Solution d'entreprise IBM FlashSystem avec SAN Volume Controller :

Transcription

1 Solution d'entreprise IBM FlashSystem avec SAN Volume Controller : améliorez considérablement la performance des applications, la capacité de stockage et le coût total de possession A Robert Frances Group Publication Publié en décembre 2013 Principaux auteurs Cal Braunstein PDG, directeur des recherches Robert Frances Group, Inc. Gary MacFadden Analyste de recherche principal Robert Frances Group, Inc.

2 Sommaire INTRODUCTION... 1 STOCKAGE DE DONNÉES, SOLUTIONS ET CROISSANCE DES SERVICES... 1 BESOIN DE RAPIDITÉ, PARTOUT ET À TOUT MOMENT... 2 LES VENTES DE DISQUES DURS DOMINENT ENCORE LE MARCHÉ, POUR L'INSTANT... 2 RÉSOUDRE LES PROBLÈMES DE CAPACITÉ, DE COÛT ET DE PERFORMANCE... 3 POURQUOI LES DISQUES DURS SONT PLUS CHERS QUE LA SOLUTION D'ENTREPRISE IBM FLASHSYSTEM... 5 FLASHSYSTEM, SVC et HAUTE DISPONIBILITÉ... 8 RÉSULTATS CLÉS... 8 RECOMMANDATIONS... 9 CONCLUSION...11 NOTES...11

3 Solution d'entreprise IBM FlashSystem avec SAN Volume Controller : améliorez considérablement la performance des applications, la capacité de stockage et le coût total de possession INTRODUCTION Qu'ils choisissent une mise en œuvre sur disque SSD ou une installation en rack, les propriétaires d'applications avertis et les responsables informatiques savent bien que la solution Flash peut les aider à gagner en performance. Ce qu'ils ne savent pas en revanche, c'est que lorsqu'elle est associée à d'autres technologies comme la compression en temps réel ou la virtualisation de stockage, cette solution permet aussi d'améliorer de manière considérable la capacité de stockage des données et les coûts généraux de stockage dans le cadre d'applications critiques exigeant plus de rapidité et moins de latence. Contrairement aux idées reçues sur le coût total de possession d'une solution de stockage haute performance, Flash n'est pas 10 ou 20 fois plus chère qu'un disque dur rotatif classique. Pour une solution de stockage classique, le disque dur représente moins de 20 % du coût total de possession, tandis que les 80 % et plus restants correspondent aux coûts liés à l'espace au sol, à l'électricité et au refroidissement, à l'augmentation de la capacité, aux besoins supplémentaires en matière d'administration, de maintenance et de matériel et aux logiciels. Comme nous allons le voir dans ce document, une solution de stockage bien conçue, selon des critères de performance élevés et basée sur la technologie IBM FlashSystem et la dernière version de SAN Volume Controller (SVC), est en réalité beaucoup moins chère qu'une solution équivalente reposant entièrement sur des disques durs. STOCKAGE DE DONNÉES, SOLUTIONS ET CROISSANCE DES SERVICES Dans la plupart des entreprises confrontées à d'importants volumes de données, les besoins de capacité de stockage continuent d'augmenter à une vitesse sans précédent, environ 40 % par an minimum. 1 Elles ont surtout besoin de pouvoir stocker et exploiter leur Big Data, qui comprend documents, s et autres types de messagerie et réseaux sociaux, images, données et vidéos machine, ainsi que tout le contenu issu des outils d'analyse, de plus en plus utilisés dans les entreprises. Les outils d'analyse concernent tous les types de transaction, dans tous les secteurs : sites Internet d'annonces, de rencontres, de jeux ou de vente, modélisation financière et commerce, détection des fraudes, recherche médicale, notamment la recherche génomique, analyse prédictive et d'opinion. Et pourtant dans la plupart des entreprises, les centres de données, chargés de la prise en charge d'environnements de test, de la sauvegarde et de la réplication des données, se retrouvent face à des contraintes d'espace au sol et à une capacité de stockage limitée. Les entreprises disposant d'une capacité de mémoire centrale limitée sont également nombreuses. Dans le même temps, les services de Cloud computing ont fait une entrée remarquée sur le marché, proposant aux entreprises des solutions de stockage très fiables, souples et efficaces, avec différents niveaux de performance selon les besoins des utilisateurs ou des applications, la qualité de service ou les accords de niveau de service. 1

4 Ce sont les fournisseurs de services cloud comme Amazon, parmi les plus gros consommateurs de stockage de données, qui déploient les solutions de stockage Flash les plus innovantes. Les entreprises qui gèrent ellesmêmes leurs volumes de données de plusieurs pétaoctets cherchent à imiter les modèles de déploiement de stockage basés sur le Web afin d'améliorer l'efficacité et la rapidité des services qu'ils proposent à leurs clients internes. BESOIN DE RAPIDITÉ, PARTOUT ET À TOUT MOMENT Parallèlement à cette augmentation du volume de données, les entreprises souhaitent pouvoir y accéder plus rapidement et bénéficier de délais de traitement des requêtes et des transactions plus courts. En d'autres termes, elles veulent un délai de rentabilité plus rapide. La politique BYOD 2, phénomène de plus en plus répandu qui consiste à utiliser ses propres terminaux mobiles au sein de l'entreprise, a entraîné de nouvelles difficultés pour les services informatiques, mais aussi un immense gain de productivité pour les utilisateurs. Grâce aux infrastructures de bureau virtuel (VDI), les services informatiques ont aujourd'hui moins de difficultés à assurer la prise en charge simultanée de terminaux mobiles issus de plusieurs systèmes d'exploitation tels que Windows de Microsoft, ios d'apple et Android de Google. Les solutions de stockage Flash ont contribué à réduire les goulots d'étranglement dans les applications VDI et d'autres applications d'e/s telles que les systèmes OLTP et de requêtes de base de données. Si les IOPS (instructions d'entrée/sortie par seconde) constituent un facteur clé pour l'évaluation de la performance du stockage des données, il est aussi indispensable de pouvoir réduire la latence (temps nécessaire à la réalisation d'une transaction). Les disques durs classiques disposent de pièces mobiles, notamment de disques rotatifs et d'une tête de lecture, assez similaires à ceux d'un tourne-disque. La tête a besoin de temps, quelques millisecondes en général, pour rechercher et «lire» les données demandées. Il faut aussi un certain temps pour mettre à jour les données et les «écrire» à nouveau sur le disque, ce qui augmente la latence du disque et ralentit les transactions. Flash offre l'avantage de ne pas avoir de pièces mobiles, ce qui lui permet de réaliser des tâches de lecture et d'écriture partout de 10 à 100 fois plus rapidement qu'un disque dur. Non seulement le stockage Flash raccourcit le temps d'accès aux données, mais il permet en plus d'exécuter des tâches impossibles à réaliser avec un disque dur traditionnel. Si, en stockant vos données sur Flash, vous pouvez effectuer une requête en 5 secondes, au lieu des 10 minutes ou presque nécessaires avec un disque dur, imaginez l'impact d'une telle technologie sur le workflow des professionnels. Et tous les secteurs sont concernés : un médecin qui doit vérifier l'historique d'un patient, un commercial qui cherche à retrouver les informations d'un acheteur potentiel relatives à ses précédents achats ou à ses crédits. Non seulement le stockage Flash raccourcit le temps d'accès aux données, mais il permet en plus d'exécuter des tâches impossibles à réaliser avec un autre disque dur. LES VENTES DE DISQUES DURS DOMINENT ENCORE LE MARCHÉ, POUR L'INSTANT Bien que Flash offre une solution de stockage de données plus performante, les ventes de disques durs dépassent toujours celles des disques SSD de 30 pour 1, voire plus. 3 Ces chiffres peuvent s'expliquer par deux raisons principales. Premièrement, même si les ventes affichent une légère baisse, la demande de disques durs reste élevée dans les entreprises d'une manière générale. Et deuxièmement, le coût par gigaoctet est plus faible et la capacité de stockage plus élevée pour les disques durs. 2

5 D'après un récent rapport de TrendFocus, Inc. 4, les ventes de disques durs ont légèrement diminué au T et devraient stagner au T4, ce qui pourrait être interprété comme signe précurseur d'une réelle baisse des ventes de disques durs. Mais l'adoption des solutions de stockage Flash n'est peut-être pas le seul facteur responsable. Il semblerait que la compression, la duplication et la virtualisation du stockage contribuent également à réduire les ventes de disques durs. Ces derniers n'ont jamais cessé de repousser leurs limites en proposant toujours plus de capacité, jusqu'à 6 To par lecteur. Toutefois, les systèmes Flash qui proposent aujourd'hui des disques SSD de 4 To se placent juste derrière. L'intérêt d'augmenter la capacité des lecteurs est facile à comprendre : une plus grande capacité par lecteur signifie une empreinte plus petite, plus écologique et moins coûteuse. Si les ventes de disques durs sont encore les plus élevées aujourd'hui, c'est surtout en raison du coût par gigaoctet. Un gigaoctet de stockage sur disque dur peut coûter moins de 10 centimes, alors qu'avec Flash, le premier prix peut aller jusqu'à 2 $ (il existe plusieurs niveaux de mémoire Flash). Mais lorsque la priorité est la performance, les notions de coût et de capacité sont secondaires. En outre, les lecteurs Flash, qui n'ont pas de pièces mobiles, ont tendance à être plus fiables et plus résistants que les disques durs. 5 D'ici 5 à 10 ans, il est probable que les solutions Flash aient atteint la première place sur le marché du stockage d'entreprise pour les applications critiques de niveau 1, mais aussi qu'elles concurrencent les disques durs pour les applications de stockage de niveau 2. En attendant, les acheteurs continueront de recourir aux disques durs pour répondre à leurs besoins de capacité et se tourneront vers les fournisseurs de solutions de stockage innovantes afin d'améliorer la performance des disques durs et de réduire les coûts. RÉSOUDRE LES PROBLÈMES DE CAPACITÉ, DE COÛT ET DE PERFORMANCE De manière assez ironique, le meilleur moyen d'accélérer l'accès aux données des disques durs tout en réduisant les coûts ainsi que la demande en capacité, c'est d'intégrer une couche de stockage Flash afin de gérer les données les plus récentes et de compresser la plus grande partie des données avant qu'elles ne soient stockées ou archivées sur le disque dur. Le tableau suivant affiche le coût total de possession d'une configuration à plusieurs niveaux de performance de stockage de données pour une entreprise fictive d'un milliard de dollars sur 5 ans (avec une augmentation annuelle de la capacité de 25 %). Pour cette étude, on se base sur un besoin de performance de 500 téraoctets de disque dur «brut», soit environ un tiers des ressources de stockage totales de l'entreprise, et un besoin initial de IOPS minimum. 6 3

6 Comme le montre le tableau, la solution d'entreprise IBM FlashSystem, combinaison de FlashSystem 820 et de SAN Volume Controller (SVC) avec le système Real-Time Compression (RTC, compression en temps réel), coûte 70 % de moins par an qu'un simple disque dur utilisé seul. De plus, si l'on observe le détail des dépenses annuelles (voir graphique ci-dessous), on voit bien que la solution FlashSystem permet de maîtriser les coûts, alors que la méthode classique affiche une augmentation exponentielle des coûts. 4

7 $20,000,000 $18,000,000 $16,000,000 $14,000,000 $12,000,000 $10,000,000 $8,000,000 $6,000,000 Cumul des coûts de stockage annuels Solution FlashSystem Solution Competitive Disque dur HDD concurrent $12,503,288 $8,071,040 $4,754,615 $18,073,762 $4,000,000 $2,000,000 $- $2,106,022 $5,422,956 $4,023,159 $2,810,098 $896,574 $1,788,904 year Année 1 Année year 2 year Année 33 year Année 4 year Année 5 Selon les acheteurs de solutions de stockage de données, ces résultats devraient réjouir un certain nombre de professionnels, notamment les propriétaires d'applications, qui cherchent à accélérer l'exécution de leurs applications, les directeurs informatiques, qui souhaitent répondre aux besoins de performance et de capacité, les gestionnaires des installations, qui essaient toujours d'économiser l'espace au sol dans le centre de données, et les directeurs financiers, qui ont à cœur de maîtriser voire de réduire les dépenses liées au stockage des données. POURQUOI LES DISQUES DURS SONT PLUS CHERS QUE LA SOLUTION D'ENTREPRISE IBM FLASHSYSTEM Pendant près de 50 ans, le premier critère à entrer en compte lors de l'achat d'une solution de stockage de données était la capacité. Par conséquent, les disques durs étaient moins chers d'un ordre de grandeur ou plus. Toutefois, dans l'environnement professionnel d'aujourd'hui, la notion de vitesse prend le dessus sur celle de la capacité. 5

8 Latence = Performance Selon les normes actuelles, les disques durs sont très lents. Pour un disque dur d'entreprise haute performance, une bonne latence serait de 3 à 5 millisecondes ; or la latence de FlashSystem 820 est de 100 microsecondes, soit plus de 50 fois plus rapide. En termes d'iops, autre critère d'évaluation de la performance des lecteurs de stockage de données, les disques durs d'entreprise les plus rapides sont estimés à environ 400 IOPS par lecteur, alors qu'un seul lecteur Flash d'entreprise basique peut produire plus de IOPS. En d'autres termes, pour une application nécessitant IOPS, il faudrait disques durs haute performance pour atteindre le même niveau de performance qu'un seul lecteur Flash. Les charges de travail des applications d'aujourd'hui reposent essentiellement sur les IOPS ou les E/S, y compris toutes les charges de travail orientées vers les analyses ou les transactions, comme les modèles OLTP et OLAP. Utilisation des disques Afin d'améliorer la performance des disques durs et de réduire la latence, chaque disque accueille un plus petit volume de données. Ce processus, appelé «short stroking», permet de réduire la distance à parcourir par la tête de lecture sur un disque rotatif pour lire ou écrire les données. Ainsi, la capacité de stockage de chaque disque, ou ce qu'on appelle le taux d'utilisation par lecteur, est limitée. Dans les systèmes Flash, il n'y a pas de pièces mobiles, et donc le processus de «short stroking» n'est pas nécessaire. Les taux d'utilisation de FlashSystem sont de 90 %, voire plus, et ce malgré les frais généraux liés au système de protection des données RAID 5 intégré à la configuration. En revanche, pour les disques durs haute performance avec «short stroking», le taux d'utilisation maximal est de 60 %. Plus de disques = Plus de frais de gestion Plus il y a de disques, plus l'espace au sol du centre de données est occupé, et plus il faut de câblage, d'armoires électriques et de personnel pour gérer les ressources de stockage supplémentaires. Les disques durs haute performance doivent tourner plus vite et offrent une capacité plus faible ; c'est pourquoi on a utilisé des lecteurs de tr/min et de 300 gigaoctets pour cette comparaison des coûts totaux de possession. FlashSystem vs. Solution entièrement basée sur disques durs (coût total de possession, stockage de performance) Sur 5 ans, FlashSystem coûte 70 % de moins qu'une solution de stockage entièrement basée sur disques durs (5,4 M$ vs. 18,1 M$) Consommation d'énergie plus faible avec FlashSystem qu'avec une solution de disques durs - Rapport : 24:1 (18k$ contre 427k$ sur 5 ans) La gestion du stockage sur 5 ans coûte 6x plus pour une solution de disques durs (203k$ pour FlashSystem contre 1 215k$) Les frais de maintenance logicielle pour une solution de disques durs sont 6x plus élevés que pour FlashSystem (281k$ contre 48k$ sur 5 ans) Les installations coûtent 4x plus cher pour une solution de disques durs que pour FlashSystem (94k$ contre 24k$ sur 5 ans) Frais de licence plus élevés Dans l'ensemble, les disques durs entraînent des frais de licence plus élevés pour les logiciels de gestion de stockage (généralement tarifés par lecteur de disque), et les frais de garantie sont plus élevés aussi puisque les disques durs, qui disposent de pièces mobiles, sont davantage sujets aux pannes que les disques SSD ou les systèmes Flash, qui n'en n'ont pas. 6

9 Coûts liés à la consommation d'énergie et aux installations Plus les disques sont nombreux, plus ils occupent d'espace dans le centre de données et consomment d'énergie. Même si chaque disque dur et chaque disque SSD consommaient la même quantité d'énergie, sans aucun système de stockage Flash, il faudrait installer beaucoup plus de lecteurs. Grâce à la solution d'entreprise FlashSystem, la configuration IBM est capable d'utiliser des disques Storwize dont la capacité est plus élevée et la demande en puissance plus faible, puisque les systèmes Flash répondent en grande partie aux besoins de performance (IOPS). Virtualisation et compression du stockage SVC D'après IBM, SAN Volume Controller (SVC) «est un système de virtualisation du stockage avec un seul point de contrôle pour les ressources de stockage». Grâce à la virtualisation du stockage, il est possible de gérer plusieurs dispositifs de stockage physiques, éloignés géographiquement ou pas, depuis une console unique. SVC est un système agnostique, c'est-à-dire qu'il peut gérer des dispositifs de stockage fabriqués par IBM comme par un grand nombre d'autres fournisseurs de stockage. Grâce au déploiement de SVC avec RTC (compression en temps réel) et de Flash en tant que couche de «mise en cache» entre les données de traitement du serveur et les supports de stockage, la solution IBM ne nécessite que 250 To de stockage de données pour démarrer. Un rapport de compression de 2/1 utilisé pour ce coût total de possession est une estimation très prudente. D'après IBM, RTC aurait permis à certains clients d'atteindre des rapports de compression pouvant aller jusqu'à 5/1. Les technologies de compression de stockage proposées par les fournisseurs de disques durs classiques sont rarement utilisées dans les environnements de performance car elles sont susceptibles de ralentir sensiblement les temps de réponse. Des essais réalisés dans un laboratoire indépendant ont indiqué que IBM SVC, utilisé avec RTC et plusieurs moteurs, suivant la configuration de notre exemple ci-dessus (3650 M4 avec 6 cœurs, 4 nœuds et 24 Go/nœud, configuré pour apporter redondance et haute disponibilité), n'entraîne pas de dégradation majeure de la performance, contrairement à un grand nombre de solutions de compression de disques classiques. De plus, ces tests montrent que SVC est capable de réduire la capacité de stockage consommé de 82 %. 7 7

10 FLASHSYSTEM, SVC et HAUTE DISPONIBILITÉ La solution d'entreprise IBM FlashSystem, qui intègre les système SVC et RTC, a été configurée de manière à offrir une haute disponibilité, car en cas de sinistre ou de temps d'arrêt à des fins de sauvegarde ou de mise à jour, les entreprises ne peuvent pas se permettre de subir des pannes de leurs applications critiques. Les solutions basées sur disques durs peuvent être configurées pour offrir une haute disponibilité, mais pour limiter les frais, nous avons choisi de ne pas utiliser cette configuration dans notre exemple. Avec ses contrôleurs redondants et autres composants, SVC est conçu pour maintenir un certain niveau de disponibilité et de performance, quelles que soient les pannes touchant les composants du système interne. De même, le système IBM FlashSystem 820 de notre exemple est configuré à l'aide de dispositifs Flash en miroir afin d'optimiser la redondance, et chaque dispositif est équipé de batteries de secours, ainsi que de contrôleurs RAID redondants, de modules d'alimentation et de refroidissement et de processeurs de contrôle de gestion afin d'assurer la disponibilité et l'intégrité des données pour réduire les risques de pertes des transactions. 8 RÉSULTATS CLÉS La solution IBM FlashSystem 820, associée aux dispositifs SAN Volume Controller (SVC) et Real-Time Compression (RTC), offre une meilleure performance que les solutions de stockage haute performance classiques reposant entièrement sur disques durs, à la fois en termes de coûts généraux (coût total de possession) et d'utilisation des ressources de stockage. 9 Techniquement, il est possible de configurer une solution de stockage entièrement basée sur disques durs avec autant d'iops que la solution d'entreprise IBM FlashSystem illustrée ici, mais les coûts induits 8

11 par une telle configuration sont prohibitifs. De plus, les problèmes de latence propres à la conception électromécanique des disques durs ne leur permettent pas toujours d'atteindre le niveau de latence de moins de 100 microsecondes et le degré de performance d'un système Flash. Toutes les technologies de compression ne se valent pas. La combinaison SVC / RTC d'ibm n'affecte pas beaucoup la vitesse de traitement et empêche la formation de goulots d'étranglement de la performance ; de plus, elle permet d'augmenter de manière considérable l'espace de stockage disponible et de réduire les frais de mise à jour du stockage. En général, les technologies de compression des solutions de stockage entièrement basées sur disques durs entraînent une latence plus élevée. Plus il y a de disques, plus les frais de d'administration, de gestion des installations, de maintenance et de licences logicielles sont importants. FlashSystem est plus facile à gérer, il est moins sujet aux pannes matérielles puisqu'il n'a pas de pièces mobiles et présente des taux d'utilisation plus élevés que les disques durs traditionnels. Par rapport à un disque dur haute performance classique, une solution de stockage performante qui déploie Flash pour la gestion de son trafic de lecture et d'écriture entre le serveur et les ressources de stockage, offre de nombreux avantages en matière de performance et de coûts. Sur une période de 5 ans, la solution d'entreprise IBM FlashSystem nécessitera moins de mises à jour technologiques tout en maintenant une utilisation supérieure à moindre frais. Avec FlashSystem, des disques durs de plus grande capacité tels que Storwize peuvent être déployés au sein du niveau de stockage sans affecter la performance. Un niveau de stockage classique centré sur la performance et entièrement basé sur disques durs coûtera sur 5 ans 70 % de plus que la solution IBM FlashSystem configurée avec SVC et RTC. RECOMMANDATIONS Propriétaires d'applications Les technologies de stockage rapides et abordables telles que Flash permettent aux applications et à leurs utilisateurs de réaliser des tâches encore considérées comme impossibles il y a seulement quelques années. Outre le buzz qui se crée autour des solutions de stockage centrées sur les applications ou les logiciels (dont SVC est un exemple), les propriétaires d'applications doivent se rendre compte qu'avec un logiciel de stockage associé au dispositif Flash, ils pourront accélérer de manière exponentielle la vitesse des temps de réponse d'un grand nombre de leurs applications transactionnelles et analytiques. Si la performance est votre priorité, Flash est disponible aujourd'hui dans diverses configurations relativement abordables. Vérifiez si votre entreprise a mis en place un système Flash et une stratégie de virtualisation de stockage et, dans l'affirmative, observez leur impact sur vos besoins de gestion. Gestionnaires des installations Sauf si vous faites partie des quelques entreprises qui ont la chance d'avoir de l'espace en trop dans leur centre de données, une solution Flash, associée aux dispositifs SVC et RTC, permet de gagner énormément de place et de réduire les frais de consommation d'énergie et de refroidissement. L'introduction d'une solution telle que IBM FlashSystem aidera aussi à réduire les besoins en capacité. Si vous ne l'avez pas encore fait, parlez-en avec votre directeur informatique ou les membres concernés de votre équipe informatique, les propriétaires d'applications et l'équipe financière. Directeurs et services financiers Les progrès apportés aux solutions Flash, logiciels de virtualisation de stockage et systèmes de compression de données ont complètement bouleversé les critères de tarification 9

12 du stockage de données. La planification de la performance du stockage est en train d'améliorer, voire de remplacer la planification de la capacité du stockage, pour toutes les applications de stockage sur disques durs, à l'exception des plus classiques comme l'archivage de dossiers ou les charges de travail relatives aux données inactives. Avec une solution de stockage rapide, les nouvelles applications de gestion qui stimulent les revenus, l'innovation et la prise de décision offrent des performances décuplées. Les services financiers, s'ils ne l'ont pas encore fait, doivent développer une approche agrégée et unifiée du coût total de possession associé au stockage. En ce qui concerne le stockage de données et les logiciels de stockage, de nombreuses sociétés appliquent encore des budgets distincts pour l'informatique, la gestion des installations et les directions fonctionnelles. Les services informatiques peuvent se trouver freinés par un budget de stockage principalement centré sur la capacité, tandis que les propriétaires d'applications obtiennent un remboursement lorsque la qualité de service ou les accords de niveau de service ne répondent pas à leurs besoins. Et pendant ce temps, les gestionnaires des installations se démènent pour réduire les coûts et consolider les ressources des centres de données. Les services financiers ont besoin d'une vue globale sur les coûts du stockage afin de pouvoir déterminer le coût total de possession réel de leurs solutions de stockage. Directeurs et équipes informatiques La plupart des budgets informatiques n'évoluant pas, à quelques exceptions près, IBM comme les autres fournisseurs de services technologiques estiment que 75 % des budgets informatiques sont consacrés à l'exécution des systèmes existants, ce qui ne laisse pas beaucoup de marge pour l'innovation. Toujours est-il que c'est dans le stockage de données que les dépenses en équipement informatique évoluent le plus vite. On attend des directeurs informatiques et de leurs équipes qu'ils améliorent les niveaux de service sans que cela n'entraîne une augmentation des coûts. Dans de nombreux services informatiques, le processus d'achat et de gestion du stockage est rompu. Le volume de données ne cesse d'augmenter ; certaines entreprises voient le nombre de leurs données doubler tous les 18 ou 24 mois. La duplication des données et les politiques de conservation peuvent aider à alléger une partie de la demande de stockage. Mais le besoin de données toujours plus nombreuses et variées notamment les données continues issues des réseaux sociaux ou des systèmes de service clients, les données machine, les archives médicales, ou les données financières ne montre aucun signe de fléchissement. Le nouvel ordre mondial implique un volume de données toujours plus important et rapide. Parallèlement, il faut continuer à amortir et si possible rendre plus efficaces les ressources de stockage sur disques durs classiques. Les directeurs informatiques ont besoin d'un système Flash et d'une stratégie de virtualisation de stockage, ainsi que d'un processus de déploiement de nouvelles technologies avancées. Tous les directeurs informatiques ont besoin d'un système Flash et d'une stratégie de virtualisation de stockage, ainsi que d'un processus de déploiement de nouvelles technologies avancées, afin de renforcer la performance du stockage existant et d'aider leur entreprise à suivre le rythme des transformations opérées par l'apparition de technologies révolutionnaires telles que Flash, SVC et RTC. Les directeurs informatiques doivent réunir les principales personnes responsables du stockage pour discuter de la manière dont une solution de stockage rapide permettra de transformer l'ensemble de l'entreprise et démontrer pourquoi un stockage plus rapide est en réalité beaucoup moins cher que les solutions qu'ils utilisent actuellement. Le stockage physique et les logiciels de stockage devraient être considérés comme une technologie stratégique, et non comme une dépense subie. 10

13 Toutes les personnes responsables du stockage RFG recommande aux directeurs informatiques, financiers et autres parties prenantes d'utiliser notre modèle unifié sur le coût total de possession intégré à ce document pour aborder la question du coût du stockage, désormais centré sur la performance et non plus sur la capacité. Modifiez cet outil en fonction de vos besoins spécifiques et des coûts et besoins de stockage que vous prévoyez. CONCLUSION Même si pour répondre à leurs besoins de capacité de stockage, les entreprises se tournent aujourd'hui beaucoup plus vers les solutions Flash, les disques durs restent largement en tête. D'après RFG, avec Flash, le rapport actuel de 30 disques durs pour 1 disque SSD va continuer à baisser, d'autant plus que les tarifs de Flash sont de plus en plus compétitifs et que le besoin de vitesse prend de plus en plus d'ampleur pour les charges de travail des applications jusqu'à présents secondaires, comme les outils d'analyse en temps réel et les requêtes de base de données. Flash est plus rapide, cela ne fait aucun doute que. De plus, du point de vue de la performance, ce système est aussi beaucoup moins cher que les disques durs. Dans un avenir proche, les entreprises auront également besoin de gérer les ressources de leurs disques durs existants aussi efficacement que possible. La solution d'entreprise IBM FlashSystem associe des dispositifs Flash haute vitesse aux systèmes SAN Volume Controller et Real-Time Compression pour offrir une solution évolutive qui permettra aux utilisateurs de changer de stratégie de gestion, passant de solutions centrées sur la capacité aux toutes nouvelles solutions révolutionnaires de stockage de données rapides. NOTES 1 D'après des études réalisées par Forrester, Gartner, IDC et d'autres sociétés de conseil informatique, la croissance annuelle du stockage de données dans les entreprises est de 40 % minimum. 2 La politique BYOD («Bring your own device» Apportez votre propre matériel) a connu un succès croissant et posé des problèmes aux services informatiques qui tendaient vers une approche de normalisation avec une seule plate-forme mobile. 3 Selon le Rapport de Trend Focus d'octobre 2013, 140 millions de disques durs ont été vendus en Selon le Rapport de Trend Focus d'octobre 2013, la croissance des ventes de disques durs a diminué au T Il y a plus de données disponibles en cas de défaillances, sur les lecteurs de disques durs que sur les systèmes d'entreprise Flash. Voir How long do HDDs live? (Quelle est la durée de vie des disques durs?) La durée de vie d'un système de stockage Flash dépend d'un certain nombre de facteurs, notamment le niveau de Flash (MLC ou SLC), les cycles P/E, le récupérateur de mémoire, la segmentation et d'autres techniques visant à améliorer la longévité comme l'ajout de mémoire serveur. IBM FlashSystem 820 utilise emlc (enterprise multi-level cell) Flash, qui peut accueillir plus de cycles d'écriture qu'un MLC de niveau consommateur. Pour en savoir plus, consultez la fiche d'informations sur IBM FlashSystem. 6 Ensemble, RFG et IBM ont déterminé que qu'une entreprise d'un milliard de dollars ou plus de chiffre d'affaires est susceptible de gérer au moins 1,5 pétaoctets de données. Dans certains grands groupes, ce volume peut atteindre entre 20 et 50 pétaoctets. 7 Rapport de validation du laboratoire rédigé par ESG pour IBM sur SVC et RTC. 8 Pour accéder à d'autres exemples de configuration de FlashSystem et SVC, consultez ce récent «livre rouge» rédigé par Barry Whyte, «Master Inventor» chez IBM. 9 L'utilisation du stockage avec FlashSystem est beaucoup plus importante ; IBM n'a en effet publié que les chiffres relatifs au stockage utile, et non la capacité de stockage brute, publiée par la plupart des fournisseurs de solutions de stockage. Pour en savoir plus, consultez la fiche d'informations sur FlashSystem. Pour ce coût total de possession, deux 820 de 20 To utilisables chacun sont utilisés. 11

14 À propos d'ibm IBM, FlashSystem 820, SAN Volume Controller (SVC) et Real-time Compression sont des marques commerciales de International Business Machines Corporation aux États-Unis et/ou dans d'autres pays. À propos de Robert Frances Group Cal Braunstein a occupé pendant 30 ans divers postes à la direction et au sein des services d'exécution et de développement informatique chez IBM. Il est le cofondateur, directeur des recherches et PDG de Robert Frances Group (RFG). Pour le contacter : cbraunstein@rfgonline.com Gary MacFadden a 20 ans d'expérience dans les domaines de la recherche et du conseil en informatique. Il est le principal analyste de recherche et l'un des cofondateurs de RFG. Pour le contacter : gary@rfgonline.com Robert Frances Group, Inc. Tous droits réservés. Toute reproduction ou diffusion partielle ou intégrale de ce document, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans l'autorisation de Robert Frances Group, Inc. Ce document ne pourra non plus être revendu ou diffusé par une autre entité que Robert Frances Group, Inc., sans l'autorisation préalable écrite de Robert Frances Group, Inc. CE DOCUMENT EST FOURNI «EN L'ÉTAT» SANS GARANTIE D'AUCUNE SORTE. TOUTE REPRÉSENTATION, CONDITION OU GARANTIE, EXPLICITE OU IMPLICITE, Y COMPRIS LES GARANTIES DE QUALITÉ MARCHANDE ET D'ADÉQUATION À UN OBJECTIF PARTICULIER, SONT EXCLUES, SAUF SI CES LIMITATIONS DE NON-RESPONSABILITÉ SONT JUGÉES ILLÉGALES. 12