'étaient des choses qui n'étaient pas ordinaires... Eh bien, cette justice que nous appelions si fort, nous l'avons : c'est justement cette brave vieille dame de Hambourg avec sa balance détraquée et sa bonne volonté. Que nos amis anglais nous pardonnent. Ils ne sont pas en cause et ce n'est pas leur faute si le crime qu'ils ont à juger est injugeable dans les formes ordinaires de la justice. Le problème les dépasse, il nous dépasse tous. Il nous dépasse même tellement que, pour la première fois de ma vie, je me suis demandé, à Hambourg, si ces beaux mirages fascinants pour lesquels on meurt valaient vraiment qu'un pauvre humain leur sacrifie si douloureusement son unique petite Une déportée, Violette Lecoq, a secrètement dessiné la vie au camp. Ses dessins ont servi de pièces à conviction lors du procès vie. Dans la captivité, nous n'avions jamais douté d'être dans le droit fil de la vérité, et chaque nouvelle horreur nous confirmait dans notre certitude de ne pas nous être trompées en choisissant de lutter contre toutes ces horreurs. [ ]... Je vous dis cela seulement pour que vous compreniez bien que dans le principe même du procès, et dans les conditions inévitables qui lui sont faites, il y a quelque chose de décevant. Je vous dis cela afin que vous puissiez situer à Dossier pédagogique Averroès junior // Espaceculture, Marseille 7

8 leur échelle véritable (c'est-à-dire réduite), les quelques erreurs qui pouvaient être évitées, et qui ne sont très graves que parce qu'elles se situent sur un arrière-plan d'erreurs inévitables qui les renforcent et qui les multiplient. Mais nous ne jouons pas perdant - nous ne jouons jamais perdant - et tout ce qui peut être fait pour la vérité, pour la justice, nous le ferons. Il n'y a de mauvaise volonté d'aucun côté, il ne peut y en avoir, seulement un peu d'incompréhension et de lenteur d'esprit, une mauvaise coordination des efforts, peu de choses. Tout cela doit être surmonté. Quant au reste, à cette malgré tout dérisoire confrontation entre le crime et sa réparation, entre la violation de la justice et son rétablissement - confrontation que nous sommes seules au monde à pouvoir faire -, eh bien, c'est la rançon de la vie. Nous sommes vivantes, tant pis pour nous.» Dossier pédagogique Averroès junior // Espaceculture, Marseille 8

9 Sur l usage de la torture en Algérie : DEUX TEXTES DE GERMAINE TILLION DE LA RESPONSABILITE DE L ETAT Vous venez de signer un appel demandant à la France de condamner officiellement la torture, pratiquée en son nom, pendant la guerre d Algérie. - La torture est un crime, même et surtout quand votre propre patrie s en est rendue coupable ; toutefois, je souhaite vivement que les autres patries (par exemple l Algérie) fassent le même examen de conscience, car la torture est un attentat à la dignité de deux êtres humains : celui qui est torturé et celui qui torture. Vous avez souhaité que ce texte soit moins un jugement des personnes, même si les victimes le réclament, qu un devoir de vérité? - Essentiellement un devoir de vérité. Si elle est un crime d hier, la torture est aussi un crime d aujourd hui et - j en ai peur - un crime de demain. C est surtout à cause de demain qu il faut la condamner aujourd hui, et non pas à cause d hier, par vengeance.. Le texte de l appel indique de façon claire que, du côté français, ceux qui ont engagé la guerre d Algérie portent la responsabilité de cet engrenage dans lequel la torture a été institutionnalisée. C est bien votre avis? - La grande faute a été de donner les pouvoirs de police à l armée. Les militaires sont faits pour se battre, pas pour faire la police. Sauf que le cas du général de Bollardière montre que l armée, même si elle est mise dans cette situation, n est pas obligée d avoir recours à de telles méthodes et d ailleurs Massu vient de dire :«On aurait pu éviter cela». - Oui, probablement, ils auraient pu et ils auraient dû s y refuser. Mais, c est bien le pouvoir civil qui les a obligés à faire la police, sans s arrêter aux moyens employés. Dans la guerre, on n est pas obligé de torturer. C est pour cela qu on parle de crimes de guerre? Il y a la guerre, et il y a les crimes de guerre. Et il y a eu crimes de guerre? À mon avis, le crime de guerre c est, au fond, le pouvoir civil qui l a commis. Pierre Vidal-Naquet parle de crime d État. C est un crime d État. Je suis tout à fait de l avis de Vidal-Naquet, parce que l État est responsable. Extrait d une interview réalisée par Charles Silvestre in L Humanité, 7 novembre 2000 Dossier pédagogique Averroès junior // Espaceculture, Marseille 9

10 UNE METHODE ABOMINABLE ET IMBECILE «Je venais de visiter toutes les prisons d'algérie, accompagnant, avec Martin-Chauffier, une mission d'enquête internationale. Au cours de cette enquête, j'avais acquis la certitude (avec quelle honte! avec quelle douleur!) de l'emploi quasi général de la torture. J'avais pu constater également le résultat prévisible de cette méthode à la fois abominable et imbécile : je veux dire le ralliement en masse des derniers hésitants algériens au FLN. J'ai dès lors considéré comme désastreux qu'on fasse tuer des milliers de jeunes gens dans une guerre évidemment sans issue.» Lettre ouverte de G.Tillion au général Massu, in Le Monde, 28 novembre 1971 Dossier pédagogique Averroès junior // Espaceculture, Marseille 10

11 Le 4 mars 2004, les vétérans des mouvements de Résistance, dont Germaine Tillion, publiaient cette lettre ouverte : «L APPEL DES RESISTANTS» Au moment où nous voyons remis en cause le socle des conquêtes sociales de la Libération, nous, vétérans des mouvements de Résistance et des forces combattantes de la France Libre appelons les jeunes générations à faire vivre et transmettre l héritage de la Résistance et ses idéaux toujours actuels de démocratie économique, sociale et culturelle. Soixante ans plus tard, le nazisme est vaincu, grâce au sacrifice de nos frères et soeurs de la Résistance et des nations unies contre la barbarie fasciste. Mais cette menace n a pas totalement disparu et notre colère contre l injustice est toujours intacte. Nous appelons, en conscience, à célébrer l actualité de la Résistance, non pas au profit de causes partisanes ou instrumentalisées par un quelconque enjeu de pouvoir, mais pour proposer aux générations qui nous succéderont d accomplir trois gestes humanistes et profondément politiques au sens vrai du terme, pour que la flamme de la Résistance ne s éteigne jamais. Nous appelons d abord les éducateurs, les mouvements sociaux, les collectivités publiques, les créateurs, les citoyens, les exploités, les humiliés, à célébrer ensemble l anniversaire du programme du Conseil national de la Résistance (C.N.R.) adopté dans la clandestinité le 15 mars 1944 : Sécurité sociale et retraites généralisées, contrôle des «féodalités économiques», droit à la culture et à l éducation pour tous, presse délivrée de l argent et de la corruption, lois sociales ouvrières et agricoles, etc. Comment peut-il manquer aujourd hui de l argent pour maintenir et prolonger ces conquêtes sociales, alors que la production de richesses a considérablement augmenté depuis la Libération, période où l Europe était ruinée? Les responsables politiques, économiques, intellectuels et l ensemble de la société ne doivent pas démissionner, ni se laisser impressionner par l actuelle dictature internationale des marchés financiers qui menace la paix et la démocratie. Nous appelons ensuite les mouvements, partis, associations, institutions et syndicats héritiers de la Résistance à dépasser les enjeux sectoriels, et à se consacrer en priorité aux causes politiques des injustices et des conflits sociaux, et non plus seulement à leurs conséquences, à définir ensemble un nouveau «Programme de Résistance» pour notre siècle, sachant que le fascisme se nourrit toujours du racisme, de l intolérance et de la guerre, qui eux-mêmes se nourrissent des injustices sociales. Nous appelons enfin les enfants, les jeunes, les parents, les anciens et les grands-parents, les éducateurs, les autorités publiques, à une véritable insurrection pacifique contre les moyens de communication de masse qui ne proposent comme horizon pour notre jeunesse que la consommation marchande, le mépris des plus faibles et de la culture, l amnésie généralisée et Dossier pédagogique Averroès junior // Espaceculture, Marseille 11

12 la compétition à outrance de tous contre tous. Nous n acceptons pas que les principaux médias soient désormais contrôlés par des intérêts privés, contrairement au programme du Conseil national de la Résistance et aux ordonnances sur la presse de Plus que jamais, à ceux et celles qui feront le siècle qui commence, nous voulons dire avec notre affection : «Créer, c est résister. Résister, c est créer». Signataires : Lucie Aubrac, Raymond Aubrac, Henri Bartoli, Daniel Cordier, Philippe Dechartre, Georges Guingouin, Stéphane Hessel, Maurice Kriegel- Valrimont, Lise London, Georges Séguy, Germaine Tillion, Jean-Pierre Vernant, Maurice Voutey. Dossier pédagogique Averroès junior // Espaceculture, Marseille 12

13 REPERES CHRONOLOGIQUES : Une enfance classique Germaine Tillion naît en 1907 dans une famille de la bourgeoisie éclairée. Elle reçoit l éducation classique des jeunes filles de sa condition, mais ses parents encouragent vivement son goût pour l étude : la découverte de l ethnologie Elle suit les cours de l Ecole du Louvre, de l Ecole Pratique des Hautes études (qui deviendra plus tard l Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales) et s oriente peu à peu vers l ethnologie. Elle sort diplômée de l Institut d ethnologie en : En mission dans les Aurès Jeune ethnologue de 27 ans, elle part en Algérie étudier sur le terrain l organisation familiale et sociale des Berbères Chaouias dans le massif de l Aurès. Ces sept années seront essentielles pour les travaux qu elle publiera par la suite (notamment, le plus célèbre, Le harem et les cousins) Elle nouera par ailleurs des amitiés solides au sein de la population autochtone : La Résistance De retour à Paris, elle entre très tôt dans la Résistance et occupe des responsabilités importantes au sein du réseau du Musée de l Homme. Parallèlement, elle passe son diplôme de berbère aux Langues Orientales. Le 13 août 1942, suite à une trahison, elle est arrêtée, ainsi que sa mère, également Résistante. Août Octobre 1943 : La détention Pendant sa détention d abord à la Santé puis à Fresnes- et bien que classée «Nuit et Brouillard» - elle obtient de poursuivre la rédaction de sa thèse. Dans le même temps, le Musée de l Homme organise une exposition présentant les pièces que sa consoeur Thérèse Rivière et elle-même ont rapportées d Algérie. Octobre avril 1945 : La déportation à Ravensbrück. Dans l enfer de Ravensbrück, elle entame, au mépris du danger, une étude ethnographique sur le camp. Sa mère, déportée à son tour, est gazée dès son arrivée (mars 45). Elle-même ne survit que grâce à sa volonté farouche de vouloir témoigner. Son cauchemar prend fin le 23 avril : Le devoir de mémoire L essentiel de ses travaux pendant cette période porte sur l univers concentrationnaire et la dénonciation des crimes nazis. Elle publie notamment, en 1947, la toute première étude - sobrement intitulée Ravensbrück - sur le fonctionnement des camps : L Algérie en guerre Elle accepte diverses missions officielles en Algérie au moment où commencent les premiers combats pour l indépendance. Elle ne se place ni du côté de l Algérie française ni du côté des Dossier pédagogique Averroès junior // Espaceculture, Marseille 13

14 «porteurs de valises», mais choisit de «faire la guerre aux horreurs de la guerre». Elle dénonce ainsi l usage de la torture dans l armée et tente de convaincre le FLN de cesser ses attentats. Elle publie successivement L Algérie en 1957, L Afrique bascule vers l avenir et Les ennemis complémentaires : Un séminaire légendaire En 1958, elle est nommée directeur d études à l Ecole Pratique des Hautes Etudes. Elle poursuivra son séminaire d ethnologie du Maghreb jusqu en La parution de son ouvrage Le Harem et les cousins achève d établir sa réputation dans le monde entier :Le statut de la femme Elle conduit une vingtaine de missions scientifiques au Maghreb, en Mauritanie, au Niger, au Moyen-Orient, approfondissant toujours davantage sa connaissance de sociétés méditerranéennes et africaines. Le statut de la femme devient un point central de son travail : Le temps de la reconnaissance et des derniers combats Tandis que son aura ne cesse de croître, qu honneurs et hommages se multiplient, Germaine Tillion reste fidèle à ses idéaux. Elle préside l association contre l esclavage moderne, rejoint le collectif de défense des Sans-Papiers, proteste contre la torture en Irak Elle meurt le 19 avril 2008, dans sa 101 e année. Dossier pédagogique Averroès junior // Espaceculture, Marseille 14

15 BIBLIO - FILMOGRAPHIE OUVRAGES DE GERMAINE TILLION - L Algérie de 1957, Editions de Minuit, L Afrique bascule dans l avenir, édition remaniée et augmentée de l ouvrage précédent ; Edit. de Minuit, Le Harem et les cousins, Seuil,1966 ; collection «Points», Les Ennemis complémentaires, Seuil, 1982 ; collection «Points» Ravensbrück, nouvelle version augmentée et remaniée, Seuil, 1988, coll. «Points» - La Traversée du mal, entretiens avec J. Lacouture, Arléa, Il était une fois l ethnographie, Seuil, L Algérie aurésienne, La Martinière, À la recherche du vrai et du juste, textes réunis par T. Todorov, La Martinière, Le Verfügbar aux Enfers :une opérette à Ravensbrück, La Martinière, Combats de guerre et de paix, recueil de textes et d interviews, Seuil, 2007 OUVRAGES SUR GERMAINE TILLION - Le Siècle de Germaine Tillion, sous la direction de Tzvetan Todorov, Seuil, Résistante(s), itinéraire et engagements de Germaine Tillion, plaquette du Centre d Histoire de la Résistance et de la Déportation de Lyon, Germaine Tillion, une femme - mémoire, d une Algérie à l autre, de Nancy Wood,Editions Autrement, Germaine Tillion : une ethnologue dans le siècle, de Christian Bromberger & Tzvetan Todorov, Actes Sud, Les vies de Germaine Tillion, n spécial de la revue Esprit, février Le témoignage est un combat : une biographie de Germaine Tillion, de J. Lacouture, Seuil, DOCUMENTS AUDIOVISUELS - Du côté de chez Fred : Germaine Tillion (Entretiens avec F. Mitterand ; Real : M. Hermant, 65, 1990) - Une conscience dans le siècle (Entretiens avec Christian Bromberger & Thierry Fabre, 30 ; 2001) - Les trois vies de Germaine Tillion (Entretiens avec Jean Lacouture ; réalisation G. Combet, 52 ; 2001) - Là où il y a du danger, on vous trouve toujours (Myriam Grossi & Carmen Rial, 2007, 50 ) - Je me souviens (Jean Baronnet & Colette Castagno, 2001, 52 ) - Germaine et Geneviève (Isabelle Gaggini-Anthonioz & Jacques Kébadian, 56 ) Dossier pédagogique Averroès junior // Espaceculture, Marseille 15

16 Ce document a été conçu et réalisé par Jeanne BISCIONI-BAUMBERGER Dans le cadre du dispositif Averroès junior, initié et financé par ESPACECULTURE, 42, La Canebière, Marseille (1 er ). Tel : Espaceculture 2009 Germaine Tillion «croquée» par le sculpteur René Iché, un de ses compagnons du réseau du Musée de l Homme Dossiers pédagogiques «Averroès junior» disponibles : Amina, film documentaire de Laurette Mokrani Poniente, film de fiction de Chus Gutierrez La traversée, film documentaire d Elisabeth Leuvrey Une fois que tu es né, film de fiction de Marco Tullio Giordana Z, film de fiction de Costa Gavras Persépolis, film d animation de Marjane Satrapi & Vincent Paronnaud Hors jeu, film de fiction de Jafar Panahi Dossier pédagogique Averroès junior // Espaceculture, Marseille 16

17 D O S S I E R AVERROES JUNIOR P E D A G O G I Q U E U

18 «L asservissement ne dégrade pas seulement l être qui en est victime, mais celui qui en bénéficie.» G.Tillion in Le Harem et les cousins Portrait dessiné par Darius «L'humanité se compose de deux minuscules minorités : celle des brutes féroces, des traîtres, des sadiques systématiques d'une part, et de l'autre celle des hommes de grand courage et de grand désintéressement qui mettent leur pouvoir, s'ils en ont, au service du bien. Entre ces deux extrêmes, l'immense majorité d'entre nous est composée de gens ordinaires, inoffensifs en temps de paix et de prospérité, se révélant dangereux à la moindre crise.» Germaine Tillion, 1944 SOMMAIRE 1 e PARTIE - Introduction : p. 3 - Le film : p L enfance & la formation : p Dans l Aurès : p La Résistance : p e PARTIE - La déportation : p L Algérie en guerre : p Derniers combats : p Evocation par C. Bromberger : p e PARTIE - Documents annexes «Ce qui m angoisse le plus profondément aujourd hui, c est l agressivité. Contrairement à beaucoup de gens, je suis persuadée que l être humain est plutôt bienveillant, plutôt porté à rechercher la présence de son semblable et à la rechercher amicalement. Cela, à condition que la compétition pour la survie ne soit pas trop aiguë. Or, la compétition pour la survie est actuellement insupportable sur une énorme surface du globe» Germaine Tillion, 1991 Dossier pédagogique Averroès junior // Espaceculture, Marseille 2

19 INTRODUCTION C est après les événements de décembre 2008 à Gaza, que Thierry Fabre, le concepteur des Rencontres d Averroès, a choisi comme thème de la 16 e édition, «La Méditerranée, figures du tragique». Déclinée en novembre dernier, lors des traditionnelles tables rondes et des différentes manifestations placées «Sous le signe d Averroès», cette thématique doit maintenant irriguer le dispositif Averroès junior, dont le but, rappelons-le, est d associer collégiens et lycéens à cette vaste réflexion annuelle sur la Méditerranée des deux rives. Proposer un tel sujet à des adolescents est une entreprise pour le moins délicate! Impossible, à propos d une région du monde régulièrement déchirée par la violence, de les bercer de discours optimistes. (Outre le dramatique conflit israélo-palestinien, rappelons les guerres civiles récentes dans les Balkans, en Algérie ou au Liban). Mais, dans le même temps, l évocation de ces «figures du tragique» - et leur cortège de haines, de crimes et de déchirements - ne doit pas non plus s apparenter à une entreprise de démoralisation! Comment faire réfléchir les adolescents sur des sujets graves tels que la guerre ou la mort, tout en évitant de leur donner une vision irrévocablement amère, douloureuse, désespérante du monde et de l existence? La réponse à cette impossible équation s est imposée comme une évidence : Germaine Tillion. Voilà une femme qui a vécu dans sa chair certaines des plus grandes tragédies du XX e siècle : la déferlante nazie, la déportation, la guerre d Algérie Et pourtant, Germaine Tillion est restée du côté de l espoir et de la vie. En résistant farouchement à la barbarie. En se dressant inlassablement contre l injustice. En refusant jusqu à son dernier souffle d abdiquer l humain pour une idéologie. Le documentariste Gilles Combet a su restituer cet extraordinaire parcours avec chaleur et c est pourquoi son film nous paraît si adéquat pour Averroès junior. Ce choix s inscrit d ailleurs dans un mouvement qui, depuis dix ans, tend à reconnaître en Germaine Tillion un «trésor national». En 1999, l Etat a, en quelque sorte, payé sa dette en élevant cette grande Résistante à la dignité de Grand-croix de la Légion d honneur (décoration qui n a été décernée qu à huit femmes en tout et pour tout!) Tous ses ouvrages, d ethnologie ou de réflexion, sont aujourd hui facilement accessibles en Poche. Et coup sur coup, on vient de lui consacrer quatre biographies, six documentaires et deux grandes expositions. L opérette qu elle avait écrite à Ravensbrück pour égayer ses camarades de déportation a même été portée à la scène, en 2007, au Théâtre du Châtelet! Sa mort - survenue en 2008, à l âge respectable de 101 ans - n a pas tari ce processus de reconnaissance. Au contraire! Parmi les initiatives récentes ou à venir : l avalanche d établissements scolaires baptisés de son nom - dix à ce jour - ou encore le spectacle conçu et mis en scène par Xavier Marchand, Il était une fois Germaine Tillion, que le Théâtre des Salins (Martigues) et le TNM-La Criée recevront en mars On le sentira au fil de ces pages, Germaine Tillion a été pour nous bien plus qu une référence «adéquate» pour le dispositif Averroès junior. Mais comment ne pas être subjugué par son intelligence, sa lucidité, son courage, sa générosité, son humour? Ce coup de cœur, on aimerait maintenant le partager avec les enseignants et leurs élèves. J.B. Dossier pédagogique Averroès junior // Espaceculture, Marseille 3

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