Cartographie des nuages

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2 DAVID MITCHELL Cartographie des nuages (Cloud Atlas) Traduit de l anglais par Manuel Berri ÉDITIONS DE L OLIVIER

3 À Hana et ses grands-parents

4 JOURNAL DE LA TRAVERSÉE DU PACIFIQUE D ADAM EWING

5 Jeudi 7 novembre Derrière le hameau indien, sur un rivage délaissé, je découvris une piste d empreintes encore fraîches. Passé le varech en décomposition, les noix de coco de mer et les bambous, ces traces me conduisirent à leur auteur, un Blanc, pantalon et queue-de-pie retroussés, chapka démesurée et barbe bien taillée, tant affairé à creuser et fouiller le sable cendreux à la petite cuillère qu il remarqua ma présence seulement lorsque, arrivé à vingt pas de lui, je l eus hélé. Ainsi fis-je la connaissance du Dr Henry Goose, chirurgien de l aristocratie londonienne. Sa nationalité ne me surprit guère. S il est un nid d aigle à l abandon ou un îlot lointain exempt d Anglais, il ne figure sur aucune carte qu il m ait été permis de consulter. Le docteur avait-il égaré quelque chose sur ce sinistre rivage? Pouvais-je lui offrir mon aide? Le Dr Goose hocha la tête, dénoua son mouchoir et m en présenta fièrement le contenu. «Les dents, monsieur, sont le Graal émaillé de ma quête. Autrefois cette grève d Arcadie accueillait des festins cannibales, ripailles durant lesquelles les forts se gorgeaient des faibles. Les dents, ils les recrachaient, comme vous et moi nous débarrasserions de noyaux de cerises. Mais sachez, monsieur, que ces molaires seront changées en or, et comment? Il est un artisan à Piccadilly qui confectionne des dentiers destinés à la noblesse et qui rachète ces bruxomanes humaines à bon prix. Savez-vous ce qu en vaut un quart de livre, monsieur?» Non, avouai-je. «Souffrez que je n éclaire point votre lanterne, monsieur, car il s agit là d un secret professionnel!» Il se tapota le nez. «Monsieur Ewing, connaissez-vous la marquise Grace de Mayfair? Non? Dieu vous préserve de ce cadavre en jupons. Cinq années se sont écoulées depuis le jour où cette harpie a souillé mon nom d imputations me valant le bannissement de la bonne société.» Le Dr Goose scrutait l horizon marin. «Mes pérégrinations ont débuté en ces sombres heures.» Je compatis tout haut à son désarroi. «Merci, monsieur, vraiment, mais ces morceaux d ivoire» il secoua son mouchoir «seront mes rédempteurs. Permettez-moi de m expliquer. La marquise porte quelque dentier façonné par le docteur susdit. Lors des prochaines festivités de Noël, tandis que cette guenon parfumée se pavanera aux réceptions de ses ambassadeurs, moi, le Dr Henry Goose, je me lèverai et annoncerai à tout un chacun que notre hôtesse mastique grâce à des dents de cannibale! Sir Hubert, bien entendu, relèvera l affront : «Fournissez vos preuves, grognera le vieil ours, ou bien j exige d obtenir réparation!» Je répondrai alors : «Des preuves, sir Hubert? Apprenez que j ai moi-même rapporté des crachoirs du Pacifique Sud les dents de votre mère! Tenez, monsieur, en voici quelques cousines!» Et je jetterai ces mêmes dents dans la soupière en écaille de tortue : voici, monsieur, comment moi, j obtiendrai réparation. Les gazetiers à la langue bien pendue ne manqueront pas d échauder la glaciale marquise et, dès l année suivante, elle s estimera heureuse si on l invite à un bal pour indigents!» En hâte, je pris congé de Henry Goose. Un pensionnaire du Bedlam [1], sans doute.

6 Vendredi 8 novembre Sur le chantier naval installé sous ma fenêtre, l on s attelle à réparer le bâton de foc, sous la direction de M. Sykes. M. Walker, unique tavernier de la baie de l Océan, en est également le principal marchand de bois, et il ne manque pas une occasion de rappeler son passé d architecte naval à Liverpool (me voilà désormais suffisamment rompu à l étiquette des antipodes pour laisser libre cours à ces improbables vérités). M. Sykes m a informé qu une semaine serait nécessaire pour remettre la Prophétesse «à la mode de Bristol». Demeurer terré au Mousquet sept jours durant me semble une sinistre peine, mais dès lors que je repense aux crocs de ces furieuses tempêtes et aux marins perdus en mer, mon infortune me semble moins cruelle. Ce matin, je croisai le Dr Goose dans les escaliers, et nous prîmes le petit-déjeuner ensemble. Il loge au Mousquet depuis la mi-octobre après avoir voyagé jusqu ici sur un navire de la marine marchande brésilienne, le Namorados, sur lequel il a embarqué aux îles Fidji, où le médecin exerçait son art au sein d une mission. À présent, notre docteur attend la venue plus que tardive d un phoquier australien, le Nellie, qui le conduira à Sydney. De cette colonie, il se mettra en quête d un poste sur un vaisseau en partance pour Londres, sa ville natale. J ai porté un jugement injuste et prématuré sur le Dr Goose. Il faut être cynique comme Diogène si l on désire prospérer dans ma profession, mais le cynisme nous rend aveugle à de plus subtiles vertus. Le Dr Goose a certes des côtés excentriques qui se manifestent à l absorption de la moindre goutte de pisco (ne jamais en faire excès), il n en demeure pas moins le seul autre gentleman résidant à l est de Sydney et à l ouest de Valparaiso. Peut-être irai-je jusqu à lui rédiger une lettre de recommandation destinée aux Partridge de Sydney, car le Dr Goose et ce cher Fred semblent cousus de la même étoffe. La médiocrité du temps proscrivant toute sortie matinale, nous nous mîmes à causer au coin d un feu de tourbe, et les heures défilèrent telles des minutes. J étais intarissable sur Tilda et Jackson, mais aussi sur les craintes que j éprouve vis-à-vis de cette «fièvre de l or» qui embrase San Francisco. Notre conversation retraça le chemin parcouru depuis ma ville natale jusqu à celle de mes récentes obligations notariales en Nouvelle-Galles du Sud, puis nous évoquâmes Gibbons, Malthus et Godwin, en passant par Leeches et Locomotives. Une conversation soutenue est un émollient dont je manque grandement à bord de la Prophétesse, d autant plus que le docteur est un puits d érudition. En outre, il a en sa possession une belle armée de pièces d échecs que nous manœuvrerons jusqu au départ de la Prophétesse ou l arrivée du Nellie.

7 Samedi 9 novembre Lever de soleil aussi brillant qu une pièce d un dollar. Notre goélette en cale sèche offre un spectacle toujours aussi pénible. Sur le rivage, on radoube une pirogue de guerre indienne. Henry et moi partîmes de bon cœur vers la «plage des noceurs», saluant joyeusement la servante que M. Walker emploie. Cette jeune renfrognée qui étendait le linge sur un arbuste fit mine de ne pas nous voir. Le soupçon de sang noir qui coule en ses veines me laisse deviner la nature de sa mère, plus proche des espèces de la jungle. Alors que par l aval nous contournions le hameau indien, un bourdonnement attira notre curiosité et nous nous résolûmes à en localiser la source. Le campement était circonscrit par une barrière d épieux en si piteux état qu on pouvait la franchir en maints endroits. Une chienne galeuse leva la gueule, mais, dépourvue de crocs et moribonde, elle n aboya pas. La couronne des ponga (huttes faites de branches et de murs en terre dont le sol est recouvert de nattes) semblait se prosterner devant l ombre des habitations de la «noblesse», aux charpentes ornées de linteaux et de porches rudimentaires. Au centre de ce village, était dispensée une flagellation publique. Henry et moi étions les deux seuls Blancs présents, tandis que l on distinguait trois castes indigènes de spectateurs. Le chef, vêtu d un manteau de plumes, occupait le trône ; la petite noblesse tatouée des hommes et de leurs femmes et enfants se tenait debout ; on en comptait une trentaine. Les esclaves, plus sombres, plus sales que leurs maîtres au teint noisette et moitié moins nombreux, étaient accroupis dans la boue. Ô consanguine et bovine torpeur! Le visage marqué par les cratères et les pustules du hakihaki, ces damnés assistaient à la flagellation sans rien manifester d autre que cet étrange bourdonnement d abeille. Empathie ou condamnation, nous ignorions la signification de ce bruit. Le bourreau possédait une carrure de Goliath propre à intimider le plus barbare des pugilistes. De gigantesques et minuscules lézards tatoués recouvraient toute la musculature du sauvage. Quoique sa peau se fût vendue à vil prix, je n eusse pas accepté d œuvrer à l en déposséder pour toutes les perles de Hawaï! Marqué par le givre de rudes années, nu, le misérable prisonnier était ligoté à une structure formant un A. Son corps vacillait sous chacun des coups de fouet de la sentence, son dos n était plus qu un vélin aux runes ensanglantées, cependant sur son visage impassible transparaissait la sérénité du martyr déjà entre les mains de Dieu. Je le confesse, je manquais de me pâmer à chaque retombée du fouet. C est alors qu une chose étrange se produisit. Le supplicié releva la tête, me surprit à l épier et me rendit un regard empreint d une amicale et étrange complicité. Comme un comédien qui aperçoit dans la galerie royale un ami perdu jadis et qui, sans le donner à voir aux spectateurs, lui envoie un signe. Un «noiraud» tatoué s approcha de nous et tapota sa dague en néphrite, indiquant que nous n étions guère les bienvenus. Je m enquis de la nature du délit commis par le prisonnier. Henry posa la main sur mon épaule. «Venez, Adam, un homme sensé ne s interpose pas entre une bête et sa pitance.»

8 Dimanche 10 novembre M. Boerhaave, assis parmi sa coterie de fieffés coquins, affectait les nobles airs d un anaconda en sa couleuvrine cour. En bas, les «célébrations» sabbatiques avaient débuté avant mon réveil. Je me mis en quête d eau afin de me raser, mais l auberge regorgeait de matelots qui attendaient leur tour pour partager les pauvres Indiennes enrôlées par Walker dans ce lupanar improvisé (Rafael ne figurait pas parmi les débauchés). Je n ai point l habitude de rompre le jeûne du dimanche dans un lieu de prostitution. La répulsion éprouvée par Henry égalant la mienne, nous renonçâmes au petit-déjeuner (la servante était certainement invitée à dispenser d autres services) et nous partîmes nous recueillir à la chapelle le ventre vide. Nous avions à peine parcouru deux cents mètres quand, à ma consternation, je songeai à ce journal, posé sur la table de ma chambre au Mousquet, à la merci de n importe quel matelot enivré susceptible de pénétrer dans mes appartements. Craignant pour la sécurité de cet article (et la mienne, si M. Boerhaave venait à mettre la main dessus), je retournai sur mes pas afin de le dissimuler plus habilement. Salué par de larges rictus à mon retour, je croyais être ce loup dont on voit la queue sitôt qu on l évoque, mais je fus instruit de la raison véritable de cet accueil en ouvrant la porte de ma chambre : à ma vue s offrit le postérieur oursin de M. Boerhaave chevauchant sa moricaude Boucles d or dans mon propre lit, in flagrante delicto! Ce diable de Hollandais daigna-t-il s excuser? Nenni! S estimant partie lésée, il grogna : «Hors d ici, Vit-en-plume! Ou bien je jure sur le s--g de Dieu que je briserai ta penne félonne de Yankee en deux!» Je saisis mon journal et dévalai les escaliers sous les quolibets et les railleries de la débauchecratie des sauvages blancs réunis en ces lieux. Je fis des remontrances à Walker : je louais une chambre privative et j entendais bien qu elle le reste durant mon absence ; ce à quoi, le coquin ne songea qu à me proposer un rabais d un tiers pour «un quart d heure de galop sur la plus charmante des pouliches de mon écurie»! Écœuré, je rétorquai que j étais mari et père! Et plutôt mourir que perdre toute dignité et décence en compagnie de ses prostituées vérolées! Walker jura de m «embellir les yeux» si j appelais une fois de plus ses chères et tendres filles «prostituées». Une des couleuvres édentées de Boerhaave railla que si posséder femme et enfant était une vertu, «Eh ben, m sieur Ewing, j suis dix fois plus vertueux qu vous», et une main discrète me vida le contenu d une chope sur la tête. Je m éclipsai avant que, de liquide, on ne passât à quelque arme contondante. Tandis que la cloche de la chapelle convoquait les pieux habitants de la baie de l Océan, je m empressai de rejoindre Henry, qui m attendait, et tentai d oublier l immonde spectacle auquel j avais assisté. La chapelle grinçait comme un vieux tub, et la congrégation dépassait à peine le nombre de doigts comptés sur deux mains, mais nul voyageur n avait étanché sa soif en cette oasis avec plus de gratitude que Henry et moi dans nos prières ce matin-là. Le fondateur luthérien reposait au cimetière de la chapelle depuis dix hivers, et pourtant aucun ordonné successeur ne s était encore aventuré à réclamer la régie de l autel. Dès lors, les cultes que l on y pratiquait tenaient d un «salmigondis» de croyances chrétiennes. Les membres de la congrégation qui avaient reçu une instruction lisaient des passages bibliques, et nous nous joignîmes à un ou deux des cantiques sélectionnés par roulement. Le «suisse» de ce troupeau démotique, un certain M. D Arnoq, qui se tenait sous le modeste crucifix, nous implora de participer pareillement. Me souvenant d avoir réchappé à la tempête de la semaine passée, je choisis Luc, chapitre 8 : Ils s approchèrent et le réveillèrent, en disant : Maître, maître, nous périssons! S étant réveillé, il menaça le vent et les

9 flots, qui s apaisèrent, et le calme revint. Henry récita le huitième psaume, usant d une voix aussi sonore qu un comédien formé à son métier : Tu lui as donné la domination sur les œuvres de tes mains, tu as tout mis sous ses pieds, les brebis comme les bœufs, et les animaux des champs, les oiseaux du ciel et les poissons de la mer, tout ce qui parcourt les sentiers des mers. Pour tout organiste, nous avions le vent qui jouait un Magnificat dans le conduit de cheminée, et pour tout choral le Nunc dimittis des mouettes qui hurlaient, et cependant, j eus l impression que le Créateur n était pas mécontent. Nous étions plus proches des premiers chrétiens de Rome que des églises chargées de fastes et d arcanes qui leur succédèrent. Une prière collective suivit. Les paroissiens priaient ad libitum pour l éradication du mildiou, l âme d un innocent, la bénédiction du Tout-Puissant sur un nouveau bateau de pêche, et cætera. Henry rendit grâce à l hospitalité des chrétiens des îles Chatham. Je répétai ces bonnes pensées et priai pour la protection de Tilda, Jackson et mon beau-père durant cette absence prolongée. Après le service, le docteur et moi-même fûmes fort aimablement abordés par un aîné et «pilier» de cette chapelle, un certain M. Evans, qui nous présenta sa brave épouse (tous deux contournaient le handicap de leur surdité en ne répondant qu aux questions prétendument posées et en ne considérant que les réponses qu ils nous imaginaient formuler stratagème dont usent bien des avoués américains) et leurs fils jumeaux, Keegan et Dyfedd. M. Evans nous fit savoir qu il avait coutume d inviter M. D Arnoq, notre prédicateur, à venir déjeuner à leur maison toute proche, car ce dernier logeait à Port Hull, un promontoire situé à plusieurs miles. Souhaitions-nous également nous joindre à leur déjeuner sabbatique? J avais déjà informé Henry de la présence du tout Gomorrhe au Mousquet, et comme nos estomacs criaient à la mutinerie, nous acceptâmes de bon cœur l offre des Evans. La ferme de notre hôte, sise à un demi-mile de la baie de l Océan au sommet d une vallée venteuse sujette aux bourrasques, se révéla certes rustique mais à l épreuve des tempêtes acharnées qui fracassent tant de vaisseaux malchanceux contre les récifs alentour. Dans le salon s imposaient la monstrueuse gueule prognathe d un porc au regard flapi, tué par les jumeaux le jour de leur seizième anniversaire, ainsi qu une horloge de parquet somnambule (en contradiction avec ma montre de gousset de plusieurs heures. Vraiment, l heure exacte est une marchandise néo-zélandaise prisée). Un Indien employé à la ferme dévisageait les invités de son maître à travers la fenêtre. Jamais renegado qu il me fut offert de contempler ne me parut plus polisson, néanmoins M. Evans jura que le quarteron, Barnabas, était «le plus véloce des chiens de berger à deux pattes». Keegan et Dyfedd sont d honnêtes garçons frisés, pour l essentiel tournés vers ce qui a trait aux moutons (la famille possède un cheptel de deux cents têtes), car ni l un ni l autre n a jamais été «en Ville» (ainsi les insulaires nomment-ils la Nouvelle-Zélande), ni suivi quelque forme d instruction, en dehors de l enseignement biblique du père, dont l acharnement leur a permis d apprendre à lire et à écrire passablement. Mme Evans dit le bénédicité et j eus l occasion de partager le plus plaisant repas (sans sel, ni asticots, ni jurons) depuis ce dîner de départ en compagnie du consul Bax et des Partridge à la maison Beaumont. M. D Arnoq nous narra l histoire des bateaux qu il avait vendus au cours des dix années passées sur les îles Chatham, tandis que Henry nous divertit d anecdotes sur les patients illustres ou obscurs qu il avait soignés à Londres ou en Polynésie. Quant à moi, je décrivis les difficultés traversées par un notaire américain sur la piste du bénéficiaire australien d un testament exécuté en Californie. Nous fîmes glisser le ragoût de mouton et les quenelles de pomme à l aide d une petite bière produite par M. Evans et servant de monnaie d échange avec les baleiniers. Keegan et Dyfedd partirent s occuper du troupeau, et Mme Evans se retira en cuisine. Henry demanda

10 si des missions se développaient sur les îles Chatham, sur quoi M. D Arnoq et M. Evans échangèrent un regard, avant que ce dernier nous instruisît : «Non, les Maori n apprécient guère que nous autres Pakeha gâtions leurs Moriori par trop de civilisation.» Existait-il un mal tel que le «trop civiliser»? M. D Arnoq me répondit : «De même qu il n est plus de Dieu à l est du cap Horn, le fameux Tous les hommes sont égaux de votre Constitution a également disparu, monsieur Ewing.» J avais été informé des nomenclatures maori et pakeha lorsque la Prophétesse avait été arrimée à la baie des Îles, mais je m enquis de savoir à qui ou à quoi «Moriori» renvoyait. Ma requête ouvrit la boîte de Pandore, d où jaillit l histoire du déclin et de la chute aborigènes des îles Chatham. Nous allumâmes nos pipes. Le récit de M. D Arnoq ne s interrompit que trois heures plus tard, quand il lui fallut regagner Port Hutt avant que la nuit ne lui dissimulât les fossés jalonnant la route. Son exposé oral, j y engage ma fortune, rivalise avec la plume d un Defoe ou d un Melville, et je tâcherai de le retranscrire sur ces pages après Morphée m entende un sommeil réparateur.

11 Lundi 11 novembre Aube humide et sans soleil. La baie semble comme engluée mais l atmosphère demeure suffisamment légère pour permettre la poursuite des réparations sur la Prophétesse ; Neptune en soit remercié. L on hisse un nouvel artimon au moment où j écris. Un peu plus tôt, alors que Henry et moi prenions notre petit-déjeuner, M. Evans fit une arrivée impromptue et importune, réclamant la visite de Henry au logis d une voisine recluse, une certaine veuve Bryden, tombée de cheval dans un marais pierreux. Mme Evans, présente sur les lieux, craignait que la vie de la veuve ne fût en péril. Henry prit sa trousse de médecin et partit sans délai (j offris de les accompagner, mais M. Evans me pria de m en garder, car la patiente lui avait arraché la promesse que seul un docteur la verrait invalide). Walker, qui avait suivi les tractations, m informa qu aucun membre du sexe fort n avait franchi le seuil de la veuve ces vingt dernières années et estima que «cette vieille et frigide truie devait être sur le départ pour se laisser tripoter par un charlatan». Les origines des Moriori de «Rëkohu» (dénomination originale de l archipel de Chatham) demeurent à ce jour un mystère. M. Evans est convaincu qu il s agit de descendants des Juifs chassés d Espagne, il en veut pour preuve leurs nez crochus et leurs lèvres moqueuses. La théorie embrassée par M. D Arnoq, selon laquelle les Moriori sont d anciens Maori dont les embarcations ont échoué sur ces îles lointaines, se fonde sur la similitude des langues et des mythologies, et possède en cela un carat de logique supplémentaire. Une certitude demeure : après des siècles, voire des millénaires d autarcie, les Moriori menaient une existence aussi primitive que leurs cousins disparus de la Terre de Van Diemen. Les arts de la construction des bateaux (à l exclusion de ces rudimentaires barques tissées destinées à la traversée des détroits) et de la navigation tombèrent en désuétude. Que le globe terrestre comptât d autres terres foulées par d autres pieds, les Moriori n y songeaient guère. En effet, leur langue ne connaît pas de mot pour «race», et «moriori» signifie simplement «peuple». Ils ne pratiquaient pas l agriculture car pas un mammifère ne parcourait ces îles avant que des baleiniers n y abandonnent des porcs en vue de se constituer une réserve de provisions. Dans leur état virginal, les Moriori vivaient de cueillette, ils ramassaient des coquillages nommés paua, plongeaient pêcher des écrevisses, dénichaient des œufs d oiseaux, harponnaient des phoques, récupéraient le varech et déterraient tubercules et larves. Ainsi reclus, les Moriori n étaient qu une variété de païens en pagne de lin et manteau de plumes occupant les rares «points de ténèbres» que l homme blanc n avait pas encore policés. Cependant, la particularité de l ancienne Rëkohu réside dans son credo, unique dans le Pacifique. Depuis des temps immémoriaux, la caste des prêtres moriori édictait que quiconque faisait couler le sang d un homme éteignait son propre mana : son honneur, sa valeur, sa réputation et son âme. Nul Moriori n était autorisé à offrir le gîte, le couvert, ni adresser la parole, ni même voir cette persona non grata. Si le meurtrier mis au ban survivait au premier hiver, le désespoir apporté par cette solitude le pousserait jusqu à un évent du cap Young où il mettrait fin à ses jours. «Rendez-vous compte, nous exhorta M. D Arnoq. Deux mille sauvages (d après les estimations de M. Evans) chérissent le Tu ne tueras point en paroles et en actes, ratifiant en cela une Grande Charte orale garante d une harmonie introuvable ailleurs, qui perdure depuis soixante siècles et remonte au jour où Adam goûta au fruit de l Arbre de la Connaissance. La guerre était un concept aussi étrange aux Moriori que le télescope aux Pygmées. La paix et non pas un hiatus entre les

12 guerres mais les millénaires d une impérissable paix régnait en ces îles lointaines. Qui oserait contester que l Utopie de More s apparente davantage à l ancienne Rëkohu qu à nos États progressistes gouvernés par les nobliaux belliqueux de Versailles, Vienne, Washington ou Westminster? C est ici, déclama M. D Arnoq, et ici seulement que l insaisissable mythe du bon sauvage est devenu réalité!» (Alors que nous retournions au Mousquet, Henry me confia : «Jamais je n aurai la maladresse d aller jusqu à qualifier de «bonne» une race de sauvages.») À l instar du verre, la paix révèle sa fragilité sous les chocs successifs. Le premier coup porté aux Moriori fut le drapeau britannique, planté au nom du roi George sur la terre de la baie de l Escarmouche par le lieutenant Broughton, capitaine du navire royal le Chatham, une cinquantaine d années auparavant. Trois années plus tard, la découverte de Broughton figurait sur les cartes des marchands de Sydney et de Londres, et une poignée de pionniers (parmi lesquels, le père de Mme Evans), des marins échoués et des détenus («en désaccord avec l office colonial de la Nouvelle-Galles du Sud quant à la durée de leur incarcération») cultivaient des potirons, des oignons, du maïs et des carottes. Ces produits étaient vendus aux chasseurs de phoques dans le besoin, qui portèrent un deuxième coup à l indépendance des Moriori, et déçurent les natifs dans leurs rêves de prospérité en rosissant les rouleaux de sang de phoque (M. D Arnoq illustra les profits par l arithmétique suivante : une peau se vendait quinze shillings à Canton et les chasseurs accumulaient jusqu à deux mille peaux par bateau!). En l espace de quelques années, on ne trouva plus de phoques que sur les rochers éloignés, et les prétendus chasseurs se mirent à leur tour à cultiver des pommes de terre et à élever moutons et cochons, et ce, dans une proportion telle que l archipel de Chatham est désormais baptisé «le Jardin du Pacifique». Ces fermiers parvenus* [2] défrichent le terrain en lançant des feux de brousse qui couvent sous la tourbe des saisons durant avant de resurgir lors des périodes de sécheresse, renouvelant ainsi leur calamité. Le troisième coup porté aux Moriori le fut par les baleiniers qui mouillent aujourd hui en grand nombre au large de la baie de l Océan, de Waitangi, d Owenga et de Te Whakaru dans l attente d être carénés, rééquipés et rafraîchis. Les chats et les rats de ces bateaux se multiplièrent comme les plaies d Égypte et dévorèrent les oiseaux nidifiant à même le sol, dont les œufs étaient nécessaires à la subsistance des Moriori. En quatrième, les affections diverses, qui éliminent les races noires lorsque la civilisation des Blancs se rapproche, diminuèrent encore le cens d aborigènes. Les Moriori auraient certainement enduré toutes ces infortunes, mais l on rapportait en Nouvelle- Zélande que les îles Chatham étaient un véritable Canaan de lagons grouillants d anguilles, de criques tapissées de coquillages et d autochtones qui n entendaient rien aux combats ni aux armes. Lorsqu elles parvinrent aux oreilles des Ngati Tama et des Ngati Mutunga, deux clans de Taranaki Te Ati Awa Maori (la généalogie maori, nous a assuré M. D Arnoq, n a rien à envier en complexité aux arbres généalogiques si chers à l aristocratie européenne ; de fait, n importe quel garçon de cette race analphabète se rappelle le nom du grand-père de son grand-père ainsi que son «rang» en un clin d œil), ces rumeurs offraient la promesse d une compensation pour les pans entiers de territoires ancestraux perdus lors des récentes «guerres du mousquet». Des espions venus éprouver le courage des Moriori violèrent leurs tapu et spolièrent leurs lieux sacrés. Les Moriori endurèrent ces provocations comme le fit Notre Seigneur dans l affront : en tendant l autre joue ; ainsi les pécheurs confirmèrent l apparente pusillanimité des Moriori à leur retour en Nouvelle-Zélande. Les conquistadores tatoués obtinrent en guise d armada le Rodney, brick du capitaine Harewood qui, dans les derniers mois de l an 1835, accepta de transporter en deux voyages neuf cents Maori et sept bateaux de guerre, en échange de semences de pommes de terre, d armes à feu, de porcs, d une bonne

13 cargaison de lin raclé et d un canon (cinq ans auparavant, M. D Arnoq avait rencontré un Harewood indigent dans une taverne de la baie des Îles. Il nia d abord être Harewood le capitaine du Rodney puis jura qu on l avait contraint à convoyer ces Noirs, tout en restant très confus quant à la nature de cette coercition). Le Rodney démarra de Port Nicholas au mois de novembre mais son chargement païen de cinq cents hommes, femmes et enfants entassés à fond de cale durant les six jours de traversée, barbotant dans une sentine d excrétions de toute nature sans provision d eau suffisante, parvint à la crique de Whangatete dans un tel état que même les Moriori, en eussent-ils eu la volonté, auraient été à même d occire leurs frères ennemis. Au lieu de cela, ces bons Samaritains choisirent de partager l abondance amoindrie de Rëkohu plutôt qu anéantir leur mana en répandant le sang, et ils remirent d aplomb les Maori souffrants et moribonds. «Des Maori étaient déjà venus à Rëkohu, expliqua M. D Arnoq, puis repartis ; ainsi les Moriori pensaient que, pareillement, ces colons les laisseraient en paix.» La générosité des Moriori fut récompensée lorsque le capitaine Harewood revint de Nouvelle- Zélande avec quatre cents Maori de plus. Et ces étrangers firent le takahi de Chatham, un rituel maori que l on traduit littéralement par «arpenter la terre pour posséder la terre». Ainsi l ancienne Rëkohu fut-elle divisée ; ainsi les Moriori prirent-ils conscience de leur vassalité. Aux premiers jours de décembre, une douzaine d aborigènes protestèrent et furent tués à coups de tomahawk, sans autre forme de procès. Les Maori se révélaient être les brillants élèves des Anglais dans «la science occulte de la colonisation». Le lagon situé à l est des îles Chatham forme un vaste marais salant nommé Te Whanga, on dirait presque une mer intérieure que l océan féconde en jaillissant à marée haute à travers les «lèvres» du lagon à Te Awapatiki. Quatorze années auparavant, les Moriori avaient tenu conseil en cette terre sacrée. L assemblée avait duré trois jours ; il avait été question de savoir si répandre du sang maori détruirait leur mana. Les plus jeunes avaient argué que cette croyance garante de paix ne tenait pas compte des cannibales étrangers dont les ancêtres moriori ignoraient l existence. Les Moriori devaient tuer ou être tués. Les anciens avaient réclamé le calme, car tant que les Moriori préservaient leur mana et leur terre, les dieux et les ancêtres les délivreraient de leurs maux. «Étreins ton ennemi, exhortaient les anciens : il ne pourra te frapper.» («Étreins ton ennemi, railla Henry : sa dague te chatouillera les reins.») Les anciens remportèrent la manche, mais cela n eut guère d importance. «Quand la supériorité numérique leur fait défaut, expliqua M. D Arnoq, les Maori prennent l avantage en frappant fort et en premier, comme peuvent en témoigner depuis leur tombe beaucoup de malheureux Anglais et Français.» De leur côté, les Ngati Tama et Ngati Mutunga avaient parlementé, eux aussi. En revenant de leur conseil, les Moriori étaient tombés dans une embuscade, et s était ensuivie une nuit d infamie dépassant les pires cauchemars, une nuit de carnage, de villages incendiés, de rapine, une nuit où les hommes et les femmes furent empalés en rangs sur la plage, où les enfants terrés dans des cachettes se firent débusquer et démembrer par des chiens de chasse. Certains chefs avaient pensé aux lendemains et ne tuèrent qu afin de soumettre les survivants par la terreur. D autres chefs avaient montré moins de retenue. Sur la plage de Waitangi, cinquante Moriori furent décapités, découpés, enveloppés dans des feuilles de lin puis placés avec des pommes de terre et des ignames dans un immense four creusé dans la terre. Moins de la moitié des Moriori qui avaient pu contempler le dernier coucher de soleil de l ancienne Rëkohu survécurent au premier lever de soleil maori. («Moins d une centaine de Moriori de souche demeure, déplora M. D Arnoq. Voici des années que, dans ses décrets, la Couronne britannique les a libérés du joug de l esclavage, mais des décrets, les Maori n ont que

Extrait de la publication

Extrait de la publication Né en 1969 en Grande-Bretagne, David Mitchell a enseigné pendant huit ans au Japon avant de revenir s installer en Angleterre. Lauréat de nombreux prix littéraires, il a été trois fois finaliste du Booker

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